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Santé, tourisme et aviation au menu des quotidiens marocains

La défiance par rapport à la situation pandémique, les effets de la crise sanitaire sur le secteur du tourisme, la…

La défiance par rapport à la situation pandémique, les effets de la crise sanitaire sur le secteur du tourisme, la situation du corps médical et le maintien des vols spéciaux de la RAM,  sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.+Aujourd’hui le Maroc+ fait remarquer que d’un côté, une majorité de citoyens sont pleinement conscients du danger sanitaire actuel et de la gravité de la situation mais de l’autre côté une tendance générale au relâchement quant aux gestes barrières et des mesures préventives.

Ce relâchement se trouve aujourd’hui confirmé au vu de l’évolution des indicateurs épidémiologiques quotidiens qui volent de record en record depuis quelques jours, relève la publication, évoquant « une posture ambivalente avec la peur d’un côté et la défiance de l’autre ».

Malgré le durcissement des contrôles et des sanctions, la pédagogie est primordiale, estime le quotidien, ajoutant que tout le travail d’explication et de sensibilisation réalisé depuis mars dernier par les pouvoirs publics ne peut pas à lui seul immuniser la société s’il n’est pas relayé et démultiplié avec force, à longueur de journée et sans relâche dans les milieux professionnel et familial.

Sous le titre « Les hôteliers en déception ! », +Al Bayane+ souligne qu’en raison de la pandémie occasionnant des mesures restrictives, les hôteliers se sont fort attelés à mettre le paquet sur le tourisme interne, faisant savoir que les acteurs du tourisme se sont retroussés les manches pour relooker leur établissement.

Un remue-ménage qui leur a coûté les yeux de la tête, sans être, pour autant, persuadés de réussir le coup, relève le journal, expliquant qu’au fil des jours, ils s’aperçoivent que leurs efforts étaient vains et que leur malheur n’est pas à son terme.

« Malgré leurs sacrifices, les opérateurs du secteur chassent les mouches », fait-il observer, notant que parmi les compatriotes qui, d’accoutumée, se ruent sur leur destination préférée, en périodes estivales, les tergiversations ne se dissipent guère. « Les décisions parfois contradictoires, fusent de toutes parts, suscitant l’hésitation et l’indécision ».

+Libération+ souligne que le corps médical, les infirmiers et les techniciens en particulier, épuisé et éreinté après cinq mois en première ligne dans la lutte contre le Covid-19, est aujourd’hui aussi abasourdi que révolté par le manque de considération à son égard. Entre des primes dérisoires, des congés refusés et des modalités de déplacement de plus en plus compliquées, le personnel soignant ne décolère pas.

Les témoignages sur les réseaux sociaux affluent ces derniers jours. Et ils sont pour le moins édifiants. Entre 1000 et 3000 DH, c’est le montant des primes accordées aux cadres et personnel soignant mobilisés pendant la crise sanitaire pour cinq mois de bons et loyaux services, écrit-il.

+Al Yaoum Al Maghribi+ rapporte que le programme de vols spéciaux de Royal Air Maroc se poursuivra jusqu’au 10 septembre 2020, a annoncé le transporteur aérien national dans un communiqué.

Lancés depuis le 15 juillet dernier, ces vols exceptionnels programmés en coordination avec les autorités marocaines concernées, sont opérés selon les conditions imposées par les gouvernements des différents pays dans le cadre de cette opération, souligne la RAM, précisant que les vols réguliers qui étaient programmés initialement sont remplacés par ces nouveaux vols spéciaux.

Les passagers en possession de billets sur les vols réguliers sont invités à contacter le centre d’appel de Royal Air Maroc pour s’enquérir des modalités de changement ou d’annulation de ces billets, indique la compagnie aérienne nationale, informe-t-il.

+Al Ahdath Al Maghribia+ fait savoir que le nombre de décès dus au Coronavirus au sein de l’émigration marocaine a atteint 500 personnes pour une population d’environ 5 millions de personnes.

Ce chiffre reste très élevé comparé au nombre de décès au Maroc qui ne dépasse pas les 449 personnes pour une population de près de 36 millions. Cette vulnérabilité est peut-être due à la situation socioéconomique et sanitaire d’une catégorie des Marocains du monde dans les pays de résidence, estime le journal.