Aboubacar Soumah : « nous déclenchons une grève à partir de ce mercredi… »

Aboubacar Soumah et ses camarades du syndicat libre des enseignants-chercheurs de Guinée se fâchent encore. Ils déclenchent une grève dès ce mercredi 10 avril 2019.

L’annonce a été faite cet après-midi par Aboubacar Soumah, le secrétaire Général du SLECG.Les syndicalistes dénoncent les manœuvres du ministre de l’enseignement supérieur, Abdoulaye Yéro Baldé et exigent l’application des points inscrits dans le protocole d’accord qu’ils ont signé avec le Gouvernement.  L’avis de grève qui a été déposé précise qu’il s’agit d’une grève générale illimitée dans le secteur de l’Education sur toute l’étendue du territoire national. « Nous protestons contre la réticence de Yéro (ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, ndlr). Il a monté un syndicat contre nous pour l’appuyer. C’est pour cela, il a demandé à son syndicat de déposer un préavis de grève aujourd’hui. C’est ce qui est fait. Donc, nous allons faire maintenant un rapport de force. Nous avons déposé un avis de grève à partir de demain mercredi. Elle ne sera levée que lorsque le protocole d’accord signé avec le gouvernement soit respecté. Ce n’est pas une négociation que nous demandons. Les négociations sont terminées. Ce que nous avons négocié se trouve consigné dans un protocole. Nous partons en grève pour que ces points consignés dans le protocole d’accord soient respectés », a confié à notre rédaction, Aboubacar Soumah leader du SLECG.

Les enseignants contractuels menacent d’occuper Sékhoutouréya

Depuis la signature du protocole d’un accord de sortie de crise entre le syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG), les contractuels semblent abandonnés par le gouvernement.

Lors d’une réunion organisée à Conakry par les enseignants contractuels ce week-end, ils  ont menacé d’investir le Ministère de l’éducation nationale pour exprimer leur colère et dénoncer le refus du gouvernement de les intégrer au sein de la fonction publique. « Nous avons en face de nous des personnes qui savent manipuler. Malgré toute la stratégie pacifique qu’on a menée, nous ne sommes pas encore entendus mais de gré ou de force, nous serons rétablis dans nos droits. C’est pourquoi nous demandons à tous les enseignants contractuels de Guinée, partout où ils sont, d’arrêter de dispenser les cours dans les écoles. Si le ministre veut qu’on aille dispenser les cours, il faudrait qu’il nous adresse une lettre officiellement, la seule chose qu’on demande, c’est notre immatriculation et notre intégration à la fonction publique », a déclaré Alsény Mabinty Camara, le porte-parole des enseignants contractuels,

Ils vont jusqu’à menacer de descendre au Ministère de l’éducation et à la présidence de la république si leur revendication n’est pas prise en compte. « Si les démarches que nous allons engager n’aboutissent pas à la satisfaction de nos points de revendication, le lundi 11 mars, nous allons tous descendre au MENA (ministère de l’éducation nationale et de l’alphabétisation) pour pouvoir revendiquer notre intégration à la fonction publique et là, on va se faire entendre de gré ou de force  et après le MENA, nous irons à la présidence. » Depuis la reprise des classes pour le compte de l’année scolaire 2018-2019, les cours restent perturbés dans les établissements d’enseignement public. Après plus de trois mois de paralysie, les écoles risquent à nouveau de fermer puisque le SLECG d’Aboubacar Soumah menace encore de déclencher une nouvelle grève pour dénoncer le manque de volonté du gouvernement dans l’application de l’accords de sortie de crise signé au mois de janvier dernier.

 

 

 

Le Gouvernement et les enseignants parviennent à un accord

Le Gouvernement et le syndicat des enseignants a trouvé ce mardi 8 janvier 2019 un accord « au forceps »  sur les revendications des enseignants qui réclamaient de meilleures conditions de vie et de travail depuis trois mois.

La signature du protocole d’accord aura lieu demain mercredi  lors d’une cérémonie solennelle au palais du peuple, a annoncé Aboubacar Soumah, le leader des grévistes. « Aujourd’hui, on devrait en finir avec le protocole d’accord, mais le contenu en son point 2 a été l’objet d’une modification de la part du Gouvernement. Ce qui a fait que je me suis déplacé. Nous avons eu à remodifier le texte conformément à ce qui a été arrêté hier par les deux parties. Nous avons apporté la correction qu’il faut à la satisfaction de la partie syndicale », a annoncé Aboubacar Soumah. « On a tenu à ce que les représentants du Gouvernement se rendent ici, mais il s’est trouvé que le ministre du budget se trouve alité dans une clinique où il est sous perfusion. Ce qui fait que nous reportons la signature du protocole demain au palais du peuple », a-t-il rajouté.

L’accord trouvé ce mercredi va mettre fin à la crise qui secoue le secteur éducatif guinéen depuis l’ouverture des classes le 03 octobre dernier. Selon nos informations, l’accord prévoit notamment le dégel des salaires des enseignants, l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail, la garantie de la liberté syndicale. Par contre peu d’informations filtrent sur le salaire de base à huit millions qui était le point nodal des revendications du SLECG.

Grève des enseignants : Aboubacar Soumah va-t-il se résigner ?

La crise qui touche le secteur éducatif guinéen depuis trois mois pourrait être définitivement résolue ce lundi 7 janvier 2019.

Il semblerait  que ce ne soit  qu’une question d’heures, le protocole d’accord de sortie de crise pourrait être signé aujourd’hui dans la soirée si l’on en croit au Secrétaire Général de l’USTG,  Abdoulaye Sow, la centrale d’affiliation du SLECG« On est en train d’aller vers notre Conseil pour voir si le schéma (du protocole) est bon avant de le soumettre au Gouvernement », a confié le Secrétaire Général de l’Union Syndicale des Travailleurs de Guinée, interrogé par un journaliste d’Africaguinee.  Quelques heures plutôt le  leader du SLECG Aboubacar Soumah  avait annoncé à notre rédaction que le Gouvernement a fait des propositions, sans préciser en détails le contenu de ce protocole d’accord qui pourrait mettre un terme à plusieurs mois de grève.

La signature de ce protocole d’accord va mettre fin à trois mois de crise qui a négativement affecté le système éducatif dans le pays. Il faut dire que les choses se sont vite accélérées depuis ce dimanche. Sous la conduite du Ministre conseiller personnel du Chef de l’Etat Tibou Kamara le fil du dialogue a été très rapidement renoué entre les différents protagonistes de la crise après plusieurs semaines de crispation.

Manif du SLECG : Faya appelle parents d’élèves et militants de partis politiques à accompagner les enseignants

Le syndicat des enseignants libres et chercheurs de Guinée (SLECG), dirigé par Aboubacar Soumah appelle à une marche le lundi 07 janvier 2019, sur l’autoroute Fidel Castro, pour exiger du gouvernement la satisfaction de leur revendication.

Le président du bloc Liberal (BL), Dr Faya Lansana Millimouno a, dans un post publié vendredi sur sa page Facebook, appelé les parents d’élèves et militants des partis politiques à emboiter le pas à la société civile en accompagnant les enseignants dans leur marche du lundi. Le leader du BL a confié que son parti se réunira aujourd’hui pour décider. “Nous allons, nous réunir à l’assemblée aujourd’hui. Et nous déciderons par rapport à ça. Dorénavant nous comprenons la lutte que mène le syndicat, il s’agit de l’éducation de nos enfants. Et nous sommes devant un gouvernement irresponsable, qui a ses enfants à l’étranger. Et qui pense que sacrifier les enfants de guinéens ça ne devait pas être leur souci”, accuse-t-il.

SLECG : Oumar Tounkara contre-attaque

Accusé d’être une « taupe du gouvernement » de Kassory par Aboubacar Soumah, Oumar Tounkara sort de son silence.

Le n°2  du SLECG balaye d’un revers de main les accusations d’Aboubacar Soumah. Il affirme qu’il n’est pas taupe et qu’il ne le serait jamais. Selon Oumar Tounkara, son adhésion au SLECG date de 1995 et selon lui, sa mission est de défendre les intérêts des enseignants. Oumar Tounkara a resté sur sa défensive tout en apportant quelques explications. « C’est faux à 100%. Moi je ne suis pas taupe et je ne serais pas taupe. Je ne suis pas nommé, je défends les intérêts des enseignants. Même si vous mené des enquêtes vous trouverez que c’est faux. Je mets au défi quiconque. Je me suis connu avec le Gouverneur à l’Université, mais ce n’est pas parce qu’il est en position d’autorité qu’il va me dire de quitter les rangs des enseignants. Notre amitié ne veut pas dire qu’il va me détourner. Nos relations sont extras syndicales », a expliqué Oumar Tounkara avant d’ajouter que personne ne peut le manipuler parce qu’il est en parfaite harmonie avec sa conscience.

« Moi, j’ai adhéré au SLECG par conviction en 1995, donc personne ne peut me détourner de ça. Je défends et je défendrais les intérêts matériels, moraux et financiers des enseignants tant que je vis. Ceux qui veulent jouer à l’intoxication n’ont qu’à dire ceux qu’ils veulent, moi je suis serin et je suis en parfaite harmonie avec ma conscience », a-t-il ajouté. Parlant de ses relations avec son secrétaire général Aboubacar Soumah, Oumar Tounkara rassure. « Il y’a toujours les spécialistes de division, les profiteurs. S’il (Aboubacar Soumah ndlr) émet un point de vue que je ne partage pas, je dis mon point de vue. Mais, finalement on retient le point de vue du plus grand nombre. Le syndicat c’est le forum le plus démocratique », a-t-il conclu.

Tounkara accusé d’être une taupe du gouvernement

Aboubacar Soumah, le leader du SLECG accuse son adjoint Oumar Tounkara d’être une « taupe » du Gouvernement au sein de leur structure.

Le Puissant syndicat de l’Education traverse une zone de turbulence. Les deux premiers responsables de cette organisation syndicale ne conjuguent plus le même verbe « Tounkara a des accointances avec le Gouvernement. Cela a été constaté depuis très longtemps par la base qui nous a remonté les informations. On n’a pas manqué d’attirer son attention sur ça. Et à chaque fois qu’il y a des rencontres au cours desquelles le SLECG exprime une position, il a toujours eu une position contraire, il est toujours du côté du Gouvernement. Ces multiples rencontres à la Primature, à chaque fois que nous montons des stratégies ici il va les déballer. Il tient des réunions secrètes à la Primature, ces réunions nous ont été rapportése. On a attiré son attention sur ça il n’a pas changé. Tout le temps c’est comme ça. Même lorsque l’expert du Bureau International du Travail était venu, au cours de la conférence, lorsque celui-ci nous a demandé une trêve sociale, il a encore adhéré à cette position, il a dit que c’est le bon moment pour le SLECG de replier (…) », a expliqué le Secrétaire Général du SLECG. Aboubacar Soumah soutient que toutes les décisions qui sont prises par le Gouvernement, Oumar Tounkara tente de les faire admettre auprès des membres du bureau exécutif en prenant des contacts individuels, en leur faisant des promesses. Le leader du  SLECG n’exclue pas de suspendre M. Tounkara s’il ne se rétracte pas.

« C’est une taupe du Gouvernement au sein du SLECG. C’est le terme là qu’un des hauts cadres de la primature a utilisé le jour qu’on a eu l’information sur sa fréquence à la primature. Le texto qu’on nous a envoyé précisait que Tounkara est une taupe. C’est un responsable de la Primature qui nous a informés que Tounkara est régulièrement là-bas et qu’il tient des réunions avec eux. Même le Premier Ministre, lors de la présentation de son bilan des 100 jours, il avait dit qu’il a rencontré un des responsables du SLECG, c’était Tounkara. Donc il est en intelligence avec Tounkara, toutes les décisions qu’il prend il les partage avec Tounkara. S’il ne nous comprend pas on va le suspendre », a-t-il averti.

Avertissements…

« Nous l’avons averti plusieurs fois il ne comprend pas, donc le bureau exécutif va examiner la situation et nous allons prendre une décision », a averti M. Soumah, martelant qu’il est hors de question de suspendre la grève.

« Lorsque le Gouvernement à travers l’Inspecteur Général du Travail nous adressera une correspondance en bonne et due forme nous invitant à l’ouverture des négociations, là nous viendrons, nous sommes prêts pour ça, on attend que ça », a tranché le secrétaire général du SLECG.

N’zérékoré : désaveu pour Aboubacar Soumah

Les cours ont effectivement repris ce lundi 17 décembre2018 dans plusieurs établissements publics de la commune urbaine de N’zérékoré, au sud du pays.

C’est le cas du lycée-collège général Lansana Conté, Alpha Yaya Diallo, le lycée Félix Roland Moumie, ou encore les collèges Tilepoulou, Almamy Samory Touré en passant par les écoles primaires de N’valy Touré et Mamadou Konaté. Partout dans ces établissements, les enseignants étaient en situation de classe. Très visiblement content, le proviseur du lycée collège général Lansana Conté, Cécé Kolié s’est dit satisfait du retour des enseignants titulaires qui sont selon lui ce lundi au nombre de 17 sur 19 enseignants.

Dans les salles, plusieurs grévistes étaient visibles en train de dispenser les cours. Même constat au lycée collège Alpha Yaya Diallo et le lycée Félix Roland Moumie ou nous avions également assisté au retour des meneurs de grève dont Fayala Doumbouya et son adjoint Alkaly fofana. Ces derniers assurent être les seuls représentants légitimes du Slecg jusqu’à la fin de leur mandat, ce malgré la mise en place d’un nouveau bureau hier par Aboubacar Soumah, secrétaire général du SLECG.

Grève des enseignants : Aboubacar Soumah n’en démord pas

Les femmes enseignantes membres du Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée (SLECG) étaient en réunion ce jeudi 6 décembre 2018 au siège à Donka.

La rencontre a été présidée par le secrétaire général de la structure Aboubacar Soumah qui en a profité pour inviter ses camarades à continuer à observer la grève. Car, selon lui, bientôt leur revendication de 8 millions de francs guinéens comme salaire de base pour chaque enseignant sera prise en compte et les salaires gelés seront remboursés. « Notre combat arrive bientôt à terme. Contrairement à ce que racontent nos détracteurs que les cours ont repris après le gel de nos salaires, il faut que vous sachiez que nous sommes à quelques microns de notre victoire », dit-il. Poursuivant, le premier responsable du SLECG a parlé de la lettre du Premier ministre, Ibrahima Kassory Fofana appelant à la reprise des négociations adressée aux syndicalistes. Il affirme que sa structure n’est pas d’accord avec le contenu du courrier.

« Le chef du gouvernement a répondu au secrétaire général de l’USTG. Mais les préalables à l’ouverture des négociations nous les avons réfutés, parce qu’ils sont inacceptables. Il (le Premier ministre, ndlr) demande notamment la suspension de la grève pour négocier et nous ne sommes pas d’accord pour cela », s’insurge Aboubacar Soumah. Et d’ajouter : « Nous sommes engagés plus que jamais à sortir de la souffrance. Acceptons donc le gel de nos salaires. D’autres l’ont fait dans d’autres pays. » Depuis le 3 octobre 2018, le secteur éducatif guinéen est en partie paralysé. Les enseignants réclament un salaire de base de 8 millions de francs guinéens. Une réclamation que refuse le gouvernement guinéen qui parle de revendication fantaisiste. 

 

 

Aboubacar Soumah à propos de sa défaite à Dixinn: »La Démocratie a gagné… »

Pressenti comme futur maire de Dixinn, Aboubacar Soumah, tête de liste du RPG arc en ciel, parti au pouvoir à Dixinn a été finalement battu par le candidat de l’UFDG sur le score de 23 voix contre 17.

Après l’élection, le candidat malheureux à la mairie de Dixinn a adressé ses chaleureuses félicitations au maire Samba Diallo de l’UFDG et à l’ensemble du conseil communal mis en place ce vendredi à l’issue d’élections.

Selon le député Aboubacar Soumah, « la démocratie a gagné. Je félicite les heureux élus. En tant que conseiller communal, je mettrai tout en œuvre pour que les populations de Dixinn n’oublient pas notre conseil composé de 37 élus ».

Ce dissident de l’UFDG, a promis d’apporter sa modeste contribution au développement de la commune de Dixinn. « Je félicite M. Mamadou Samba Diallo pour son élection. Je mets à sa disposition ma petite expérience de 11 ans au sein de la commune de Dixinn. Je l’apporterai tout ce dont il aura besoin pour que notre équipe triomphe », s’est-il engagé.

Interrogé sur ce qui lui a manqué pour être élu maire de Dixinn, Aboubacar Soumah a sèchement répondu : « La paix coûte  cher. Si c’est à cause d’Aboubacar Soumah que le pays  peut prendre feu, il est prêt à céder. Vous le comprendrez politiquement après moi ».

Le gouvernement gèle le salaire des grévistes, le SLEECG durcit le ton: «les 20 millions ne sont plus négociables…» 

Le gouvernement guinéen a mis sa menace en exécution. Certains enseignants grévistes ont vu leur salaire du mois d’octobre gelé par le gouvernement Kassory. Cette situation a contribué à radicaliser la position du syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLEECG) qui est en grève générale depuis le 03 octobre dernier. Dans une salle pleine à craquer, Aboubacar Soumah a déclaré ce samedi 27 octobre 2018, que  les huit millions de francs guinéens négociables qu’ils demandent comme salaire de base  sont désormais devenus non négociables.

Le secrétaire général du SLEECG, a déploré le comportement du ministre de l’Education Nationale et de l’Alphabétisation Mory Sangaré qui, selon lui , ne s’est pas préoccupé de la situation. Ce dernier a plutôt préféré procéder au recrutement de certains contractuels venant de l’Ecole Nationale d’Instituteurs et de l’ISSEG (Institut Supérieur des Sciences de l’Education de Guinée) plus certains vacataires «ramassés çà et là pour passer au remplacement des enseignants titulaires». «C’est une violation flagrante des conventions internationales ratifiées par notre pays. On ne doit pas procéder au remplacement d’un gréviste pour fait de grève», a-t-il rappelé, sous les ovations des enseignants grévistes.

Poursuivant, Aboubacar Soumah a accusé le PM Kassory Fofana d’être à la base du blocus du dialogue social dont il en est le garant. «Selon notre constitution, le Premier ministre est le responsable du dialogue social. Mais très malheureusement, Ibrahima Kassory Fofana est le premier à bloquer le dialogue en déclarant dans les médias que jusqu’en 2020, qu’il n’y aura pas de négociations autour des huit millions que nous réclamons, nous affirmons en conséquence qu’il n’aura plus de cours jusqu’en 2020», a-t-il martelé.

Selon Aboubacar Soumah, Kassory Fofana a expressément violé la loi en gelant les salaires des enseignants, par conséquent, «à notre tour, nous allons aussi violer les principes de négociations».

Poursuivant , Aboubacar Soumah a demandé aux parents d’élèves de continuer à garder leurs enfants à la maison pour éviter les nombreuses risques auxquels ils font face une fois dans les rues. «Nous avions dit dès au départ que si les parents laissent les enfants venir à l’école, les forces de l’ordre sont prêtes à tirer sur eux. La preuve, un élève de 22 ans a été tué à Koloma. Au Lycée 1er Mars de Matam, dès que les élèves se sont levés contre les enseignants contractuels qui n’ont pas de niveau, ils ont été aussitôt gazés et certains ont été arrêtés. La même chose s’est passée à Sonfonia et au Lycée Kipé. Partout où les élèves dénoncent l’incapacité des enseignants contractuels, les forces de l’ordre sont prêtes à tirer sur eux. C’est pour toutes ces raisons que nous demandons aux parents d’élèves de continuer à garder les enfants à la maison parce que nous ne sommes pas prêts à retourner dans les classes tant ce que nos revendications ne sont pas satisfaites. Même si cela prendra le temps qu’il prendra, jusqu’à 2020…», a-t-il menacé.

Certains fondateurs des écoles privées ont accusé le SLEECG de vouloir les déstabiliser. À l’occasion de cette assemblée générale, Aboubacar Soumah, le secrétaire général du SLEECG a indiqué que cela ne leur concerne pas. Toutefois, il a appelé les enseignants qui sont dans les publics et qui donnent aussi des cours dans les écoles privées de rester à la maison(…)».

Pour finir, Aboubacar Soumah a appelé ses camarades à la mobilisation. «Le Tchad vient de terminer son cinquième mois de grève. Le Bénin a fait trois mois, le Gabon, la Côte d’Ivoire et le Mali, c’est notre tour de finir avec la précarité dans laquelle nous vivons», a-t-il lancé.

Les enseignants guinéens maintiennent leur mot d’ordre de grève 

Après l’échec des négociations entre le gouvernement et le Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée (SLECG) ce vendredi au ministère de la fonction publique, Aboubacar Soumah et ses camarades syndicalistes se sont retrouvés le samedi 13 octobre 2018, au siège du SLECG. Objectif, faire le compte rendu des négociations à la base.

D’entrée, le Secrétaire Général du SLECG s’est indigné face au comportement de certains enseignants qui ont repris le chemin de l’école malgré le mot d’ordre de grève. Aboubacar Soumah va jusqu’à les qualifier de «traîtres».

«Le ministre de l’Éducation Nationale a envoyé une circulaire pour remonter la liste des enseignants absents dans les établissements, ils n’ont qu’à remonter la liste de tous les enseignants, nous aussi, les enseignants qui vont là ! Les lâches là ! Les traitres là ! Nous aussi, on essayera de remonter leurs listes ici. Envoyer nous la liste de tous ces enseignants traitres avec leurs numéros matricules, nous aussi nous allons envoyer les messages à tous les secrétaires généraux, à tous nos démembrements de faire la liste de tous les enseignants traitres qui donnent des cours dans les établissements alors que nous nous sommes en grève », menace Aboubacar Soumah.

Pour lui, le combat du SLECG consiste à changer les conditions de vie des enseignants.

« Aujourd’hui personne ne veut enseigner en Guinée parce que l’enseignant guinéen est mal entretenu. C’est cela que nous voulons changer pour corriger le système éducatif guinéen. Pour la qualification de ce système éducatif, il faudra continuer à nous battre pour dire non à cette précarité et nous irons jusqu’au bout pour obtenir quelque chose sur les 8 millions », a-t-il déclaré.

Le secrétaire général du SLEECG a dénoncé l’arrestation de certains syndicalistes à l’intérieur du pays. Chose qui, dit-il, est une violation syndicale. Il appelle les enseignants guinéens à resserrer les rangs.

«Nous devront resserrer les rangs et être très vigilants, continuer à suivre le mot d’ordre de grève. Tant que les négociations ne sont pas ouvertes sur les 8 millions, tant que sur les 8 millions nous n’avons pas un montant consistant on ne suspendra pas la grève», a conclu Aboubacar Soumah, secrétaire général du syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée.

Pour rappel, le gouvernement guinéen par la voix de ses représentants aux négociations, a demandé au syndicat des enseignants de patienter jusqu’à l’adoption de la loi des finances rectificative 2019 pour que leur revendication soit prise en compte afin que cela soit débattu à l’assemblée nationale. Chose que le syndicat des enseignants n’a pour l’heure pas accepté. Pendant ce temps, les cours restent encore paralysés dans les écoles guinéennes 10 jours après l’ouverture officielle des classes.

Grève des enseignants: Aboubacar Soumah réagi au propos de Alpha Condé 

Conakry (journaldeconakry.com) – Une semaine après l’ouverture officielle des classes, le système éducatif guinéen reste paralysé par une grève générale et illimitée déclenchée par le syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLEECG) dirigé par le syndicaliste Aboubacar Soumah.

Dans un entretien télévisé hier, le président de la République a qualifié la revendication des enseignants de « revendication fantaisiste ».
Contacté au téléphone sur le sujet, le secrétaire général du SLEECG dit ne pas vouloir répondre à Alpha Condé.
«Moi, je ne répondrai pas au président dans ce sens que c’est pas lui qui est en face de nous dans la négociation. Il y a une équipe gouvernementale avec laquelle nous dialoguons, c’est à eux que nous allons dire ce que nous pensons», a-t- il déclaré avant de s’indigner par rapport au comportement du gouvernement.

«En lieu et place des enseignants titulaires, ils ont recruté de façon fantaisiste les contractuels qui n’ont aucun niveau. Il y a parmi eux des apprentis menuisiers, des apprentis mécaniciens qui ne peuvent même pas écrire au tableau. Au lieu de considérer que la grève est respectée de Kassa jusqu’à Yomou exception faite seulement pour quelques écoles de Kankan…», a-t-il fait constaté.
Par ailleurs, Aboubacar Soumah a dénoncé la mauvaise foi de la partie gouvernementale dans les négociations autour des huit millions de francs guinéens comme salaire de base pour les enseignants guinéens.
«Depuis l’ouverture du couloir des négociations, il n’y a jamais eu des négociations sérieuses autour des huit millions par conséquent nous, nous sommes là on n’a jamais manqué mais toujours la partie gouvernementale brille par son absence donc c’est elle qui n’a pas la bonne foi de discuter avec nous donc le protocole est bien clair et signé par le gouvernement. Mais on constate qu’à chaque fois qu’il y a des négociations c’est de nouveaux représentants du gouvernement qui se présentent en face de nous. Le gouvernement n’accorde aucune considération pour l’éducation la preuve est là, nous demandons l’amélioration de nos conditions de vie, il se permet d’intimider les gens», a dénoncé Aboubacar Soumah secrétaire général du syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée.

Le gouvernement menace, le SLEECG durcit le ton 

Conakry (journaldeconakry.com) – Le syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée a tenu une assemblée générale extraordinaire ce samedi 05 octobre 2018 à son siège à Donka.
Une assemblée au cours de laquelle, le secrétaire général du SLEECG a invité les enseignants et chercheurs de Guinée à poursuive la grève générale et illimitée déclenchée le 03 octobre dernier.
«Face aux manœuvres dilatoires orchestrées par le gouvernement, nous invitons tous les enseignants de Guinée  à resserrer les rangs  pour continuer d’observer le mot d’ordre de grève jusqu’à l’obtention de nos revendications  autour des 8 millions de francs guinéens. Tous les enseignants doivent rester à la maison », a déclaré Aboubacar Soumah, avant d’inviter les parents d’élèves à garder leurs enfants à la maison.
«Nous invitons les parents d’élèves à garder leurs enfants  à domicile. Parce que, nous ne voulons pas que ces enfants qui nous sont si chères soient exposés aux réactions des agents des forces de l’ordre qui n’utilisent pas les armes conventionnelles contre les manifestants de notre pays.
«Nous invitons également les enseignants à resserrer les rangs à continuer d’observer ce mot d’ordre de grève jusqu’à la satisfaction de nos revendications et l’obtention des 8 millions que nous avons exigés  comme salaire de base», ajoute-t-il.
Ces derniers jours , des membres du gouvernement notamment un conseiller de Kassory Fofana ont affirmé que les enseignants qui observeront le mot d’ordre de grève ne seront pas payés le salaire du mois d’octobre.
Aboubacar Soumah, secrétaire général du SLEECG menace de demander leur départ pur et simple…
«Toute autorité de quelque niveau que ce soit, qui se manifeste dans les intimidations à l’endroit de nos camarades, nous demanderons son départ pur et simple car en matière de grève on ne peut pas procéder au remplacement, c’est une violation des droits et des libertés. Les autorités, à tous les niveaux, qui intimident nos camarades, nous allons demander leur départ», a-t- il déclaré.
Pour l’heure, rien n’est encore sûr.
Selon nos informations, les élèves et leurs parents comptent manifester leur colère dès ce lundi si toutefois, les enseignants s’absentent dans les salles de classe.
Affaire à suivre.

Rentrée du 3 octobre: le SLECG hausse le ton et met en place un collectif de riposte contre les traites

Donka (journaldeconakry.com) – Le Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée (SLECG) exige le revirement pour les enseignants dont les salaires ont été gelés. Il l’a fait savoir ce samedi 29 septembre après une large concertation avec la base au cours d’une assemblée générale extraordinaire à son siège à Donka.

Cela fait suite à la décision du gouvernement guinéen de geler le salaire du mois de septembre de milliers d’enseignants pour des fins de contrôle. Parallèlement à cette rencontre, le SLECG a réitéré son mot d’ordre de grève lancé pour le 03 octobre prochain.

« Après notre entretien et le message que vous nous avez livré le lundi, nous allons en votre nom, c’est-à-dire au nom de tous les enseignants de Guinée, déclarer au représentant du gouvernement sur la table des négociations que tous les enseignants demandent le revirement de leurs salaires », a déclaré Aboubacar Soumah avant d’indiquer que cette décision du gouvernement de payer les enseignants par chèque ou billetage est une manœuvre qui vise à saboter son mouvement de grève.

«Comme vous le savez ce n’est qu’un montage pour saboter notre grève. Faire en sorte que tous les enseignants viennent dans les établissements le 03 octobre. Et par rapport aux mesures qu’ils sont en train de prendre en recrutant des enseignants pour aller enseigner à notre place dans les établissements, nous invitons les collectifs au niveau de chaque école de prendre ses responsabilités. Tout enseignant qui n’est pas du collectif ou une nouvelle recrue que vous voyez dans les classes interpelez-le », a recommandé le Secrétaire général du SLECG à ses camarades.

Concernant le mot d’ordre de grève lancé pour le mercredi 03 octobre, Aboubacar Soumah a indiqué qu’il n’est pas question de reculer sans satisfaction de leur revendication.

«Nous allons continuer à négocier jusqu’à la date du 02 octobre à minuit. Le 3 octobre si nous n’avons rien sur les 8 millions, nous allons rester à la maison même si les préalables posés ont été satisfaits », a prévenu Aboubacar Soumah.

Le secrétaire du SLECG ne compte pas suspendre la grève

Conakry (journaldeconakry.com) – Le secrétaire général du Syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG), Aboubacar Soumah, a confié mercredi à aux médias locaux que ce n’est pas parce que l’inspecteur général du travail a appelé à la reprise des négociations autour des 8 millions de francs guinéens que le SLECG va suspendre la grève annoncée pour le 3 octobre prochain.

Selon le syndicaliste, c’est quand ils vont obtenir quelque chose dans les 8 millions qu’ils vont suspendre la grève.

« Même si, ils ont retardé l’invitation, nous allons répondre. De toutes les façons, la grève est déjà programmée pour le 03 octobre prochain, ça ne nous empêche pas d’être à la table et discuter. Et ça ne nous empêche pas aussi de déclencher la grève le 03 octobre », a lâché Aboubacar Soumah.

D’après lui, « on peut continuer dans la grève et à négocier. Si on obtient les 8 millions d’ici le 03 octobre prochain, il n’y a pas de problème. Ce n’est pas parce qu’on ouvre les négociations que nous allons suspendre la grève. Mais c’est le fait d’obtenir quelque chose dans les 8 millions que nous allons suspendre la grève. Donc tant que cela n’est pas fait, la grève sera toujours maintenue ».

Négociation SLEECG- Gouvernement: Aboubacar Soumah durcit le ton et menace d’appeler à une grève générale 

Le Syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLEECG) menace de lancer une grève à compter du 03 octobre 2018 si les négociations ne reprennent pas d’ici  le 23 septembre prochain.

Aux dires du secrétaire général de la structure syndicale, un préavis de grève sera adressé au gouvernement. Un préavis dans lequel il  invitera tous les enseignants  à ne pas répondre à l’appel de l’ouverture des classes prochaines. C’est ce qui ressort d’une assemblée générale qui s’est tenue ce mardi au siège du SLEECG à Donka.

« Il a été décidé que si d’ici la date du 23 septembre 2018, nous ne recevons aucun appel de la part du gouvernement nous invitant à la table de négociation autour des 8 millions de salaire de base, alors nous allons déposer un avis de grève au niveau du gouvernement demandant à tous les enseignants de la République de Guinée de ne pas répondre à l’appel qui va être lancé par le gouvernement pour l’ouverture des classes le 03 octobre 2018 », averti Aboubacar Soumah .

Sur invitation du gouvernement, un représentant du bureau international du travail (BIT) est à Conakry pour organiser des rencontres avec le mouvement syndical guinéen, les organisations non gouvernementales et la société civile. Le Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée affirme qu’il ne prendra plus part au forum pour des raisons diverses: « Ce représentant du BIT est venu avec une feuille de route bien préparée dans laquelle on veut demander la signature d’une trêve sociale au mouvement syndical. Dans sa communication nous avons remarqué la prise de position en faveur du gouvernement. Le SLEECG a décidé qu’il ne prendra plus part à ce forum », a précisé Aboubacar Soumah secrétaire général du Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée.

Poursuivant, Aboubacar Soumah a réitéré que le bureau exécutif du SLEECG est disposé à reprendre les négociations avec le gouvernement.

Pour rappel, ces négociations avaient été suspendues suite à l’arrestation du chargé de communication du SLEECG qui avait été libéré le lendemain de son arrestation.

Aboubacar Soumah sur les huit millions : « la Guinée n’a jamais été riche que maintenant… »

Le premier ministre Ibrahima Kassory Fofana  était ce jeudi 07 septembre 2018, à la télévision nationale. C’était pour se prononcer sur son bilan des cent premiers jours de gestion à la primature guinéenne. Le Premier ministre en a profité pour s’exprimer sur plusieurs autres sujets notamment sur les négociations entre gouvernement et syndicat autour des huit millions de francs guinéens comme salaire de base des enseignants guinéens.

Sur la question, Kassory Fofana est catégorique: « pas possible de payer un enseignant guinéen a huit millions ».

Ce vendredi matin, Aboubacar Soumah secrétaire général du syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLEECG) a réagi a ces propos de Kassory Fofana. Pour lui, l’heure est aux négociations.

« Nous respectons les principes des négociations. On ne peut pas vouloir d’une chose et son contraire. A partir du moment où le gouvernement nous a fait venir a une négociation, nous attendons à recueillir quelque chose autour des huit millions. Notre protocole est très clair, ouvrir les négociations autour d’un salaire de base de huit millions de francs guinéens pour les enseignants guinéens », a-t-il rappelé.

Poursuivant, Aboubar Soumah persiste sur les huit millions.

«Il faudrait alors coûte que coûte que nous obtenions quelque chose. Le gouvernement ne peut pas nous appeler à négocier autour des huit millions et nous dire qu’il n’est pas disposé à nous donner quelque chose. Ce n’est pas possible », menace-t-il.

Plus loin, le secrétaire général du SLEECG menace de boycotter l’ouverture des classes au cas où les négociations autour des huit millions échouaient, car estime-t-il, la Guinée est très riche pour ça.

« Si toutefois les négociateurs qui représentent le gouvernement adoptent la même position que celle du premier ministre Kassory, nous nous retirerons, nous  allons convoquer la base, nous allons nous réunir et prendre une décision. Pour nous, le gouvernement n’a aucune raison de nous dire qu’ils n’ont pas d’argent à nous donner car nous connaissons les détournements qui sont en train de se dérouler sans qu’aucune disposition de répression ne soit envisagée contre les prédateurs. Avec toutes les régies financières dont dispose le pays, pour nous la Guinée n’a jamais été riche que maintenant ».

En ce qui concerne l’ouverture des classes session 2018-2019, le syndicaliste demande le report de la date du 15 septembre pour des raisons qu’il a tenu à avancer: « Nous n’accepterons pas que les classes soient ouvertes le 15 septembre parce que les enseignants ne seront pas dans des bonnes dispositions. Les enseignants ne peuvent pas aller à l’école tandis que leurs enfants sont à la maison faute de fournitures. C’est pourquoi nous avons demandé à ce que la date de l’ouverture des classes soit repoussée au 03 octobre pour permettre aux enseignants et aux parents d’élevés de mieux se préparer pour une bonne rentrée des classes. »

Crise intersyndicale: Aboubacar Soumah refuse l’invitation de l’USTG

L’histoire remonte au 06 août dernier, lorsque le SLEECG dirigé par Aboubacar Soumah a décidé de se désaffilier de l’union syndicale des travailleurs de Guinée dirigé par Louis Bemba Soumah.

Depuis le début du bicéphalisme dans le syndicat de l’éducation guinéenne,  le camarade Louis Bemba Soumah et ses pairs avaient mis en place et soutenu un syndicat parallèle dirigé par Dame Kadiatou Bah.

Ce mercredi, contre toute attente, l’union syndicale des travailleurs de Guinée a, dans une lettre invité Aboubacar Soumah en tant que je secrétaire général du syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée à une rencontre qui doit se tenir au conseil économique et social ce jeudi 16 août 2018 à 18heures.

Pour le concerné, c’est un non-événement. Pas question pour le SLEECG de revenir au sein de l’Union Syndicale des travailleurs de Guinée (USTG) affirme Aboubacar Soumah secrétaire général du syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée. « Le retour ou non du SLEECG au sein de l’USTG ne nous fait ni chaud ni froid. Comme ils sont en perte de vitesse, l’USTG n’est qu’une coquille vide maintenant, ils nous font appellent. La fédération syndicale autonomes des Banques et assurances de Guinée (FESABAG) s’est retiré, le SLEECG s’est désafillié, hors les piliers fondamentaux de l’USTG,sont le SLEECG et la FESABAG… »

Aboubacar Soumah se rappelle encore de l’agissement de l’union syndicale des travailleurs de Guinée lors de dernière grève des enseignants qu’il a mené en février et mars 2018.

« Avec toutes les menaces qu’ils nous ont proféré, ils nous ont même livré à l’abattoir, ils ont dit au gouvernement de nous arrêter puisque nous sommes en train de mener un combat illégal, un combat sauvage. Ils nous ont mis dans la gueule du loup. » Rappelle Aboubacar Soumah secrétaire général du SLEECG.

Pour revenir au sein de l’Union syndicale des travailleurs de Guinée, le syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée pose une seule condition.

« Puisque c’est eux qui ont mis en place le groupe de Kadiatou Bah que nous appelons serre, nous exigeons de l’USTG, la non reconnaissance de ce bureau-là, qu’ils prennent un acte, et diffusé cet acte à travers les médias. Publient par voix de médias » dit-il.

Pour Aboubacar Soumah, « c’est pendant les moments difficiles qu’on reconnaît les vrais amis ».

Négociations syndicales: Aboubacar Soumah brandit une nouvelle menace de grève

Le bicéphalisme au sein du Syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLEECG) est loin d’être terminé.

La semaine dernière,  le SLEECG version Sy Savane a tenu son congrès électif à Conakry.

Ce congrès a abouti à l’élection de dame Kadiatou Diallo à la tête de la structure, pendant que Aboubacar Soumah et son groupe sont en négociation avec le gouvernement autour des 8 millions de salaire de base pour les enseignants à la fonction publique. Depuis,  l’inspection générale du travail a décidé de porter l’affaire en justice pour départager les deux camps.

Sauf qu’a date,  les lignes n’ont pas bougé dans cette négociation engagée depuis le 04 mai dernier. Ce qui pousse  Aboubacar Soumah à lancer une nouvelle menace de grève  à partir du lundi prochain si la situation reste intacte.

Contacté par une radio de la place ce mercredi matin,  Aboubacar Soumah Secrétaire Général du Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée, s’est exprimé de long en large sur ce dossier. En effet,  Aboubacar Soumah qualifie le SLEECG version Kadiatou Balde d’association de personnes.  Pour lui,  pas question de répondre à la convocation de la justice.

« Nous avons appris que l’inspecteur général du travail voudrait transféré notre dossier en justice pour essayer de départager les deux syndicats mais nous, nous disons qu’il n’y a pas une question de leadership à notre niveau. Nous ne pouvons pas porter plainte contre eux parce qu’ils ne représentent rien pour nous , nous n’avons rien à faire avec eux. Nous,  nous avons déjà tenu notre congrès qui est l’émanation de l’ensemble des enseignants de la République de  Guinée. Nous n’avons pas à faire à un groupuscule qui ne représente  absolument  rien sur le terrain . Le syndicalisme c’est la représentativité . Ils n’ont qu’à aller à la justice. Nous n’allons pas à la justice puisque nous n’avons pas  de conflits avec quelqu’un. Il y’a justice  lorsqu’il y’a contentieux entre un employeur et un employé….« , a t-il fait savoir.

Est-ce qu’il ne fallait pas attendre la mise en place du nouveau gouvernement pour déclencher une grève ? lui demande un journaliste.

« Non.  Nous n’allons pas attendre la formation d’un nouveau gouvernement car l’administration est une continuité . Nous sommes entrain de discuter et la fin des discussions c’est le 25…« , réplique t-il aveuglement.

Qui est votre interlocuteur parce qu’il n’y a pas de gouvernement camarade ?  poursuit notre confrère.

« Le gouvernement est représenté sur la table de négociation, tous les départements sont représentés »

Sauf que ces représentants ne peuvent rendre compte à personne ! Parce qu’il n’y a pas de Ministre ? insiste le journaliste.

« Nous, nous négocions avec les représentants du gouvernement qui ne nous ont jamais dis que les ministres ne peuvent pas décider. Les décisions qui seront prises,  nous savons que ces décisions vont être respecté. »

Mais qui pour prendre la décision puisqu’il n’y a pas de gouvernement en Guinée actuellement ? Persiste t-il ?

« Pourquoi ils ne nous ont pas écrit pour nous dire de suspendre les négociations jusqu’à la mise en place du nouveau gouvernement ? Pourquoi ils se présentent face à nous tous les jours pour négocier ?…. », retourna t-il à son interviewer.

Est ce que le moment est opportun pour aller en grève ? enchaîne un autre animateur de l’émission.

« L’opportunité c’est que nous agissons conformément au protocole d’accord qui dit que les négociations se tiennent du 2 au 25 mai 2018. Nous avons commencé depuis  le 4 mai  et nous venons tous les jours. Il n’y a pas de mauvais moment pour aller en grève« , a t-il lancé sèchement.

À l’allure où vont les choses,  tout porte à croire que les examens nationaux risquent d’être perturbés par cette grève si elle arrive à avoir lieu.

Aboubacar Soumah: «sans justice sociale il n’y a pas de paix»

Le Syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG), dirigé par Aboubacar Soumah, n’a pas été convié aux festivités de célébration de la fête des travailleurs présidées par le Premier ministre Mamady Youla.

Aboubacar Soumah , secrétaire général  du SLECG, affirme que son mouvement syndical étant affilié  à l’Union Syndicale des Travailleurs de Guinée (USTG) qui est partie prenante à l’organisation de cette fête, n’a pas besoin d’invitation pour assister à cette cérémonie.

«Je ne dois pas rester en marge de cette fête des travailleurs . Donc c’est ce qui a fait qu’ il a été décidé au niveau du bureau exécutif national du SLECG de venir participer même si on a pas été invité. Nous nous sommes donnés le devoir de se présenter et de défiler», a-t- il fait savoir.

Aussitôt arrivé au palais du peuple où se tenait la cérémonie, Aboubacar Soumah a été empêché de serrer la main aux autorités assises à la loge officielle. Pour ce syndicaliste, c’est un non événement.

«Qu’on nous empêche de serrer la main aux autorités, peu importe, l’essentiel pour nous est que nous avons participé à la fête et nous avons partagé la joie avec l’ensemble des travailleurs de la République de Guinée.»

Mais comment le camarade apprécie-t- il les différents discours tenus lors de la cérémonie? Sans langue de bois Soumah répond:

«Les différents discours je les ai suivis avec beaucoup d’attention. Les centrales syndicales demandent l’amélioration des conditions de vie des travailleurs, et le respect des différents protocoles signés. Par rapport au gouvernement qui dit avoir créé toutes les conditions pour l’amélioration des conditions de vie des travailleurs, et avoir créé beaucoup d’usines pour que les travailleurs trouvent de l’emploi, c’est que nous pouvons dire, c’est qu’il y a beaucoup de chômage en Guinée. Nous disons qu’il n’y a pas de création d’emplois. Nous demandons au gouvernement de bien gérer les biens de ce pays et de bien repartir les biens de ce pays parce que la richesse nationale appartient à tous les citoyens de la Guinée. Il ( le gouvernement ) parle de la paix mais quand il n’y a pas de justice sociale, il ne peut pas y avoir de paix. Il faut que les richesses du pays soient partagées de façon équitable pour tous les travailleurs et citoyens de la République de Guinée», a-t- il lancé sèchement.

Des hommes armés attaquent le domicile d’Aboubacar Soumah, il accuse le pouvoir

Le domicile du secrétaire général du Syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG) Aboubacar Soumah a été attaqué par des hommes armés le lundi 12 mars. L’intéressé l’a fait savoir dans une vidéo où il apparaît avec le visage amoché.

« Vers 13h30, nous avons reçu la visite inopinée de trois hommes armés à environ 20 mètres de chez moi. Ils ont été interceptés par des jeunes du quartier à qui ils ont demandé où se trouvait M. Soumah« , explique-t-il.

« Ces derniers ont répliqué pourquoi ils recherchent M. Soumah ? Ils ont répond qu’ils sont syndicalistes et qu’ils ont besoin de me voir. Les enfants ont commencé à avoir des doutes puisque leurs habillements ne prouvaient pas qu’ils étaient syndicaliste« , a-t-il ajouté.

Dans la peur d’être mis à nu, les assaillant ont pris la fuite.

« Quand ils se sont aperçus qu’ils étaient sur le point d’être découverts et que d’autres personnes ont commencé à venir autour d’eux, ils ont pris la tangente. C’est là qu’on a découvert qu’ils étaient tous armés, ils  avaient des revolvers », précise-t-il.

Après cette attaque, Aboubacar Soumah, accusé le parti au pouvoir d’être l’instigateur. Selon le SG, « ce sont des éléments envoyés par le RPG. Notre mouvement est politisé (…). Le RPG raconte que j’ai élu domicile chez le chef de file de l’opposition et que cette institution politique soutient notre mouvement. Nous ne sommes en contact avec aucun parti politique. Nos revendications sont purement syndicales« , a-t-il fait savoir.

Il prévient qu’il ne fera pas de concession sur les revendications. « Il faudrait que les 40% soient payés avec effet rétroactif. Sinon, la grève ne sera jamais suspendue« , conclut-il sur un ton ferme.

Crise sociale: une commission mixte mise en place pour engager des négociations

Le syndicaliste Aboubacar Soumah secrétaire général du syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée a été reçu par le professeur Alpha Condé lundi dernier au palais Sekhoutoureya.

A la suite de cette rencontre, une commission mixte a été mise en place pour engager des négociations permettant de sortir du pays de cette crise qui mine le système éducatif depuis le 12 février dernier.

Les négociations ont débuté hier au palais du peuple sous l’égide du médiateur de la République et des religieux.
Tard dans la nuit de mardi, le ministre conseiller à la présidence de la République Tibou Camara a fait le bilan de la journée:

«Nous avons discuté en tant que patriote parce que avant tout nous sommes tous guinéens..Nous mettons l’intérêt de la nation en avant. Les élèves qui sont entrain de chômer aujourd’hui sont nos enfants, ou nos petits frères. Donc nous sommes tous conscients. Mais il y a ce que nous voulons et il y a ce qui est faisable. Malgré toute la bonne volonté du gouvernement, dans toute négociation il y a des limites et ces limites résident dans les difficultés de trésorerie que l’État rencontre mais également des accords et des engagements que nous avons avec nos partenaires….», s’est défendu le président de la commission .

Poursuivant, Tibou Camara annonce avoir répondu favorable à la première revendication des syndicats qui concerne Aboubacar Soumah

« Le salaire d’abord, il faut le reconnaître c’est le droit de tout travailleur. Quand quelqu’un travaille, il a droit à un salaire à la fin du mois. Donc, il faut considérer que c’est déjà fait. La suspension du salaire de Aboubacar Soumah est levée», a t-il rassuré.

Pour Aboubacar Soumah , «la levée de la suspension résout un point mais pas tous les points de la revendication. Nous ne reculerons pas tant que les 30% d’augmentation de salaire ne sont pas effectifs sur le bulletin des enseignants. Donc, la grève reste maintenue.», a t- il fait savoir.

Il faut noter que les négociateurs ont fait venir Mohamed Lamine Doumbouya, ministre du Budget pour expliquer en détail les difficultés économiques auxquelles le pays serait confronté mais les syndicalistes restent droit dans les bottes et les négociations se poursuivent au palais du peuple.

Crise sociale: Alpha Condé rencontre Aboubacar Soumah 

Le syndicaliste Aboubacar Soumah et ses camarades ont été reçus mardi soir par le président de la République.

Professeur Alpha Condé a souhaité rencontrer le secrétaire général du Sleeg pour dit-il l’écouter afin de prendre des dispositions pour trouver une solution à cette grève des enseignants qui mine le secteur éducatif guinéen depuis le 12 février dernier .

Durant deux heures, Aboubacar Soumah a passé à peigne fin les difficultés que rencontrent les enseignants dans l’exercice de leur métier.

Le président Alpha Condé a dit qu’il ne disposait pas de la bonne information avant de réitérer son engagement de ne s’ingérer ni lui, ni le gouvernement dans les affaires syndicales:

« Je vous ai écouté depuis deux heures. Je comprends que je n’avais pas la bonne information . Tout ce que j’ai à vous dire c’est que je n’ai pas de parti pris, je n’ai pas à choisir de camp, je ne suis contre personne.»

Une commission présidée par le nouveau médiateur de la république Mohamed Saïd Fofana a été mis sur pied. Elle a pour mission de trouver une sortie de crise permettant la reprise des cours dans un bref délai.

Au sortir de cette rencontre, le syndicaliste Aboubacar Soumah s’est exprimé en ces termes:« une commission est mise en place. J’ai confiance à certains d’entre eux mais en attendant la grève reste maintenue jusqu’à la satisfaction de nos revendications ».

Cette rencontre de Sekhoutoureya vient confirmer Aboubacar Soumah jusque-là considéré comme « un dissident  » par le gouvernement comme étant secrétaire général du bureau exécutif national du Syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée(Sleeg).

Des négociations seront entamées à partir de ce mercredi par cette commission composée de Saïd Fofana, médiateur de la république, Tibou Camara, ministre conseiller à la présidence de la République et Cheick Taliby Sylla, ministre de l’énergie.

Éducation: Aboubacar Soumah menace et exécute

Comme annoncé dans un de nos précédents articles, le SLEGG version Aboubacar Soumah a mis en exécution sa menace de paralyser les écoles guinéennes. Ce matin du 12 février, la plupart des écoles de la capitale sont paralysées.

C’est le cas du collège Fode et Yaguine ainsi que le lycée Léopold Sedar Senghor de Yimbaya dans la commune de Matoto. Au lycée Senghor, sur les 23 enseignants programmés seuls 8 étaient présents. Alors que sur un effectif de 1944 élèves pour 23 groupes pédagogiques, 422 seulement étaient présents. Bala Diarra, proviseur du lycée Léopold Sedar Senghor, déclare:« Nous voulons la quiétude au sein des établissements pour le déroulement effectif des cours afin de récupérer le retard causé pendant la grève précédente….».

Par ailleurs, le numéro un de l’établissement annonce qu’après l’état des lieux de cette première journée de grève, un compte rendu fidèle sera fait au département de l’éducation. «Nous remonterons les informations à la Direction Communale de l’éducation de Matoto ( DCE), à l’Inspection Régionale de l’éducation de Conakry (IRE) ainsi qu’au haut commandement de la gendarmerie nationale dont une copie sera transmise à la Présidence de la République pour rendre compte

A noter qu’à la rentrée de chaque établissement scolaire se trouve basée une unité mixte gendarmerie police pour sécuriser les lieux.

Au moment où  journaldeconakry.com met cet article en ligne, la colère est entrain de monter dans d’autres écoles comme au groupe scolaire Dalanda Bah et à l’école Providence toutes situées dans la commune de Ratoma.

Boké : Aboubacar Soumah prend le contrôle du bureau préfectoral du SLECG

Sous la conduite des Messiers Mamadouba Camara et Mory Mansa Keita, tous membres de la cellule de communication du syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG), le bureau préfectoral de cette structure syndicale à Boké a été renouvelé dans la soirée d’hier, jeudi 18 janvier 2018, au profit du secrétaire général adjoint Aboubacar Soumah, rapporte le correspondant de Guineematin.com dans cette préfecture.

Le congrès s’est déroulé à l’école primaire de Boké centre avec la participation des membres des bureaux communaux du SLECG venus de Kamsar, Kolaboui, Sangaredi et la commune urbaine. A l’issue du vote, un bureau préfectoral de 23 membres dont 5 femmes, a été élu devant la mission venue de Conakry qui l’a validé.

Dans son adresse aux congressistes, monsieur Mory Mansa Keita a tout d’abord transmis le salut du Général Soumah aux enseignants de Boké qu’il félicite vigoureusement d’avoir strictement observé le mot d’ordre de grève récemment déclenché par sa personne.

Il a ensuite informé que le congrès national du SLECG aura lieu le 25 janvier 2018. Monsieur Keita soufflera également aux oreilles des enseignants que l’état des salaires du mois de janvier est déjà fait, mais que même un centime n’a été augmenté. Alors la principale consigne donnée par les missionnaires est la suivante : « Il ne faut pas avoir peur. Nous n’avons plus le droit au recul. Cette fois-ci nous irons jusqu’au bout. Donc soyez prêt, car le gouvernement n’a aucune volonté de coopérer. Alors suivons tous l’homme de la vérité, le Général Aboubacar Soumah jusqu’à la victoire finale », a demandé missionnaire Mory Mansa Keita.

Monsieur Daouda Diallo, l’un des membres du bureau nouvellement élu a demandé aux émissaires de renforcer les déplacements dans toutes les préfectures afin de s’assurer que tous les nouveaux élus sont du même bord que Monsieur Aboubacar Soumah pour que ce dernier soit plébiscité comme secrétaire général du SLECG le jour du congrès national prévu le 25 janvier 2018.

Ci-dessous, Guineematin.com vous propose la composition de ce nouveau bureau du syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG) dans la préfecture de Boké :

– Secrétaire général : Mohamed Doumbouya (en service à la DPE de Boké)

– Secrétaire général adjoint : Karamoko Kaba (lycée Hamdallaye/Kamsar)

– Secrétaire administratif : Fousseny Diakité (Collège Tanèné)

– Secrétaire aux finances et trésorerie : Ousmane Tanou Baldé (en service à la DPE de Boké)

– Premier Secrétaire à l’éducation ouvrière et à la formation continue : Oumar Baldé (DPE/Boké)

– Deuxième secrétaire à l’éducation ouvrière et à la formation continue : Issiaga Camara (lycée Elhadj Lamina Kalissa/Kolaboui)

– Première secrétaire aux questions féminines : Mariama Ciré Sow (école primaire Khougnewadé/CU Boké)

– Deuxième secrétaire aux questions féminines : Assiatou Diallo (Ar-Rahma/CU Boké).