Ahmad Ahmad reprend son poste à la tête de la CAF

Destitué de ses fonctions depuis novembre 2020, le malgache Ahmad à la tête de la présidence de la Confédération africaine de football (CAF)  reprend son poste. 

En effet, suite à une décision préliminaire du Tribunal arbitral du sport (TAS), le dirigeant du football reprend son poste. Par ailleurs, cette décision du TAS a été actée par son intérimaire, Constant Omari.  De plus, la décision du TAS laisse entendre que ce dernier peut mener une campagne pour les prochaines élections à la présidence de la CAF.

Cependant, le dirigeant sportif malgache saisira la Commission de gouvernance de la CAF dès ce lundi 1er février, pour revoir sa candidature aux élections du 12 mars. Le TAS examinera de ce fait son cas le 2 mars et devra se prononcer avant le 12 mars.

Rappelons que le malgache avait été suspendu par la FIFA pour cinq ans après que l’instance dirigeante du football mondial a constaté qu’il avait enfreint plusieurs codes d’éthique.

Suspendu par la FIFA, Ahmad Ahmad conteste cette sanction

Suspendu de son poste de président de la CAF pour cinq ans par la commission d’éthique de la FIFA, le malgache Ahmad Ahmad conteste cette décision.

En effet, ce dernier a annoncé que ses avocats vont déposer un recours devant le Tribunal arbitral du sport (TAS), pour contester sa suspension.

Par ailleurs, rappelons que la chambre de jugement de la Commission d’éthique de la FIFA a indiqué que le président de la Confédération africaine de football a violé le Code d’éthique de la Fédération internationale de football association.  De ce fait, elle dit avoir également établi, sur la base des informations recueillies par la chambre d’instruction, que le Malgache a manqué à son devoir de loyauté, accordé des cadeaux et d’autres avantages, géré des fonds de manière inappropriée et abusé de sa fonction de président de l’instance faîtière du football africain.

Mais, les raisons évoquées par la commission, d’éthique de la FIFA sont fortement contestées par ce dernier ainsi que que ses avocats. Ces derniers quant à eux dénoncent un conflit d’intérêt au sujet du cabinet d’audit PWC qui investiguait l’administration de la CAF sous le mandat de la FIFA, alors que ce dernier œuvrait jusque-là pour la CAF.

De plus, l’équipe d’avocats de M. Ahmad a souligné le fait qu’il lui avait été refusé « le droit de présenter une partie de ses témoins, lors d’une audience menée au pas de charge ». Pour ses avocats, cette action de la FIFA s’apparente à un coup monté contre Ahmad, qui s’apprêtait à candidater pour un deuxième mandat à la présidence de la CAF.

Cependant, cet appel devant la TAS lui permettra-t-il de suspendre cette sanction afin de mener une campagne en vue de sa réélection à la présidence de la CAF?

Le président de la CAF, Ahmad Ahmad suspendu pour cinq ans par la FIFA

La commission d’éthique de la FIFA a suspendu pour cinq ans l’actuel président de la Confédération africaine de football (CAF), Ahmad Ahmad. 

Après 3 années de présidence au sein de la CAF, le Malgache élu en mars 2017, a été suspendu par la FIFA pour cinq ans. Elle lui aurait également infligé une amende de 185 000 € notamment pour détournements de fonds.

Selon le communiqué de la FIFA cette décision a été notifiée à M. Ahmad aujourd’hui ce 23 novembre 2020, date à laquelle l’interdiction est entrée en vigueur.

En effet, l’ancien secrétaire général de la CAF, Amr Fahmy, licencié en avril 2019 et décédé en février 2020, avait envoyé une lettre à la Fifa dans laquelle il accusait M. Ahmad de plusieurs faits. Il s’agit notamment de corruption, paiement de pots de vin à plusieurs dirigeants, usage personnel de fonds de la CAF et de harcèlement sexuel à l’encontre de plusieurs salariées de la Confédération.

Cependant, quatre candidats sont en lice pour la prochaine élection à la présidence de la CAF. Tels que le Sénégalais Augustin Senghor, le Mauritanien Ahmed Yahya, l’ivoirien Jacques Anouma et le sud-africain Patrice Motsepe.

Gianni Infantino: ‘’s’il y a de l’argent qui a disparu à la Feguifoot, c’est normal que la justice fasse son travail’’

Gianni Infantino est en visite en Guinée Conakry depuis le 06 janvier 2019

Le président de la Fédération internationale de football association (FIFA) Gianni Infantino a déclaré le dimanche 06 janvier 2019  à Conakry lors du point-presse au siège de la Fédération guinéenne de football que ‘’s’il y a de l’argent qui a disparu à la Féguifoot, c’est normal que la justice fasse son travail’’. Ajoutant que son institution n’est pas là pour protéger des personnes qui font des crimes financiers.

« (…) On arrive au terme de cette journée. Je suis heureux, avec toute ma délégation. On est content pour ce qu’on a vu sur le terrain aujourd’hui, du travail excellent qui est fait par Antonio Souaré et toute son équipe. Le président de la république Alpha Condé est un footeux plus que nous, un vrai passionné. On voit que tous les ingrédients sont là pour pouvoir reconstruire le football guinéen, comme c’était le cas dans l’histoire il y a 40 ans. Mais ce n’est pas assez, il faut encore travailler. On va investir au niveau amateur, au niveau des filles. Les terrains de football, dans chaque quartier. Et c’est dans ça qu’on va travailler dans le futur. On espère voir l’avenir du football guinéen. Sur les audits. S’il y a de l’argent qui a disparu à la Féguifoot, c’est normal que la justice fasse son travail. La FIFA n’est pas là pour protéger des personnes qui font des crimes financiers. La FIFA a multiplié par 4 l’argent qu’elle alloue aux fédérations », tranche Infantino qui quitte ce lundi matin Conakry avec le président de la CAF Ahmad après 24 heures de visites et de concertations.

Les présidents de la FIFA Gianni Infantino et de la Caf Ahmad ont achevé hier leur visite après une audience avec le président Alpha Condé. Lors du point-presse la nuit dernière au siège de la fédération guinéenne de football à Téminétaye, Ahmad et Infantino ont tressé des couronnes à la Guinée, à son football et à ses dirigeants. « Nous avons toujours clamé haut et fort que le football africain ne peut se développer sans une collaboration étroite avec nos chefs d’Etats. Et deux des chefs d’Etat aujourd’hui, ont déclaré qu’ils acceptent ce glissement de calendrier. Le président Paul Biya lors de son discours à la nation, il a déjà manifesté par écrit à la CAF. Mais, il a déclaré publiquement lors de son discours à la nation qu’il accepte d’héberger la CAN 2021 au Cameroun. Et aujourd’hui, je suis très ravi d’entendre que le président Alpha Condé ait accepté d’abriter la CAN 2025. Le reste on va discuter avec le président de la Côte d’Ivoire », déclare Ahmad.

CAN 2023 : la réaction du gouvernement guinéen attendue

L’annonce du Président de la Confédération Africaine de Football (CAF) Ahmad Ahmad est tombée comme un couperet sur la tête de nombreux guinéens !

Le rêve de la Guinée d’abriter sur son sol la Coupe d’Afrique des Nations  de Football 2023 est presque enterrés. C’est du moins l’aspect qui se dégage après la décision de la CAF de retirer l’organisation de la plus prestigieuse compétition sportive africaine au Cameroun pour l’édition 2019. La Guinée qui était dans le sillage d’abriter la 25èmeédition est victime du décalage du calendrier de l’instance dirigeante du Football qui estime que le Cameroun, pays hôte n’est pas en mesure d’accueillir la compétition de Juin-Juillet 2019. Au niveau de la Feguifoot, l’instance dirigeante du football guinéen, les réactions sont mesurées. Le  Colonel Maurice Akoi Koivogui, secrétaire Général de la Fédération Guinéenne de Football (FGF) a refusé de s’exprimer sur le sujet.  Martelant qu’ils n’ont pas encore reçu une lettre de la CAF confirmant le retrait du ticket de la Guinée pour l’édition 2023.

 ‘’Nous ne pouvons pas trop nous étaler autour de cette affaire (…). Pour l’heure, je ne peux pas donner la position de la Fédération Guinéenne de Football  étant entendu qu’on n’a pas encore cette lettre qui précise que la Guinée ne pourra plus organiser la CAN 2023 (…)’’, a précisé le secrétaire général de la Féguifoot. Pourtant il est tout à fait vraisemblable que la Guinée soit  mise hors-jeu. Car si cette décision de la CAF se concrétisait pour un décalage du calendrier de la biennale du Football Africain, la Guinée qui était d’ailleurs loin dans les préparatifs pour l’édition de 2023, pourrait mieux s’armer pour l’organisation de la CAN 2025 si elle arrivait bien sûr à respecter le cahier de charges de la CAF qui est passé de 16 à 24 équipes. Mais là aussi, le Sénégal est en embuscade. Comme pour dire que rien n’est gagné.

Après de nombreuses critiques suite au retrait du ticket du Cameroun, Ahmad Ahmad le président de la CAF a annoncé dans une interview accordée à une chaîne panafricaine que son institution  a décidé de décaler l’ensemble des futures CAN. Car selon lui, « même la Côte d’Ivoire n’est pas prête pour 2021 ». La CAN 2021 sera donc organisée au Cameroun tandis que celle de 2023 le sera en Côte d’Ivoire. Pour le cas précis de la Guinée, rien n’est encore décidé.

La Guinée se voit retirer l’organisation de la CAN 2023

Conséquence directe du retrait de l’organisation de la CAN 2019 au Cameroun décidée par la CAF pour leur octroyer celle de 2021 au détriment de la Côte d’ivoire.

La Guinée sera privée de l’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations 2023 ! Le  pays est victime d’un jeu de domino orchestré par la CAF. Après de nombreuses critiques suite au retrait du ticket du Cameroun, Ahmad Ahmad le président de la CAF a annoncé dans une interview accordée à une chaîne panafricaine que son institution  a décidé de décaler l’ensemble des futures CAN. Car selon lui, « même la Côte d’Ivoire n’est pas prête pour 2021 ». La CAN 2021 sera donc organisée au Cameroun tandis que celle de 2023 le sera en Côte d’Ivoire. Ahmad Ahmad n’a cependant donné aucun indicatif sur l’avenir du ticket de la Guinée d’organiser la plus prestigieuse compétition sportive du continent.

Selon le site camerounais Camfoot, après la retrait de l’organisation de la Can au Cameroun, Ahmad avait adressé une correspondance au président Paul Biya pour lui demander d’accepter l’organisation de la Can 2021, tout en lui proposant l’appui du comité exécutif de la CAF. « C’est avec honneur et respect que je m’adresse à vous au moment où le comité exécutif de la CAF réuni en session extraordinaire à Accra le 30 novembre 2018 vient de décider de différer l’organisation par le Cameroun de l’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations 2019. Je voudrai, monsieur le président vous rassurer que, compte tenu des efforts que vous avez déjà accomplis et au vu de l’importance de votre implication personnelle, que la CAF et son comité exécutif seraient honorés que le Cameroun puisse accepter d’abriter l’édition 2021 de la Coupe d’Afrique des Nations », écrit le président de la CAF.  « (…) Pour arrondir les bords, nous avons prévu décaler toutes les prochaines CAN puisque moi ayant vu le Chef de l’État Camerounais, j’ai voulu l’accompagner et l’aider », a soutenu Ahmad sur Afrique Media tv.