Guinée-détournements de fonds publics : Amadou Damaro mis en liberté provisoire

L’ancien Président de l’Assemblée nationale Amadou Damaro Camara, a été remis en liberté provisoire lundi 09 octobre 2023, le président de la chambre de jugement, Francis Kova Zoumanigui.

 

La Cour de répression des infractions économiques et financières (CRIEF) a ordonné la mise en liberté provisoire de l’ancien président de l’Assemblée nationale en Guinée. L’ancien président de l’Assemblée nationale qui s’est présenté à la barre lundi, s’est expliqué sur les faits de détournement des deniers publics et de complicité dont il est accusé, notamment sur la passation de marché de rénovation de son cabinet et les 15 milliards destinés à la construction du siège de l’institution.

Avant sa mise en liberté provisoire, la Cour a invité la Banque centrale, l’EDG, la SEG le DAF de l’ancienne Assemblée nationale à communiquer toutes les pièces comptables et financières se rapportant à l’utilisation des 15 milliards de francs guinéens. A l’ancien Président de l’Assemblée nationale, Amadou Damaro Camara de produire le titre de ses biens saisis par le tribunal, le 16 décembre 2022. Avant de suspendre les débats, la CRIF a fixé la date de renvoi au jeudi 16 novembre 2023, à 9 heures.

Rappelons que L’ancien Président de l’Assemblée nationale Amadou Damaro Camara, est poursuivi pour détournements de deniers, publics, d’enrichissement personnel, de blanchiment d’argent et de prise illégale d’intérêt public et privé entre autres, et placé sous mandat de dépôt depuis 18 mois.

 

 

Conakry : Deux anciens dirigeants sous Alpha Condé placés sous mandat de dépôt

L’ancien président de l’Assemblée nationale, Amadou Damaro Camara, et l’ancien ministre, Lounseny Camara, ont été placés sous mandat de dépôt dans la nuit de mercredi à jeudi et transférés à la prison centrale de Conakry, ont annoncé les médias locaux.

 

« Amadou Damaro Camara (président de la dernière Assemblée nationale sous Alpha Condé) et Loucény Camara (ancien président de la CENI, ancien ministre de l’Hôtellerie et du Tourisme et député de la dernière législature) ont été mis sous mandat de dépôt, conduits à la Maison Centrale de Coronthie pour leur détention provisoire », a rapporté, jeudi, le site Guinée Matin.com.

D’après le journal Guinée News, « c’est ce jeudi 28 avril, aux environs 0heure 45 minutes qu’ils ont quitté, sous bonne escorte des gendarmes, la Crief (Cour de Répression des Infractions Économiques et Financières) pour aller passer leur première nuit dans ce grand établissement pénitencier civil de Conakry ».

Selon la même source, c’est « après plus de quatorze heures d’audition ce mercredi » qu’Amadou Damaro Camara et Lounceny Camara, « les derniers baobabs du régime Condé sont tombés ».

Ils avaient été déférés en fin de matinée du mercredi 27 avril à la chambre d’instruction de la Crief après plusieurs jours d’audition à la direction centrale des investigations judiciaires de la gendarmerie nationale.

Hormis ces deux personnalités (Damaro Camara et Loucény Camara), de nombreux autres anciens hauts cadres du régime Condé continuent de défiler devant les enquêteurs pour des faits de prévarication des deniers publics.

C’est le cas par exemple de Tibou Kamara (ancien ministre conseiller personnel du Chef de l’État, cumulativement ministre de l’Industrie et des PME et porte-parole du dernier gouvernement d’Alpha Condé), Sanoussy Bantama Sow (dernier ministre des Sports du régime déchu), Médecin-Colonel Rémy Lama (Aancien ministre de la Santé), qui étaient encore face aux enquêteurs de la Crief mercredi et qui n’ont apparemment pas été situés pour le moment comme bien d’autres d’ailleurs.

Assemblée nationale : Amadou Damaro prodigue des conseils à la jeunesse guinéenne

Neuf mois après, la session ordinaire unique de l’Assemblée nationale a été clôturée hier, lundi 5 juillet 2021. Au cours de la cérémonie de clôture, le président de l’Assemblée nationale, Amadou Damaro Camara a prodigué des conseils aux jeunes de Guinée. Le président de l’Assemblée nationale a demandé aux jeunes de ne pas sacrifier leur vie pour des causes dont ils n’ont pas la maîtrise.

« Ne sacrifiez pas vos vies pour des causes dont vous n’avez pas la maitrise. L’avenir de la Guinée repose sur vos épaules. Alors je vous invite à prendre votre destin en main », a recommandé le patron de l’institution parlementaire.

L’honorable Damaro Camara suggère aux jeunes de participer au développer de notre pays. ‘’Entreprenez comme si vos vies en dépendaient, faites de la politique parce vous y croyez, engagez-vous pour améliorer les conditions de vie de vos compatriotes, agissez par conviction. Grâce au travail, vous parviendrez à maitriser votre environnement physique et social’’, assure-t-il.

Le président de l’Assemblée nationale estime que ‘’notre génération a failli à sa mission au regard du legs que nous ont laissé nos devanciers. Ils avaient réussi, malgré la pression internationale et le poids du pouvoir de l’empire colonial, à se hisser au-dessus des petites rivalités de personnes pour aller à l’indépendance et mettre sur pied les prémices d’une nation forte. Qu’ils soient des modèles et des exemples pour la classe politique actuelle et surtout pour la nouvelle génération’’.

Elections législatives : Le RPG/Arc-en-ciel lance sa campagne civilisée

L’esplanade du Palais du peuple a vibré, dans l’après-midi du jeudi, 30 janvier 2020, au rythme des couleurs du parti au pouvoir le RPG/arc-en-ciel. Il s’agit du coup d’envoi de la campagne électorale pour le choix des députés à l’Assemblée nationale a suivi l’AGP.

Dans son intervention devant une foule acquise à sa cause, l’honorable Amadou Damaro Camara a indiqué que ces élections vont permettre d’élire des députés du peuple qui vont travailler pour la totalité du peuple même ceux qui ne vont pas voter pour eux.
« Nous vous demandons de prôner la paix, de ne pas provoquer et de ne pas répondre aux provocations. La campagne va continuer jusqu’au jour des élections et que nous informons que la 2ème étape du directoire national sera Kankan », a rappelé le parlementaire avant d’inviter ses militants à tendre la main à tous les guinéens. Vous devez aimer et accepter de vous faire aimer par tous les guinéens.

Prenant la parole, l’honorable Zalikatou Diallo, tête de liste du RPG/Arc-en-ciel a remercié les militants et sympathisants de son parti pour la mobilisation et les a exhorté à sortir massivement pour voter le jour du scrutin.

« Vous devez récupérer vos cartes d’électeurs sans problèmes, exhorter tout le monde à le faire, parce qu’une seule voix peut nous coûter cher. Une seule voix en moins peut nous coûter un député en moins, une seule voix en plus peut nous donner un député en plus. Chaque voix compte ; vous devez le comprendre » a conseillé la députée Zalikatou à ses militants, avant d’ajouter que son parti tend la main à tous les citoyens guinéens pour participer aux élections dans la paix et la sérénité.
« Nous devons mener une campagne civilisée », a-t-elle conclu.

3ième mandat : Damaro vole dans les plumes de Sidya, Cellou et Cie

Le parti présidentiel vient de réagir suite au lancement ce mercredi 3 avril 20019 du front pour la défense de la Constitution ((FNDC).

Par la voix du président du groupe parlementaire RPG arc-en-ciel, le parti au Pouvoir avertit que personne n’a le monopole de décider du sort de la Constitution. Ce mercredi 03 avril 2019, une coalition mixte qui réunit les principaux partis politiques d’opposition (UFDG, UFR, PEDN, UDG, BL, PADES) et des organisations de la société civile a été lancée pour défendre la Constitution. Pour Amadou Damaro Camara, le pouvoir en place n’a pas de leçon de démocratie à recevoir de personnes qui ont participé à la modification de la Constitution sous le régime de Lansana Conté. « Le ridicule ne tue pas en Guinée. J’ai l’impression que nos politiciens se moquent de l’intelligence du peuple de Guinée. Autant ils ont la mémoire courte, autant ils pensent que le peuple de Guinée a aussi la mémoire courte. La dernière modification de la Constitution pour proroger un mandat, avait été initiée peu avant son départ de la primature par Sidya Touré qui a lancé la célèbre phrase ton pied mon pied. Toute cette campagne a aussi été financée par Mamadou Sylla qui ne s’en cache pas d’ailleurs. Kabélè a participé à la rédaction de la Constitution qui a fait sauter le verrou des deux mandats. Cellou Dalein a été au nom du PUP au Foutah pour faire accepter cette constitution. Il n’a même pas été question de référendum, ça été fait à l’Assemblée où ils avaient plus des 2/3. Que ces messieurs nous donnent des leçons de démocratie aujourd’hui, ça fait sourire. Ils ne sont pas du tout bien placés pour nous donner des leçons de démocratie dans ce domaine », réagit l’élu du parti de la majorité.

Sidya Touré a appelé le peuple de Guinée à se mobilise pour le combat alors que Cellou Dalein Diallo appelle l’armée à s’opposer au coup d’Etat Constitutionnel. Seul le peuple souverain suprême peut décider du sort d’une Constitution, réplique le chef de la majorité présidentielle. Amadou Damaro Camara demande aux membres de ce front d’exprimer leur opinion sans faire entrave aux autres. « La création de leur front est un signe de la vitalité démocratique en Guinée. La seule chose que nous demandons, nous allons l’exiger ou l’imposer, c’est que chacun exprime son opinion dans la paix et dans le calme. Ils ne peuvent pas décider du sort d’une Constitution, encore nous de la majorité, nous ne pouvons pas décider du sort d’une Constitution. Il y a un arbitre qui est le peuple de Guinée. Toute constitution ne peut être approuvée que par le peuple, le seul souverain suprême. Donc, qu’ils expriment leur volonté, qu’ils invitent à ne pas voter ou à ne pas l’accepter, mais que ceux qui sont pour, qu’on les laisse exprimer aussi leur opinion. C’est ça la démocratie », tranche le parlementaire.

Kaporo-Rail : Damaro dénonce le populisme de Cellou

Le déguerpissement à Kaporo-rails et à Kipé 2 continue de susciter des réactions au sein de la classe politique.

Amadou Damaro Camara s’interroge sur sa cohérence. « Je ne sais pas comment des militants d’un seul parti peuvent se retrouver sur des dizaines de kilomètres dans une ville comme Conakry. Ça ne peut pas être politique. Ce n’est que du pur populisme », dénonce le chef de la majorité présidentielle. Tandis que  Cellou Dalein Diallo affirme que cette opération « controversée »  est un règlement de compte politique visant son parti. De nombreuses familles se sont retrouvées sans abris à cause de la démolition de leurs maisons par le Gouvernement qui a entamé en début février une opération de récupération des domaines de l’Etat.

L’action vivement contestée et critiquée  est concentrée dans la commune de Ratoma (Kaporo-rails et Kipé 2), réputée être un bastion de l’opposition. Pour Cellou Dalein Diallo, il n’y a pas de doute : c’est un règlement de compte politique. Prudent sur cette affaire en attendant de cerner tous les contours, le président du Groupe parlementaire RPG arc-en-ciel exprime cependant un regret. La politisation et la communautarisation du débat. « Je regrette qu’on ne puisse plus rien débattre en Guinée en dehors du spectre politique et ethnique », déplore le parlementaire, rappelant que lorsque Cellou Dalein Diallo était aux affaires, il avait défendu une position contraire à celle qu’il défend aujourd’hui sur le dossier Kaporo-rails.

Amadou Damaro Camara : » on ne peut pas réviser cette constitution et changer cet aspect… »

Le chef de file de la majorité présidentielle s’est confié à notre rédaction. Le parlementaire a également répondu aux accusations d’Ousmane Gaoual Diallo qui affirme que des intellectuels africains basés à Dakar recrutés par Alpha Condé sont en train de rédiger une nouvelle Constitution.
Comment Alpha Condé peut-il proposer une nouvelle constitution?
La Constitution actuelle a verrouillé le problème de deux mandats. Donc, on ne peut pas réviser cette constitution et changer cet aspect. Mais une nouvelle constitution peut être proposée par l’Exécutif. Si elle est approuvée par la majorité simple seulement à l’Assemblée, il faut un référendum. Si elle est approuvée par la majorité qualifiée des 2/3 on n’a pas besoin de référendum. Alors si tel est le cas, nous ne serons plus dans la troisième république. Nous serons dans la 4ème république. Tout mandat à la suite de la promulgation ou de l’approbation d’une nouvelle Constitution est le premier mandat de cette République.
Le Président de la République que ce soit le Pr Alpha Condé ou un autre a la possibilité de proposer une nouvelle Constitution n’importe quand. L’exposé des motifs doit expliquer pourquoi une nouvelle Constitution. Est-ce qu’il y a des dispositions qui sont incomplètes ? Est-ce la Loi fondamentale est muette sur des choses essentielles ? Dans l’exposé des motifs, le Président de la République doit pouvoir expliquer d’abord à l’Assemblée pourquoi il propose une nouvelle Constitution. Et ensuite les défenseurs du « pour » pendant le référendum doivent expliquer pourquoi une nouvelle Constitution.
Est-ce que son âge ne pourrait pas constituer un frein?
Vous savez, il y a l’âge et il y a les conditions physiques. Essebsi, l’actuel président tunisien a été élu président à l’âge de 88 ans, l’actuel premier ministre de la malaise a été appelé aux affaires à l’âge de 92 ans. Donc ça dépend. Et pour ce que je sais, le Président Alpha Condé est plus sain et plus solide que n’importe quel candidat potentiel actuellement aux présidentielles en Guinée. Il est le seul à pouvoir marcher de l’aéroport à Sékhoutouréa à pied. Il n’y a pas de course, actuellement je n’en connais aucun qui puisse faire ça.
Ousmane Gaoual dit qu’Alpha Condé a préparé des intellectuels africains qui sont en train de rédiger une nouvelle Constitution guinéenne à Dakar. Qu’en est-il ?
Ousmane Gaoual est très fort en imagination. Quand j’ai lu ça, je l’ai dit qu’il doit être l’un des conseillers d’Alpha Condé. C’est par lui que j’ai appris que des intellectuels seraient regroupés au Sénégal pour faire une Constitution. Je n’en sais absolument rien. Je l’apprends de lui.

Damaro s’en prend à l’opposition

A deux ans de la fin du mandat du président Alpha Condé, Amadou Damaro Camara a exprimé des regrets.

S’il reconnait qu’il y a eu des « ratés » au niveau de l’organisation des élections,  le président du groupe parlementaire de la mouvance dénonce la « mauvaise foi » de l’opposition. « Jean-Marie Doré disait que l’opposition guinéenne est la plus bête d’Afrique. Même dans un chien pourri, on ne peut pas ne pas reconnaître qu’il a des dents blanches. Dans toute oeuvre humaine, il y a toujours quelque chose de positif. L’opposition guinéenne n’a jamais reconnu quelque chose de positif dans la gouvernance d’Alpha Condé », a dénoncé Damaro Camara interrogé par nos confrères d’Evasion TV.

A encore Amadou Damaro Camara, la question qui se pose c’est de savoir « si les populations ont besoin uniquement de démocratie ou plutôt si elles ont  guinéens ont besoin aussi d’électricité, d’emplois, … ». Après des élections communales controversées, la Guinée se prépare pour les élections législatives annoncées pour 2019 avant la présidentielle de 2020.

Communales : l’heure est au bilan pour le parti d’Alpha Condé

Alors que la crise s’enlise pour le contrôle de la commune de matoto, quel bilan pour le parti d’Alpha Condé lors des élections communales?

Selon Amadou Damaro Camara, « le parti présidentiel a gagné plus de 50 % des communes à travers le pays ». Un échec symbolique pour le parti présidentiel, c’est à Conakry où l’opposition et les listes indépendantes ont gagné. Un échec dénoncé par le président Alpha Condé qui a critiqué la stratégie adoptée par les responsables du RPG-arc-en-ciel. Plusieurs violences ont émaillées l’installation des élus communaux dans le pays. A Kindia, le parti de Cellou Dalein Diallo a dénoncé un  coup de force pour évincer son candidat Abdoulaye Bah au profit d’un candidat du parti de Mamadou Sylla.

Quant à la commune de Matoto, la plus populaire du pays, le ministre de l’administration du territoire Boureima Condé a annulé le vote. Le parti de Cellou Dalein Diallo refuse toute reprise du vote réclamant la victoire de son candidat Kalémodou Yansané. Mais le parti présidentiel se dit « favorable » à la reprise du vote « avec ou sans la participation du parti de Cellou Dalein Diallo ».

25ème session du comité de suivi: L’indemnisation des victimes au centre des débats

Le comité de suivi des accords politiques s’est retrouvé pour sa 25ème session ce mardi à Conakry.

Les discussions ont porté sur l’indemnisation des victimes et la libération des détenus politiques. Honorable Amadou Damaro Camara, représentant de la mouvance présidentielle, s’est exprimé sur les quelques acquis déjà obtenus. « Le comité de suivi a pris acte des avancées dans l’accomplissement des points sur l’accord politique à savoir la loi sur la CENI est voté et probablement dans les jours qui suivent la loi va sortir de la cour constitutionnelle, il y eu des provisions pour les indemnisations, nous sommes très avancés sur l’étude des fiches qui ont été déposées au niveau du comité, nous prenons acte des accords signés entre l’opposition républicaine et la mouvance présidentielle sur le contentieux électoral qui est désormais terminé. »

Honorable Cellou Balde, représentant l’opposition républicaine au comité de suivi, est revenu sur quelques points non encore satisfaits. « Le ministre de l’administration du territoire et de la décentralisation, président du comité de suivi adresse une correspondance au ministère de la justice par rapport aux accords signés pour solliciter que cela soit examiné avec diligence pour faire en sorte que ce point aussi soit mis en œuvre. Il a également été recommandé qu’une autre correspondance  soit adressé au ministre du budget pour ce qui concerne l’inscription des lignes dans la loi des finances rectificative qui est en train d’être examiné à l’assemblée nationale concernant le volet indemnisation. Il a été également recommandé que la mise en œuvre effective de cet accord surtout en ce qui concerne l’installation des conseillers communaux soit diligente dans les plus brefs délais. » a rapporté Honorable Cellou Balde, député de l’UFDG.

Le président du comité de suivi a salué les acquis obtenus, qui, selon lui,  permettent la satisfaction de tout guinéen. « Le comité de suivi trouve la solution de la crise post-électorale. Il y a donc matière à satisfaction. Sur toute l’étendue du territoire national nonobstant les interprétations qui n’en finiront jamais, le contentieux électoral est résolu » s’est réjoui Général Bourema Condé, ministre de l’administration du territoire et de la décentralisation, président du comité de suivi.

La représentante de l’Union Européenne s’est dit être heureuse de savoir que les guinéens peuvent trouver la solution à leur problème.

 

Gouvernance : le député Amadou Damaro Camara accuse l’exécutif et blanchi son parti

Invité de l’émission « Terrain politique » du dimanche, 11 mars 2018 sur sabari FM, le député président du groupe parlementaire de la majorité présidentielle  a reconnu un manque de vision et de stratégie de la part du gouvernement. Dans ce débat à bâtons rompus, le chef de la majorité à l’assemblée nationale a, déclaré  que le RPG arc-en-ciel « est un parti du pouvoir et pas un parti au pouvoir ».

Parlant de la crise syndicale, l’honorable Amadou Damaro Camara a répondu au 2e secrétaire général du SLECG qui a précisé samedi dernier au siège de leur structure que la réclamation syndicale est apolitique.

« La grève actuelle, la manière dont elle se passe et quand tu accuses les syndicats de faire de la politique, ils te répondent non, notre combat n’est pas politique mais, ils sont entrain d’évoluer dans une atmosphère politique qui dépeint leur combat syndical. Et souvent, ils doivent et au-delà ou avec la liberté syndicale, il y’a ce qu’on appelle la responsabilité syndicale. L’appel à la grève n’est pas une calamité qui tombe du ciel, on doit regarder à gauche, à droite, devant et derrière pour se dire est-ce que c’est le bon moment. Si c’était prévue depuis deux mois mais les deux mois sont tombés sur une période politique avec une atmosphère exécrable. Est-ce qu’il fallait réellement déclencher la grève en ce moment ? Et finalement, aujourd’hui, on n’a l’amalgame autour des manifestations parce qu’on ne sait pas si c’est des manifestations postélectorales ou si c’est pour des enseignants. De toutes les façons, on casse partout. L’Etat qui n’a jamais réussi à avoir son autorité et voila ce qui concours à la création de cette chienlit que nous traversons.»

Sur un langage clair, honorable Amadou Damaro  a déclaré que le pouvoir manque d’argument solide pour faire face à ces programmes : « le pouvoir n’a pas un instrument politique comme le RPG arc-en-ciel. Un parti organisé avec un leadership clair, un programme clair, une stratégie de combat claire qui va dans le sens de la démocratie. Nous sommes encore un parti du pouvoir mais pas comme un parti au pouvoir. Nous ne participons pas comme il le fallait à la définition de la gouvernance même. Tout cela se passe dans un Etat, qui peine à restaurer son autorité… »

Par ailleurs, l’honorable Damaro a reproché son parti pour son, manque de leadership et de vision claire. « Quand le parti n’a pas leadership clair, il est difficile d’accuser la souche de la stratégie. Je me serais attaqué à une direction nationale aujourd’hui si elle existait pour dire monsieur le secrétaire général, monsieur le président, monsieur le vice président ce que le parti a décidé n’est pas bon ou bon. Il est vrai qu’il y’a une direction nationale mais pas de leadership clair et donc n’a pas de stratégie définie. ».