Le ministre Amara Somparé se prononce sur l’Affaire Amadou Diouldé Diallo

Le ministre de l’Information et de la Communication Amara Somparé s’est prononcé ce mercredi 14 avril 2021 sur la détention du journaliste Amadou Diouldé Diallo dans l’émission « Mirador » de FIM FM. Poursuivi pour « offense au chef de l’Etat », Amara Somparé regrette l’emprisonnement de cet homme de média dans notre pays où les délits de presse ont été dépénalisés.

« En tant que ministre de l’Information et de la Communication, je déplore et je l’ai toujours déploré l’incarcération des journalistes. Je souhaiterai qu’on puisse régler les différends avec les journalistes autrement que par le recours à l’incarcération ou à la privation de liberté. La loi sur la liberté de la presse est claire on ne peut pas condamner un journaliste en République de Guinée à une peine privative de liberté.

Dans le dossier Amadou Djouldé Diallo, il faut reconnaître aussi que les propos que le journaliste a tenu sont extrêmement graves. J’en ai même parlé avec le Directeur Afrique de RSF qui était à mon bureau la semaine dernière, qui a refusé de s’exprimer sur le fond de l’affaire. Il m’a dit franchement, ce qu’il a dit je ne veux pas commenter, parce qu’il est d’accord avec moi que le fond est inacceptable. Au Sénégal on enferme des journalistes et des chanteurs pour moins que ça. Ce que nous nous essayons de faire c’est de sensibiliser les acteurs publics et je continuerai encore à œuvrer dans ce sens pour que la HAC soit privilégiée dans le cadre d’arbitrage de ces types de conflits. Malheureusement ce n’est pas encore une réalité mais nous y travaillons », a indiqué Amara Somparé, ministre de l’Information et de la Communication.

Rappelons que Amadou Diouldé Diallo a été interpellé par les services de sécurité le 27 février 2021 après avoir participé à l’émission « Œil de lynx » de la radio Lynx FM.

Le Directeur du Bureau Afrique de l’Ouest de Reporter Sans Frontière reçu par le Ministre Amara Somparé

Conakry, 08 Avril 2021 En séjour en Guinée, le directeur du bureau de l’Afrique de l’Ouest de Reporter Sans Frontière a été reçu en audience par le Ministre de l’Information et de la Communication. Les échanges entre Assane Diagne et Amara Somparé ont essentiellement porté sur le mécanisme d’établissement du classement de cette structure dans le cadre de la liberté d’expression dans le monde.

Sur 180 pays, la Guinée occupe la 110ème place selon Reporter Sans Frontière. Une place que réfute le Ministère de l’Information et de la Communication tout en donnant des éléments très clairs de la situation de cette liberté de la presse en Guinée.   

Pour Monsieur Assane Diagne, Directeur du Bureau de l’Afrique de l’Ouest de RSF, sa présence à Conakry avait pour but, entre autres, de rencontrer le Ministre pour faire avec lui l’étude complète de la situation de la liberté de la presse en Guinée. Il a été question aussi de parler des critères sur lesquels RSF se base pour classer les différents pays dans l’index RSF que est publié chaque année au mois de Mai.

S’agissant de ces critères, Monsieur Diagne indique que RSF se base sur les exactions qui jouent un grand rôle, l’indépendance des médias, l’environnement et l’Autocensure, le cadre légal ainsi que la transparence.

De son côté, le Ministre Somparé s’est réjoui de la présence de l’un des cadres de RSF dans les locaux de son département. « C’est la première fois que le département de la communication entre en contact physique direct, franc et sincère avec un représentant de cette organisation internationale. Il faut retenir que cet entretien a été extrêmement instructif parce que nous avons pour notre part découvert ou mieux cerner les critères qui sont utilisés par RSF pour noter les différents pays sur les évolutions enregistrées en matière de liberté d’expression et aussi la façon dont la classification de ces pays est effectué. Et de l’autre côté, nous avons aussi indiqué à M. Diagne toutes les réserves que nous avons émises sur le précédent rapport et nous lui avons fait part de nos suggestions quant à une qualification du travail d’investigation et d’évaluation. »

Pour finir, le Ministre Amara Somparé et le représentant de RSF M. Diagne ont convenu d’échanges réguliers autour de la liberté de la presse en Guinée avant la publication du classement. Le ministre a par ailleurs regretté que depuis sa prise fonction le correspondant de RSF en Guinée n’ait daigné répondre à aucune des invitations qui lui ont été adressées. 

Source : Ministère de l’Information et de la communication

Une quinzaine de journalistes formés sur ‘’la responsabilité sociale du journaliste en période électorale’’

« La responsabilité sociale du journaliste en période électorale. » C’est le thème d’un atelier de formation des formateurs qui a ouvert ses portes ce mercredi 27 mars 2019, dans un réceptif hôtelier de la place.

C’est le ministre de l’Information et de la Communication, Amara Somparé qui avait à ses côté la présidente de la Haute Autorité de la Communication (HAC), Martine Condé, le médiateur de la République, Mohamed Said Fofana, de la représentante du Conseil Economique et Social (CES) et du représentant du PNUD qui a officiellement donné le coup d’envoi de la formation -de trois jours- organisée par la Haute Autorité de la Communication. Dans son allocution de bienvenue, la présidente de l’institution organisatrice, Martine Condé a remercié les uns et les autres pour leur présence, avant d’indiquer : « L’organisation de cette session de formation s’inscrit dans les prérogatives de la Haute Autorité de la Communication qui a, entre autres missions, celle de contribuer au renforcement de la formation et au perfectionnement des journalistes en Guinée.

En effet, la loi organique L/2010/003/CNT du 23 juin 2010 portant attributions, organisation, composition et fonctionnement de la Haute Autorité de la Communication, en son article 33 dispose : « La Haute Autorité de la Communication a compétence en matière de formation professionnelle des journalistes en République de Guinée. Une commission de formation professionnelle est créée au sein de la Haute Autorité de la Communication’’ (…) Si nous nous réjouissons du caractère pluralistes et dynamique des médias guinéens, il ne faut pas néanmoins perdre de vue l’existence de grands défis à relever. Entre autres la formation des journalistes, le renforcement des capacités techniques des organes de presse, le respect de la charte déontologique, l’amélioration du management des entreprises de presse », dira-t-elle entre autres.

Poursuivant, elle a fait savoir que la présente formation des formateurs sur la responsabilité sociale du journaliste en période électorale revêt une importance capitale dans le contexte actuel de la Guinée. « La loi organique L/2010/002/CNT du 23 juin 2010 portant liberté de la presse, dès son article 1er alinéa 2, met l’accent sur la responsabilité et la déontologie dont les journalistes doivent faire preuve dans l’exercice de leur métier (…) Au cours des futures échéances électorales, les médias guinéens que vous représentez, qu’ils soient publics ou privés devraient donc pleinement contribuer au renforcement de la paix et de l’unité nationale en Guinée grâce à leur professionnalisme et à leur responsabilité. C’est tout le sens de cette formation des formateurs dont la démultiplication dans les rédactions et autres sessions de formation, espérons-nous, profitera à un nombre plus important de journalistes…»

 

Prenant la parole pour la circonstance, le ministre Amara Somparé a invité les participants à l’assiduité dans le but de pouvoir maîtriser les différentes thématiques qui seront données par les formateurs. Il a par ailleurs remercié la HAC pour sa ‘’bonne initiative’’ d’organiser ladite formation. Rappelons  que ladite formation est assurée par Francis Kpatindé en provenance de Paris et de Dr Bangaly Camara, Directeur général de l’Institut Supérieur de l’Information et de la Communication (ISIC).

Medias : vers la mise en place d’un cadre de concertation entre médias publics et privés.

Le président de l’Union des Radios et télévisions Libres de Guinée, en compagnie de certains membres de l’union, ont été reçus par le ministre de l’information et de la Communication.

Au menu de cette rencontre, échanger sur une possibilité de collaboration entre les médias d’État et ceux de l’audiovisuelle privée.

Amara Sompare,  ministre de l’information et de la Communication, annonce la mise en place d’un cadre de concertation permanent entre  les médias publics et privés. « Ce rapprochement va se concrétiser bientôt par la mise en place d’un cadre de concertation permanent  et qui sera une plateforme de dialogue entre les différents organes de presse publique et privée, le tout sous la tutelle du ministère de l’information et de la Communication… » Ce type de structure, dit-il,  est indispensable pour essayer de gommer les incompréhensions qui existent de part et d’autre, car,  poursuit-il,  la presse privée n’est pas une presse d’opposition et la presse publique  non plus une presse de propagande.

Les membres de l’Urtelgui, à travers la voie de son président, ont salués cette initiative du ministre de la Communication : « C’est une première de notre  mémoire de journalistes qui avions pour habitude de demander des rendez-vous chez les ministres qui nous gouvernent. Mais cette fois-ci, le ministre  a eu l’initiative d’inverser la tendance donc nous saluons à plus d’un titre cette démarche participative à laquelle le ministre a bien voulu nous faire part. »

L’union des radios et télévisions libres de Guinée a dit qu’elle  examinera le document avant de promettre de s’inscrire dans le cadre de  tout ce qui est bon pour le rayonnement de notre presse, pour le bien être du guinéen, pour le développement de l’audiovisuel et la presse guinéenne dans son ensemble. Le président de l’Urtelgui a aussi salué « l’innovation apportée en peu de temps au niveau de ce département. »

Il faut préciser qu’au cours de cette rencontre, les deux parties se sont penchées sur la question de formation des journalistes mais aussi sur celle portant l’amélioration des conditions de vie et de travail des hommes de médias guinéens.

 

Ministre de l’Information et de la Communication: Amara Sompare prend les rênes du département

Amara Sompare, nouveau ministre de l’Information et de la Communication a été installé dans ses fonctions le jeudi 31 mai 2018. La cérémonie de passation de service a eu lieu au ministère de l’Information et de la communication. Le nouveau ministre mesure les défis qui l’attendent à la tête de ce département ministériel. Tout de même Amara Sompare promet des réformes.

« La gestion du ministère de l’Information et de la Communication est à compter de ce jour appelée à s’exercer dans un cadre rénové au sein duquel nous dialoguerons désormais non plus dans une relation traditionnelle administration -administré, emprunte de bureaucratie, mais dans une relation de partenariat fort d’ouverture et de concertation. Il s’agit d’une transformation qui passe selon moi,  par deux grandes priorités. La première consiste au renforcement du cadre normatif et institutionnel du secteur de l’information et de la communication en l’adaptant progressivement aux exigences de notre temps de façon forte et durable  dans un équilibre entre les exigences du renforcement de la liberté de la presse, du droit à l’information et les impératifs de la protection de la liberté individuelle et la préservation de l’ordre public », a-t-il fait savoir.

Contrairement à son prédécesseur,  Amara promet de s’occuper de la RTG Boulbinet, première télé nationale du pays qui se trouve aujourd’hui dans un état de délabrement très poussé. La station n’émet pas depuis plusieurs mois. Amara Sompare remplace à ce poste Rachid N’Diaye.

Amara Sompare était jusque-là, contrôleur de passation des marchés publics à la société minière Guinéa alumina corporation (GAC)  basée dans la région de Boke.