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Potentiel électoral en Guinée : 7 764 230 électeurs retenus

Le potentiel électoral guinéen est estimé à 7.764.230 électeurs retenus dans le fichier électoral pour les législatives et le referendum…

Potentiel électoral en Guinée

Le potentiel électoral guinéen est estimé à 7.764.230 électeurs retenus dans le fichier électoral pour les législatives et le referendum constitutionnel du 1er mars 2020.C’est le résultat du traitement des données provisoires tirées des récentes opérations d’enrôlement en Guinée et à l’étranger.

Selon la directrice du département-fichier électoral de la CENI, environ 58.885 présumés mineurs et 167.025 électeurs décédés ont été retirés du fichier électoral. Ce qui explique une légère baisse du nombre d’électeurs potentiels guinéens. Avec les données publiées, Conakry, la capitale, compte 1.550.014 électeurs potentiels contre 1.516.162 électeurs pour la Région Administrative de Kankan et 1.136.923 électeurs potentiels pour la Région Administrative de Nzérékoré en guinée forestière.

Les statistiques tirées du traitement des données provisoires donnent un potentiel de 1.019.553 électeurs à la Région Administrative de Kindia en Basse guinée contre 638.853 électeurs dans la Région Administrative de Boké et 637.721 électeurs potentiels pour la Région Administrative de Faranah. Parallèlement, la Région Administrative de Labé est créditée d’un potentiel électoral de 609.241 électeurs contre 444.280 électeurs dans la Région Administrative de Mamou.
A l’étranger, il y a 173.662 électeurs guinéens en Afrique, 11.244 électeurs retenus pour les USA et le Canada, 25.304 enrôlés en Europe et 1.173 électeurs guinéens en Asie. Le total de tous ces chiffres donne 7.764.230 électeurs potentiels retenus pour les futures consultations électorales en Guinée.

Dans la foulée, le président de la CENI a regretté, lors d’un point de presse animé mercredi 5 février, qu’il n’ait pas été consulté personnellement pour le couplage des législatives et referendum constitutionnel du 1er mars 2020. Il y a des défis à relever « Je savais que le référendum était forcément en préparation ; en termes d’acquisition de matériels, on se disait que forcement, il va y avoir un couplage. Et à la CENI, il nous reste à nous organiser pour combler la partie du matériel qui n’est pas encore là. Puisqu’on n’a rien fait dans le sens de l’organisation du référendum jusqu’à ce jour. Le matériel qui n’est pas là, on va voir si on peut l’obtenir d’ici le 1er mars. Le plus difficile est en train d’être fait» a rassuré Me Salif Kebe.