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La presse marocaine décrypte le rapport sur le nouveau modèle de développement

La presse marocaine parus ce jeudi consacre de larges commentaires au rapport sur le nouveau modèle de développement remis jeudi…

La presse marocaine parus ce jeudi consacre de larges commentaires au rapport sur le nouveau modèle de développement remis jeudi au Roi Mohammed VI.+Aujourd’hui le Maroc+ écrit le rapport sur le nouveau modèle de développement, attendu par beaucoup, constitue incontestablement une plateforme idéale pour construire un Maroc sur des bases nouvelles mais tout en capitalisant sur de bonnes expériences et un acquis déjà accumulés.

Le travail de la Commission Benmoussa n’avait pas vocation à dérouler un modèle au sens économétrique du terme ni de concevoir des politiques de développement prêtes à l’emploi car tout ceci ne se dessine pas en 12 mois, poursuit la publication, notant que « c’est à tous les acteurs et forces vives de la Nation que revient la tâche de s’approprier ce modèle et de traduire les choix en programmes et actions concrètes ».

« Dans le rapport, il a été même proposé un mode de gouvernance pour suivre et s’assurer de la bonne mise en œuvre du nouveau référentiel », fait savoir le journal. « Ce qui reste maintenant, c’est que tout le monde se mette au travail et très vite… », observe-t-il.

Abordant le même sujet, +L’Economiste+ souligne que la présentation du rapport sur le nouveau modèle de développement a créé incontestablement l’événement de ces dernières 24 heures, relevant que la première difficulté était de réajuster quelques scénarios à la lumière d’un contexte pandémique volatil.

La deuxième était de respecter les engagements pris au lancement de ce chantier d’envergure, à savoir ne pas donner l’impression de réinventer la roue, ajoute le journal, notant que la troisième était de tenter de résoudre l’équation d’une crise, celle du modèle de développement.

En dépit des nombreuses insuffisances, les atouts à même de réussir le décollage du pays ne manquent pas, assure le quotidien, soutenant que le principal challenge de la mère des réformes, celle du développement, tient à la manière de l’aborder.

+Al Ahdath Al Maghribia+ rapporte que dans le « Maroc que nous voulons », le choix démocratique et l’Etat de droit restent incontournables. Dans ce Maroc auquel aspirent tous les citoyens, l’élément humain doit rester au centre de toute action de développement. Dans ce Maroc, le rôle de la femme dans le développement économique et social doit être consacré. Ce sont là les principaux axes du nouveau modèle de développement, tel que détaillé dans le rapport de la CSMD.

Le quotidien, qui revient longuement sur les détails de ce rapport, souligne que les citoyens s’attendent à des changements dans le domaine de la santé, du transport et de l’enseignement, mais aussi de la culture et du sport. A ce propos, le quotidien parle d’opportunités d’ouverture et d’épanouissement, notamment à travers la culture et le sport.

En effet, souligne la publication, les citoyens aspirent globalement à des services publics de meilleure qualité, pour garantir l’égalité des chances à tous, de renforcer les capacités individuelles et nourrir le sens du civisme et du bien commun. Ce sont ces quatre domaines clés qui cristallisent ainsi leurs attentes, précise le quotidien.

+Assabah+ souligne que les membres de la Commission ont en effet décelé auprès des citoyens un sentiment de mécontentement par rapport à la manière avec laquelle évolue le Maroc durant ces dix dernières années.

C’est un mélange d’insatisfaction, de déception et d’inquiétude par rapport à la gestion des affaires publiques. Et pour que ce sentiment ne se transforme pas en désespoir, et donc en blocage, il faut faire vite et redresser la barre, écrit le quotidien. Les attentes des citoyens doivent, en effet, être traduites le plus vite possible en points de croissance, poursuit-t-il.

+Al Akhbar+ estime qu’il faut souligner que les politiques publiques menées par les derniers gouvernements n’encourageaient pas les acteurs concernés pour développer une vision convergente en matière de développement économique et social.

L’importance du nouveau modèle est qu’il peut régler ce problème. Il s’inscrit, en effet, dans le cadre constitutionnel existant, en phase avec l’organisation des pouvoirs qu’il définit et lui apporte une vision du développement qui tend à rendre effectives les promesses de la Constitution, relève la publication.