La CBG, modèle d’accompagnement et de soutien communautaire

La CBG (Compagnie des Bauxites de Guinée) a considérablement contribué à l’amélioration des conditions de vie des populations impactées par…

La CBG (Compagnie des Bauxites de Guinée) a considérablement contribué à l’amélioration des conditions de vie des populations impactées par ses activités, elle a injecté plus de 40 millions de dollars en faveur des communautés des préfectures de Boké, Gaoual et Telimelé entre 1987 et 2016.

Depuis 2010, la CBG soutient la création des TPE (Toutes petites entreprises) à travers un fonds revolving de 200 000 dollars US. Ces TPE favorisent l’emploi des jeunes et des femmes. Elles sont soutenues par des personnes expérimentées qui les encadrent. En 2017, la CBG a lancé le projet d’appui aux activités génératrices de revenus dans le but d’améliorer les conditions économiques des populations impactées par ses opérations. Ce mercredi 19 décembre 2018, la CBG a orienté les journées portes ouvertes aux TPE, aux groupements de femmes mareyeuses et à l’inauguration de certaines infrastructures construites en faveur des communautés. Ces différentes TPE emploient plus de 1 800 personnes dans des domaines d’activité aussi diverses que variées. Nettoyage, assainissement, entretien des maisons et des terrains etc. 14 TPE ont bénéficié des fonds revolving. « En dehors de ça même, il faut signaler que la CBG en soit a 90% de ces employés qui sont guinéens. Quand vous prenez aussi tout ce qui est sous-traitance en termes d’approvisionnement, c’est une vingtaine d’entreprises locales qui travaillent au compte de la CBG y compris ces TPE. Il y a un fonds global de 200,000 dollars disponibles qu’on alloue aux TPE. Toute TPE qui est prête, on l’alloue le montant déjà identifié au départ, le fonds est là comme un micro crédit, après les activités ils remboursent le montant prêté sans intérêt », a déclaré Habib Diallo, surintendant relations communautaires.

Au centre de surveillance et de protection des pêches de Kamsar, Rouguiatou Bangoura cheffe du groupement des femmes mareyeuses exprime sa reconnaissance à l’endroit de la CBG. Sa vie ainsi que celle des membres de son groupement ont drastiquement changé grâce à l’appui de la CBG et à son partenaire la CECI. « Nous ne poumons pas exprimer toute l’immensité du bénéfice que nous avons à travers ce groupe. Moi par exemple j’ai deux pirogues de pêche, avec ça je nourris des personnes, j’ai construit une maison et en plus je traite d’autres affaires grâce aux revenus de cette activité de poisson. Dans mon groupement il y a 75 personnes. Au 15 de chaque mois, on tient une réunion au cours de laquelle on paye chacun 250.000 GNF. Pour celles qui n’ont pas de moyens dans notre groupement, c’est une partie de cet argent qu’on leur remet pour qu’elles aussi fassent du commerce. Nous les 75 personnes, nous avons toutes un peu de revenu actuellement, il y en a qui ont fait des soubassements et d’autres ont même déjà fini de construire… Nous faisions cette activité dans le noir, nous n’étions que de simples commerçantes, mais grâce à leur aide nous avons aujourd’hui une ouverture d’esprit, aujourd’hui nous pouvons déposer notre argent dans des banques et désormais nous avons une idée de comment faire circuler notre argent», a expliqué madame Bangoura.

A Kansita dans Kolaboui, le Directeur Général de la Compagnie des Bauxites de Guinée, Souleymane Traoré, a mis l’accent sur la portée de ces aides à l’endroit de la communauté dans les différents secteurs.  « Dans le cadre de notre programme de contribution au développement communautaire, la sous-préfecture de Kalaboui, précisément à Kansita, a bénéficié de ces infrastructures scolaires accompagnées d’un forage de la part de la CBG. C’est ce mercredi que nous l’avons inauguré. Je suis personnellement rempli d’un grand sentiment de fierté quand on sait l’importance des ressources humaines, il n’y a pas de développement sans les ressources humaines et tout commence par l’école. C’est une école primaire qu’on vient d’offrir à ce village. Si la formation à la base n’est pas assurée on ne pourra pas récolter un produit satisfaisant, le reste du parcours académique sera très compliqué. L’école compte 3 salles de classe, un bureau pour le directeur, des latrines, un forage. Le coût global est de 450 millions GNF. Ça permet aux enfants de la localité de ne pas parcourir plus de 3km pour se rendre à l’école. Nous avons voulu éviter qu’ils arrivent fatigués à l’école, rentrer à la maison puis revenir le soir », a expliqué le Directeur Général de la CBG.

La CBG a engagé des projets majeurs d’extension pour atteindre à l’horizon 2021 une capacité de production de 25 millions de tonnes de bauxite par an. La première phase prendra fin dans les prochains mois avec une capacité de 18,5 millions de tonnes par an. Un projet de réaménagement de la zone de Parawi est en cours afin d’accéder à de nouveaux plateaux bauxitiques dans la zone du Cogon-Sud. Le coût total de la phase 1 et 2 du projet est estimé 1,3 milliards de dollars.