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Éducation: Aboubacar Soumah menace et exécute

Comme annoncé dans un de nos précédents articles, le SLEGG version Aboubacar Soumah a mis en exécution sa menace de…

Comme annoncé dans un de nos précédents articles, le SLEGG version Aboubacar Soumah a mis en exécution sa menace de paralyser les écoles guinéennes. Ce matin du 12 février, la plupart des écoles de la capitale sont paralysées.

C’est le cas du collège Fode et Yaguine ainsi que le lycée Léopold Sedar Senghor de Yimbaya dans la commune de Matoto. Au lycée Senghor, sur les 23 enseignants programmés seuls 8 étaient présents. Alors que sur un effectif de 1944 élèves pour 23 groupes pédagogiques, 422 seulement étaient présents. Bala Diarra, proviseur du lycée Léopold Sedar Senghor, déclare:« Nous voulons la quiétude au sein des établissements pour le déroulement effectif des cours afin de récupérer le retard causé pendant la grève précédente….».

Par ailleurs, le numéro un de l’établissement annonce qu’après l’état des lieux de cette première journée de grève, un compte rendu fidèle sera fait au département de l’éducation. «Nous remonterons les informations à la Direction Communale de l’éducation de Matoto ( DCE), à l’Inspection Régionale de l’éducation de Conakry (IRE) ainsi qu’au haut commandement de la gendarmerie nationale dont une copie sera transmise à la Présidence de la République pour rendre compte

A noter qu’à la rentrée de chaque établissement scolaire se trouve basée une unité mixte gendarmerie police pour sécuriser les lieux.

Au moment où  journaldeconakry.com met cet article en ligne, la colère est entrain de monter dans d’autres écoles comme au groupe scolaire Dalanda Bah et à l’école Providence toutes situées dans la commune de Ratoma.