Guinée: poursuites judiciaires engagées contre Alpha Condé et 26 responsables pour crimes de sang

En Guinée, le procureur général a annoncé ce mercredi 4 mai des poursuites contre l’ex-président Alpha Condé et 26 anciens hauts responsables sous sa présidence. Ils sont notamment accusés d’assassinats, actes de torture et enlèvements.

 

Ces poursuites judiciaires visent essentiellement l’ex-président Alpha condé, 13 anciens membres de son gouvernement et de hauts responsables administratifs et sécuritaires à des degrés divers, rapporte notre correspondant à Conakry, Mouctar Bah.

Parmi eux, l’ancien Premier ministre Ibrahima Kassory Fofana, les anciens ministres Dr Mohamed Diané, Alpha Ibrahima Kéira, Albert Damantang Camara, Ibrahima Kalil Kaba, Tibou Kamara et Kiridi Bangoura pour ne citer que les plus influents. Certains d’entre eux sont en prison pour des faits présumés de corruption, de détournement de deniers publics et blanchiment.

D’autres hauts responsables de l’appareil judiciaire et sécuritaire sont aussi visés par cette procédure, dont entre autres l’ancien président de la Cour constitutionnelle, Mohamed Lamine Bangoura, les anciens présidents du Parlement, Claude Kaury Kondiano et Amadou Damaro Camara, et le général Ansoumane Camara qui était directeur général de la police à l’époque.

Ces poursuites ont été lancées suite aux violences qui ont entouré en 2019 le projet d’un 3e mandat d’Alpha Condé, et notamment la répression, souvent brutale, des manifestations contre le référendum permettant de modifier la Constitution pour qu’Alpha Condé reste au pouvoir.

La crise avait entraîné des dizaines de morts, pour la plupart des civils. Le collectif FNDC, le Front national de défense de la Constitution, avait mené pendant des mois ce mouvement de colère. C’est lui qui a porté plainte contre Alpha Condé et 26 anciens hauts responsables, civils et militaires, de son régime. Des responsables aujourd’hui visés par le procureur.

Dans ce groupe de 27, certains sont déjà visés par des poursuites judiciaires, mais pour des faits présumés de détournements de fonds. Cette fois-ci, il s’agit de pénal, avec des accusations de meurtre, disparition forcée, torture, agression sexuelle, pillage, enlèvement ou encore séquestration.

Le procureur Alphonse Charles Wright lance donc une enquête avec déjà des éléments de preuves, images, vidéos, qui lui ont été fournis par le FNDC. Il se base aussi sur des rapports d’ONG internationales comme Amnesty et Human Rights Watch.

Le magistrat revient sur le projet de 3e mandat d’Alpha Condé, en violation de la Constitution. Il évoque les propos belliqueux d’Alpha Condé et son entourage lors de meetings politiques, appelant explicitement ses populations à l’affrontement.

Il cite aussi l’impunité totale dont ont bénéficié les forces de sécurité pour mater dans le sang les manifestations.

Guinée: Ibrahima Kassory désigné président du comité Exécutif  du RPG

Il a été choisi par l’ex président Alpha Condé lundi 07 mars 2022, pour diriger le parti provisoirement. Cette décision qui ne fait pas l’unanimité entre les membres.

Ibrahima Kassory va désormais diriger  provisoirement le conseil national exécutif, du parti RPG arc en ciel de l’ex président Alpha Condé.  Ancien premier ministre de la Guinée, il a été approuvé par le comité central,  et une bonne partie des secrétaires généraux de l’ancien parti présidentiel au cours d’une réunion.

Cependant, cette nomination ne fait pas l’unanimité chez tous les membres. Hier mercredi 9 mars 2022, une altercation a opposé des jeunes favorables à cette décision de la direction nationale du RPG Arc-en-ciel à d’autres qui la contestent, au siège national de la formation politique, à Conakry.

Ces jeunes ont rejeté le Conseil exécutif provisoire, dont la liste des membres n’est pas encore rendue officielle, condamnant « fermement la forme irrégulière qui a permis son élaboration ». Ils invitent « tous les cadres du RPG-Arc-en-ciel qui souscrivent aux idéaux de paix et de justice du Professeur Alpha CONDE à se désolidariser de cette liste et s’éloigner de cette manœuvre dilatoire dont seuls les auteurs détiennent le secret et la motivation réelle« .

En attendant la formalisation de cette décision, ce jeudi 10 mars 2022, il faut rappeler, Kassory Fofana dirigeait le parti « GPT » (Guinée pour tous), avant de le  dissoudre au sein du Rpg arc en ciel.

Guinée : des citoyens portent plainte contre l’ex président Alpha Condé

Ces derniers ont déposé une plainte au parquet du Tribunal de première instance de Dixinn.

 

C’est une plainte  de 48 citoyens à savoir,  des femmes et des hommes de nationalité guinéenne,  qui sont des victimes et des parents victimes du régime d’Alpha Condé.

Selon le site d’information Guineematin.com,  cette plainte a été déposée contre  l’ex président Alpha Condé « pour les crimes dont ils ont été victimes du fait des forces de défense et de sécurité en exécution des ordres reçus de leurs chefs hiérarchiques ayant agi eux-mêmes sous les ordres directs du même Alpha Condé ».

Pour l’heure, la plainte est au niveau du parquet au tribunal de première instance de Dixinn.

Guinée Conakry- vendredi 1er octobre, le président de la transition prête serment

Le colonel Mamady Doumbouya informe le grand public, à travers un communiqué lu à la télévision Nationale, de sa prestation de serment vendredi 1er octobre 2021 au palais Mohamed V.

C’est dans un programme bien établi, que se fera la prestation du serment conformément à la charte de la transition. Selon le communiqué du 29 septembre 2021, la cérémonie proprement dite va débuter à partir de 12h, avec l’ouverture de l’audience de la Cour Suprême.

Les invités à savoir les chefs d’Etats ou leurs représentants prendront part à cette cérémonie au palais à partir de 10 heures 30. Et à 11h 15, c’est l’arrivée des membres du Conseil National pour le Rassemblement et le Développement, (Cnrd). Ensuite, à 11 heures 30 c’est l’arrivée des membres de la cours suprême. Et enfin, quelques minutes après plus précisément à 11h 45 c’est l’arrivée du président de la transition.

Pour rappel, le colonel Mamady Doumbouya est arrivé au pouvoir le 5 septembre 2021, par un coup d’Etat. Ce dernier à renverser le Rassemblement du Peuple Guinéens (Rpg), qui était alors le parti au pouvoir de l’ex président Alpha Condé.

Guinée Conakry : Ousmane Gnelloy, condamné à 5 ans de prison

Son mandat d’arrêt lui a été donné mardi 28 octobre dernier, à l’aéroport de Conakry. Alors qu’il attendait son vol pour s’enfuir du pays.
Poursuivit pour injures publiques contre l’ancien président de l’assemblée nationale, Boubacar Biro Diallo. Ousmane Gnelloy, militant fidèle  du Rassemblement du peuple Guinéen (Rpg), s’est aussitôt fait arrêté et conduit en prison aux environs de 20 heures. Par les équipes de la police.
L’homme qui se fait généralement appelé « le ministre de la défense nationale, du président alpha condé » sera désormais derrière les geôles de la prison. Et sera condamné à cinq ans de prison privé ainsi de certains droits.
Notons qu’en juin dernier, Ousmane a également été condamné à 5 ans de prison. Dans le procès qui l’opposait à Kadiatou Diallo, la fille de Boubakar Biro, pour injures publique et menaces de mort. Mais ce dernier est resté en liberté malgré cette condamnation.

Guinée Conakry, lutte contre la vie chère : chute du prix du carburant

La nouvelle de cette baisse, a été rendu publique hier lundi 27 septembre 2021 à la télévision Nationale.

 

10000 francs guinéen est désormais, le nouveau prix du carburant à la pompe. La nouvelle a été rendu publique selon le journal Conakryinfo.com, par le président du conseil National pour le rassemblement et le développement  ( Cnrd),  le colonel Mamady Doumbouya. C’est pour lutter contre la vie chère en Guinée que cette mesure a été prise.
Le carburant qui passe de 11000 Gnf à 10000 Gnf, est une diminution pour les transporteurs et les taxis du Togo. Notons qu’en avril 2020, le prix du carburant sous le régime du président Alpha Condé était à 9000 Gnf, et il était passé à 11000 franc guinéen en août dernier.

Passation et contrôle des marchés publics : une nouvelle structure placée sous l’autorité du président Alpha Condé

Le chef de l’Etat, Alpha Condé a procédé, hier, mardi 27 juillet 2021, dans un acte présidentiel rendu public au journal télévisé de la RTG à une modification de l’ordonnance n°003/PRG/SGG portant modification de l’article 3, alinéa 3 de la loi L2018/028 AN du 5 juillet 2018. Cette loi fixe les règles qui régissent la passation, le contrôle et la régulation des marchés publics et délégations de services publics.

« L’article 3 aliéna 3 de la loi 2018/028AN du 05 juillet 2018 fixant les règles régissant la passation, le contrôle et la régulation des marchés publics et délégations de services publics est abrogé et remplacé par la disposition suivante: la structure en charge du contrôle des procédures de passation et l’exécution des marchés publics et délégations de services publics selon les modalités et seuils déterminés par décret est placée sous l’autorité directe du président de la République », mentionne le décret.

Covid-19 : Alpha Condé proroge l’état d’urgence sanitaire pour trois mois

Dans un décret rendu public à la télévision nationale dans la soirée du lundi 26 juillet, le président de la République, Alpha Condé a de nouveau prorogé l’état d’urgence sanitaire pour une nouvelle période de 3 mois à compter de ce mardi 27 juillet sur l’ensemble du territoire national.

« En application des dispositions de l’ordonnance 2021/ 02/ PRG/SGG du 23 juillet 2021 portant autorisation de prorogation de l’état d’urgence sanitaire en République, cette mesure est de nouveau prorogée pour une nouvelle période de 3 mois à compter du mardi 27 juillet sur l’ensemble du territoire national », indique le décret.

Selon les autorités sanitaires et l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire (ANSS), la Guinée est confrontée à plusieurs nouveaux variants de la Covid-19.

 

Alpha, as-tu du coeur ? (Par Tierno Monénembo)

Elle hante encore nos souvenirs de collège, la fameuse tirade de Corneille : « Rodrigue, as-tu du cœur ?… »

Dans ce sens-là, cœur signifie force, courage, témérité. Moi, c’est dans l’autre sens du mot que je voudrais interpeller notre « président-professeur », celui de la bonté, de la fibre, de l’affect, si jamais, la cruauté de son système ne lui a pas enlevé le peu d’humanisme qui lui reste.

Et cela tombe bien puisque je voudrais demander à celui qui se donne droit de vie et de mort sur le peuple guinéen (qu’il a tendance à prendre pour son cheptel), de poursuivre ce qu’il a très timidement commencé, à savoir la libération des centaines d’innocents qui croupissent dans ses  geôles puantes infestées de chenilles et de rats.

Sans jeu de mot, je commencerai par citer Bogola Haba qui justement  a de sérieux problèmes de cœur. Alpha Condé et ses sinistres geôliers n’ignorent pas qu’il  a subi deux interventions chirurgicales avant de prendre la place toute chaude d’Ousmane Gaoual à l’hôtel Cinq Etoiles de Coronthie. (D’ailleurs, à peine installé sur son pucier, qu’il est conduit à Ignace Deen !) Comme ils n’ignorent rien de l’état physique et mental désastreux dans lequel Ousmane Gaoual, Chérif Bah, Cellou Baldé, Abdoulaye Bah et les autres ont miraculeusement échappé au « cachot du désespoir » pour reprendre le beau mot de Césaire.

Aujourd’hui, accablés de coliques et de courbatures, mal- voyants, et demi- sourds, ils étaient comme vous et moi, débordants de santé le jour où la flicaille de notre « fama » est tombée sur eux.

Mon dieu, dans quel état nous rendront-ils Bogola Haba si jamais ils nous le rendent ? Les Guinéens pleurent encore Roger Bamba et Thierno Ibrahima Sow et vu, la noirceur de cœur de ceux qui nous gouvernent, elle doit se préparer à pleurer d’autres   valeureux fils du pays, d’autres martyrs de la cause sacrée. Que le Dieu Tout-Puissant épargne Bogola Haba de la  monstruosité  ambiante, qu’il l’aide à retrouver sain et sauf sa famille et son peuple !

Qu’il en soit de même pour Etienne Soropogui, Foyinké Mengué, Ismaël Condé, l’imam de Wanindara et les autres ! Et ils sont nombreux, très nombreux, les autres ! 52, rien que ceux qui sont associés au dossier Ousmane Gaoual et compagnie ! 52, rien qu’à Conakry ! Je ne parle pas de ceux qui gigotent dans les sinistres oubliettes de Kankan, N’Zérékoré, Boké et ailleurs. Ils sont comme ça, les chefs d’Etat africains, enclins à multiplier les prisons et à négliger les ponts et les routes, les écoles et les hôpitaux !  Pour eux, c’est cela l’autorité, c’est cela la grandeur, c’est cela le prestige d’un chef bien né.

Aujourd’hui, qu’il a tous les pouvoirs dans les mains, tout l’or et tout le diamant du pays dans les poches, Alpha Condé oublie qu’il n’était hier qu’un misérable taulard et que sans le soutien massif des démocrates du monde entier (j’en fus !), il aurait peut-être crevé dans sa cellule. Enfermé dans sa tour d’ivoire, entouré de ses griots et de ses laquais, il reste sourd aussi bien aux gémissements de ses victimes qu’aux supplications des organisations humanitaires.

Dieu n’aime pas ça, Alpha ! Il nous a tous muni d’un cœur pour donner aux pauvres, secourir la veuve et l’orphelin et surtout, surtout, pour épargner les innocents.

Libère tes prisonniers politiques (oui, oui, politiques !). Ils n’ont ni fabriqué des armes, ni assassiné quelqu’un, ni détruit des biens publics, ni appelé à l’insurrection, ni atteint aux intérêts supérieurs de la nation, tu le sais bien. Ils sont aussi innocents que Jésus sur le chemin du Calvaire. Et tu es le seul unique responsable de leurs malheurs. Ne joue pas les Ponce Pilate, Alpha ! Allez, libère-les, libère-les tous, sans délai et sans condition !

N’aie pas peur d’être juste ! N’aie pas honte d’être humain !

Tierno Monénembo, in Le Lynx 

Don Alpha ou l’aveu d’un échec !

En 2010, lors de sa prestation de serment, Alpha Condé qui prenait en main les destinées d’un pays qui se cherchait encore, déclarait s’efforcer être le Nelson Mandela de la Guinée. Sacrée promesse. Ultime défi.

En 2021, plus précisément au mois juillet, il aurait déclaré selon un journal de la place, je cite encore : « Je considère Felix comme un fils parce que j’étais très lié à son père. J’ai voulu que lui Katumbi et Mbemba travaillent ensemble pour le bonheur du Congo. Parce que son père a été un symbole. A un moment donné, on a rêvé qu’il (Etienne Tshisekedi) joue le rôle de Mandela. C’est-à-dire qu’on le soutienne pour qu’il fasse un mandat qui lui permet de mettre l’ordre au Congo, de créer une situation démocratique, mais Dieu n’a pas voulu. Quand son fils est devenu président, ça a été une fierté pour nous ». Fin de citation.

Plus de onze ans, après l’aveu d’échec est pathétique. La farce est totale. L’aveu d’échec implicite est ici sans équivoque. C’est clair dans la tête de koro lui-même qu’il a échoué même si pour nous autres citoyens lambda cet échec n’est pas nouveau.

Tout a été fait pour que lui-même Don Alpha soit ce qu’il avait promis ou déclaré vouloir être : « Le Nelson Mandela de la Guinée ». Et comme le ridicule ne tue pas, Don Alpha s’aventure même jusqu’à dire : « C’est-à-dire qu’on le soutienne pour qu’il fasse un mandat qui lui permet de mettre l’ordre au Congo, de créer une situation démocratique… ».

Qu’est-ce qui l’en a empêché lui-même qui voulait se revendiquer Mandela ? Un seul mandat pour le vieux-père Tshisekedi. En même temps, trois mandats pour le vieux Don Alpha ? Cela lui paraît-il si juste ? Un pour toi et trois pour moi ? Du sacré Alpha. Pourtant, ce n’est pas faute de conseils de la part des plus dignes et fiables citoyens du monde (les Guinéens, les Africains, les Occidentaux et même peut-être quelques Orientaux . Qui sait ?)

Ce n’est pourtant pas faute de pression et de résistance. Les Guinéens, dans leur majorité , ont résisté. Ils ont marché, protesté, dénoncé et même trop enduré pour ce fameux troisième mandat de Don Alpha au prix de leurs vies. Nous avons été gazés, blessés par balles pour les plus chanceux. Nous avons été embastillés, torturés sans jamais être jugés par une justice impartiale pour les moins chanceux. Et nos héros sont tombés sous les balles des bidasses ou de la torture en prison. Nous ne les oublierons jamais. Sans oublier nos exilés.

Tout ceci ne peut aucunement relever de l’œuvre d’un Mandela. Fût-il celui guinéen. Nelson Mandela est un symbole universel que l’on doit éviter d’associer aux œuvres sataniques.

Nelson Mandela est par essence le sens élevé de l’humanisme, du pardon, de la grandeur d’âme, de l’unité dans l’action et non la parole. Autour de lui, les sud-africains se sont unis à son vivant et continuent de clamer son héritage. À sa mort, le monde l’a pleuré et a couru vers son corps pour l’honorer.

Cela n’est pas donné et ne peut être donné à celui qui emprisonne toute voix contestataire. À celui qui exile et tue sans coup férir tous ceux-là qui ne se soumettent pas à son desiderata. Les tout-nouveaux anciens temporaires pensionnaires de la maison centrale se demandent toujours ce dont ils sont coupables pour mériter plus de huit mois de prison sans procès.

Étienne Soropogui et Foniké Manguè, entre autres, eux paient encore la forfaiture de l’anti Mandela. Je leur dis toute mon admiration pour la dignité et la bravoure avec lesquelles ils font face à cette injustice dans le pays de celui qui affirmait s’efforcer à devenir le Nelson Mandela de la Guinée.

Mandela, c’est le contraire de votre recette Don Alpha.

Boubacar BARRY
Citoyen Guinéen pour une alternance en Guinée

Diplomatie : le président de l’Angola, João Lourenço, attendu à Conakry

 Le ministère des Affaires étrangères, Dr Ibrahima Khalil Kaba, a annoncé que le président angolais effectuera une visite en Guinée à partir du jeudi 29 juillet. L’information a été donnée ce mercredi 21 juillet, lors de la réunion du cabinet de son département.

Au titre des informations générales, selon le compte-rendu de la réunion, ‘’S.E. Monsieur le Ministre a annoncé, l’arrivée prochainement à Conakry, du Président de la République d’Angola en République de Guinée’’.

‘’S.E. Monsieur João Lourenço effectuera dans notre pays, un séjour de travail de 72 heures, à compter du jeudi 29 juillet 2021’’, ajoute le ministère des Affaires sur sa page Facebook.

Le président Lourenço dirige l’Angola depuis septembre 2017 et est le Mouvement populaire de libération de l’Angola (MPLA). Il est le successeur de José Eduardo Dos Santos, qui lui a passé la main après 38 ans de pouvoir à la tête du plus vaste pays d’Afrique australe.

Harcèlement judiciaire en Guinée : trois organisations interpellent ( déclaration)

Guinée  

Déclaration conjointe : Trois Organisations de la Société Civile demandent au gouvernement de mettre fin au harcèlement judiciaire pour faire taire les activistes.

ARTICLE 19, Tournons la Page (TLP) – Guinée et l’Organisation Guinéenne de défense des Droits de l’Homme et du Citoyen (OGDH), appellent les autorités guinéennes à œuvrer en faveur de la liberté d’expression et de réunion et à mettre fin aux arrestations, détentions et poursuites d’individus pour avoir exprimé leurs opinions. Les organisations saisissent cette occasion pour exprimer leur profonde inquiétude quant au recours du  harcèlement judiciaire pour réduire au silence les militants pro-démocratie, les activistes, ainsi que des journalistes en Guinée

Le 10 juin 2021, l’activiste Oumar Sylla, connu sous le nom de Foniké Menguè, responsable de la mobilisation du Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC) et Coordonnateur Adjoint du mouvement citoyen TLP – Guinée a été condamné à 3 ans de prison pour « communication et divulgation de fausses informations, menaces de violence ou de mort ». Sa condamnation fait suite à une étrange tournure des événements. Les autorités ont apparemment combiné deux affaires contre lui, dont l’une semblait avoir été abandonnée auparavant.

La première affaire concernait son arrestation le 17 avril 2020, après sa participation à l’émission « Les Grandes Gueules » sur Radio Espace FM, où il dénonçait les arrestations arbitraires et les abus survenus dans la ville de N’Zérékoré le 22 mars 2020 lors du référendum constitutionnel et des élections législatives. Le 24 avril 2020, il a été accusé de « diffusion de fausses informations » et a été placé en détention provisoire pendant 4 mois. Par la suite, les charges retenues contre lui ont été abandonnées par le tribunal de première instance le 20 août. Le procureur a immédiatement fait appel de cette décision et les autorités auraient continué à le détenir arbitrairement en prison jusqu’au 27 août.

Le 29 septembre 2020, Foniké a été arrêté sans mandat d’arrêt, par des hommes en civil dans les rues de Matoto à Conakry, alors qu’il s’apprêtait à participer à une manifestation organisée par le FNDC pour protester contre la candidature du Président Alpha Condé à un troisième mandat. Le 21 janvier 2021, Foniké a été reconnu coupable et condamné à 11 mois de prison au tribunal de Mafanco pour « participation à un attroupement de nature à troubler l’ordre public ». Ses avocats ont fait appel de cette décision. Les deux affaires ont été portées devant la Cour d’appel en mai, le président de la cour a décidé de faire jonction de ces deux affaires dans la même procédure le 3 juin 2021, avec comme pour seule accusation « communication et de divulgation de fausses informations ». Malgré les informations selon lesquelles le procureur avait requis deux ans de prison et l’amende de 20.000.000 francs guinéens environ (1.653 euros), le tribunal l’a tout de même condamné à trois ans.

Le 19 mai 2021, le journaliste Amadou Diouldé Diallo de la Radio Télévision Guinéenne (RTG) a été libéré après près de trois mois de détention. Il avait été arrêté le 27 février 2021 suite à ses propos sur la fermeture par la Guinée de ses frontières terrestres avec les pays voisins peu avant l’élection controversée d’octobre 2020. Ces déclarations auraient été faites lors d’une émission de radio intitulée « œil de lynx » le 21 janvier 2021. Il a été accusé d’ »offense au chef de l’État » le 1er mars 2021, reconnu coupable et condamné à payer une amende de 5 millions de francs guinéens (415 euros) par le tribunal de première instance le 19 mai.

Le 2 juin 2021, Alpha Diallo, journaliste-blogueur, a été arrêté et détenu au poste de police de Sonfonia/Conakry après un contrôle routier qui a mal tourné alors qu’il était en service et revenait d’une enquête sur le terrain. Bien qu’Alpha ait présenté la preuve qu’il était journaliste avec son ordre de mission, il a été battu et agressé lors de son arrestation. Même s’il a été libéré après une journée de garde à vue, il a tout de même comparu devant un juge pour « outrage à agent ». Le 15 juin 2021, il a été condamné à une amende de 500 000 francs guinéens (41,49 euros). Alpha Diallo est une voix critique en Guinée et a dénoncé à plusieurs reprises les coupures d’Internet dans le pays lors des élections et des manifestations.

Les décisions prises par les tribunaux à l’encontre des activistes et des journalistes semblent manquer d’impartialité et sont disproportionnées. En vertu du droit international des droits de l’homme, toute législation restreignant le droit à la liberté d’expression doit répondre aux critères de légalité, de nécessité et de proportionnalité. Cela signifie que la limitation doit : être prévue par la loi, poursuivre un objectif légitime et être nécessaire dans une société démocratique. En outre, la Déclaration de principes sur la liberté d’expression et l’accès à l’information en Afrique 2019 stipule que les personnalités publiques doivent tolérer un plus grand degré de critique que les citoyens ordinaires et que les sanctions ne doivent jamais être si sévères qu’elles interfèrent avec l’exercice du droit à la liberté d’expression. Elle exige en outre que les États abrogent les lois qui criminalisent la sédition, l’insulte et la publication de fausses nouvelles.

Les dispositions relatives aux fausses informations contenues dans les lois ont souvent un champ d’application vague, ce qui signifie que les autorités pourraient les interpréter comme leur donne le pouvoir discrétionnaire de restreindre un large éventail de discours ; et certaines semblent poursuivre des objectifs qui ne seraient pas considérés comme « légitimes » au regard des normes internationales relatives aux droits humains. L’interdiction et les autres restrictions légales concernant le partage de « fausses informations » peuvent donner lieu à des abus et avoir un effet dévastateur sur le discours politique. La liberté d’expression et de manifestation est garantie par la constitution guinéenne, ainsi que par les normes internationales. Les autorités ne doivent donc ni étouffer ces libertés ni intimider les activistes et les journalistes qui s’expriment sur des questions liées à l’élection présidentielle ; la justice doit être fondée sur les principes de la démocratie, impartiale et objective.

Contexte

En octobre 2019, la Guinée a connu de fortes tensions depuis l’annonce de la révision constitutionnelle qui a donné au Président de la République le pouvoir de briguer un troisième mandat. Les manifestations organisées pour contester cette décision ont été violemment réprimées, plusieurs décès et arrestations d’opposants et de manifestants ont été enregistrés tout au long de la période électorale. Certains activistes, opposants ont été arrêtés sans mandat le 6 mars 2020 avant l’élection et en mi-décembre après l’élection. En outre, les autorités auraient ciblé les personnes soupçonnées de manifester et les auraient arrêtées et détenues arbitrairement pendant plusieurs semaines, souvent sans mandat, sans inculpation et sans accès à leurs avocats ou à leur famille. Beaucoup ont passé des mois sans être présentés à un juge.

ARTICLE 19Amnesty International et certaines Organisations de défense des droits de l’homme ont dénoncé à maintes reprises les atteintes à la liberté d’expression, les conditions de détention difficiles, qui ont entraîné la mort d’au moins quatre personnes, dont trois militants de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG). Cela a conduit la communauté internationale à exhorter les autorités à enquêter sur ces violences et à traduire les auteurs en justice. En février 2021, la Haut-Commissaire aux droits de l’homme, Michelle Bachelet, a déclaré : « L’arrestation et la détention de membres de l’opposition et d’activistes de la société civile sous de fausses accusations d’atteinte à la sécurité intérieure de l’État, dans le contexte de l’élection présidentielle de l’année dernière, sapent gravement les fondements de la gouvernance démocratique«  et a, en outre exhorté les autorités à « libérer toutes les personnes détenues pour avoir exercé leurs droits à la liberté d’expression, de réunion pacifique et de manifestation et à garantir des procès équitables aux personnes accusées d’infractions pénales ».

Le gouvernement a finalement réagi en libérant certains d’entre eux et en les traduisant en justice. À ce jour, il est difficile d’obtenir des chiffres sur le statut des personnes arrêtées et libérées dans le cadre de l’élection présidentielle. Les autorités doivent de toute urgence fournir un rapport complet et partager ces informations avec la communauté nationale et internationale. Elles doivent également veiller au respect des droits de l’homme, cesser tout harcèlement judiciaire, toute menace et toute intimidation à l’encontre des opposants et des militants.

Les organisations de la société civile appellent les autorités à :

– Libérer immédiatement et sans condition Oumar Sylla, arrêté pour avoir exercé son droit à la liberté d’expression ;

– Veiller à ce que la liberté d’expression et de manifestation soit respectée conformément aux normes régionales et internationales ;

– Abroger toutes les sanctions pénales qui criminalisent la publication de fausses nouvelles, l’insulte et l’offense au chef de l’État, conformément aux normes internationales ;

– Mettre fin aux harcèlements judiciaires contre les journalistes, les défenseurs des droits de l’homme, les dissidents politiques et les manifestants.

Ont signé: 

Alfred Bulakali, Directeur Régional ARTICLE 19 Afrique de l’Ouest.

Ibrahima Diallo, Coordonnateur du mouvement citoyen »Tournons la page » – Guinée

Souleymane Bah, Président de l’Organisation Guinéenne de défense des Droits de l’Homme et du Citoyen (OGDH)

Cour de justice de la CEDEAO : suite du procès sur le 3e mandat d’Alpha Condé

Communiqué-La coordination nationale du FNDC informe l’opinion nationale et internationale ainsi que tous les militants pro-démocratie et des Droits de l’Homme que le procès intenté par le FNDC contre l’État Guinéen sur le changement de constitution par Alpha Condé, dans le seul but de briguer un troisième mandat a connu sa seconde audience ce mercredi.

Après la phase des plaidoiries de Maître Alpha Yaya Dramé et constatation par la cour de l’absence de l’avocat de l’état Guinéen, la cour décide de mettre en délibéré l’affaire pour le mercredi 17 novembre 2021 à 10 heures d’Abuja pour décision finale.

La coordination du FNDC espère que le droit sera dit au bénéfice de la démocratie et de l’État de droit en Guinée et dans toute la sous-région.

La coordination nationale.

Sous Alpha Condé, la Guinée est devenue un Etat de non droit

L’arrivée d’Alpha Condé au pouvoir en 2010, qui bénéficiait des préjugés favorables, avait suscité beaucoup d’espoirs au sein de la population guinéenne et auprès des partenaires de la Guinée. Ce grand esprit a viré très vite à la désillusion au fil des mois de présidence.

L’opposant historique du Général Lansana Conté et autrefois opposant historique a changé au point que ses soutiens en Guinée, en Afrique et à travers le monde assument difficilement le fait d’avoir participé à l’avènement, au pouvoir, d’un dirigeant autoritaire qui fragilise les fondements de la démocratie et de l’Etat de droit.

Du règne de la justice du plus fort

Dans un Etat dit de droit, la loi est considérée comme l’expression de la volonté générale du peuple et son respect s’impose à tous. De même, la justice est indépendante, responsable et apte à sauvegarder les droits de l’Homme et les libertés fondamentales, sans être sous ordre. Or, dans la gouvernance Alpha Condé, l’injustice est la règle, la violation de la loi, le principe.

La justice, affaiblie et dépouillée de toute son indépendance à travers l’immixtion de l’exécutif dans son fonctionnement, est utilisée par le dictateur Alpha Condé et ses complices dans la répression des opposants au régime. Des citoyens sont assassinés, sans justice, dans l’exercice de leur droit de manifestation; des opposants sont injustement arrêtés et détenus, pour la majeure partie sans procès, à la maison centrale de Conakry; d’autres ont leur siège et bureaux fermés et sont interdits de quitter le territoire sans aucune raison de droit.

Le dictateur Alpha Condé et ses soutiens croient avoir un droit de vie et de mort sur ses opposants et sur toutes autres voix discordantes à son régime en toute impunité.

Des crimes économiques érigés en mode de gouvernance

Pendant que les Guinéens manquent d’eau, d’électricité, d’infrastructures routières, scolaires et sanitaires, les prédateurs économiques pourtant épinglés par la presse indépendante ne sont pas inquiétés.

Depuis 2010, les Guinéens souffrent d’une gouvernance économique où la corruption, la gabegie et le détournement des fonds publics sont devenus des pratiques courantes et tolérées. Les marchés de gré à gré, la floraison des sociétés minières sur fond de corruption, la surfacturation des travaux publics sont autant de facteurs qui contribuent à asphyxier l’économie guinéenne et à maintenir plus de 52% la population dans l’extrême pauvreté.

Face à cette situation désastreuse et au risque qui pèse sur la stabilité sociopolitique et économique de notre pays, il est du devoir de tout citoyen de s’engager pour sauver les fondements de notre Pays, la République de Guinée.

Ibrahima DIALLO
Responsable des Opérations du FNDC
Coordinateur de Tournons La Page en Guinée

Coupure d’internet : ABLOGUI porte plainte contre le régime d’Alpha Condé à la Cour de Justice de la CEDEAO

Communiqué :

Plainte contre l’Etat Guinéen à la Cour de Justice de la CEDEAO sur la coupure d’internet

Conakry le 5 juillet 2021 – L’association des Blogueurs de Guinée (ABLOGUI), l’Association Villageois 2.0, la Ligue Guinéenne des Droits de l’Homme (LIGUIDHO), le Centre Africain de Formation sur les Droits Humains et l’Environnement et un journaliste guinéen ont annoncé aujourd’hui avoir déposé une plainte à la cour de Justice de la Communauté Economique Des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) contre la République de Guinée le 30 juin dernier.

Nos différentes organisations reprochent aux autorités guinéennes d’avoir coupé le réseau Internet et bloqué les plateformes de réseaux sociaux en prélude au double scrutin législatif et référendaire du 22 mars 2020 et à la présidentielle d’octobre de la même année.

Nous estimons qu’en agissant ainsi, l’Etat Guinéen a violé les droits à la liberté d’expression de millions de Guinéens et a empêché les journalistes de faire leur travail. Cela a engendré de graves conséquences notamment sur nos activités d’observation électorale et de défense des droits de l’Homme.

Aussi, nous soutenons qu’une interruption complète et indiscriminée d’Internet dans tout le pays a un effet profondément dissuasif et est clairement arbitraire et disproportionnée.

Par cette plainte, nous demandons à la Cour de Justice de la CEDEAO entre autres de prendre une ordonnance obligeant l’Etat guinéen à garantir que de telles graves violations des libertés fondamentales des Guinéens ne se répètent plus.

Dans cette affaire, notre collectif est représenté par Media Defence à travers les avocats Mojirayo Ogunlana-Nkanga, Padraig Hughes, Saba Ashraf et Carlos Gaio.

Le Collectif

Contact Presse : 626397709

Cour de justice de la CEDEAO: ouverture d’un autre procès contre la Guinée

La coordination nationale du FNDC informe l’opinion nationale et internationale ainsi que tous les militants pro-démocratie et des Droits de l’Homme que le procès intenté par le FNDC contre l’État Guinéen sur le changement de constitution par Alpha Condé, dans le seul but de briguer un troisième mandat, s’ouvre ce mercredi 07 juillet 2020 à la cour de justice de la CEDEAO.

Dans sa requête introductive, le FNDC représenté par Maitre Dramé demande principalement à la Cour de : √√Constater les violations des droits des requérants commises par l’État Guinéen, notamment les assassinats et les destructions de biens privés commis par les forces de sécurité.

√√Dire et juger que <<tout amendement ou toute révision des constitutions ou des instruments juridiques qui portent atteinte aux principes de l’alternance démocratique>> sont interdites en application des articles 1er et 12 du protocole A/SP1/12/01 sur la démocratie et 23.5 de la charte Africaine sur la démocratie.

√√Déclarer que: des auteurs et complices du coup d’État constitutionnel, les autorités en exercice qui tente de se maintenir au pouvoir et d’empêcher toute possibilité d’alternance en Guinée en modifiant la constitution ainsi que les acteurs et bénéficiaires de tous changements anticonstitutionnels, ne peuvent se présenter à la magistrature suprême de leurs États respectifs.

La coordination du FNDC espère que le droit sera dit au bénéfice de la démocratie et de l’État de droit en Guinée et dans toute la sous-région.

La coordination nationale.

Le pouvoir d’Alpha Condé épinglé par le FMI

Le FNDC informe le peuple de Guinée que le 30 Juin 2021, le FMI a publié les conclusions de sa principale évaluation de l’économie guinéenne (dénommée consultations de l’article 4).

Les conclusions de cette évaluation de l’institution de Bretton Woods confirment les informations fournies par le FNDC les mois passés, notamment en matière de mauvaise gouvernance et de conséquences du coup d’état constitutionnel du dictateur Alpha Condé sur les finances publiques et l’économie guinéenne.

En effet, comme dénoncé dans les communiqués antérieurs du FNDC, le dictateur Alpha Condé et son clan ont dévalisé la Banque Centrale, détourné les recettes minières et augmenté les taxes dans le seul but de financer le projet maléfique du troisième mandat. Toutes ces informations sont confirmées par l’évaluation du FMI.

L’évaluation du FMI commence par signaler que la BCRG n’a pas été capable de respecter son objectif d’inflation d’un chiffre, avec un taux qui a atteint les deux chiffres pour se situer à environ 12%. Les Directeurs du FMI ont insisté sur la nécessité de stopper la hausse des prix, notamment en demandant à l’État de rembourser les prêts contractés auprès de la BCRG qui, on le rappelle, avait été obligée d’utiliser la planche à billet pour financer le troisième mandat.

Ces emprunts combinés avec des contrats gré à gré ont explosé la dette publique qui a dépassé les 43% du PIB, notamment en raison du « large emprunt » du projet de Souapiti qui a été signé sans aucun appel d’offre.

Le FMI prévoit des jours plus sombres pour la Guinée, en raison d’une baisse des appuis financiers des donateurs (qui ne veulent plus fréquenter le dictateur de Conakry) et l’intensification des tensions géopolitiques. Ainsi, les Directeurs du FMI ont souligné l’urgence de renforcer la mobilisation des ressources internes, notamment dans le secteur minier en appliquant le code minier aux nouveaux contrats et en minimisant les exonérations fiscales.

Le FMI prévoit une hausse plus que prévue de la production minière en faveur des entreprises étrangères et leurs complices du régime en place. Pour preuve, pendant que les recettes minières de l’État n’augmentent pas parallèlement à l’exploitation minière, toutes les infrastructures nécessaires à l’exploitation de nos mines sont construites dans des délais raisonnables (chemin de fer, ports, routes) dans le but de drainer le maximum de ressources, tandis que les infrastructures qui doivent faciliter la vie des populations prennent des années sans voir le jour (les routes Conakry – Kindia, ou Conakry – Kankan et N’Zérékoré sont encore impraticables).

Enfin, un autre point hyper important indiqué par le rapport du FMI, et qui épingle ce régime de mensonge, est l’absence totale de toute mention relative à la subvention de produits pétroliers.

En effet, ce que le FMI a demandé à l’État est la suppression des subventions accordées plutôt au secteur de l’énergie. Contrairement à son rapport précédent dans lequel le FMI a demandé l’ajustement des prix à la pompe (ce qui ne veut pas dire qu’il y avait subvention), l’institution internationale n’a fait aucune mention du carburant dans le présent rapport.

Le FNDC invite le peuple de Guinée à rester mobilisé pour la restauration de la démocratie tout en refusant de payer la facture salée du troisième mandat du dictateur Alpha Condé

 Ensemble, unis et solidaires, nous vaincrons !

Conakry, le 02 juillet 2021

Guinée : Alpha Condé crée une cellule chargée du suivi du processus de notation financière

Dans un décret lu à la télévision nationale, Le chef de l’Etat guinéen, Alpha Condé, a annoncé le mardi 29 juin la création d’une cellule chargée du suivi du processus de notation financière en république de Guinée. Cette cellule  est placée sous la présidence du chef de l’Etat, elle a pour mission de conduire le processus permettant l’obtention de la notation financière inaugurale de la République de Guinée et d’en assurer le suivi. 

« Il est créé sous l’autorité du président de la République une cellule chargée du suivi du processus de notation financière de la République de Guinée. Elle a pour mission de conduire le processus permettant l’obtention de la notation financière inaugurale de la République de Guinée et d’en assurer le suivi. »

A cet effet,  précise le  décret, « la cellule est chargée de travailler sur les conditions requises pour permettre à la République de Guinée l’accès aux marchés internationaux de capitaux et l’amélioration de la perception risque pays par les investisseurs internationaux.  A ce titre, la cellule est chargée d’élaborer un calendrier des travaux à conduire, de préparer la documentation nécessaire et d’affiner les données statistiques à fournir aux agences de notation, de recueillir les informations sur la dette publique et de proposer les améliorations à sa gestion, d’assurer le suivi avec les agences de notation jusqu’à la publication de la notation inaugurale. »

A noter que cette cellule comprend les organes suivants: le comité de pilotage et le comité technique.

Le comité de pilotage, organe suprême de la cellule, est l’instance de validation de politique des recommandations formulées. Il formule les orientations stratégiques nécessaires à l’accomplissement de la mission de la cellule.

« Il est composé comme suit: le président de la République ou son représentant, président du comité de pilotage. Le ministre de l’Economie et des Finances, vice-président du comité de pilotage, le gouverneur de la Banque centrale, le ministre du Plan et du développement économique, le ministre du Budget, le ministre chargé des investissements et des partenariats public-privé, le président du pool économique de la présidence de la République, le coordinateur du comité technique de la cellule, rapporteur du comité de pilotage. Les personnalités sont désignées pour  leurs compétences. »

Alpha, à l’épreuve des mauvais procès (Par Tibou Kamara)

Des personnes, des groupes de pression politiques et des leaders d’opinion semblent vouloir limiter l’histoire de la Guinée à l’avènement au pouvoir, en 2010, du Président Alpha Condé et aux années de sa Présidence. Alors que depuis l’indépendance de la Guinée en 1958, beaucoup de dirigeants se sont relayés dans l’appareil d’Etat et les rouages de l’administration, et des régimes se sont succédé aussi. 

On aurait pu croire que c’est parce que la personnalité de l’homme et ses prises de positions marquent une rupture, que sa passion de la Guinée supplanterait celle les autres, mais, en réalité, c’est une tentative de sous-estimer ses efforts et minimiser son bilan.

Peine perdue, cependant.  Car la comparaison avec les autres, en soi, rétablit la vérité et la justice, et surtout montre que la Guinée pleure autant ses années de retard qu’elle se console avec l’élan de progrès amorcé. La frustration pour les années perdues, la colère à cause des nombreuses occasions manquées, sont un héritage que le Professeur Alpha Condé tente de solder en forçant la Guinée au progrès, en exhortant le Guinéen au travail pour retrouver la confiance perdue et la fierté oubliée.

Dans ce combat qui oppose les habitudes chroniques du passé au défi de redresser les hommes et de changer la société, l’allié demeure un peuple patient mais pas résigné, l’obstacle permanent reste l’oligarchie politico-administrative sans cesse portée à la démagogie et au clientélisme. Beaucoup de politiques parlent comme s’ils ne sont comptables de rien, ou que s’il leur avait été donné encore d’être aux affaires, ils pourraient faire ce qu’ils n’ont pas été capables de faire, ce qu’ils ont déjà échoué à faire.

C’est comme si le statut actuel d’opposants ou d’adversaires du régime, était une absolution pour tous les crimes ou manquements passés, et un blanc-seing pour bercer le pays d’illusions ou ameuter l’opinion avec des accusations systématiques contre celui qui tient aujourd’hui les rênes du pays.

Puisqu’on aime parler de ce que le Professeur Alpha Condé n’aurait pas fait ou réussi, pour tenter de cacher la forêt de ses réalisations, qu’en a-t-il été avant lui et par le fait de qui ?

De 1958 à 2010, y-a-t-il eu plus de bonheur et de prospérité que ces dix dernières années ? Ayant hérité de tous les travers des régimes successifs, peut-on lui reprocher de chercher à y apporter des solutions pragmatiques et révolutionnaires, même dans un empressement patriotique et l’impatience de réussir ?

Avant lui, qu’a-t-on fait de nos mines tant convoitées par certains et devenues l’obsession d’autres ?  Que valaient-elles ? Qu’ont-elles apporté ? N’a-t-il pas fallu attendre que le Professeur Alpha Condé soit là pour que des barrages hydroélectriques comme Kaleta, Souapiti, longtemps considérés par de nombreux Guinéens comme un pari impossible, voient le jour ? N’en est-il pas de même pour tous les projets et les ambitions portés par un homme qui est en avance sur son temps et sur ses concitoyens ?

Que peut-on attendre de celui qui n’a jamais rien fait, ou est-on légitimé à critiquer celui qui fait mieux que tous, subit les erreurs de tous, qui s’emploie de toutes ses forces à corriger les erreurs de ses prédécesseurs dans un esprit de sacrifice et de don de soi extraordinaires ?

Le Professeur Alpha Condé peut paraître rêver et isolé dans sa vision et ses ambitions dans une société restée trop longtemps figée, avec des concitoyens qui, avant lui, s’étaient résignés à l’ennui des pratiques routinières et avaient fini par s’accommoder de la tyrannie et de la léthargie du ‘’système’’.

Lui, refuse la fatalité de l’échec et la médiocrité de croire à un sort déjà scellé, au progrès possible pour certains peuples et pas pour d’autres, en homme d’histoire et de tous les défis traversant le temps, les préjugés et les épreuves. C’est son destin personnel et celui de la Guinée, maintenant.

Tibou KAMARA

Fodé Oussou Fofana à Alpha Condé : ‘’S’il faut aller demander pardon, je préfère perdre mon œil…’’

Le vice-président de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG)  est empêché depuis mai 2021 de quitter le pays, alors qu’il doit se rendre en France pour des soins médical d’urgence. Courant le risque de perdre son œil, Fodé Oussou Fofana assure qu’il n’entend pas plaider sa cause auprès des autorités du pays et les tiendra pour responsable de tout ce qui l’adviendra. 

« Je n’appellerai pas Alpha Condé pour demander pardon, et dire laissez-moi aller me soigner. Je ne ferai pas ça. Je n’appellerai pas un ministre, le président, et personne par rapport à cette question. Je suis un citoyen guinéen, j’ai le droit d’aller me soigner. Je suis dans mon pays. Même un criminel, vous ne pouvez pas l’empêcher de partir. Quelqu’un est malade, il court des risques de perdre la vie, ce n’est pas une question d’aggravation, mais plutôt réelle. Je respecte le conseil de mon médecin. Maintenant, ceux qui m’empêchent d’aller me soigner honnêtement, c’est de leur responsabilité », a-t-il juré.

Ce cadre de l’UFDG indique qu’il n’est pas prêt à s’apitoyer sur son  sort pour que le pouvoir de Conakry le laisse aller se faire opérer en France.. « S’il s’agit d’aller demander pardon à quelqu’un ou aller m’apitoyer pour rencontrer un ministre pour dire, aidez-moi à sortir, je préfère perdre mon œil. Je ne ferai pas ça. C’est une question de dignité, parce que je n’ai absolument rien fait. Je dis pour rien au monde, pour quelques raisons que ce soit, je ne quitterai l’Ufdg. Je ne changerai pas. Personne dans ce pays n’entendra que Fodé Oussou a quitté l’Ufdg pour aller ailleurs. C’est une question de dignité. J’ai du respect pour moi-même. Je souhaiterais qu’on garde de moi, quelqu’un de loyal, de digne, qui tient sa parole. Cette parole, je la tiendrai au prix de ma vie. Ça ne m’empêchera pas de manger, de sortir… », a-t-il réitéré chez nos confrères de Fim FM ce lundi 28 juin 2021.

Détenus politiques : Alpha Condé accorde la grâce présidentielle à deux membres du FNDC

Alpha Condé a signé le mardi 22 juin 2021 un décret accordant la grâce présidentielle à deux membres du Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC) . Selon le décret, une remise totale de peine est accordée à Souleymane Condé et Youssouf Dioubaté.

Condamnés à un an de prison ferme et au paiement par chacun d’une amende de 20 millions de francs guinéens pour production, diffusion, et mise à la disposition d’autrui de données et nature à troubler l’ordre et la sécurité publique, Souleymane Condé et Youssouf Diabaté  rejoignent d’autres détenus politiques récemment graciés par Alpha Condé dans un contexte marqué par des appels à la décrispation et au dialogue politique.

Cette grâce présidentielle intervient quelques heures après la publication de leur lettre adressée au président de la République pour solliciter une grâce présidentielle.

Dans leur correspondance adressée au président de la République, ces deux opposants ont rassuré le pensionnaire de Sékhoutouréyah que ‘’nous avons appris de nos erreurs et promettons de ne plus jamais répéter les mêmes erreurs durant tout le restant de notre vie’’

‘’Nous vous assurons que le temps mis en détention nous a permis de faire une prise de conscience et nous sommes convaincus que cette expérience de la prison ne vous est pas inédite’’, ont-ils rajouté, indiquant au chef de l’Etat que ‘’nous sommes prêts à présenter publiquement des excuses pour vous exprimer tout le regret qui nous submerge à cet instant même’’.

La grâce qui leur est accordée intervient moins d’une semaine après celle dont ont bénéficié Boubacar Diallo alias Grenade et Mamady Condé dit Madic 100 Frontières.

Grenade et Madic 100 frontières graciés par Alpha Condé : l’UFDG réagit

Dans un décret lu sur les antennes de la télévision nationale, le vendredi 18 juin 2021, le président de la République Alpha Condé a accordé une grâce présidentielle  aux détenus Boubacar Diallo alias Grenade et Mamadi Condé alias Madic 100 frontières tous militants de l’UFDG. Le vice-président de l’UFDG, Fodé Oussou Fofana, en réaction à cet acte présidentiel, assure qu’il n’y a rien d’extraordinaire à libérer des personnes arbitrairement arrêtées.

‘’La grâce présidentielle a été donnée à des gens qui ont été arrêtés à notre avis arbitrairement’’’, a réagi Fodé Oussou Fofana qui rappelle que ‘’quand on vous arrête alors que vous n’avez absolument rien fait et qu’on vous emprisonne, quand on vous libère, c’est tout à fait normal’’.

Boubacar Diallo alias Grenade après un procès marathon qui s’est terminé à la Cour d’appel de Conakry avait été reconnu coupable des faits de tentative de meurtre et de détention illégale d’arme de guerre. Il a été condamné à 10 ans de réclusion criminelle avec une période de sureté de 5 ans.

Madic 100 Frontières, guinéo canadien et militant de l’UFDG, s’en est sorti avec 1 an de prison de ferme pour diffusion de messages, menaces et violences par le biais d’un système informatique.

Fodé Oussou Fofana rassure que ‘’nous sommes heureux qu’ils soient libérés, mais nous considérons qu’ils ne sont responsables de rien. Ils n’ont rien fait. Ce sont des innocents qui ont été arrêtés et emprisonnés. Donc, ce sont ces innocents qui ont été libérés’’.

Boubacar Diallo alias « Grenade » demande pardon au président Alpha Condé

Deux semaines après sa condamnation à 10 ans de réclusion criminelle avec une peine de sûreté de 5 ans, l’ancien militant de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG), Boubacar Diallo alias ‘’Grenade’’ implore la clémence du président Alpha Condé.

C’est à travers une lettre en date du 15 juin 2021 adressée au ministre en charge de la Justice, Mory Doumbouya que Grenade présente ses excuses publiques au chef de l’Etat. 

« En effet, je sollicite votre aide afin de bénéficier de la clémence de la force publique guinéenne qui aura pour conséquence directe l’établissement d’une remise de peine à mon bénéfice », peut-on lire dans sa lettre.

Lire ci-dessous l’intégralité de la lettre

 

Les victimes du Camp Boiro écrivent au président Alpha Condé

LETTRE OUVERTE DU CAMP BOIRO AU
PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE,
MONSIEUR ALPHA CONDE

Monsieur le président, le Camp Boiro de sinistre mémoire ne peut servir de boule de neige dans le silence lâche et coupable d’une partie de Guinéens sur lesquels vous croyez compter jusqu’à ce que la roue de l’histoire tourne.

Monsieur le président l’ambiance de terreur qui règne dans le pays sous votre magistère avec une justice qui n’en est plus une, parce que agressivement orientée, nous rappellent de douloureux souvenirs. Mais vous aviez promis que vous prendriez la Guinée là où Sékou Touré l’avait laissée. Les plus naïfs ont cru à une boutade, sans plus. La réalité du vécu actuel de notre peuple nous ouvre les yeux sur l’horreur de ce qui se passe : du goulac de Coronthie à tous les lieux de détention extra-judiciaire, jusqu’au Camp de Soronkoni ; l’imitation est presque
parfaite.

Monsieur le président, nous vous invitons à rendre personnellement une petite visite à la prison civile de Coronthie en votre qualité de chef de la chaine pénale, pour vous rendre compte de l’état de pourrissement et d’insalubrité dans lesquelles sont maintenus des prisonniers qui jouissent encore de la présomption
d’innocence.

Le surpeuplement est passé d’environ trois cents à plus de mille. Pourquoi acceptez-vous cela ?
Vos différents ministres de la Justice préfèrent garder leurs douillets bureaux climatisés sans faire le job pour lequel ils sont grassement payé.

Nous du Camp Boiro qui avons perdu nos parents dans les mêmes conditions, sommes révoltés que l’histoire se répète sous votre autorité de surcroit. Bien sûr que les fameuses ombres chinoises qui dansent toujours autour du pouvoir en attendant de se renouveler sous le soleil d’un autre président, vous contraindront à fermer les yeux sur cette horreur en vous recommandant du dilatoire : la fameuse table de conciliation, en attendant que les prisonniers politiques se meurent en état de pourrissement.

Monsieur le président, vous ne devez ni ne pouvez accepter çà ! Rien qu’un sursaut de votre part en votre qualité de patron de la chaine pénale, suffirait à briser cette chaine fatale qui aura emporté tant de Guinéens du Camp
Boiro aux camps d’aujourd’hui.

Vous savez bien, Monsieur le président, que celui qui a été choisi sur recommandation sournoise, est suffisamment vide de toute efficacité pour répandre la paix dans ce pays. Il ne peut que nous rappeler aux souvenirs cauchemardesques des évènements de deux mille six et deux mille sept.

Plus qu’une table de concertation, nous exigeons la conférence nationale ouverte à tous ceux qui ont souffert de cette violence d’Etat ; pour une instance vérité, justice et réconciliation.

Pour le Camp Boiro

Retrait de la candidature d’Antonio Souaré : Alpha Condé salue un acte « empreint de responsabilité et de patriotisme »

Après le retrait de sa  candidature au poste de président de la Fédération guinéenne de Football (Féguifoot), le président sortant, Antonio Souaré a été félicité pour cet acte par le chef de l’Etat à travers un communiqué lu à la télévision nationale le mardi 27 avril 2021.

Lire ci-dessous l’intégralité du communiqué :

« Je salue l’acte empreint de responsabilité et de patriotisme que vient de poser Mamadou Antonio Souaré, président sortant de la Féguifoot afin que le football guinéen qu’il aime tant continue à se développer dans notre pays, dans un climat apaisé et convivial pour le bonheur de notre jeunesse.

Je le félicite pour les bons et loyaux services rendus durant son mandat dûment rempli.

Je le remercie aussi pour les efforts et les sacrifices qu’il n’a de cesse consentis pour l’honneur et la gloire du football national à la fois une passion personnelle et un engagement citoyen de tous les instants.

Mon vœu est que son exemple de dépassement soit suivi par d’autres acteurs importants et inspire chacun dans la volonté que nous partageons de toujours privilégier les intérêts de notre pays, plutôt que les ambitions personnelles et égocentriques aussi légitimes soient-elles.

Aujourd’hui, la préoccupation de tous devrait être l’unité indispensable de la famille sportive, en particulier celle du football guinéen afin qu’il retrouve ses lettres de noblesse au moment où de nombreux défis l’interpellent et d’importantes échéances se profilent à l’horizon.

J’exhorte chacun et tous à s’engager dans la voie de l’unité et de l’union, et à donner le meilleur de nous-mêmes pour qu’ensemble nous écrivions de nouvelles pages de l’histoire de notre football, qui malgré, toutes les potentialités et talents qu’il regorge en son sein n’a pas encore sa place dans le concert des nations du football africain et mondial.

J’ai la conviction que c’est une équipe où chacun aura la place qui lui revient et jouera pleinement son rôle qui nous fera avancer et obtenir toutes les victoires escomptées.

Il nous faut retrouver l’élan de confiance et de solidarité qui, dans le passé, a fait de la Guinée une référence. C’est mon appel pressant à tous. C’est l’espoir de notre jeunesse. C’est aussi l’attente de tout le pays.

Je compte sur chacun et exprime le souhait que je sois entendu et compris de tous pour un nouveau départ de notre football cher à tous. »

 

 

Alpha Condé attendu à Paris : le FNDC, l’ANAD, le CTG appellent à manifester le 18 mai

Dans un communiqué, le Front national pour la défense de la constitution(FNDC), l’ANAD (Alliance pour l’alternance démocratique et le Collectif pour la transition en Guinée (CTG) appellent à manifester le 18 mai 2021 contre la présence du président Alpha Condé à Paris.

Selon les organisateurs de cette manifestations, Il s’agira « de protester contre la venue du despote guinéen au pays des droits de l’homme et de démontrer à la face du monde le rejet catégorique et massif de son régime illégal et liberticide ».

Lire ci-dessous le communiqué :

Le Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC), l’Alliance Nationale pour l’Alternance et la Démocratie (ANAD), le Collectif pour la Transition en Guinée (CTG), les Forces Vives (FV) et le Réveil Guinée (RV) invitent les démocrates Guinéens résidant en Europe et les amis de la Guinée à participer à une manifestation qu’ils organisent le 18 mai 2021 à Paris, à l’occasion de l’arrivée du dictateur Alpha Condé en France.

Il s’agira de protester contre la venue du despote guinéen au pays des droits de l’homme et de démontrer à la face du monde le rejet catégorique et massif de son régime illégal et liberticide.

Cette manifestation sera mise à profit pour dénoncer la prise en otage du pays par des imposteurs et exiger le départ du dictateur Alpha Condé du pouvoir et la libération de tous les détenus politiques.

Nous invitons le peuple de Guinée à rester mobilisé pour la poursuite du combat jusqu’au départ du dictateur Alpha Condé.

Le lieu et l’heure de la manifestation vous seront communiqués ultérieurement.

Contact presse :

+33652157033
+33661892580
+33641982979

Paris, le 26 avril 2021

Obsèques d’Idriss Deby : Alpha Condé « Tout le monde sait les liens qui nous ont unis… »

Présent à N’Djamenah depuis hier jeudi 22 avril 2021, le président Alpha Condé a participé ce vendredi 23 avril 2021 aux obsèques du président tchadien Idriss Deby Itno mort à 68 ans, des suites de blessures subies au front contre des rebelles. 

C’est par la citation « Un seul être vous manque, et tout est dépeuplé » d’Alphonse de Lamartine que le président Alpha Condé a introduit son discours en hommage à Idriss Deby Itno.

Poursuivant, Alpha Condé a déclaré « Tout le monde sait les liens qui nous ont unis, comment nous avons travaillé ensemble pour assurer à l’Union Africaine son autonomie à la fois financière et nous battre pour que toutes les questions africaines soient désormais réglées par les Africains. Car désormais seuls les africains peuvent accepter de mourir pour l’Afrique, seuls les Africains connaissent la situation de leurs peuples. Et le président Déby était ce modèle. Quand nous avons crée des champions, nous l’avons désigné comme le champion pour la jeunesse, car la jeunesse est l’avenir de l’Afrique. Le président Déby a montré son attachement à l’Afrique en versant le sang de son peuple sur les différents champs de bataille africains. Mais le moment n’est pas de parler. Le moment est de voir comment nous les Chefs d’Etat, en suivant l’exemple du président Déby, nous allons pouvoir nous donner la main afin de renforcer l’unité de l’Afrique, renforcer son indépendance et de permettre qu’elle continue de parler d’une seule voix. Le peuple tchadien, sa famille, connaissent les liens intimes qui nous ont liés. Le combat que nous avons mené ensemble, chers amis, frères et complices, nous allons le continuer… ».

À préciser que ces obsèques se déroulent en présence de plusieurs chefs d’État de pays sahéliens, comme le Mali, le Niger, le Burkina Faso, ou le président du Conseil souverain soudanais, le général Abdel Fattah al-Burhan…

Hausse du prix du carburant : le FNDC fait des révélations

Le FNDC informe le peuple de Guinée que le dictateur Alpha Condé et son clan comptent utiliser la hausse du prix du carburant pour réparer les dégâts financiers causés par le coup d’État constitutionnel.
Sans aucune mesure d’accompagnement, le clan d’arrivistes qui nous opprime s’apprête à surtaxer le carburant de façon exponentielle et insupportable pour le peuple de Guinée. Pour rappel, dans les pays voisins, quand un gouvernement responsable utilise la surtaxe sur le
carburant, il met aussitôt en œuvre des mesures d’accompagnement idoines à travers, par exemple, des bus dans toutes les grandes villes, des primes de transport, des baisses des frais hospitaliers ou scolaires etc…
Les partenaires économiques et sociaux du FNDC ont examiné en profondeur la structure des prix de produits pétroliers à la date du 1er avril 2021.
L’analyse a montré que le prix de revient d’un litre d’essence au port de Conakry s’élève à seulement 5.365 GNF. A ce prix, l’on peut ajouter les frais d’entreposage, la taxe communautaire, les frais de transport et les marges de distribution ou l’ensemble des frais subsidiaires qui s’élèvent à 932 GNF. Ainsi, le prix de revient à la station (toutes charges inclues) d’un litre d’essence est de 6.297 GNF.
En vendant le litre au prix actuel de 9.000 GNF, le dictateur Alpha Condé et ses suppôts prélèvent déjà plus de 2.700 GNF comme taxe sur chaque litre d’essence. Cela équivaut à un taux de prélèvement de plus de 42%. Le document officiel et confidentiel du Ministère des hydrocarbures qui donne tous les détails est joint au présent communiqué du FNDC.
Si le gouvernement appliquait le taux normal de TVA sur le carburant, le prix total d’un litre d’essence (y compris tous les frais et taxes) devrait être de 7.431 GNF. Malheureusement pour le peuple de Guinée, après avoir vidé les caisses de l’état pour corrompre, financer des
campagnes et des simulacres d’élections, le dictateur Alpha Condé et son clan font désormais face aux conséquences de la saignée financière provoquée par leur forfaiture.
Comme si tout cela ne suffisait pas, pour maintenir leur train de vie, ils ont décidé d’imposer aux populations une surtaxation injustifiée sur le carburant qui est actuellement vendu au prix excessif de 9.000 GNF.
Pire, le dictateur Alpha Condé qui n’a aucune pitié pour les pauvres populations menace encore d’augmenter les taxes à tous les niveaux, y compris pour « des vendeurs de piments », soutient-il. Hors les prix actuels du litre de carburant et de toutes les denrées alimentaires de
première nécessité sont anormalement élevés par rapport au pouvoir d’achat des guinéens qui sont misérablement appauvris par des années de mauvaise gouvernance.
Pour faire avaler cette pilule amère aux pauvres populations, il cherche désespérément à préparer les esprits en annonçant dans un ton menaçant plein d’arrogance une hausse du prix du carburant dès la fin du mois de Ramadan.
 Aucune mesure d’accompagnement n’est annoncée pour les fonctionnaires, les étudiants, les élèves et le reste de la population.
Le FNDC dénonce cette mesure d’appauvrissement que le dictateur Alpha Condé veut imposer aux populations et invite le peuple de Guinée à refuser de payer la facture trop salée du troisième mandat.
Ensemble unis et solidaires, nous vaincrons!
Conakry, le 08 avril 2021.

Le gouvernement rejette le rapport des Etats-Unis sur les droits de l’Homme en Guinée

Le département d’État américain a publié la semaine dernière  un rapport qui accable le régime d’Alpha Condé.

Dans son rapport, il dénonce des « assassinats illégaux ou arbitraires, y compris des exécutions extrajudiciaires perpétrées par le gouvernement [guinéen] ou en son nom ; des actes de torture et des cas de traitements cruels, inhumains ou dégradants perpétrés par le gouvernement ou en son nom ; des arrestations ou des détentions arbitraires ; de graves problèmes d’indépendance du pouvoir judiciaire ».

Pour le ministre Guinéen de l’Information et de la communication, Amara Somparé, interrogé par RFI,  ce rapport manque de sérieux.

« Nous avons pris connaissance du rapport. Malheureusement, il contient de nombreuses inexactitudes et au niveau factuel, il y a aussi beaucoup d’approximations. Peut-être qu’ils doivent manquer d’informations ou en tout cas, ils devraient revoir leurs sources d’informations parce que les enquêtes ont bel et bien été ouvertes sur tous les cas d’incidents avérés qui ont été en tout cas constatés par les autorités compétentes en République de Guinée. Et je tiens à insister encore une fois, en Guinée, la justice est indépendante. Le temps de la justice n’est pas le temps des politiques, le temps de la justice n’est pas le temps des médias. Il faut laisser la justice faire son travail et quoi qu’il arrive, toute personne qui sera reconnue coupable d’avoir perpétré les crimes, que ce soit en période pré-électorale ou post-électorale, répondra de ses crimes devant la loi. Je pense que ce rapport mérite d’être revu en profondeur et nous en ferons part à nos partenaires américains. »

 

 

Le FNDC invite les Etats-Unis à prendre « des sanctions ciblées contre le pouvoir d’Alpha Condé »

Dans un rapport publié le mercredi 30 mars 2021, le département d’Etat américain, à travers son Bureau de la démocratie, des droits de l’homme et du travail accable le pouvoir d’Alpha Condé. Les Etats-Unis dénoncent les arrestations et détentions arbitraires de citoyens et opposants au régime d’Alpha Condé.

Dans un communiqué, le FNDC dit adhérer aux conclusions du rapport du gouvernement américain et invite les Etats-Unis à prendre « des sanctions ciblées » contre les responsables « de la confiscation de la démocratie » en Guinée.

Ci-dessous l’ intégralité du  communiqué :

La Coordination nationale du FNDC adhère aux conclusions du rapport du gouvernement américain sur la situation des droits de l’Homme en Guinée, rendues publiques ce jeudi 1er avril 2021.

Le FNDC salue l’attachement des autorités américaines aux valeurs et principes universels de la démocratie et des droits de l’Homme dans ses relations avec la Guinée.

Le FNDC note que ce rapport très objectif établi par le gouvernement américain, confirme à nouveau la position défendue par notre mouvement depuis sa création : le dictateur Alpha Condé a changé la constitution guinéenne dans le seul but de s’octroyer un troisième mandat.

Au regard de la gravité des violations flagrantes des droits de l’homme pour imposer un troisième mandat illégitime et illégal, telle que décrite dans ce rapport ainsi que dans ceux des nombreuses organisations de défenses des droits humains, il est nécessaire de sévir contre les auteurs et commanditaires de ces crimes crapuleux qui bénéficient d’une impunité totale en Guinée.

La Coordination Nationale du FNDC recommande au gouvernement américain la prise de sanctions ciblées dont les interdictions de visas, les sanctions économiques et financières contre les responsables politiques, des membres des forces de défense et de sécurité, les auteurs, co-auteurs et complices de ces violations des droits de l’Homme en Guinée et de la confiscation de la démocratie.

Le FNDC appelle le peuple de Guinée à demeurer mobilisé pour la lutte démocratique en poursuivant le combat contre le troisième mandat et ses conséquences économiques affectant sérieusement les conditions de vie des citoyens.

Ensemble unis et solidaires, nous vaincrons !

Conakry, le 1er avril 2021