Les quotidiens marocains parus ce samedi se focalisent sur nombre de sujets notamment la rĂ©solution du Parlement europĂ©en contre le Maroc, le secteur touristique et la nouvelle stratĂ©gie de rĂ©habilitation des habitats dĂ©labrĂ©s+Telquel+ se fait l’Ă©choi d’une dĂ©claration de l’ambassadeur de France au Maroc, Christophe Lecourtier, qui a annoncĂ©: « Je ne suis pas le directeur commercial de la France, je ne suis pas payĂ© au chiffre d’affaires; ma rĂ©ussite sera celle du partenariat entre nos deux pays, c’est le seul critère sur lequel je serai jugĂ©.”Â
+Le Canard LibĂ©rĂ©+, s’intĂ©resse au lobby du bĂ©ton qui accentue sur emprise du Casablanca. Pour la publicaton, la dĂ©ception commence Ă gagner les milieux casablancais face Ă l’absence de signaux forts Ă©manant de la nouvelle Ă©quipe aux commandes qui s’est glissĂ©e dans les pantoufles des islamistes.Â
Le changement de majoritĂ© en septembre 2021 et l’arrivĂ©e d’une femme, Nabila Rmili du RNI (Rassemblement National des IndĂ©pendants), Ă la tĂŞte de la mairie avaient pourtant soulevĂ© bien des espoirs… qui risquent, en l’absence d’un changement de mĂ©thodes, de crever comme des bulles illusoires… Mais qui gère vĂ©ritablement Casablanca ? La question se pose avec insistance car la mĂ©tropole donne de plus en plus l’impression d’ĂŞtre administrĂ©e en sous-main par des lobbys puissants qui roulent pour leurs propres intĂ©rĂŞts, Ă©crit la publication.
+La Nouvelle Tribune+ rapporte que quelque 10,9 millions de touristes ont visitĂ© le Maroc durant l’annĂ©e 2022. Ainsi, le Royaume a rĂ©ussi Ă rĂ©cupĂ©rer près de 84% de touristes au cours de l’annĂ©e Ă©coulĂ©e par rapport Ă 2019, a expliquĂ© la ministre du Tourisme, Fatima Zahra Ammor, citĂ©e par le journal.
 Les recettes touristiques en devises se sont Ă©tablies Ă 81,7 milliards de dirhams (MMDH) Ă fin novembre, soit un taux de recouvrement de 112%, a-t-elle ajoutĂ©. Ce rĂ©sultat revient Ă l’approche sage adoptĂ©e par le Royaume dans la gestion de la crise sanitaire, laquelle ayant renforcĂ© la crĂ©dibilitĂ© du Maroc au niveau international. Il est Ă©galement le fruit de l’appui apportĂ© par l’Etat dans le cadre du plan d’urgence de soutien au secteur touristique, en plus du processus de promotion et de commercialisation, de garantie des vols Ă destination du Maroc et de la pleine implication des professionnels et autres partenaires, a-t-elle expliquĂ©.
+Maroc Hebdo+, qui met la lumière sur la nouvelle stratĂ©gie de rĂ©habilitation des habitats dĂ©labrĂ©s, souligne que les bâtiments menaçant ruine ont toujours la vie dure au Maroc. MalgrĂ© les efforts du gouvernement, l’Ă©radication de ce phĂ©nomène se heurte Ă plusieurs contraintes.Â
L’État a du mal Ă cerner le caractère Ă©volutif de l’habitat menaçant ruine, en plus d’une absence de donnĂ©es prĂ©liminaires claires sur ce phĂ©nomène et un manque d’expertise technique. Il n’empĂŞche que le ministère de l’AmĂ©nagement du territoire national, de l’urbanisme, de l’habitat et de la politique de la ville, envisage de poursuivre ses efforts. Il a ainsi mis en place une nouvelle feuille de route pour la pĂ©riode 2022-2026, qui sera dĂ©ployĂ©e par l’Agence nationale pour la rĂ©novation urbaine et la rĂ©habilitation des bâtiments menaçant ruine, explique le journal.
Premier volet de cette nouvelle stratégie : le recensement des habitats menaçant ruine dans certaines régions. Un recensement qui vise à établir un diagnostic précis de la situation, avant de procéder à un classement de ces bâtiments selon le niveau de dangerosité, et prioriser les interventions selon la gravité et la dégradation des constructions.