Les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi se focalisent sur nombre de sujets notamment la situation de la Bourse en 2022, l’Ă©conomie dĂ©carbonnĂ©e, les actions de Bayt Mal Al-Qods et la rĂ©action face Ă la rĂ©solution du Parlement europĂ©en Ă l’encontre du Maroc.+Telquel+, qui commente les rĂ©sultats de la Bourse en 2022, Ă©crit que « c’est une dinguerie, non c’est une hĂ©catombe ! Analystes financiers, gestionnaires d’actifs, particuliers et zinzins (investisseurs institutionnels) s’arrachent les cheveux. ConfrontĂ©s Ă une Bourse des valeurs en dĂ©vissage total, les acteurs des marchĂ©s financiers comptabilisent leurs pertes en toute impuissance ».Â
Selon la publication, l’annĂ©e 2022 aura Ă©tĂ© celle du choc. Le trauma peut se rĂ©sumer en un chiffre. En douze mois, la Bourse a dĂ©truit 129 milliards de dirhams de capitalisation. En s’effondrant de 19,75%, l’indice de rĂ©fĂ©rence (MASI) a semĂ© la dĂ©solation dans une place boursière que semblent dĂ©sormais fuir les institutionnels et les investisseurs Ă©trangers. L’introduction en Bourse Ă 1,3 milliard de dirhams d’Akdital, premier groupe marocain de cliniques privĂ©es, Ă©tait pourtant censĂ©e redonner…, estime le quotidien.
+La Nouvelle Tribune+ rapporte que « Sustainalytics », qui identifie les niveaux de risques ESG des entreprises pour les investisseurs, a attribuĂ© cette annĂ©e 2022 une note de 24.4 (en amĂ©lioration de 3.1 points par rapport Ă 2021) au Groupe OCP. Ce dernier se hisse ainsi Ă la 4ème place sur un total de 65 entreprises Ă©valuĂ©es dans la catĂ©gorie “Agricultural Chemicals”, indique le Groupe dans un communiquĂ©.Â
Ce score, poursuit la mĂŞme source, confirme la soliditĂ© des stratĂ©gies, pratiques et politiques du groupe dans le domaine du dĂ©veloppement durable, renouvelant ainsi le caractère «Strong» (fort) de son management et gestion des risques ESG, soit le plus haut niveau de l’Ă©chelle. Dans le mĂŞme registre, le CDP est un organisme indĂ©pendant qui incite les entreprises, les villes, les Etats et les rĂ©gions Ă divulguer leurs impacts environnementaux et Ă rĂ©duire les Ă©missions de gaz Ă effet de serre.
+Le Matin+ se fait l’Ă©cho de la dĂ©claration du ministre des Affaires Ă©trangères, Nasser Bourita, qui a mis en avant, vendredi Ă Skhirat, l’action soutenue sur terrain que mène l’Agence Bayt Mal Al-Qods Acharif, sous le leadership du Roi Mohammed VI, dans le but d’amĂ©liorer les conditions de vie des Maqdessis.
Intervenant Ă l’ouverture des cĂ©lĂ©brations marquant le jubilĂ© d’argent de l’agence, le ministre a soulignĂ© que cette institution s’attache sans cesse dans l’accomplissement de sa noble mission Ă l’action de terrain pour prĂ©server l’identitĂ© culturelle de la ville sainte, amĂ©liorer les conditions de vie des Maqdessis et soutenir leur rĂ©sistance et prĂ©sence Ă Al-Qods.
Le ministre, prĂ©sident du comitĂ© de tutelle de l’agence, a relevĂ© qu’une telle orientation a confĂ©rĂ© Ă l’agence une bonne rĂ©putation ainsi qu’un grand respect auprès des pays frères dans le monde arabe et islamique en gĂ©nĂ©ral, et auprès des Palestiniens et des Maqdessis en particulier.
+Al Ahdath+ estime que les deux amendements apportĂ©s au «Rapport concernant la mise en Ĺ“uvre de la politique Ă©trangère et de sĂ©curitĂ© commune – 2022», validĂ©s par le Parlement europĂ©en, ont montrĂ© le degrĂ© d’hostilitĂ© de certains milieux europĂ©ens Ă l’Ă©gard du Maroc.
« Cela n’est pas surprenant, les progrès rĂ©alisĂ©s par le Maroc et sa politique Ă©trangère, renforcĂ©e et diversifiĂ©e, commencent Ă dĂ©ranger les «voisins», qui n’ont jamais lĂ©sinĂ© pour nuire aux intĂ©rĂŞts du royaume et porter atteinte Ă son intĂ©gritĂ© territoriale », Ă©crit le quotidien arabophone.
Aujourd’hui, des milieux hostiles sur le continent europĂ©en sont montĂ©s au crĂ©neau, n’hĂ©sitant pas Ă brandir l’arme du chantage, rapporte-t-il. L’objectif de la manĹ“uvre est de forcer «le Maroc Ă renoncer Ă ses choix politiques et Ă ses orientations stratĂ©giques diversifiĂ©es afin de revenir dans le giron europĂ©en», souligne le quotidien.
 C’est dans cette optique que s’inscrit la dernière campagne ayant ciblĂ© le Maroc, note le quotidien, en prĂ©cisant que cela n’a pas surpris la diplomatie marocaine. D’ailleurs, poursuit le journal, une source au sein du ministère des Affaires Ă©trangères, qui a vigoureusement «critiquĂ© les amendements, portĂ©s et promus par des milieux Ă l’hostilitĂ© avĂ©rĂ©e», a fait remarquer qu’il ne s’agit pas de la première campagne de sabotage contre les intĂ©rĂŞts du royaume.
«Le Maroc a alertĂ©, depuis longtemps et Ă plusieurs reprises, sur cette campagne acharnĂ©e qui le cible directement et individuellement», fait savoir la mĂŞme source. «Il est Ă©tonnant de voir qu’au moment oĂą certains se plaignent de l’ingĂ©rence Ă©trangère, ils sont les premiers Ă la pratiquer en s’immisçant dans les affaires intĂ©rieures et les processus judiciaires d’un Etat souverain», s’est indignĂ©e la mĂŞme source.
Et de rappeler que «ces soi-disant lĂ©galistes fondent leurs positions sur des allĂ©gations non-prouvĂ©es, vĂ©hiculĂ©es par certains mĂ©dias, sans aucune base juridique, alors mĂŞme qu’une enquĂŞte judiciaire est en cours et qu’elle n’a pas encore rendu ses conclusions».