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Interdiction de marche: Les forces sociales comptent attaquer la décision du gouverneur

Le mouvement Débout Citoyens a animé un point de presse au siège du Conseil National des Organisations de la Société…

Le mouvement Débout Citoyens a animé un point de presse au siège du Conseil National des Organisations de la Société Civile de Guinée le 16 juillet 2018.

Objectif, faire le point sur la décision du gouverneur  de la ville de Conakry, interdisant la marche pacifique prévue par les forces sociales de Guinée sur la route le prince.

D’entrée, Dr Dansa Kourouma président du Conseil National des Organisations de la Société Civile (CNOSC) a qualifié la décision du gouverneur « d’illégale » avant d’annoncer  tout d’abord fait le point du refus par le gouverneur de la ville de Conakry d’autoriser la marche pacifique des Forces Sociales de Guinée. « La décision du gouverneur de la ville de Conakry interdisant la marche pacifique des Forces Sociales est illégale. C’est pourquoi nous allons attaquer cette décision du gouverneur devant la Cour Suprême. » 

Abordant dans le même sens, Mamady 3Kaba,  juriste et membre des Forces Sociales de Guinée a affirmé que toutes les dispositions sont prises pour respecter le fond et la forme de la procédure. « Le gouverneur de la ville de Conakry a pris une décision illégale. C’est pourquoi conformément à l’article 113 de la constitution, nous allons attaquer cette décision au niveau de la Cour Suprême. Nous sommes en train de prendre les dispositions pour respecter la forme et le fond de la plainte« .

Certains observateurs avertis estiment que les Forces Sociales de Guinée sont divisées. Sur la question,  le responsable du CNOCS apporte des précisions: « Les Forces Sociales ne sont pas divisées, ce que nous sommes en train de faire est une question de stratégie qui conduit à un même but, le retour du carburant à 8.000 GNF » a précisé Dansa Kourouma avant de préciser que l’objectif du mouvement social ne consiste pas à demander le départ du premier ministre Kassory Fofana. Il ajoute par la suite que les communicants politiques qui se livrent à un lynchage médiatique et à des attaques personnelles ne les font ni chaud ni froid.