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Le Nigeria veut travailler avec la Cedeao pour aider le Mali (Buhari)

Le chef de l'Etat nigérian s'est engagé à faire de son mieux pour le Mali dans le cadre des exigences…

Le chef de l’Etat nigĂ©rian s’est engagĂ© Ă  faire de son mieux pour le Mali dans le cadre des exigences de la Cedeao.MalgrĂ© la suspension du Mali de toutes les instances de la CommunautĂ© Ă©conomique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) en raison du double coup d’Etat militaire intervenu dans ce pays, le prĂ©sident du Nigeria, Muhammadu Buhari, a promis d’aider ce « pays frère ».

Recevant l’EnvoyĂ© spĂ©cial du ministre malien de l’Administration territoriale et de la DĂ©centralisation, le colonel Abdoulaye MaĂŻga, au State House jeudi Ă  Abuja, venu l’informer des conclusions de la ConfĂ©rence nationale sur la reconstruction de l’Etat qui s’est tenue Ă  Bamako du 27 au 30 dĂ©cembre 2021, M. Buhari a promis de faire de son mieux pour le Mali dans le cadre des exigences de la Cedeao.

« Le Nigeria travaillera dans les limites de la Cedeao pour aider le Mali. Chaque pays a ses problèmes. Nous avons combattu notre propre guerre civile auparavant, donc nous ne connaissons peut-être pas la totalité de la politique interne de chaque pays, mais nous ferons autant de sacrifices que possible pour le Mali, dans le cadre de principes de la Cedeao », a affirmé le président Buhari.

CitĂ© par le communiquĂ© final de la rencontre, le dirigeant nigĂ©rian a soutenu que « personne ne peut aimer le Mali plus que les Maliens eux-mĂŞmes », appelant la junte militaire malienne Ă  travailler dans le cadre des principes de la Cedeao afin de restaurer l’ordre constitutionnel dans les meilleurs dĂ©lais.

Alors que les autoritĂ©s de la transition au Mali Ă©taient sous pression des dirigeants ouest-africains pour fournir un chronogramme Ă©lectoral au plus tard le 31 dĂ©cembre 2021, les conclusions issues des « Assises de la refondation » ont donnĂ© dĂ©sormais carte blanche au chef de l’Etat, Assimi GoĂŻta, pour prolonger la transition de « six mois Ă  cinq ans ».

Mais pour le mĂ©diateur de la Cedeao, Goodluck Jonathan, en visite mercredi dernier Ă  Bamako en prĂ©lude au sommet des Chefs d’Etat sur le Mali prĂ©vu ce 9 janvier 2022, « une transition de cinq ans ne passe pas ».