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Gangstérisme politique : l’impunité au service d’un pouvoir en pleine déconfiture

C’est devenu un secret de polichinelle dans notre pays que pour s’attirer les faveurs du dictateur de Sèkhoutouréya, il suffit…

Gangstérisme politique : l’impunité au service d’un pouvoir en pleine déconfiture

C’est devenu un secret de polichinelle dans notre pays que pour s’attirer les faveurs du dictateur de Sèkhoutouréya, il suffit simplement de diffamer, calomnier et insulter Cellou Dalein Diallo.

Monsieur Aly Kaba, votre paranoïa serait comique si elle ne laissait pas transparaitre la haine pour l’UFDG et son leader. Le malheur pour notre jeune démocratie, c’est d’avoir eu des acteurs politiques comme vous. Sans repère, sans une assise électorale, en mal avec la conscience et qui sont prêts à tout sacrifier sur l’autel de l’argent, de l’égo et des ambitions démoniaques.

La Guinée depuis 2010 connaît une succession de crises sociopolitiques et économiques. Elles ont engendré des dégâts humains, matériels et financiers à cause de la volonté d’un homme de confisquer le pouvoir, biaiser le processus démocratique et bafouer les droits et les libertés fondamentaux.

Le seul coupable aux yeux de l’opinion reste votre “dieu” du moment, monsieur Alpha Condé. Car, c’est lui dont la gouvernance attise la haine et le mépris sur fond de confiscation des pouvoirs et des libertés individuelles et collectives, tout en garantissant l’impunité pour les assassins parmi les hommes en tenue…

Contrairement à vous monsieur Aly Kaba ainsi qu’à tous les intellectuels sectaires à l’indignation sélective qui ne conçoivent la liberté de conscience que dans le seul but de se faire plaire en vue de bénéficier des largesses de celui qui détient les cordons de la bourse, Cellou Dalein Diallo, les cadres et militants de l’UFDG sont des Guinéens de conviction.

En scrutant la situation actuelle du pays caractérisé par la cherté de vie, le chômage, l’impunité, l’exclusion et la division ethnique, nous avons décidé en toute liberté, de nous battre par tous les moyens légaux pour sauver la démocratie et les droits humains dans notre cher pays la Guinée.

Si vous n’étiez aveuglé par la cupidité démoniaques qui vous gangrène, vous devriez savoir que Cellou Dalein Diallo n’est pas un homme violent. Jamais dans l’histoire récente de la Guinée, un homme politique n’a subi autant de haine et de violences qu’il en a fait l’objet. Malgré tout, il s’est montré républicain, responsable et patriote.

Vous devriez également savoir que dans un pays normal, le droit à la manifestation est un droit constitutionnel. Dans l’exercice de ce droit, lorsqu’un citoyen est froidement assassiné, il appartient au pouvoir que vous vous évertuez à défendre d’identifier, d’arrêter et de poursuivre les auteurs, les complices et les commanditaires de ces crimes crapuleux.

De nos jours, nous dénombrons plus de 285 de nos compatriotes assassinés et votre gouvernance est incapable de rendre justice pour permettre aux familles des victimes de faire leur deuil.

Pour terminer, vous devriez enfin savoir que lorsqu’on prend la responsabilité de confisquer le pouvoir et le passeport de son principal adversaire, fermer son siège sans aucun motif valable, emprisonner des responsables de son parti et empêcher d’autres de voyager même pour des soins médicaux sans qu’aucune notification ni administrative, ni judiciaire ne leur soit faite, vous comprendrez aisément que votre régime n’est plus une démocratie mais dans le gangstérisme politique.

On ne peut prétendre à la paix sans justice et sans l’égalité.

Une Guinée unie, travailleuse, solidaire et heureuse passera forcement par une justice fiable, équitable et au service de la loi. Une justice à même d’assurer l’égalité devant la loi pour tous les Guinéens. C’est à cette condition qu’on arrivera à la paix et non à coup de formules incantatoires vides de contenu.

Souleymane KONATE
Coordinateur adjoint de la cellule de communication de l’UFDG