Assassinat de Diouhé Bhoye : le coupable admis aux soins psychiatriques

Le procès des cinq prévenus dont un mort accusés d’avoir assassiné Diouhé Bhoye Diallo le 27 Août 2017 dans le district de Garki, dans Popodara s’est poursuivi ce mardi 19 février 2019.

Ansoumane Dounoh, procureur requiert la libération du coupable qui souffre de défiscience mentale pour le placé dans un hopital psychiatrique. « Dans cette affaire qui a fait couler beaucoup d’encre à Labé, suite aux questions posées, il n’a été prouvé nulle part l’association des malfaiteurs, où d’élément de preuves sauf la folie du jeune Amadou Sadio Diallo. Vu le corps de la victime, une personne sensée ne peut jamais le faire où bien enfouir la tête dans le bol dans lequel il a été servi par la veille pour manger. Et si le corps a été tiré cela prouve aussi que c’est l’œuvre d’une seule personne. S’ils étaient nombreux ils allaient soulever le corps. Donc c’est l’œuvre de Amadou Sadio Diallo. Malheureusement, cette personne est en état de folie. Donc je requiers la libération des accusés puisqu’il n’y a pas de charge suffisamment pour les condamner. Par ailleurs, il y a des charges suffisantes pour poursuivre Sadio. Comme la loi est claire, si une personne est folle, elle n’est pas poursuivable. Donc la libération des tous les prévenus. »

Après l’intervention de la partie civile qui dit ignorer l’auteur du meurtre tout en maintenant ses accusations contre X, une pause de plus de 30 minutes a été observée, ensuite le réquisitoire du ministère public. L’avocat Alpha Mariam Diallo a lui aussi demandé la libération des prévenus et l’envoi du jeune Sadio dans un hôpital psychiatrique pour traitement.Dans son délibéré, le Président du tribunal Laye Kourouma a demandé la libération des cinq prévenus qui sont Mamadou Alpha Diallo, Mamadou Aliou Diallo, Abdoulaye Camara, Al-Hasan Keïta et l’envoi du jeune Amadou sadio Diallo à Conakry pour des soins psychiatriques. Ce dernier est reconnu coupable de la mort de la dame mais ne peut être emprisonné à cause de sa folie.

Hausse du prix du carburant : Les syndicalistes appellent à une grève lundi prochain

La crise sociale née de l’augmentation du prix du carburant à la pompe est loin de connaître son épilogue.

En effet, après leur rencontre avec le médiateur de la République lundi dernier, les centrales syndicales USTG-CNTG se sont réunies à leur quartier général à la bourse du travail ce mardi.

Après avoir fait le compte rendu de la rencontre avec le médiateur de la République,  le mouvement social dit constater que les trois semaines de grève perlée n’ont pas pu fléchir le gouvernement. Conséquences, le mouvement a décidé de déclencher une grève générale et illimitée sur toute l’étendue du territoire national à partir du lundi prochain.

« Ça fait trois semaines nous faisons la grève perlée, c’était pour permettre au gouvernement de revenir sur sa décision, pour que nous soyons autour de la table de négociation, mais aussi pour permettre à la population de souffler un peu.  Mais on a constaté que le  gouvernement n’est jamais revenu sur sa décision. À partir du lundi, la base a décidé de déclencher une grève générale et illimitée sur toute l’étendue du territoire. » A annoncé Abdoulaye Camara, secrétaire général adjoint de l’USTG.

S’exprimant sur la marche initialement prévue hier mardi,  le syndicaliste précise qu’une marche est projetée pour le mardi prochain.

Louis Bemba Soumah a mis en garde ses camarades syndicalistes. « Ce gouvernement est en train de nous tester.  Si jamais nous lâchons, nous sommes tous foutus. Ce pays-là nous appartient tous. Ce syndicaliste estime que le gouvernement veut faire plier le syndicat mais c’est au syndicat de faire plier le gouvernement ».