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Grève des enseignants : Aboubacar Soumah n’en démord pas

Les femmes enseignantes membres du Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée (SLECG) étaient en réunion ce jeudi 6…

Les femmes enseignantes membres du Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée (SLECG) étaient en réunion ce jeudi 6 décembre 2018 au siège à Donka.

La rencontre a été présidée par le secrétaire général de la structure Aboubacar Soumah qui en a profité pour inviter ses camarades à continuer à observer la grève. Car, selon lui, bientôt leur revendication de 8 millions de francs guinéens comme salaire de base pour chaque enseignant sera prise en compte et les salaires gelés seront remboursés. « Notre combat arrive bientôt à terme. Contrairement à ce que racontent nos détracteurs que les cours ont repris après le gel de nos salaires, il faut que vous sachiez que nous sommes à quelques microns de notre victoire », dit-il. Poursuivant, le premier responsable du SLECG a parlé de la lettre du Premier ministre, Ibrahima Kassory Fofana appelant à la reprise des négociations adressée aux syndicalistes. Il affirme que sa structure n’est pas d’accord avec le contenu du courrier.

« Le chef du gouvernement a répondu au secrétaire général de l’USTG. Mais les préalables à l’ouverture des négociations nous les avons réfutés, parce qu’ils sont inacceptables. Il (le Premier ministre, ndlr) demande notamment la suspension de la grève pour négocier et nous ne sommes pas d’accord pour cela », s’insurge Aboubacar Soumah. Et d’ajouter : « Nous sommes engagés plus que jamais à sortir de la souffrance. Acceptons donc le gel de nos salaires. D’autres l’ont fait dans d’autres pays. » Depuis le 3 octobre 2018, le secteur éducatif guinéen est en partie paralysé. Les enseignants réclament un salaire de base de 8 millions de francs guinéens. Une réclamation que refuse le gouvernement guinéen qui parle de revendication fantaisiste.