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Affaire des grévistes de la radio bonheur: Le dossier transféré en justice

Des journalistes de la radio bonheur Fm avaient manifesté leur colère par un sitting qu'ils ont organisé au siège de…

Des journalistes de la radio bonheur Fm avaient manifesté leur colère par un sitting qu’ils ont organisé au siège de la dite radio le 16 avril dernier en réclamant une augmentation de salaire.

Quatre mois après, la situation de ce groupe de journalistes grévistes va de mal en pire. Après donc avoir épuisé tous les recours légaux, ces grévistes constitués en collectif ont décidé d’envoyer l’affaire en justice. « Des sages, ses amis, l’Urtelgui, la HAC, le syndicat de la presse privée, l’inspection générale du travail, la commission communication de l16ont tous intervenus auprès de notre directeur général pour tenter une médiation en vain. Il a été convoqué à plusieurs reprises à l’inspection générale du travail sans suite…et tout dernièrement, on nous dit que le directeur est parti à la Mecque et on nous a demandé de patienter encore jusqu’à son retour… » a expliqué Mamadou Samba Sow, porte-parole du collectif avant d’annoncer le transfèrement de l’affaire en justice.

« Face à cela nous avons dit que trop c’est trop, qu’on a trop attendu. Rien ne prouve qu’après son retour, il se présentera. Donc, nous avons décidé de transférer l’affaire au niveau du tribunal de travail lundi dernier. L’avocat maître Salifou Beavogui a décidé de nous soutenir » a-t-il précisé. Ainsi donc, le dossier sera traité dès après les vacances judiciaires qui prendront fin le 20 septembre prochain. Le secrétaire général du syndicat professionnel de la presse privée a fustigé le comportement d’Oustas Hafiziou Sow, directeur général de la radio bonheur Fm.

« Je ne peux pas comprendre que des pères de famille fassent quatre mois sans salaire. C’est inhumain de la part d’un directeur général. Il faut que les journalistes prennent leur destin en main parce que nous ne sommes pas dans ces radios par pitié. » a lancé le camarade, avant de préciser que le combat du syndicat de la presse privée de Guinée n’est pas mené contre un propriétaire ou un directeur de n’importe quel organe de presse du pays.

Ce collectif de grévistes a désormais son regard tourné vers la justice et s’attend à ce que la justice et la vérité soient dites dans cette affaire. Il faut rappeler que ce collectif de grévistes réclamaient: une revalorisation salariale, la mise à disposition du bulletin, l’organisation des tests à l’interne pour les candidats aux stages, la prise en charge des cas d’accident de travail, l’augmentation du nombre d’ordinateur pour la rédaction et la publication d’un règlement intérieur et la formation du personnel entre autres.