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Mohamed Dinah Bangoura: ‘’le ministre Yéro n’a rien à voir dans le blocus du recensement des enseignants dans les universités »

Le SLECG soupçonne une entente entre le ministre Abdoulaye Yéro Baldé et le Syndicat national autonome de l’enseignement supérieur pour…

Le SLECG soupçonne une entente entre le ministre Abdoulaye Yéro Baldé et le Syndicat national autonome de l’enseignement supérieur pour empêcher le recensement des enseignants dans les universités du pays.

Joint ce jeudi 4 avril, le chargé du suivi de plan de carrière et de la formation continue de ladite structure, Mohamed Dinah Bangoura dément toute implication du ministre et apporte des précisions. « Ce n’est pas le ministre Yéro qui est à la base de cette situation, c’est que d’abord, nous, nous ne sommes pas allés en grève, ça, c’est la première des raisons. Ensuite lorsqu’il était question de constituer l’équipe qui devait assurer ce processus de recensement, on avait reçu une lettre du ministre du travail, nous invitant à se préparer pour prendre part à la mise en place de la commission. Le SLECG a opposé un niet catégorique en disant que nous, on n’est pas signataire du protocole. Donc on ne fera pas partie. »

« Mais on a dit ceci, le recensement, on n’est pas contre, parce que c’est une décision prise par l’autorité. Nous voulons qu’il y ait le recensement dans l’enseignement supérieur, mais il ne faudrait pas que cela soit fait par une autre structure syndicale. On a besoin que ce recensement soit fait par des indépendants et que la supervision soit assurée par notre structure qui a empêché l’enseignement supérieur de partir en grève », insiste-t-il . Par ailleurs, de souligner que le ministre Yéro n’a absolument rien avoir dans cette situation. ‘’Et ceux qui lui donnent la paternité de ce syndicat n’ont qu’à s’en prendre à eux-mêmes. Parce que ce sont eux-mêmes qui sont à l’origine de la création de ce syndicat. Rappelez-vous, il y a eu le mouvement des assistants l’année dernière, ils (SLECG) ont refusé de piloter ce mouvement. Et la majeure partie des enseignants, étant des assistants, on a jugé nécessaire de s’organiser en structure syndicale. Donc, c’est ce qui est à l’origine de la création de ce syndicat ».

Et pour le moment la lettre de mission que nous avons, nous sommes en train d’égrener les différents points sans aucune difficulté, assure-t-il. « Donc si les conditions que nous avions posées autre fois sont respectées, nous, on n’a pas d’inconvénients, on ira au recensement sans problèmes . Et à l’heure où je vous parle, il y a beaucoup de démarches qui sont engagées pour voir dans quelle mesure, on pourra partir aux opération de recensement ».