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Education et sport au menu des quotidiens marocains

Les examens du baccalauréat et l'organisation par le Maroc de la Coupe d'Afrique féminine de football sont les principaux sujets…

Les examens du baccalaurĂ©at et l’organisation par le Maroc de la Coupe d’Afrique fĂ©minine de football sont les principaux sujets traitĂ©s par les quotidiens marocains ce lundi.+L’opinion+ Ă©crit que 34% des candidats scolarisĂ©s qui ont participĂ© aux examens de la première session du baccalaurĂ©at devront passer les Ă©preuves de rattrapage avant de commencer leurs vacances d’Ă©tĂ©.

Un chiffre qui en dit long sur la qualitĂ© de notre Ă©cole, dont le ministre de tutelle, pour une fois, est bien conscient de sa faiblesse, puisque la Commission qu’il a chapeautĂ©e pendant près de deux ans a gravĂ© ce constat dans le marbre, estime le quotidien.

Cet Ă©chec reflète Ă©galement et surtout le desideratum de notre système d’orientation, qui, contrairement Ă  sa mission initiale, est devenu un « booster » d’Ă©chec scolaire !

Un processus lacunaire qui agrandit le gap des inĂ©galitĂ©s entre les Ă©lèves « privilĂ©giĂ©s » ayant accès Ă  l’information pertinente et ceux dont l’environnement familial et social ne le permet pas, estime-t-il.

+L’Economiste+ Ă©crit qu’après les rattrapages de juillet, le taux de rĂ©ussite dĂ©finitif pourrait encore dĂ©passer les 80% pour atteindre un nouveau record, sauf que cela ne signifie nullement que tout va bien Ă  l’Ă©cole marocaine.

Car, par quel miracle la situation se serait-elle amĂ©liorĂ©e en si peu de temps, alors que peu de choses ont changĂ©, que les Ă©tudes, nationales et internationales, se suivent pour ne relever qu’un seul et unique constat: l’absolue catastrophe du système? explique le quotidien.

Il ne s’agit pas ici de crier aux notes gonflĂ©es, ou aux Ă©preuves simplifiĂ©es, mais de souligner un phĂ©nomène qui expliquerait en bonne partie l’amĂ©lioration du taux de rĂ©ussite au bac, celui de la sĂ©lection, dans la mesure oĂą seuls les plus favorisĂ©s arrivent Ă  rester dans le système jusqu’au bout, constate-t-il.

+Aujourd’hui Le Maroc+ Ă©crit que l’organisation par le Maroc de la Coupe d’Afrique fĂ©minine de football est un Ă©vĂ©nement dont la portĂ©e dĂ©passe le simple cadre sportif, notant que la cĂ©rĂ©monie d’ouverture du samedi 2 juillet, en sus de son caractère festif, a Ă©tĂ© un moment fort oĂą le Maroc a exposĂ© au monde son nouveau visage et son projet pour les dĂ©cennies Ă  venir.

La communion populaire autour de la sélection féminine en soi est la première illustration de cette profonde transformation que connaît la société marocaine et pleinement assumée, constate la publication,.

Du cĂ´tĂ© des pouvoirs publics et des instances en charge du sport, les moyens humains, techniques, matĂ©riels et financiers mobilisĂ©s pour organiser la compĂ©tition n’ont rien Ă  envier Ă  ce qui se fait ailleurs dans le monde et au Maroc pour des compĂ©titions masculines, juge-t-il.

D’un autre cĂ´tĂ©, un stade qui affiche quasiment complet pour le match d’ouverture des Lionnes de l’Atlas avec, de surcroĂ®t, un public de toutes catĂ©gories, est la meilleure expression de la volontĂ© populaire de pousser et encourager la femme Ă  s’affirmer davantage, estime-t-il.