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Le Soudan s’oppose à l’extradition d’Omar el-Béchir à la CPI

Le procureur général de Khartoum a déclaré que l'ancien président Omar el-Béchir et d'autres Soudanais recherchés par la Cour pénale…

Le procureur général de Khartoum a déclaré que l’ancien président Omar el-Béchir et d’autres Soudanais recherchés par la Cour pénale internationale, pour crimes de guerre ne seront pas extradés, a appris APA mardi.S’exprimant lundi, Tagelsir al-Hebir a déclaré qu’il n’y aura peut-être pas d’extradition de citoyens de soudanais vers la CPI puisqu’ils ne se présenteront pas nécessairement en personne à La Haye pour leur procès.

 Sans parler d’el-Béchir personnellement, le procureur général a affirmé qu’il pourrait y avoir des obstacles de nature juridique à l’extradition des personnes recherchées par la CPI.

 Toutefois, le dirigeant n’a pas exclu de coopérer avec la CPI sur d’autres sujets.

 Deux mandats d’arrêt de la CPI ont été émis contre el-Béchir pour son rôle présumé dans le meurtre de civils pendant le conflit dans la région soudanaise du Darfour au début des années 2000.

 Il est accusé de génocide, de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité depuis 2009.

 L’ancien dirigeant Soudanais, évincé à la suite de violentes protestations l’année dernière, avait rejeté les accusations contre lui, les qualifiant « d’absurdes ».

 Les déclarations de Tagelsir al-Hebir interviennent alors qu’Ali Kushayb, l’homme accusé d’avoir joué un rôle majeur dans les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité au Darfour occidental, a plaidé lundi non coupable des accusations portées devant la CPI.

Ali Kushayb, qui est accusé de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité au Darfour, est apparu en République centrafricaine la semaine dernière où il s’est rendu à la CPI.

 Apparaissant devant la CPI une semaine après s’être rendu en République centrafricaine, Kushayb a soutenu avoir commis aucun crime au Darfour.

  Il est accusé d’avoir joué un rôle actif dans le conflit au Darfour entre 2000 et 2004, ce qui a donné lieu à un mandat d’arrêt contre lui en 2007.

 Le conflit au Darfour a entraîné la mort d’environ 300.000 personnes et le déplacement de millions d’autres.