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La mouvance présidentielle réagit au retrait de l’opposition au comité de suivi 

Après la menace de l'opposition républicaine hier jeudi 19 Avril de retirer ses représentants au sein du comité de suivi…

Après la menace de l’opposition républicaine hier jeudi 19 Avril de retirer ses représentants au sein du comité de suivi des accords politiques du 12 octobre 2016, la mouvance présidentielle à travers son président du groupe parlementaire sort de son silence. Le président du groupe parlementaire du RPG Arc en ciel, Amadou Damaro Camara a souligné que les travaux du comité de suivi poursuivent leurs cours normal, malgré les menaces de Cellou Dalein Diallo et ses pairs.

Les adversaires du président Alpha Condé , ont émit des inquiétudes  sur le règlement des contentieux électoraux et de l’audit et l’assainissement du fichier électoral.

Au comité de suivi, les réflexions sont en cours soutient le parlementaire. Selon Amadou Damaro Camara, un comité restreint a été formé et qui s’est retrouvé mercredi et doit également se rencontrer sur la table ce vendredi 20 avril, au département de l’administration du territoire et de la décentralisation . Et ce comité doit faire des propositions de sorties de crise au cours de la prochaine session du comité de suivi, dont le jour n’est point connu.

« Je crois qu’il y a un manque de volonté manifeste de leur part, surtout des députés de l’opposition. Ensemble à la conférence des présidents, nous nous sommes proposés en première phase de liquider pendant le mois d’Avril jusqu’à mi-mai, l’ensemble des textes de lois que le gouvernement nous a envoyés. Pendant ce temps, un comité tripartite entre les trois groupes parlementaires doit commencer à travailler sur une mouture sur la loi de la Ceni. Nous ne pouvons pas programmer une loi qui n’a pas encore de texte. Nous avons des propositions à notre niveau, l’opposition a des propositions à son niveau, nous devons les mettre ensemble pour sortir une mouture et présentée à l’assemblée », rappelle le député Damaro Camara.

L’opposition dénonce également la lenteur enregistrée dans les propositions de loi à l’Assemblée Nationale. Faux,  rétorque le chef de la mouvance présidentielle. Pour Amadou Damaro Camara, le parlement guinéen ne peut pas programmer l’idée ou la volonté de faire une loi, mais plutôt on programme, c’est quand il y a, dit-il ‘’un texte sur la main’’.

« Le reste, ce sont des points des accords comme l’assainissement du fichier, si ça a connu du retard, c’est la faute à l’opposition, qui a voulu faire un cahier de charge qui ne répond à aucune norme numérique. De telle manière, quand la Ceni a lancé l’appel d’offres aucun cabinet au monde ne pouvait satisfaire aux exigences de l’opposition, donc il n’y a pas eu de soumissionnaire, ce qu’on appelle un appel d’offres improductif. Et nous avons le comité de suivi qui a écouté la Ceni …..», a -t-il fait savoir

« Nous devons absolument avoir les élections législatives au plus tard en janvier 2019. Et pour cela, l’opposition demande l’assainissement du fichier ou l’audit du fichier, ils vont jusqu’à demander même la reprise du recensement qui coûte plus de 30 millions de dollars. Il faut donc faire l’audit comme elle le demande, il faut faire la révision et avoir les élections cette année. Alors que ce processus nous amènerait au plus tôt, on aura une assemblée hors mandat, une Ceni hors mandat, ce que l’opposition a toujours cherché à avoir », a accusé le président du groupe parlementaire Rpg arc-en-ciel.