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Guinée: La CANEG contre l’augmentation du prix du carburant

La convention des acteurs non étatiques de Guinée n'est pas d'accord avec l’augmentation du prix du litre d'essence à la…

La convention des acteurs non étatiques de Guinée n’est pas d’accord avec l’augmentation du prix du litre d’essence à la pompe qui est passé de 8000 à 10 000 Francs.  C’est ce qu’a laissé entendre son président lors d’une conférence de presse organisée ce jeudi à son siège.

À cette occasion, Dr Sekou Koureissy Condé  a invité les protagonistes à se réunir de nouveau autour de la table pour le bonheur de la population. « Nous appelons les syndicats à aller immédiatement à la table de dialogue. Nous souhaitons que ce tour de table soit élargi à d’autres acteurs. J’ai souhaité et j’ai accompagné une rencontre avec les institutions et les acteurs de la société civile toute tendance confondue. Le gouvernement sous l’égide du médiateur de la République et la présidente du conseil économique et social (CES) se retrouvent pour que nous puissions appeler les acteurs concernés (le gouvernement et le syndicat) à faire des efforts de part et d’autres », a-t-il préconisé.

Selon Dr Sekou koureissy Condé,  le compromis n’est pas la compromission.

« Renoncer à une position donnée n’est pas une démission. Le gouvernement ne perd rien en voyant exactement dans la discussion  avec le syndicat qu’est-ce qu’on peut faire pour soulager les populations. »

À en croire cet ancien ministre,  cette crise qui secoue le pays à des origines lointaines.

« Si ça ne s’arrêtait à une crise concernant le prix du carburant, on aurait pu trouver une solution mais on est dans une totale crise  de gouvernance. On est dans un malaise généralisé  et c’est en ce moment que les populations et les gouvernants montrent leur maturité. »

Dr Sekou Koureissy Condé  encourage et soutient les forces sociales de Guinée dans leurs démarches, appelle les syndicalistes à redoubler d’efforts et invite le gouvernement à revoir sa décision dans le sens du soulagement et que toutes les bonnes volontés soient prises en considération sans qu’on dise que les uns ont perdu et les autres ont gagné.

Car, dit-il,  c’est la Guinée qui gagne.