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Barrage du Nil : la discorde entre l’Ethiopie et Soudan perdure

Addis-Abeba a minimisé la revendication de propriété de Khartoum sur l'Etat régional de Benishangul-Gumuz qui abrite les travaux de construction…

Addis-Abeba a minimisĂ© la revendication de propriĂ©tĂ© de Khartoum sur l’Etat rĂ©gional de Benishangul-Gumuz qui abrite les travaux de construction du Grand barrage de la Renaissance Ă©thiopienne (GERD).Dans une dĂ©claration publiĂ©e mardi, le porte-parole du ministère des Affaires Ă©trangères de l’Ethiopie, l’ambassadeur Dina Mufti, a qualifiĂ© la revendication de propriĂ©tĂ© du Soudan sur la rĂ©gion de Benishangul-Gumuz de « honteuse ».

Dina a indiqué que le Soudan avait fait des déclarations sur le GERD et sur la question des frontières, laissant la communauté internationale perplexe.

L’attitude belliqueuse du Soudan menace d’annuler toutes les rĂ©alisations encourageantes obtenues Ă  la suite de la signature de l’Ă©change de notes de 1972 entre les deux pays, a-t-il ajoutĂ©.

Selon les notes de 1972, les deux pays ont convenu de ne pas recourir à la force pour résoudre les conflits frontaliers, ou déplacer les personnes sédentaires perturbant ainsi le statu quo, a déclaré le ministère dans un communiqué.

Il a dĂ©clarĂ© que la rĂ©cente arrivĂ©e de troupes soudanaises sur les terres Ă©thiopiennes montre que Khartoum souhaite capitaliser sur l’instabilitĂ© de ses voisins, alors que les forces gouvernementales Ă©thiopiennes continuent de combattre les insurgĂ©s au TigrĂ©.

« Le Soudan avait fait la même chose lorsque le gouvernement impérial de Hailé Sélassié a été renversé dans les années 1970 et lorsque le DERG (gouvernement communiste de Mengistu Hailé Mariam) a été évincé par les forces rebelles dans les années 1990. Ces deux tentatives ont été repoussées avec succès par les forces éthiopiennes », a conclu le communiqué du ministère.