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Guinée : La FENIG soutien Vincent Bolloré 

La fédération nationale des investisseurs de Guinée était devant la presse ce lundi à Conakry. Il était question de faire…

La fédération nationale des investisseurs de Guinée était devant la presse ce lundi à Conakry. Il était question de faire le point sur la situation du port autonome de Conakry avant et pendant la société Bolloré.

Dans une déclaration lue par Ben Souleymane Diawara, chef comptable à la société Hamana SA, cette fédération a tenté de faire une comparaison sur la gestion du Port Autonome de Conakry avant l’arrivée de Bolloré et pendant Bolloré.

Selon ces commerçants avant Bolloré:

« Le port autonome de Conakry ne disposait que d’un seul Quai, les bateaux conventionnels et les bateaux à centenaires déchargent à ce seul endroit. Mais dans d’autres pays , les quais sont séparés. Les conteneurs à part et les vracs à part. C’est cette situation qui entraîne les surestaries. Les commerçants et les consommateurs perdaient environ 80 à 90 millions de dollars par an…. À titre d’exemple, quand vous signez le contrat avec l’armateur, dans une partie des clauses il est dit : la cadence du déchargement est de 1500 tonnes par jour soit 30.000 sacs. Pour un bateau de 30.000 tonnes vous devez décharger au bout de 20 jours, comme il n’y a qu’un seul Quai le bateau mettra 70 à 80 jours au lieu de 20 jours. Or, la surestarie d’un bateau est de 25 à 30000 dollars par jour, donc pour un bateau de 20000 tonnes si on paie 1000000 de dollars de surestarie faute de quai, cette somme s’ajoute obligatoirement sur le prix de revient de la marchandise. Au final, ce sont le commerçant et le consommateur qui paient la surestarie« .

À en croire ces conférenciers, leur condition de travail s’est améliorée avec Bolloré d’où leur soutien à Vincent Bolloré actuellement en conflit avec la justice française.

«Avec Bolloré, nous avons le parc conteneur. Les surestaries des bateaux en vrac et les bateaux en conteneurs sont solutionnés à près de 70 à 80% . Les bateaux déchargent avec une cadence moyenne de 1500 à 2000tonnes par jour. Les sacs sont sécurisés au lieu de se retrouver avec 40kg on a les 50kg. Le sondage a été éliminé. Les commerçants et les consommateurs ne sont plus victimes de vol.»

Pour Mohamed Kourouma PDG de Hamana SA, cette affaire de corruption n’intéresse pas sa fédération.

« Qu’il y ait corruption avec Bolloré ou pas ce n’est pas ce qui nous intéresse. Ce qui nous intéresse c’est le bénéfice que les commerçants tirent de leur commerce et cela grâce aux travaux que Bolloré a réalisé au port autonome de Conakry. Car l’aspect du port d’avant et celui d’aujourd’hui est incomparable. La Guinée avait besoin d’être au même niveau de développement que les autres pays de la sous région même avec cela, nous ne sommes pas logés à la même enseigne que Dakar, Lomé, Abidjan etc», a conclu le Président de la fédération nationale des investisseurs de Guinée.