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Marche citoyenne: le FSG donne 24h au gouvernement pour ramener le prix du carburant à 8000gnf

La marche pacifique des Forces Sociales de Guinée a pris fin  à l'Esplanade du stade du  28 septembre de Conakry.…

La marche pacifique des Forces Sociales de Guinée a pris fin  à l’Esplanade du stade du  28 septembre de Conakry.

Des milliers de guinéens ont marché du rond-point de la Tannerie en passant par l’Aéroport, Kenien, Bellevue pour s’arrêter à l’Esplanade du 28 septembre.

Munis des pancartes sur lesquelles on pouvait lire: « Trop c’est trop », « 8000francs c’est bon », « à bas la mal gouvernance « , des citoyens venus des cinq communes de la capitale ont exprimé leur désaccord face à l’augmentation du prix du carburant à la pompe.

À tour de rôle, plusieurs acteurs de la société civile ont tous exigé le retour du prix du carburant à  8000francs.

Le président du CNOCSG a fustigé le manque de consultation qui a caractérisé l’augmentation du prix du carburant.

«Le gouvernement a augmenté le prix du carburant sans aucune consultation. Nous donnons 24 heures au gouvernement  pour ramener le litre du carburant à 8.000 GNF, sans quoi le gouvernement va voir tout le peuple de Guinée devant lui. »

Pour sa part, le président du Balai Citoyen Sékou Koundouno, donne 24heures au gouvernement pour revenir sur sa décision.

« Il n’y a aucune négociation possible avec le gouvernement. Il faut que le gouvernement ramène le litre de carburant a 8.000GNF dans 24 heures, sinon on va continuer à faire sortir la population jusqu’au retour au prix initial », a-t-il menacé.

Abdourahmane  Sanoh, président de la PCUD a invité la population à rester mobilisé.

De son côté l’artiste Élie Kamano a affirmé que « Le peuple ne va pas continuer à payer le prix de la mauvaise gouvernance. Le carburant à 8.000 GNF ou rien ».

Au nom des opérateurs économiques, Chérif Abdallah président du GOHA  a dit qu’ « au moment où les caisses de l’État étaient remplis, le peuple n’était pas au courant donc maintenant que c’est vide, le peuple est fatigué de payer la facture des gouvernants.»

De la Tannerie, point de départ de la marche à l’Esplanade du palais du stade du 28 septembre, point d’arrivée, les 100 observateurs déployés par  la société civile et les forces de l’ordre ont collaboré pour sécuriser  les marcheurs et empêché tout débordement. Aucun disfonctionnement majeur n’a été constaté.

Il faut noter que les acteurs politiques comme Hadja Maimouna Diallo, présidente nationale des femmes de l’UFDG,  Dr Faya Millimouno, président du BL, Elhadj Thierno Mamadou Bah, président de la NGC, Aliou Bah ancien Directeur de communication du BL étaient aussi dans la foule.

Sur le podium, aucun leader politique n’a pris la parole.