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Soudan : l’occident fustige les violations des droits de l’homme

La junte militaire au Soudan a fait l'objet de vives critiques de la part des capitales occidentales concernant les violations…

La junte militaire au Soudan a fait l’objet de vives critiques de la part des capitales occidentales concernant les violations des droits de l’homme.Plusieurs personnalitĂ©s politiques qui se sont opposĂ©s contre les coup d’Etat perpĂ©trĂ© par l’armĂ©e  dans ce pays en proie des sĂ©ries de manifestations populaires, ont Ă©tĂ© victimes de ces violations.

Dans une dĂ©claration publiĂ©e vendredi, les pays de la troĂŻka (Norvège, Royaume-Uni et États-Unis), le Canada, la Suisse et l’Union europĂ©enne se disent alarmĂ©s par les arrestations et les dĂ©tentions, le 9 fĂ©vrier, de plusieurs personnalitĂ©s politiques de premier plan.

 « Ces actions troublantes font partie d’une sĂ©rie d’arrestations et de dĂ©tentions de militants de la sociĂ©tĂ© civile, de journalistes et de travailleurs humanitaires qui ont eu lieu ces dernières semaines dans tout le Soudan. Nous condamnons ce harcèlement et cette intimidation de la part des autoritĂ©s militaires soudanaises. Cela est totalement incompatible avec leur engagement dĂ©clarĂ© Ă  participer de manière constructive Ă  un processus facilitĂ© visant Ă  rĂ©soudre la crise politique du Soudan pour revenir Ă  une transition dĂ©mocratique », indique la dĂ©claration.

 La troĂŻka appelle Ă  une cessation immĂ©diate des abus Ă  l’encontre des prisonniers politiques et des personnes dĂ©tenues en raison de leur militantisme en faveur du retour du Soudan Ă  l’ordre constitutionnel.

Ils ont appelĂ© les autoritĂ©s militaires Ă  respecter leurs obligations en matière de sauvegarde des droits de l’homme et de garantie de la sĂ©curitĂ© des personnes dĂ©tenues ou arrĂŞtĂ©es, ainsi que la nĂ©cessitĂ© de veiller Ă  ce que la procĂ©dure rĂ©gulière soit systĂ©matiquement suivie dans tous les cas.

La levĂ©e de l’Ă©tat d’urgence en vigueur depuis octobre dernier, date Ă  laquelle les militaires dirigĂ©s par Abdelfattah al-Burhan ont pris le pouvoir, serait un signal positif, selon la troĂŻka.