Santé




Sakoba Keita s’exprime au sujet des mesures prises

Le Directeur général de l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire(ANSS), Sakoba Keita a animé ce lundi 4 février 2019, une conférence…

Le Directeur général de l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire(ANSS), Sakoba Keita a animé ce lundi 4 février 2019, une conférence à leur siège à la cité chemin de fer dans la commune de Kaloum.
Il était question de communiquer après la détection d’une personne atteinte de la fièvre Lassa à Kissoudougou et rendu l’âme dans un centre de traitement dans la préfecture de Mamou. ‘’ Notre compatriote qui a été victime de cette maladie et reçu le 28 janvier à Mamou est décédé 29. Ce monsieur est tombé malade à peu près trois semaines, il a été reçu dans plusieurs cliniques privées de Kissidougou. Comme au début de cette maladie les signes se confondent avec le palu qui est très fréquent chez nous, c’est ces diagnostiques qui ont été posés et il y a bénéficié des traitements et comme ça n’allait pas, les parents sont allés le chercher à Kissidougou pour l’envoyer à Mamou. Cette ville lui a reçu à une phase tardive, les saignements avaient commencé et c’est par la suite quelques heures plus tard il a succombé. En ce temps, on ne savait pas si c’était la fièvre Lassa, c’est après analyse, on a bien su que c’est cette maladie’’, a-t-il indiqué avant d’annoncer que toutes les mesures sont prises pour éviter une éventuelle propagation de cette maladie en Guinée
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Il faut noter que la fièvre Lassa est une maladie détectée dans de nombreux pays d’Afrique de l’ouest. Elle se transmet à l’être humain principalement par le contact direct avec les rats ou par contact indirect avec les aliments et articles ménagers contaminés par des urines ou des matières fécales de rat. En général, les symptômes de la fièvre Lassa se manifestent entre 2 à 21 jours après avoir été en contact avec le virus. ‘’On a mené nos actions de santé publique, notre agent qui l’avait reçu pensait à un cas d’Ebola. Ils ont pris toutes les mesures que vous connaissez, le recensement des contacts, l’assainissement et même la désinfection des locaux tant que niveau de l’hôpital qu’au domicile. Et l’enterrement de la victime a été accompagné pour qu’on puisse prendre moins de risque de propagation. Tous ceux qui ont participé à son enterrement, tout ceux qui ont eu de contact avec lui sont enregistrés pour mener des enquêtes,’’ a rajouté Sakoba Keita