Politique Justice




Guinée: adoption d’un projet de loi de lutte contre la corruption

En Guinée, les acteurs de la lutte contre la corruption viennent d'adopter un projet de loi contre cette pratique  Conakry. …

En Guinée, les acteurs de la lutte contre la corruption viennent d’adopter un projet de loi contre cette pratique  Conakry.  Le pays est l’un des pays où la corruption bat son plein.

Pendant trois jours, des magistrats, des gendarmes, des policiers, des acteurs de la société civile se sont retrouvés pour échanger sur l’application de la loi portant sur la prévention, la détection et la répression de la corruption.

Au cours de la rencontre, les participants ont réfléchi sur la déclaration du patrimoine par les personnalités, les procédures de réception des plaintes, des dénonciations et la protection des lanceurs d’alertes.

Dans son intervention, le conseiller du ministre de la Justice, Hassane 2 Diallo, a rappelé aux agents enquêteurs qu’ils doivent être intègres et vigilants : « La lutte contre la corruption est un couteau à double tranchant. Il coupe devant comme derrière. Les textes s’occupent aussi bien du corrupteur que du corrompu. C’est pour dire aux poursuivants d’être vraiment très attentifs, très vigilants et surtout intègres dans leur profession pour éviter de tomber eux-mêmes dans les mailles des filets».

Selon Mohamed Lamine Kaba,  le dispositif réglementaire contre la corruption est aujourd’hui renforcé avec la participation de tous les acteurs.

Aujourd’hui, s’est-il réjoui, ces textes adoptés de permettront de traquer aussi bien les corrupteurs que les corrompus. Car, souligne le conseiller du ministre Cheick Sacko, « la lutte contre la corruption est un couteau à double tranchant.  Il coupe devant comme derrière. Les  textes s’occupent aussi bien du corrupteur que du corrompu. C’est pour dire aux poursuivants d’être vraiment très attentifs, très vigilants et surtout intègres dans leur profession  pour éviter de tomber eux-mêmes dans les mailles de la loi».

Enfin, dira-t-il, « la réforme engagée depuis 2011, notamment dans le secteur de la justice mènera à des édifications de l’Etat de droit que le nouveau régime s’est proposé de construire dans notre pays ».