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Le Niger n’a pas encore détecté le variant Delta (officiel)

Les autorités nigériennes estiment que de « nouvelles mesures » devraient être prises dans la lutte contre la Covid-19 en…

Les autorités nigériennes estiment que de « nouvelles mesures » devraient être prises dans la lutte contre la Covid-19 en dépit du fait que le très contagieux variant Delta ne soit pas encore découvert dans le pays.La population nigérienne doit respecter davantage les recommandations sanitaires au vu des ravages de Delta dans certains pays du continent. En effet, « cette situation est préoccupante pour tous les pays africains, en particulier, pour le Niger, même si par ailleurs le Niger n’a pas enregistré de cas de variante Delta, d’où la nécessité de prendre des mesures pour faire face à l’arrivée prochaine de cette variante », a déclaré le ministre nigérien de la Santé publique, Dr Idi Illiassou Mainassara.

Selon l’Agence Nigérienne de Presse, il intervenait lundi dernier à la 29e session du comité interministériel de gestion de la riposte à la pandémie. Jusque-là, le pays sahélien de plus de 20 millions d’habitants a enregistré 5600 cas dont 195 décès. Des chiffres qui peuvent paraître sous-estimés au regard de l’ampleur de la maladie entrée dans une troisième vague plus contagieuse pour certains pays africains.

Ainsi, la problématique de ce variant a constitué un des principaux axes des débats lors de cette rencontre. « Cette variante est la principale cause de la montée des cas de la maladie et aussi la principale cause de la mortalité liée au Covid-19 », a noté Dr Mainassara. C’est pourquoi « cette situation va être proposée au Conseil des ministres afin de prendre des nouvelles mesures ou d’améliorer les directives qui sont en vigueur », a-t-il ajouté.

D’ores et déjà, « le dispositif est en train d’être mis en place pour que le risque soit minimisé », a poursuivi le Ministre de la Santé publique. Pour lui, « la seule arme qui permet de faire face à la propagation du virus est la vaccination ».

Le Niger est à près de 4% du taux de vaccination pour un objectif de 10% d’ici fin septembre, « ce qui signifie que beaucoup reste à faire », a-t-il précisé. Dr Mainassara renseigne que le vaccin Sinopharm a été utilisé à « près de 97% et pour l’AstraZeneca à environ 98% ».