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Crise sociale : le dialogue entre syndicalistes et gouvernement rompu !

Cette décision intervient à la suite de l’interdiction par le gouvernement de la marche pacifique organisée par l’inter centrale CNTG-USTG…

Cette décision intervient à la suite de l’interdiction par le gouvernement de la marche pacifique organisée par l’inter centrale CNTG-USTG

Le Dialogue entre le Gouvernement et les syndicalistes est rompu. Cette décision vient des syndicalistes qui dénoncent les actes de violence dont ils ont été victimes le 23 Juillet juste parce qu’ils essayaient d’organiser une marche en direction du Palais du Peuple de Conakry, pour demander le retour à la normale du prix du carburant à la pompe. Les syndicalistes lancent à cet effet une grève illimitée sur toute l’étendue du territoire guinéen pour se faire entendre par le gouvernement.

Le porte-parole de l’inter centrale CNTG-USTG, Mamadou Mansaré, dénonce avec la dernière énergie les actes de répression dont ils ont été victimes.

Pour que justice soit faite, les syndicalistes promettent de porter plainte contre le Contrôleur de police Ansoumane Camara qu’ils accusent d’exactions devant la justice guinéenne et internationale. Mamadou Mansaré, le porte-parole des syndicalistes a également annoncé la saisie des instances internationales comme l’Organisation Internationale du Travail.

Amadou Diallo et ses camarades annoncent également l’arrêt du service minimum à l’aéroport, au port et dans les structures sanitaires. Toutes ces mesures visent à amener le Gouvernement à fléchir sur sa position à propos du prix du carburant à la pompe.

« On ne négociera avec le Gouvernement que lorsque le prix du carburant va baisser », a souligné à son tour, Louis Mbemba Soumah, qui s’est confié à une journaliste de notre rédaction.