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Kérosène : le Sénégal note des « tensions » mais pas de « rupture »

Les quotidiens sénégalais parvenus mercredi à APA traitent principalement de la réaction du gouvernement à propos de la rupture annoncée…

Les quotidiens sénégalais parvenus mercredi à APA traitent principalement de la réaction du gouvernement à propos de la rupture annoncée de kérosène dans le pays et les remous dans le secteur de la santé suite au décès d’une femme enceinte dans le nord du pays.« Le Sénégal se tire une balle dans le pied », indique Walf Quotidien, notant que la pénurie de kérosène est causée par « la guerre larvée entre l’Etat et les pétroliers ». Si la ministre du Pétrole et des Energies, Aissatou Sophie Gladima, constate que « la situation est très tendue », le journal note que le pays « cherche désespérément un bateau ».

 Le Soleil souligne toutefois que l’Etat a donné des « assurances » sur la « supposée pénurie de kérosène à l’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD) de Diass ». La ministre a indiqué hier qu’il n’y avait « pas de rupture d’approvisionnement » et qu’une « cargaison est attendue ce 22 avril ».

« Gladima en sapeuse-pompière pour éteindre les tensions sur le kérosène, le carburant et le gaz », souligne de son côté Vox Populi. Par ailleurs, Bés Bi, sous le titre « holà sur Ola », rapporte une « réunion houleuse sur le kérosène ». Le quotidien affirme que la ministre « indexe la société libyenne » et « tape sur la table ».

Si la dette de l’Etat aux fournisseurs a été évoquée hier, le journal renseigne qu’on se dirige « vers le paiement des entreprises dans les prochains jours ».

Sur l’affaire Astou Sokhna, du nom de cette femme décédée en couches dans la région de Louga (nord), Le Quotidien note une « hausse de la température » après que quatre sages-femmes ont été placées sous mandat de dépôt. Au même moment, le personnel sanitaire national prévoit à partir de demain une grève de trois jours.

« L’Etat face à 72 heurts de la Santé », titre L’Observateur sur la grève des syndicats du secteur qui veulent « exiger le respect de la dignité des agents de la santé ».