Faranah : début de l’opération de déguerpissement

Depuis longtemps déjà, le stationnement anarchique des engins roulants, l’occupation anarchique des bordures de la route par les vendeurs divers…

Depuis longtemps déjà, le stationnement anarchique des engins roulants, l’occupation anarchique des bordures de la route par les vendeurs divers d’articles, ont considérablement contribué au rétrécissement des différentes voiries menant au marché. Ces occupations anarchiques ont provoqué plusieurs cas d’accidents et sans compter les embouteillages. Pour remédier à ces problèmes, l’autorité, à sa tête Monsieur Oumar Camara, a déclenché des opérations de déguerpissement. Ainsi, les vendeuses qui s’étaient emparées de la devanture de l’hôpital régional ont été déguerpies. La gare routière qui était occupée par des étalagistes, vient de retrouver sa place d’antan, celle de la gare routière centrale. Après la reconstruction de ce marché central par le chef de l’État, Professeur Alpha Condé, les vendeurs étaient toujours le long de la route et d’autres commerçants s’étaient même installés dans les concessions jouxtant le marché.

À ce jour grâce à politique adoptée par la nouvelle équipe communale, commerçants, vendeurs et acheteurs se côtoient à l’intérieur du marché. Chaque jour, des équipes de jeunes sensibilisent les commerçants dans le cadre de leurs installations. Dans ces opérations, il a été constaté que certains commerçants dotés d’esprit égoïste, ont à leurs comptes, deux, trois, voire quatre places et refusent de céder quelques places à d’autres n’ayant d’abord aucune place. Cependant, certaines commerçantes sont jusque-là, campées sur leur position, celle de rester hors du marché, comme le souligne Mohammed Keira, membre de la commune en charge de l’organisation du marché.
« Certains nous ont compris mais d’autres continuent à persister. Si nous prenons le cas de la gare routière de Souleymania, les vendeuses qui sont là-bas étaient rentrées au marché mais tout dernièrement elles se sont retournées à la même place. Nous ne voulons pas exercer la force sur une personne sinon ça allait se passer comme dans les autres préfectures où les militaires on fait rentrer les gens au marché. Mais le maire a dit qu’il ne veut pas user de la force parce que les vendeuses de Faranah ne sont que ses mamans, ses grandes et jeunes sœurs. Nous prions ces personnes qui refusent de rentrer au marché, de tout faire pour rentrer au marché. Quand tu es au marché, tu es protégé mais quand tu es au bord de la route, en cas de dérapage d’un engin roulant, tu peux facilement être accidenté. S’il y a un tel cas, un citoyen du maire qui est touché, que Dieu nous en garde, quand tu demandes à certaines, elles te diront qu’elles sont devant leurs magasins. Pourtant nous connaissons les propriétaires de tous les magasins. Nous demandons humblement à ces femmes qu’il y a de la place à l’intérieur du marché pour toutes sortes d’articles », déclare-t-il.