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Divers sujets au menu des quotidiens marocains

La question de l'intégrité territoriale du Royaume, l'intégration des femmes marocaines sur le marché du travail, les enjeux de la…

La question de l’intĂ©gritĂ© territoriale du Royaume, l’intĂ©gration des femmes marocaines sur le marchĂ© du travail, les enjeux de la tenue de rencontres internationales au Maroc et la signature par le Maroc du 2ème protocole additionnel Ă  la Convention de Budapest sur la cybercriminalitĂ© sont les principaux sujets traitĂ©s par les quotidiens et hebdomadaires et quotidiens marocains.+Finances News Hebdo+, qui s’attarde sur la question de l’intĂ©gritĂ© territoriale du Royaume, souligne qu’il y a un processus international « naturel » et “irrĂ©versible” de soutien au plan d’autonomie prĂ©sentĂ© par le Maroc pour le règlement du conflit artificiel autour du Sahara, dans le cadre de la souverainetĂ© du Maroc, prĂ©cisant que les Etats-Unis, l’Allemagne, l’Espagne, les Pays-Bas et les Philippines, entre autres, soutiennent tous cette initiative.

La rĂ©union ministĂ©rielle de la Coalition mondiale contre Daech, qui s’est tenue mercredi Ă  Marrakech, Ă©tait d’ailleurs l’occasion pour certains pays de rĂ©itĂ©rer leur appui Ă  la position du Royaume, relève le journal, prĂ©cisant que les Pays-Bas considèrent ainsi le plan d’autonomie comme “une contribution sĂ©rieuse et crĂ©dible au processus politique menĂ© par l’ONU” pour trouver une solution Ă  la question du Sahara.

De mĂŞme, le soutien du gouvernement espagnol Ă  l’initiative marocaine d’autonomie, en Ă©tant le cadre le plus appropriĂ© et le plus crĂ©dible pour rĂ©soudre la question du Sahara marocain, s’inscrit dans le cadre d’une dynamique internationale pour rĂ©soudre ce conflit artificiel, ajoute-t-il, soulignant qu’aujourd’hui la thèse sĂ©paratiste et complotiste “ne trouve plus ni Ă©coute ni relais et semble avoir Ă©chouĂ© sur une Ă®le dĂ©serte”.

+La Vie Ă©co+ Ă©crit que la grande bataille que vient d’engager le gouvernement pour une plus grande intĂ©gration des femmes n’est pas seulement un chantier Ă  dimension sociale, notant que le Maroc s’est très tĂ´t positionnĂ© en force sur la problĂ©matique du genre en donnant une place de choix dans ses politiques publiques Ă  la question de la paritĂ© hommes-femmes et en appuyant l’inclusion de la femme dans tous les domaines et pas seulement dans l’activitĂ© Ă©conomique.

Aujourd’hui, et au-delĂ  de toute considĂ©ration, l’inclusion de la femme dans le marchĂ© de l’emploi est un impĂ©ratif d’ordre Ă©minemment Ă©conomique, car il s’agit tout simplement de doubler presque la population active et donc de multiplier par deux le facteur travail avec ce qui s’en suivra en termes de production de valeur ajoutĂ©e, soutient le journal.

+Challenge+ Ă©crit que Marrakech a accueilli deux Ă©vènements importants en mĂŞme temps : la rĂ©union internationale de la coalition mondiale contre le terrorisme et celle de la Banque EuropĂ©enne pour la reconstruction et le dĂ©veloppement, notant qu’il s’agissait d’“une première en Afrique dans les deux cas” et que “ce n’est pas fortuit”.

Sur le sujet de la lutte antiterroriste, le Maroc a mis en place, dès 2003, une approche plurielle, prĂ©ventive dans le cadre du respect absolu de l’Etat de droit, rappelle la publication, soulignant que la puissance de ses services de renseignement est reconnue par tous ses partenaires, y compris les grandes puissances occidentales.

L’AssemblĂ©e de la BERD a les mĂŞmes significations sur un autre plan, estime

-t-il. Sur les dix dernières annĂ©es, cette institution financière a investi 30 milliards d’euros au Maroc, et c’est pour valoriser cette confiance que Marrakech a Ă©tĂ© choisie, relève-t-il, soulignant que les choix stratĂ©giques y sont pour beaucoup, Ă©tant entendu que la BERD est une institution financière spĂ©cifique.

+Assahra Al Maghribia+ fait savoir que le Maroc a signé, jeudi à Strasbourg, le 2ème protocole additionnel à la Convention de Budapest sur la cybercriminalité relatif au renforcement de la coopération et de la divulgation de preuves électroniques.

Près de quatre ans de nĂ©gociations (septembre 2017 – mai 2021) et une approbation formelle le 17 novembre 2021, le 2e protocole additionnel Ă  la Convention de Budapest sur la cybercriminalitĂ© a Ă©tĂ© ouvert Ă  la signature au Conseil de l’Europe Ă  Strasbourg, jeudi, dans le cadre d’une confĂ©rence internationale sur la coopĂ©ration renforcĂ©e et la divulgation des preuves Ă©lectroniques (12-13 mai).

Ce protocole, qui a pour but de complĂ©ter ladite Convention, a Ă©tĂ© signĂ© au Conseil de l’Europe par le ministre de la Justice Abdellatif Ouahbi, qui conduit une importante dĂ©lĂ©gation de son dĂ©partement, Ă  l’occasion de cette confĂ©rence, organisĂ©e en coopĂ©ration avec la prĂ©sidence italienne du ComitĂ© des ministres du Conseil de l’Europe, ajoute le quotidien.