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Aboubacar Soumah : «pas d’ouverture sans satisfaction de nos revendications»

Le syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLEECG) peine à digérer la sortie médiatique du premier ministre Kassory…

Le syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLEECG) peine à digérer la sortie médiatique du premier ministre Kassory Fofana. Une sortie au cours de laquelle, Donkas a affirmé qu’il est impossible pour le gouvernement de payer un enseignant a huit millions de francs guinéens.

Une déclaration qui a irrité la colère du SLEECG qui s’est réuni ce mardi 11Septembre 2018 avec ses structures à la base au siège de la structure a Donka pour répondre à Ibrahima Kassory Fofana. S’ajoute à ceci, la mise en place la semaine dernière d’un syndicat de l’éducation à Kindia.

Pas d’ouverture des classes sans l’aboutissement des négociations autour des huit millions comme salaire de base des enseignants guinéens. C’est la décision finale qui a sanctionné cette réunion extraordinaire.

« Considérant la déclaration du premier ministre, considérant les dispositions que le gouvernement est en train de prendre à travers la mise en place d’une structure syndicale, nous décidons qu’il n’y aura pas d’ouverture de classe en République de Guinée tant que les huit millions ne sont pas négociés et obtenus à la satisfaction de la révélation de l’ensemble des enseignants de la République de Guinée », a déclaré Aboubacar Soumah secrétaire général du SLEECG avant de lancer un appel aux parents d’élevés, car dit-il, il faut que ces derniers acceptent d’être compréhensif vis à vis de la démarche du syndicat.

« Nous appelons aux parents d’élèves à nous comprendre dans ce sens. Nous voulons travailler dans la sérénité dans le calme, dans la paix. Nous voulons communiquer notre savoir à nos enfants dans la paix et la tranquillité. C’est pourquoi nous avons décidé que nos conditions soient améliorées », a-t-il précisé.