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Le comité technique de l’Audit du fichier électoral fait le point

Officiellement lancé à la demande des partis politiques, le 8 août dernier, l’audit du fichier électoral a pris fin après…

Officiellement lancé à la demande des partis politiques, le 8 août dernier, l’audit du fichier électoral a pris fin après 25 jours des travaux.

Le comité technique de l’audit du fichier électoral a été reçu ce mercredi 5 septembre 2018 par le président du comité de suivi de l’accord politique de 12 octobre. L’objectif de la rencontre est d’expliquer au  ministre de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation, le général Bouréma Condé le niveau d’avancement de l’audit du fichier engagé.

Selon nos informations, le Comité d’audit du fichier électoral a remis, hier mercredi 5 septembre 2018, les résultats de ses travaux au ministre de l’Administration du territoire qui préside le Comité de suivi de l’accord politique du 12 octobre 2016.

Selon le président du comité technique, Mamady 3 Kaba, les travaux de l’audit ont beaucoup avancé. « Le rapport provisoire est attendu sans délai. Le travail a été fait dans la plus grande transparence. Le comité technique n’a nullement interféré dans les travaux des experts, qui ont travaillé en toute indépendance. Et ils rendaient compte régulièrement au comité technique, au sein duquel les partis politiques étaient représentés », explique le juriste.

Le ministre Bouréma Condé a précisé que l’audit du fichier fait partie des points de l’accord politique du 12 octobre. L’exécution intégrale des différents points de cet accord est un objectif majeur insiste le ministre.

A rappeler que ce comité est composé de dix (10) membres : 1 de la Société civile, 1 de l’Administration, 2 de la CENI, 3 des trois groupes parlementaires, 1 de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), 1 du PNUD et 1 de l’Union européenne.

Il était établi également que la Ceni devrait prendre en compte les recommandations de l’audit pour corriger les anomalies du fichier lors de la prochaine révision des listes électorales en prélude aux élections législatives prévues dans le premier trimestre 2019.