La marche des forces sociales de GuinĂ©e n’aura apparemment pas lieu sur l’itinĂ©raire indiquĂ©e.
Pour causes, l’interdiction de la marche et le dĂ©ploiement d’un important dispositif sĂ©curitaire qui disperse les manifestants Ă coup de gaz lacrymogènes par les autoritĂ©s du gouvernorat de Conakry.
ContactĂ© par notre rĂ©daction, le prĂ©sident du Conseil National des organisations de la sociĂ©tĂ© civile de GuinĂ©e (CNOCS) dit ĂŞtre déçu. Nous condamnons avec la dernière Ă©nergie le retour des anciennes pratiques que nous avons connues dans notre pays. Une manifestation dont la lettre d’information a Ă©tĂ© dĂ©posĂ©e dans les dĂ©lais lĂ©gaux, la rĂ©ponse de l’autoritĂ© n’ait intervenue que dans moins de 24heures, en violation des dispositions du code pĂ©nal en la matière.
Encore une fois, des manifestants qui n’avaient que des banderoles en main, ont Ă©tĂ© gazĂ©s, arrĂŞtĂ© et pourchassĂ© jusque dans les concessions par les forces de l’ordre. Donc une fois encore j’ai le regret de constater que les libertĂ©s individuelles sont Ă©touffĂ©es dans notre pays. »
Poursuivant, Dansa Kourouma dit prendre Ă tĂ©moin l’opinion nationale et internationale face Ă ses agissements qui, dit-il, ne feront que radicaliser les positions.  À en croire le prĂ©sident du CNOCS les forces sociales de GuinĂ©e vont se retrouver dans les prochaines heures pour changer de stratĂ©gie de lutte car, dit-il, « le combat qu’on est en train de mener n’est pas contre quelqu’un ou contre un rĂ©gime mais plutĂ´t pour le panier de la mĂ©nagère et c’est la cause de notre existence sociale. »