Abdoulaye Yéro Baldé annonce que la Guinée aura bientôt son académie des sciences techniques

La Guinée abrite depuis hier lundi 09, des consultations régionales de renforcement des académies nationales des sciences des pays moins avancés. La cérémonie de lancement des travaux, a été présidée par le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, Abdoulaye Yéro Baldé.

Le Bénin, le Togo, le Burkina Faso, le Mali, le Sénégal, la République centrafricaine (RCA), la République démocratique du Condé (RDC) prennent part à cette rencontre de deux jours.

Abdoulaye Yéro Baldé, soutient que le développement durable des pays moins avancés doit passer nécessairement par un socle scientifique solide. «Il faut saluer la mobilisation des autorités de la République de Guinée, des milieux académiques de la Guinée et de tous les réseaux d’éminents chercheurs et délégués venus pour impulser cette plateforme d’échange et de partage de connaissances», a mentionné le coordinateur résident du système des nations unies en Guinée,  Georges Ki-Zerbo.

Le ministre de l’Enseignement supérieur annonce que la Guinée aura bientôt son académie des sciences : « Nous aurons enfin, pour très bientôt, notre académie des sciences de Guinée. Je vous rappelle que ce dossier est passé en Conseil interministériel et il a été approuvé. Il devait aller en Conseil des ministres pour approbation, mais nous avons jugé nécessaire d’attendre que ce forum ait lieu, pour que la Guinée puisse bénéficier des expériences des autres académies avant que je ne puisse faire avancer le dossier. Le décret est prêt pour être signé, mais il y avait des discussions entre décret et loi et je pense qu’à l’issue de ce forum, nous aurons une meilleure indication, à quel type d’argument juridique nous devons utiliser pour la création de l’académie des sciences de Guinée ».

Le Pr Georges Alfred Ki-Zerbo, à quant à lui, rappelé l’importance des technologies dans le développement économique et social : « Il n’est plus à prouver aujourd’hui que les technologies de l’information et de la communication sont un facteur de transformation important en matière de développement économique et social. Le potentiel est immense pour faire opérer un bond technologique, promouvoir un développement plus inclusif et intégrer le contexte socioéconomique de nos pays. »