Massacre du 28 septembre : la date du procès sera connue après l’élection présidentielle

Massacre du 28 septembre, la date pour la tenue du procès sera connue après l'élection présidentielle du 18 octobre 2020.…

Massacre du 28 septembre : la date du procès sera connue après l'élection présidentielle

Massacre du 28 septembre, la date pour la tenue du procès sera connue après l’élection présidentielle du 18 octobre 2020. L’annonce a été faite ce lundi 28 septembre 2020 par le procureur Sidy Souleymane à l’occasion du 11ème anniversaire de ce douloureux événement.

« Dès que le calendrier politique sera épuisé par l’élection présidentielle et l’installation du président de la République, nous donnerons une date pour la tenue de ce procès aux parties », a-t-il annoncé.

Il précise que « cette date sera portée à la connaissance de l’opinion nationale et internationale et le procès va se tenir en Guinée »  avant d’insister sur le fait que  » après la présidentielle, nous allons fixer une date ».

« Le procès pourrait se tenir au palais de justice de la cour d’appel de Conakry. Six accusés sont actuellement en détention provisoire à la maison centrale de Conakry, sept sont sous contrôle judiciaire », a indiqué le procureur de la République.

Il rassure que la date qui sera fixée sera tenue, tout en précisant que « le retard accusé dans l’organisation de ce procès est dû aux multiples choix qui ont été faits. Il avait été proposé de mettre en place une juridiction ad hoc rien que pour ce procès. Mais cette option a été abandonnée ».

Par ailleurs, Il indique que le dossier revient au tribunal de première instance de Dixinn, territorialement compétent.

« On n’avait pas été fixés au départ sur l’organe de jugement. Il faut ajouter à cela le choix du lieu du procès. On a envisagé plusieurs sites notamment le Cinéma Liberté. Il a été même envisagé de dresser un chapiteau sur la pelouse du stade du 28 septembre pour marquer les esprits. Toutes ces options ont été abandonnées pour ne retenir que la compétence du tribunal de Dixinn », a-t-il soutenu.

Cependant, notons que  la communauté internationale et les défenseurs des droits humains réitère leur impatience quant à la tenue du procès afin de rendre justice aux victimes.