InternationalAPA




Présidentielle 2020: le Conseil constitutionnel confirme la réélection de Ouattara

Le Conseil constitutionnel ivoirien a confirmé lundi la réélection de Alassane Ouattara avec 94,27% de suffrages à l'issue du premier…

Le Conseil constitutionnel ivoirien a confirmé lundi la réélection de Alassane Ouattara avec 94,27% de suffrages à l’issue du premier tour de l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, lors d’une session de proclamation des résultats définitifs.Le président du Conseil constitutionnel, Mamadou Koné, a fait observer que le scrutin a été « régulier », en dépit d’actes de violences et d’empêchement de vote survenus après l’appel de l’opposition à la désobéissance civile et au boycott actif de l’élection.

Le Conseil a confirmé les résultats provisoires de la Commission électorale indépendante (CEI) qui créditaient M. Alassane Ouattara de 94,27% des voix, 0,99% pour Affi Nguessan, 1,66% pour l’ancien président Henri Konan Bédié et 1,99% pour Kouadio Konan Bertin dit KKB. 

La CEI a proclamé mardi les résultats provisoires, déclarant le président sortant Alassane Ouattara dont la candidature est contestée, vainqueur de l’élection présidentielle du 31 octobre 2020 avec 94,27% des voix et un taux de participation de 53,90%.  

Suite à l’annonce des résultats provisoires par la CEI, donnant M. Ouattara vainqueur de l’élection avec 94,27% des voix, l’opposition, contestant sa réélection, a créé un Conseil national de transition présidé par l’ancien président Henri Konan Bédié.

M. Bédié, président de ce Conseil, devrait de mettre en place un gouvernement de transition civile. Les leaders de l’opposition qui ont décidé de se réunir le mardi 3 novembre 2020 pour faire ce gouvernement, ont été empêchés par des forces de l’ordre.

Un « blocus » a été ensuite imposé aux résidences de l’ancien chef d’Etat Henri Konan Bédié et certains leaders de l’opposition. Plusieurs opposants ont été interpellés dont Affi Nguessan, le président du Front populaire ivoirien (FPI), le chef du parti fondé par Laurent Gbagbo.  

MM. Bédié et Affi Nguessan, les candidats de l’opposition avaient refusé de prendre part à ce scrutin présidentiel, estimant que les conditions n’étaient pas réunies pour une élection crédible et transparente.