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Guinée: L’OGC rend public un rapport sur les accidents des motos taxis à Conakry

« La problématique liée aux accidents de la circulation en générale plus particulièrement les taxis motos dans la région de Conakry ».…

« La problématique liée aux accidents de la circulation en générale plus particulièrement les taxis motos dans la région de Conakry ». C’est le thème d’une conférence de presse animée ce lundi 27 août 2018 à Conakry par l’organisation guinéenne de la citoyenneté (OGC).

Objectif, renseigner, alerter et sensibiliser les citoyens sur le phénomène qui endeuille ou paralyse plusieurs personnes dans la capitale.

Pour mener ses enquêtes, l’ONG s’est intéressée aux hôpitaux d’Ignace Deen et Donka, le centre médical communal de Ratoma, le centre de santé communal de Matam et le commissariat central de Bonfi.

Selon l’ONG,  du 1er au 18 juillet 2018, l’hôpital national d’Ignace Deen a enregistré 45 cas d’accident contrairement à l’année 2017 où il avait enregistré 1185 cas, l’hôpital Donka quand à lui,  a eu à traiter 934 cas d’accidents dont 25 décès du 1er janvier au 30 juin 2018.

Pour minimiser le taux d’accidents de taxis motos, l’organisation guinéenne de la citoyenneté propose les recommandations ci-après : « former les conducteurs des motos taxis, réglementer le secteur, revoir l’âge moyen habilité à conduire les motos taxis, le port obligatoire de deux casques par moto,  des paires de chaussures fermées, des gants, des gilets, des paires de lunettes, l’utilisation des motos en bon état, l’identification des plaques d’immatriculation des motos taxis,  la fixation d’un tarif de transport par tronçon, l’identification d’une ligne de la circulation des motos taxis, éviter les surcharge et le sens interdit,  ne pas utiliser le téléphone en conduisant », propose Alseiny Oumar Diallo président de l’ONG organisation guinéenne de la citoyenneté.

Dans son rapport,  l’ONG a déploré le manque de statistiques fiables dans les hôpitaux et commissariat visités par ses équipes d’enquêteurs.

Pour pallier à ce problème, la structure a élaboré des fiches qu’elle compte déposer au niveau des structures sanitaires et des différents commissariats pour servir de fiches d’enregistrement des accidentés.