Report du délibéré de Foniké Mengué, Maître Salifou Béavogui inquiet

Initialement prévue jeudi 14 janvier, la décision du tribunal de Première Instance de Mafanco dans l’affaire Oumar Sylla alias Foniké…

Report du délibéré de Foniké Mengué, Maître Salifou Béavogui inquiet

Initialement prévue jeudi 14 janvier, la décision du tribunal de Première Instance de Mafanco dans l’affaire Oumar Sylla alias Foniké Mengué, a été reportée au jeudi, 28 janvier. Ainsi en a décidé la présidente du tribunal, Dame Djenab Donghol Diallo Une décision qui inquiète Maître Salifou Béavogui, l’avocat du responsable de la mobilisation du FNDC.

« J’ai une réaction de déception et d’angoisse. Pour un dossier aussi simple, vide, banal et facile à traiter qui aurait dû être réglé par la citation directe, parce que notre client a été arrêté sur une moto alors qu’il était dans la circulation, on a voulu compliquer la situation pour continuer à le maintenir en prison », a-t-il dénoncé.

Ajoutant devant la presse que « le dossier a été orienté vers un jugement d’instruction qui a passé quatre mois banalement là-dessus. Difficile, un procès a pu avoir lieu. Il s’est avéré que c’est un dossier simple et vide. On pouvait s’attendre à tout sauf à un prolongé du délibéré. La décision devait être rendue aujourd’hui. Ça ne pouvait être que sa remise en liberté. Parce que les faits ne sont pas établis ».

Après le renvoi du dossier au 28 janvier, Maitre Béa se montre inquiet et assure que « le doute s’installe ». Il se demande si « le tribunal sera libre dans cette affaire. Qui faut-il attendre pour rendre son verdict  dans ce dossier aussi simple et banal ? ».

En attendant le verdict du tribunal, Foniké Mengué retourne en prison pour deux semaines. « C’est inquiétant pour nous. Notre client est victime d’injustice, il va prendre son mal en patience », a souligné l’avocat qui dit à qui veut l’entendre qu’il « n’y avait pas de raison que ce dossier soit renvoyé au 28 janvier. Notre souhait, c’est que la justice ait les mains libres dans cette affaire. Tout peut bien se passer, tant qu’il n’y a pas une certaine instrumentation ».