Burkina Faso : destitution du président Roch Marc Christian Kaboré

Des militaires annoncent avoir pris le pouvoir à Ouagadougou.Après le Mali et la Guinée, le Burkina Faso est le troisième pays de la sous-région à connaitre un coup d’Etat en l’espace de quelques mois. Des militaires regroupés au sein du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR) ont ainsi mis fin ce lundi 24 janvier à la présidence de Roch Marc Christian Kaboré.

Dans une déclaration signée par le lieutenant-colonel Paul Henri Sandaogo Damiba et lue à la télévision nationale, le MPSR a annoncé avoir déposé le chef de l’Etat, suspendu les principales institutions du pays, fermé les frontières et mis en place un couvre-feu.

« Une décision prise dans le seul but de permettre à notre pays de se remettre sur le bon chemin et de rassembler toutes ses forces afin de lutter pour son intégrité territoriale, son redressement et sa souveraineté », affirment les mutins dans leur déclaration.

Candidat du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) à l’élection présidentielle de 2015, Roch Marc Christian Kaboré a été élu dès le premier tour pour un mandat de cinq ans avec 53,49 % des voix. En 2020, il a été réélu pour un second mandat dès le premier tour avec 57,87 % des voix.

Économiste de formation, il a exercé plusieurs fonctions ministérielles, avant de diriger la Primature de 1994 à 1996.

COP15: 5000 participants attendus à Abidjan en mai

Quelque 5000 participants, en provenance de 197 pays, sont attendus à Abidjan du 9 au 20 mai 2022, dans le cadre de la 15e Conférence des parties à la convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification (COP15).

Ces données ont été indiquées, lundi, à Abidjan, lors d’une conférence de presse portant sur les enjeux de la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification et la sécheresse, le seul accord international contraignant les Etats sur la gestion durables des terres. 

Cette conférence a réuni le ministre ivoirien de l’Environnement et du développement durable, M. Jean Luc Assi, avec le président du Comité d’organisation de la COP15, M. Abou Bamba, et le coordonnateur résident du système des Nations Unies, M. Philippe Poinsot.

La COP15 d’Abidjan est placée sous le thème « Restauration des sols arides et des forêts dégradées pour une agriculture du future ». Elle abritera, selon le Comité d’organisation, 1 000 experts, 100 stands et un village écologique.

La session débouchera sur l' »Initiative d’Abidjan », a fait savoir le ministre ivoirien de l’Environnement et du développement durable, Jean Luc Assi, ajoutant que « la Côte d’Ivoire assurera la présidence de la COP pour deux ans ».

Le pays sera le centre névralgique de la diplomatie environnementale mondiale sur les questions de gestion durable des terres. Selon les experts scientifiques du système des Nations Unies, plus de 2 milliards d’ha de terres de la planète sont dégradées.

Plus de 70% des écosystèmes naturels du monde ont été transformés et d’ici 2050, ce taux pourrait atteindre 90%. Par ailleurs, 250 millions de personnes sont affectées par la désertification et environ 1 milliard d’individus vivent dans l’un des 100 pays à risques. 

Avec la sécheresse et la désertification, 12 millions d’ha sont perdus chaque année, à travers la planète, soit 23 ha par minute, a relevé M. Jean Luc Assi, notant qu’en Côte d’Ivoire l’on observe « le déplacement de la boucle du cacao de la zone Est à la zone Ouest du pays ».

M. Abou Bamba a soutenu que « la désertification n’est pas l’avancée du désert ou encore moins le déplacement des dunes de sables, mais plutôt l’épuisement des terres cultivables par perte de fertilité sous l’effet de l’activité humaine et le changement climatique ».

« Ce n’est pas exclusivement un processus naturel, mais c’est aussi et surtout des conséquences des actions de l’homme sur la terre », a-t-il renchéri, tout en invitant tous les acteurs de la société et les entreprises à s’engager à préserver l’environnement. 

L’agriculture, le principal moyen de substance de 2/3 des ménages en Côte d’Ivoire, constitue un pilier majeur de l’économie. Elle représente  près du quart du Produit intérieur brut (PIB) et près de 75% des exportations du pays.

Pour sa part, M. Philippe Poinsot, a fait remarquer que la COP15 intervient à un moment crucial pour la planète qui est confrontée au problème de la crise sanitaire de Covid-19, à des conflits par endroits et le changement climatique. 

Face à la perte de la biodiversité que le monde connaît, M. Philippe Poinsot a estimé qu’il doit avoir une prise de conscience en vue d’un revirement de la situation. Dans ce contexte, le secrétaire général de l’ONU a lancé l’alerte mondiale pour la protection de l’environnement.

Après la COP14 qui s’est tenue du 2 au 13 septembre 2019 à New Delhi, en Inde, la Côte d’Ivoire abritera la COP15. L’Etat ivoirien a marqué son accord le 14 juin 2021 afin que cet évènement se tienne sur les bords de la lagune Ebrié. 

M. Jean Luc Assi a remis à l’occasion de cette conférence de presse la feuille de route de cet évènement au président du Comité d’organisation de la COP15, M. Abou Bamba. Le lancement officiel de la COP15 est prévu le 17 février 2022 à Abidjan. 

Municipales au Sénégal : BBY conserve ses bastions mais perd Dakar et Ziguinchor

La coalition présidentielle a perdu la capitale Dakar et la région de Ziguinchor dans le sud du pays lors des Locales, mais réussit à conserver ses bastions électorales dans plusieurs régions du pays.Benno Bokk Yaakaar (Ensemble pour un même espoir) a accepté sa défaite dans la ville de Dakar et de Ziguinchor au sortir des élections locales et municipales tenues ce dimanche 23 janvier 2022 au Sénégal.

Dans un communiqué signé de la cellule de communication, elle reconnaît la victoire de Yewwi Askan Wi (Liberez le peuple), coalition qui regroupe les principaux partis de l’opposition sénégalaise. « La volonté de conquérir Dakar et Ziguinchor, en particulier, n’a pas été concluante ». Ce communiqué publié dans la soirée sonne comme une reconnaissance de leur défaite dans la capitale dakaroise et au sud du pays où Ousmane Sonko, le leader du Pastef, les Patriotes, devient le nouveau maire de Ziguinchor, devant le maire sortant Abdoulaye Baldé.

La coalition de l’opposition a remporté l’écrasante majorité des communes de la région de Dakar, confortant son hégémonie depuis la victoire des Locales de 2009. A Guédiawaye, département de la banlieue dakaroise, le maire sortant et frère du président, Aliou Sall a reconnu sa défaite devant le candidat de Yewwi Askan Wi, Ahmet Aïdara.

Toutefois, la coalition de la majorité a réussi à conserver quelques bastions dans le nord, au centre et même au sud du pays. « Les tendances nationales donnent Benno Book Yakaar largement gagnante dans plusieurs capitales régionales et départementales d’autant plus qu’en dehors des listes Benno Bokk Yaakaar, beaucoup de responsables sont allés à ces élections sous d’autres bannières. L’analyse exhaustive des résultats permettra d’en faire le point promet la coalition » dans son communiqué.

Dans les localités de Matam, Saint-Louis, Fatick, Louga, Kaffrine, Sedhiou, Kolda, Dagana, Linguère, Mbacké, Podor, Pikine, la coalition présidentielle est en effet arrivée en tête. Des succès probants qui ne masquent toutefois pas les revers symboliques à Dakar et à Ziguinchor.

A six mois des élections législatives prévues en principe au mois de juin 2022, une nouvelle reconfiguration politique semble se redessiner au sortir de ces élections locales.

Economie, hydrique et sport au menu des quotidiens marocains

La problématique du retard de paiement, la réforme des retraites, la gestion des ressources en eau et le match barrage pour le Mondial Qatar-2022, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce lundi.+L’Économiste+, qui revient sur la problématique du retard de paiement, écrit que le virus des retards de paiement touche toutes les entreprises et, dans la conjoncture actuelle, contribue largement à en achever des milliers.

Il y a un projet de loi, pour que le fisc punisse par des pénalités le mauvais payeur qui se sera lui-même dénoncé dans une déclaration annuelle, mais rien pour celui qui aura subi le préjudice, relève le quotidien.

Il espère que cette loi sera “plus applicable que la précédente”, qui laissait l’obligation au fournisseur de “se faire justice lui-même” par des intérêts de retard.

Abordant la réforme des retraites, +Aujourd’hui Le Maroc+ souligne que bien que le dossier de la retraite ait par excellence le type de réformes évitées par les politiques pour leur « impopularité », le gouvernement Akhannouch « semble visiblement déterminé » à la mettre en œuvre avec “tout le courage politique” qu’elle suppose.

Malgré la « dégradation alarmante » du rapport entre le nombre de cotisants et le nombre de retraités, “peu d’actions” ont été prises pour résoudre radicalement le problème, à l’exception des réformes paramétriques, qui ne font que repousser l’échéance fatale du déficit, prévue en 2028, déplore le journal.

Cette dégradation s’est pourtant déroulée sur une longue période et au vu et au su de tous les intervenants et acteurs concernés qu’ils soient des responsables publics ou des gestionnaires de régimes, relève-t-il.

+L’Opinion+, qui aborde la gestion des ressources en eau, écrit que face aux aléas du changement climatique, à la baisse des précipitations ou encore à l’augmentation attendue des besoins nationaux en eau, une « nouvelle gestion intégrée » de l’eau a été adoptée tant au niveau des producteurs que des consommateurs.

Le Royaume devra ainsi mener bataille sur deux fronts pour s’assurer une gestion efficiente et résiliente de ses ressources hydriques, d’un côté pour éviter une pénurie dans les régions les plus exposées au stress hydrique, et, de l’autre, pour démarrer une nouvelle stratégie capable d’assurer un accès équitable à l’eau à moyen et long termes, explique la publication.

Une vision qui ne devra pas se limiter seulement aux besoins agricoles et domestiques, mais qui devra également intégrer la montée en régime programmée de l’industrie nationale dont plusieurs segments nécessitent des quantités importantes d’eau dans leurs process de production, ajoute-t-il.

Au registre sportif, +Assabah+ écrit que le Maroc connaît son adversaire pour les barrages qualificatifs en Coupe du monde 2022, qui aura lieu au Qatar. Il s’agit de la République démocratique du Congo. Une équipe qui était jusqu’ici qualifiée de petit poucet des dix nations africaines encore en lice pour la qualification au Mondial. La RDC n’est même pas qualifiée pour la Coupe d’Afrique des nations qui a lieu actuellement au Cameroun.

Et pourtant, l’heure est tout sauf à la satisfaction, tant cette équipe a souvent mis à mal les Lions de l’Atlas par le passé, rapporte le journal.

Au niveau des confrontations entre les deux nations, la différence est minime. Sur treize rencontres ayant opposé le Maroc à la RDC, le Maroc l’a emporté à quatre reprises tandis que la RDC a gagné trois matchs. Six matchs se sont en revanche terminés sur un score nul, détaillent nos confrères arabophones.

Tout le monde se souvient aussi du fameux match de 1974, qualificatif pour la Coupe du monde de la même année qui se déroulait en Allemagne. Le Zaïre avait alors battu le Maroc au match aller sur un score de trois buts à zéro lors d’une rencontre qui avait été entachée par un scandale arbitral ainsi que par des scènes antisportives, rappelle le quotidien.

Putsch au Burkina : le président Kaboré arrêté

Le président burkinabé Roch Marc Christian Kaboré a été arrêté selon plusieurs sources sécuritaires par des militaires.C’est une tentative de coup d’Etat qui se passe au Burkina Faso depuis quelques heures. Le président de la république est arrêté et détenu par des soldats. Selon plusieurs médias locaux, le chef de l’État serait détenu dans le camp militaire de Karpala, à Ouagadougou. Des militaires encagoulés ont pris position ce lundi 24 janvier au matin à Ouagadougou devant le siège de la télévision nationale du Burkina Faso, selon l’Agence France-Presse.

En début de matinée, des soldats ont pris place devant la Radio télévision burkinabè (RTB), un signe annonciateur d’un coup d’Etat en cours. Une déclaration doit être lue à la télévision d’Etat dans les prochaines heures selon des sources militaires.

Les événements ont débuté par une série de mutineries dans plusieurs camps militaires, dans la nuit du samedi 22 au dimanche 23 janvier 2022. Un couvre-feu a été décrété dimanche soir à partir de 19h00 et jusqu’à 04h30 GMT lundi dans tout le pays. Les écoles resteront fermées lundi et mardi, indique un communiqué du gouvernement.

La situation a dégénéré à Ouagadougou dans la journée de samedi où des manifestants ont brûlé le siège du parti au pouvoir, le Mouvement du peuple pour le progrès. Dans la nuit de samedi à dimanche, des tirs à l’arme lourde et à l’arme automatique ont été entendus à Ouadougou, la capitale, dans les camps militaires de Sangoulé Lamizana et Baba Sy.

Ce coup d’Etat en cours, s’il se confirme, serait le troisième en huit mois en Afrique de l’Ouest. Au Mali, le colonel Assimi Goïta a pris le pouvoir en mai 2020 en renversant le défunt président Ibrahim Boubacar Keïta. Il a perpétré un second coup de force en renversant le président de la transition Bah N’daw en août. En Guinée, le colonel Mamadi Doumbouya, chef des forces spéciales de l’armée, avait renversé le 6 septembre dernier, le président Alpha Condé, actuellement à Abu Dhabi pour des soins.

La razzia de l’opposition aux Locales 2022 à la Une de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA titrent principalement sur la défaite de la majorité présidentielle dans plusieurs communes et villes du pays lors des élections locales du 23 janvier.Le Quotidien titre sur les tendances favorables à Yewwi Askan Wi (libérer le peuple en wolof), « la vague verte » qui a  surclassé les élections municipales dans plusieurs villes et communes. Pour Libération, c’est « le naufrage de BBY (Benno Bokk Yakaar) », la coalition présidentielle qui a perdu la capitale Dakar, Ziguinchor (sud) et plusieurs autres communes.

Vox Populi indique qu’un « autre vent souffle », insistant sur la « déroute capitale de BBY à Dakar, Guédiawaye, Ziguinchor et Kaolack ». A Thiès, Dr Babacar Diop de YAW est « félicité par le maire sortant » Talla Sylla même si « BBY ne s’avoue pas vaincue ».

Analysant les résultats des élections locales d’hier, EnQuête parle de « grand séisme » là où L’Observateur évoque « la razzia » pour Yewwi. Benno Bokk Yakaar est « laminée à Dakar, Guédiawaye, Rufisque, Ziguinchor, Kaolack », rapporte ce journal qui s’intéresse aussi à la « grandeur et (la) décadence de ténors candidats de la majorité ».

L’AS note que « le vent YAW souffle sur le pays » là où Walf Quotidien souligne que « Yewwi prend le pouvoir ».

Le Soleil donne « les grandes tendances d’un scrutin calme ». Le quotidien national indique que Benno « reconnaît sa défaite » à Ziguinchor et Dakar alors que le ministre de l’Intérieur est « satisfait du dispositif » du scrutin.

Sur la CAN 2022, le capitaine des Lions du Sénégal, Kalidou Koulibaly, déclare dans Stades qu’ils veulent « gagner » le huitième de finale contre le Cap-Vert de mardi et « montrer » un visage différent que celui des phases de poules.

Élections locale: Jour de vote à Dakar

Dans ce centre de vote dans la commune de Mermoz à Dakar où les électeurs, comme dans le reste du Sénégal, élisaient dimanche leur futur maire, partisans de l’opposition et la majorité se réjouissent du calme dans lequel s’est déroulé le scrutin.Les deux  dames sont arrivées tôt au centre de vote installé à l’école primaire Galandou Diouf de Mermoz, commune de résidence du président Macky Sall mais que dirige Barthélémy Dias, une des principales figures de l’opposition que ses amis espèrent reconduire à son poste pour l’installer ensuite à la tête de la ville Dakar à l’issue de ces élections locales qui se déroulaient ce dimanche 23 janvier au Sénégal. Oulimata Guiro, entrepreneuse et députée à l’assemblée nationale est mandataire de la coalition de l’opposition Yewi Askan Wi (Libérer le peuple en Ouolof, langue dominante au Sénégal). Ndeye Élisabéth Lindor Diop, experte en sécurité est mandataire de candidat du Parti socialiste Alpha Bayla Gueye, qui malgré son appartenance à la majorité présidentielle se présente en solitaire à ce scrutin, comme bien d’autres candidats partisans du pouvoir. À quelques minutes du début du dépouillement des bulletins de votes, un moment habituellement propices aux angoisses, les deux dames étaient étrangement calmes. 

« Tout s’est bien passé, jusqu’ici. Aucun problème n’est venu troubler le vote dans notre centre. Aucune anomalie n’a été constatée. Les électeurs sont arrivés er répartis dans dle calme » se réjouit Oulimata Guiro, face à son ami Ousseynou Diallo, un vétérinaire lui aussi mandataire du même camp dans ce centre de vote qui a abrite plusieurs. 

« Au Sénégal, il est rare qu’il y ait des troubles ou des violences le jour du vote. Les tensions se manifestent en général pendant les campagnes électorales, mais rarement le jour de l’élection, ce qui a été le cas aujourd’hui » se réjouit le partisan de l’opposition.

« Nous avons passé une agréable journée en compagnie des représentants de nos adversaires. L’atmosphère a été très familiale. Nous avons même partagé nos repas ensemble » insiste-t-il.

« Les troubles viennent généralement des fraudes ou des tentatives de fraudes. Nous n’en avons constaté aucun cas  dans notre centre », appuie Ndeye Élisabéth Lindor Diop, la mandataire du Parti socialiste, qui en dépit de la popularité que beaucoup attribuent au maire sortant de la commune garde un « grand espoir » pour que son candidat, sinon celui de la majorité présidentielle, l’emporte pour « empêcher Barthélemy Dias » d’être élu dans la commune pour qu’il n’accède pas à la mairie de Dakar. 

Celui qui a n’a cessé tout au long de la campagne électorale de s’installer dimanche soir dans le fauteuil « de maire de Dakar ou de dormir en prison » affronte six adversaires pour la conquête de la capitale sénégalaise qui regroupe 20% des 17 millions d’habitants que compte le Senegal. Parlais eux, il y Abdoulaye Diouf Sarr, actuel ministre de la santé et candidat de la majorité, dont les partisans vantent la gestion exemplaire de la pandémie de Covid19 qui vaut au Sénégal d’être cité parmi un exemple en Afrique. Il y a aussi  Pape Diop, ancien maire de Dakar (2002-2009) sous le règne de l’ancien président président Abdoulaye Wade artisan de la première alternance au sommet de l’Etat sénégalais en 2000 avant d’être battu en 2012 par l’actuel président Macky Sall qui fut un des ses plus proches collaborateurs. Il y également, Doudou Wade du Parti démocratique sénégalais (PDS), formation sui avaient initialement conduit président Abdoulaye Wade au pouvoir, sans oublier la maire sortante de Dakar Soham El Wardini qui assurait l’intérim depuis le départ forcé de Khalifa Sall écarté de la mairie après avoir été accusé puis condamné à cinq de prison et une privation de droits de civiques au motif officiel d’avoir profité de ses fonctions pour détourner 1,8 milliard de francs CFA (2,7 million) de la régie d’avance de la mairie de Dakar, ce qu’il a toujours contesté. 

« Ce serait très dangereux de confier une ville comme Dakar avec ses millions d’habitants et ses immenses moyens à un opposant comme Barthélemy Dias qui risque d’installer la mairie de Dakar dans un rapport de tension permanente avec le gouvernement. Son discours et son tempérament violents en font une véritable menace non pas pour la seule ville de Dakar mais pour tout le Sénégal surtout que le pays est à six mois de nouvelles élections législatives et à deux ans seulement d’une nouvelle présidentielle » s’inquiète Ndeye Élisabéth Lindor Diop, qui est cependant « prête à faire avec s’il est élu ». 

« Il n’y a aucune raison d’avoir peur de lui. Barthélemy Dias a un excellent bilan à la tête de la commune de Mermoz qu’il tentera de reproduire s’il est élu comme

Maire de Dakar. En plus, il est entouré d’une coalition de partis et de personnalités expérimentés qui savent comment gérer une ville », rassure Ousseynou Diallo. 

« Nos adversaires s’inquiètent puisque notre victoire attendue à ces élections locales, à Dakar notamment, installe notre camp dans une position de favoris lors des législatives prochaines prévues cet été et pourquoi pas la présidentielle de 2024 » poursuit son amie Oulimata Guiro, en allusion à l’appartenance de son candidat à une coalition qui rassemble, entre autres, les partis d’Ousmane Sonko – l’opposant qui monte au Sénégal et candidat, lui, dans la « capitale » du Grand Sud dont il est originaire, Ziguinchor, chef-lieu administratif de la Casamance –, et de Khalifa Sall qui malgré sa mise « hors jeu » par sa condamnation par la justice en 2018 conserve une popularité auprès de certaines franges de la population sénégalaise, à Dakar notamment. 

Le Cercle libéral de Côte d’Ivoire appelle au soutien de la paix au Burkina Faso

Le Cercle libéral de Côte d’Ivoire, un groupe de réflexion d’obédience libérale, appelle les dirigeants africains à une « solidarité agissante » afin de soutenir la paix au Burkina Faso, en proie à des attaques armées, dans un communiqué.

« Au regard de la gravité des événements qui ont cours en ce moment au Burkina Faso, le Cercle libéral en appelle à la solidarité agissante des gouvernements démocratiques de la sous région et du continent », lance le président de l’organisation, M. Mamadou Haïdara.

Pour M. Mamadou Haïdara, « il est inacceptable que trois régimes civiles et démocratiques chutent du fait de militaires incapables d’assumer leurs devoirs de défense et de sécurité nationales. Il est impératif que le Burkina Faso s’en sorte ».

Le Cercle libéral de Côte d’Ivoire exprime, par ailleurs, sa vive préoccupation face à une « situation d’instabilité qui prévaut en Afrique de l’Ouest, du fait du terrorisme et des actions subversives et opportunistes ».

L’organisation déplore que ces actions soient « orchestrées par des aventuriers emmitouflés en treillis ou encagoulés sous le manteau de politiciens en panne de stratégie de conquête démocratique du pouvoir ».

Le Cercle libéral « constate avec tristesse que certains officiers des armées de pays de la ligne de front, retournent lâchement leurs armes contre leurs gouvernants, dès qu’elles essuient des revers sur le champs de la lutte contre les terroristes », note son président.

Dans ce contexte, le Cercle libéral en appelle à « des actions urgentes et concertées des États de la CEDEAO, pour soutenir et défendre la démocratie et la paix menacées au Burkina Faso, au Mali, en Guinée, etc ».

Decryptage: « Ce scrutin local est un baromètre pour les prochaines échéances politiques au Sénégal »

Barka Ba, journaliste analyste politique sénégalais réputé, analyse pour Apa news les enjeux des élections locales et départementales qui se sont déroulées dimanche 23 janvier au Sénégal.Ces élections locales présentent-elles un enjeu important pour la majorité présidentielle?

Ces élections interviennent dans un contexte particulier pour la majorité au pouvoir au Sénégal. Après sa victoire au premier tour lors de la présidentielle de 2019, Macky Sall était sorti renforcé. Au point que sous prétexte de « fast track », il avait supprimé le poste de Premier ministre et s’était débarrassé de certaines figurent importantes de son parti. Mais les émeutes de mars 2020 ont secoué le pays et le pouvoir avec,  obligeant ce dernier à prendre des mesures d’urgence pour calmer la colère des jeunes, frange de la population qui était en pointe dans cette contestation. Les élections locales constituent donc un bon baromètre avant les législatives pour voir si le pouvoir qui contrôlait jusqu’à là la quasi totalité  des collectivités locales va garder son hégémonie ou verra celle-ci fortement contestée et entamer ainsi la toute puissance de la coalition au pouvoir dont le moteur reste l’Apr (Alliance pour le République) le parti du président Macky Sall.

Que représente ce scrutin pour l’opposition?

L’opposition se présente à ce scrutin dans un contexte particulier. Durant le premier mandat de Macky Sall, elle avait fortement pâti de l’emprisonnement de deux de ses figures importantes:  Karim Wade, fils de l’ancien président Abdoulaye Wade qu’un tribunal avait condamné,en 2015, à six ans de prison ferme et 138 milliards de francs CFA d’amende pour enrichissement illicite et Khalifa Sall, alors député et maire de Dakar qui lui avait écopé en 2018 d’une peine de cinq ans de prison le privant de se droits civiques tout comme cela avait été le cas pour Karim Wade. Mais l’entrée en scène fracassante sur la scène politique quelques années plus tard d’Ousmane Sonko, jusqu’alors inconnu du grand public, a permis à l’opposition de retrouver des couleurs face au rouleau compresseur du pouvoir qui a pu neutraliser par cooptation un leader comme Idrissa Seck où des figures importantes du de l’ancien parti au pouvoir le PDS (Parti démocratique sénégalais). Aujourd’hui, les dynamiques d’alliances qui marquent le camp des adversaires du pouvoir semblent être dictées plus par la realpolitik que par de vraies convergences idéologiques.

Burkina Faso : tirs à l’arme lourde et tentative de coup d’État

Le gouvernement burkinabé confirme les tirs dans plusieurs casernes militaires mais dément la prise de pouvoir par l’armée.Selon Alkassoum Maïga, « des informations véhiculées dans les réseaux sociaux tendent à faire croire à une prise de pouvoir par l’armée en ce jour 23 janvier 2022 », a indiqué porte-parole du gouvernement.

Avant d’ajouter : « le gouvernement, tout en reconnaissant l’effectivité de tirs, dans certaines casernes, dément ces informations et appelle les populations à rester sereines ». Le porte-parole du gouvernement soutient que l’Etat burkinabé réaffirme sa confiance en « son armée qui demeure républicaine ».

La nuit de samedi à dimanche a été agitée à Ouagadougou où des tirs à l’arme lourde ont été entendus au Camp Sangoulé Lamizana et Baba Sy. Plusieurs personnes avaient confirmé la prise de pouvoir par l’armée avant que l’information ne soit démentie par le gouvernement tôt le matin. A l’heure actuelle, c’est le flou encore à Ouagadougou, où la situation peut encore évoluer.

Ces incidents interviennent quelques heures après la dispersion d’un rassemblement interdit à Ouagadougou lancé par le mouvement « Sauvons le Burkina Faso ». 

Cette tentative présumée de coup d’Etat intervient deux mois après l’attaque sanglante à Inata par des jihadistes où l’armée avait perdu 53 de ses hommes. La pire attaque jamais enregistrée au sein des troupes qui avait entraînée un vent de contestation des militaires contre le pouvoir de Roch Marc Christian Kabore.

Par ailleurs, le ministre de la Défense le Général Aimé Barthélémy Simpore a formellement démenti à la télévision d’Etat, l’arrestation du président de la république et d’autres dirigeants des institutions par les militaires.

Le 8 janvier dernier, une dizaine de militaires et des civils avaient été arrêtés pour des suspicions de coup d’Etat par l’Etat burkinabé.

Côte d’Ivoire: un gala des amoureux pour célébrer la Saint-Valentin

Autour de la Saint-Valentin, sont développées des initiatives de rencontres à Abidjan, où du 12 au 13 février 2022, une structure de l’industrie du loisir organise, à un beach resort, un gala des amoureux assorti d’une conférence dénommée « secrets de riche ».

M. Sagesse Bokoro, l’un des promoteurs de cet évènement, a expliqué samedi, face aux médias,  que « le Gala des amoureux est une conférence fusionnée avec des moments concoctés, assez féeriques », destinés aux couples et aux personnes solitaires.  

Il conseille, pour pousser les limites du divorce, et surtout quand il y a quelques petites difficultés qui parfois freinent l’évolution de la stabilité du couple, soulignant par ailleurs que cet espace se veut un creuset pour la recherche d’une âme soeur. 

Ces instants seront meublés de conférences « secrets de riche » visant notamment à organiser des expériences transformatrices de vie pour susciter le déclic et fournir des outils nécessaires aux participants afin de se bâtir la fortune de leur rêve. 

Au travers des conférences secrets de riche, trois modules sont proposés aux couples et aux personnes solitaires, le coaching matrimonial, l’éducation financière et les opportunités d’investissements. 

Selon les organisateurs, l’édition spéciale Saint-Valentin des conférences secrets de riche est née du « choquant » résultat du rapport d’une étude réalisée par leur département marketing qui ressort qu' »en Côte d’Ivoire, 81% des cas de mariage divorcent en moins de deux ans ».

L’étude révèle, en outre, que « 73% des cas de divorces étaient dus, soit à l’argent, soit à la sexualité, soit à la belle famille ». A cet effet, le gala et ces conférences secrets de riche viennent contribuer à réduire ce taux, voire l’amener au plus bas niveau possible.

Côte d’Ivoire: des assises de la distribution des journaux annoncées

La conseillère technique du ministre ivoirien de la Communication, des médias et de la Francophonie, Mme Agnès Kraidy, a annoncé vendredi la tenue très prochaine des assises de la distribution des journaux en vue d’une stabilité du secteur de la presse imprimée qui traverse une crise sans précédent.

Ces assises de la distribution des journaux se feront avec le Groupement des éditeurs de presse de Côte d’Ivoire (Gepci), le patronat de la presse imprimée, et l’Entreprise de distribution de presse et libraire en Côte d’Ivoire (Edipresse), a indiqué Mme Agnès Kraidy.

La conseillère technique s’exprimait à l’occasion de la 4e session de ANP Academy, une tribune de l’Autorité nationale de la presse (ANP), le régulateur de la presse écrite et numérique, autour du thème « Journalisme : entre professionnalisme et militantisme ».

Mme Agnès Kraidy a fait savoir que ces assises ont été souhaitées par le ministre ivoirien de la Communication, des médias et de la Francophonie, Amadou Coulibaly, afin d’évoquer les problématiques de la vente des journaux en Côte d’Ivoire.

Le Gepci estime à 300 millions de Fcfa le montant que lui doit Edipresse, l’entreprise chargée de la distribution des journaux ivoiriens. Ce montant a été révélé, le 17 janvier 2021, par le président du Gepci, M. Zohoré Lassane, à l’issue d’une Assemblée générale extraordinaire de l’organisation sur la crise que traverse le secteur de la presse imprimée en Côte d’Ivoire.

Pour attirer l’attention des autorités, le Gepci menace d’observer une journée presse morte. Cette décision majeure prise devrait être fixée à une date ou une période lors de la prochaine Assemblée générale de l’organisation.   

« Depuis mai 2021, Edipresse n’a plus payé jusqu’à aujourd’hui », avait martelé un membre du bureau du Gepci. Un autre a fait remarquer que la hausse des coûts de l’impression a connu un renchérissement allant de 50.000 Fcfa à 100.000 Fcfa selon le nombre d’exemplaires.  

Le président du Gepci a, par ailleurs, souligné que l’augmentation des frais d’impression est due au coût du papier sur le marché international qui a connu une hausse de 48%. Il a appelé le gouvernement à accorder une « subvention à l’impression ».

Edipresse, selon le Gepci, couvre « environ 40% du territoire ivoirien ». En outre, son modèle économique devrait être revu pour impulser le taux de vente des journaux, resté faible pour l’ensemble des parutions. 

Maroc/e-commerce: 20,7 millions d’opérations pour 7,7 milliards DH en 2021

Les sites marchands et sites des facturiers affiliés au Centre monétique interbancaire (CMI) au Maroc ont réalisé, durant l’année 2021, 20,7 millions d’opérations de paiement en ligne via cartes bancaires, marocaines et étrangères, pour un montant global de 7,7 milliards de dirhams (1 euro= 10,5 DH).Ainsi, l’activité ressort en progression de +45% en nombre et +28,1% en montant par rapport à l’année 2020, indique le CMI qui vient de rendre public son rapport sur l’activité monétique marocaine au titre de l’année 2021.

L’activité des paiements en ligne des cartes marocaines a progressé de +44,5% en nombre d’opérations à 19,9 millions de transactions et de +27,1% en montant à 7,3 milliards DH durant l’année écoulée, précise la même source. S’agissant de l’activité des paiements en ligne des cartes étrangères, elle a progressé de +57,7% en nombre d’opérations, passant à 794 milles transactions et de +47,4% en montant à 447,1 millions de dirhams (MDH), fait savoir le CMI, notant, dans ce sens, que l’activité reste très fortement dominée par les cartes marocaines à hauteur de 96,2% en nombre de transactions et de 94,2% en montant.

Le rapport fait, en outre, ressortir que les commerçants et eMarchands affiliés au CMI ont enregistré 111,9 millions d’opérations de paiement, par cartes bancaires marocaines et étrangères, pour un montant global de 46 milliards DH, en progression de 32,1% en nombre d’opérations et de 24,8% en montant.

En termes de volume, les paiements par cartes bancaire marocaines et étrangères se répartissent sur la grande distribution (25,2%), l’habillement (10,6%), les hôtels (7,2%), les stations (7%), les restaurants (6,2%), les meubles et articles électroménagers (5,6%), la santé (5,4%) et autres secteurs (32,6%).

Lancement à Abidjan de l’Académie de l’intelligence économique pour l’Afrique

Une Académie de l’intelligence économique pour l’Afrique (AIE-Afrique), initiée par de jeunes Ivoiriens, a été lancée samedi à Abidjan, en vue de fournir des informations fiables et stratégiques, à temps, aux États et aux entreprises.

Selon le président de AIE-Afrique, Sourou Zié Koné, cette institution internationale vise à faire en sorte que « l’Afrique et la Côte d’Ivoire qui ont pris du retard par rapport aux autres continents puissent amorcer leur décollage par rapport à l’intelligence économique ».

L’AIE-Afrique vient accompagner les entreprises et les Etats africains à « rattraper leur retard de façon plus efficace et plus affûtée », a-t-il ajouté, expliquant que l’intelligence économique est le recueil d’informations fiables destinée à une meilleure prise de décisions.   

Pour réussir, l’académie s’est donnée pour mission de cultiver et promouvoir le savoir-faire en intelligence économique et stratégique, fondé sur des besoins concrets des États et des entreprises, en travaillant avec les principales organisations internationales. 

L’institution s’est ensuite engagée à explorer les futurs possibles du monde contemporain, les enjeux majeurs de la grande transformation actuelle, à court, moyen et long terme, ainsi que les choix et les stratégies pouvant être adoptés face aux défis. 

Les initiateurs de AIE-Afrique envisagent par ailleurs, d’instaurer un forum professionnel permanent, où pourront être exposés les points de vue sur les évolutions possibles des politiques publiques et stratégiques des États et des entreprises. 

Dans l’optique d’appuyer ses missions, ils ont créé des programmes thématiques consacrées à l’intelligence économique et stratégique, dont l’un des plus grands programmes est le Forum économique international des Afriques (Afrique des peuples, Afrique des Nations…). 

L’AIE-Afrique veut au travers du Forum économique international des Afriques, construire « l’Afrique des économies ». Ce forum se veut un haut lieu de rencontres et d’échanges annuels sur l’intelligence économique autour d’ateliers scientifiques. 

Le second programme dénommé « Week-end des intelligences économiques » vise à mettre le point sur la pratique de l’intelligence économique et d’en faire un « outil privilégié et prioritaire » des États et des entreprises. 

Le troisième programme, lui, est appelé « École de l’entrepreneuriat social et solidaire (EESS) » et à pour but d’inspirer les futures générations d’entrepreneurs. Et enfin, le programme « Save climate future » qui vise à accentuer la lutte contre le changement climatique.

Représentant le directeur général du Cepici, le Guichet unique de l’investissement en Côte d’Ivoire, M. Bieffo Akré, le directeur de la planification, des études et de la statistique, a salué cette initiative.

M. Akré a fait savoir que le Cepici pratique la démarche de l’intelligence économique, qui permet de capter des informations utiles, de les traiter et de développer des stratégies pour attirer les investisseurs privés en Côte d’Ivoire. 

Il a souligné la nécessité de renforcer les approches et les offres de l’intelligence économique pour ne pas être à la traîne dans un contexte de « guerre économique », observées parfois entre les Etats et des lobbyings, tout en assurant la disponibilité du Cepici à « accompagner » l’AIE-Afrique.   

Cela montre que l’information est un enjeu stratégique, pas seulement pour la sûreté des États, mais aussi pour la compétitivité des États et des entreprises, avec aujourd’hui l’évolution de la technologie qui est en plein essor.   

Les enjeux de l’intelligence économique ont été élucidés lors d’un panel ayant regroupé des experts de ce domaine, à l’occasion du lancement de l’Académie de l’intelligence économique pour l’Afrique (AIE-Afrique). 

Mondial-2022: Le match Maroc-RD Congo « sera du 50-50 » (coach marocain)

Le Maroc affrontera en mars prochain la République démocratique du Congo (RDC) en match barrage qualificatif pour la Coupe du Monde de football (Qatar-2022), à l’issue du tirage au sort effectué, samedi à Douala au Cameroun, en marge de la CAN-2021. Après ce tirage, le sélectionneur marocain, Vahid Halilhodžić, a affirmé que le match des Lions de l’Atlas contre la RDC « sera du 50-50 entre les deux sélections ». »On vient de connaître notre adversaire pour les barrages (du Mondial). Je peux dire que ce match, c’est du 50-50″, a-t-il dit dans une déclaration rapportée par la Fédération royale marocaine de football (FRMF).

« Le tirage aurait pu être pire, car il y a d’autres équipes très fortes », a relevé Halilhodžić, notant qu’en ce moment, il est plus préoccupé par la préparation du match contre le Malawi, comptant pour les huitièmes de finale de la 33e Coupe d’Afrique des Nations (CAN-2021).

Il a aussi fait savoir qu’il réfléchira au match barrage après la CAN, ajoutant qu' »on a le temps pour bien le préparer ».

Sénégal : des élections locales aux enjeux nationaux

Bien que territoriales, les élections de ce 23 janvier 2022 n’en demeurent pas moins une confrontation nationale entre la mouvance présidentielle et une opposition hétéroclite qui espère frapper un grand coup avant les Législatives prévues cette année et la Présidentielle de 2024.L’alternance, c’est d’abord au niveau local. En 2009, l’opposition à l’ancien président Abdoulaye Wade (2000-2012) avait réussi le pari de s’imposer dans de nombreuses municipalités. Des résultats prémonitoires de la défaite du pape du Sopi (changement, en langue wolof) au second tour de l’élection présidentielle organisée trois ans plus tard.

Pour Ousmane Sonko, principal challenger du président Macky Sall, c’est la voie à suivre pour déloger le locataire du palais de la République. Si les Sénégalais veulent que le pouvoir change de main en 2024, estime-t-il, il faut qu’ils assurent une victoire éclatante à l’opposition au soir du 23 janvier 2022.

A en croire l’ancien Inspecteur des Impôts et Domaines, si au sortir de ces joutes, « Macky Sall gagne, il fera un dixième mandat à la place d’un troisième mandat. Et si Kolda (région du Sud) veut envoyer Sonko au palais de la République, ça doit passer par 2022 ».

Il s’exprimait ainsi dans la deuxième grande ville du Sud où il était parti apporter son soutien aux candidats de l’opposition.

Pour le leader des Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef), un raz-de-marée de l’opposition ce dimanche la mettrait en ballottage favorable pour les joutes électorales en perspective.

Conserver Dakar et gagner les autres grandes villes

Depuis son accession au pouvoir en 2012, la capitale sénégalaise échappe au chef de l’État actuel. Pour la ramener dans son giron, il a porté son choix sur son ministre de la Santé et de l’Action sociale et maire de la commune de Yoff, Abdoulaye Diouf Sarr. Ce dernier jouit d’une notoriété auprès de la communauté léboue dont il est issu et bénéficie de son soutien.

Il ne fait cependant pas l’unanimité au sein de son propre camp. Parmi ses adversaires, figure en effet le chef de cabinet du président de la République, Mame Mbaye Niang. Avec sa liste « Dakar Horizon 2035 », il fait partie des quatre candidats que devra battre Diouf Sarr pour devenir l’édile de la capitale.

Pour l’opposition qui règne sur Dakar depuis 2009, pas question de perdre la presqu’île du Cap Vert. Et pour y arriver, la coalition de l’opposition Yewwi Askan Wi, traduisez libérer le peuple, a jeté son dévolu sur le bouillant Barthélémy Dias au détriment de la maire sortante Soham El Wardini. Elle est arrivée à la tête de la ville à la suite des déboires judiciaires de l’ancien maire Khalifa Sall. Malgré tout, Soham El Wardini mène seule sa barque pour obtenir un second mandat sous la bannière de la coalition Union citoyenne/Bunt Bi.

Pape Diop, leader de Bokk Guiss Guiss (partager la même vision, en langue wolof), et Doudou Wade, candidat de la coalition Wallu Askan Wi (Sauver le peuple, en langue wolof) du Parti démocratique sénégalais (Pds), visent également le fauteuil de maire.

Le premier veut retrouver le siège qu’il a occupé entre 2002 et 2009, alors que le second brigue pour la première fois le suffrage des Dakarois.

Ziguinchor, l’autre grande convoitise

Dans le Sud du pays, la question que tout le monde se pose est : qui s’emparera de la capitale de la Casamance ? Ziguinchor est en effet très convoitée. Trois hommes y sont en lice : le maire sortant Abdoulaye Baldé, le candidat désigné du président Macky Sall, Benoît Sambou, et le leader de Pastef Ousmane Sonko. Selon plusieurs observateurs, tous les trois prétendants jouent leur avenir politique au même titre que les autres ministres engagés dans la course.

Pour le premier scrutin local auquel son parti participe, Ousmane Sonko sait qu’il a une obligation de résultats. Fort de son statut de principal opposant du pays et adulé dans sa région d’origine, il part avec la faveur des pronostics. A la dernière élection présidentielle, Sonko avait obtenu 15,67 % des voix valablement exprimées.

Une percée fulgurante pour ce novice en politique. En cas de victoire, il s’ouvrirait davantage le champ des possibles en 2024. Pour ces principaux adversaires à Ziguinchor, un revers serait synonyme de descente aux enfers.

Abdoulaye Baldé a claqué la porte de la coalition présidentielle Benno Bokk Yakaar à la fin de 2021 lorsque Macky Sall lui a préféré Benoît Sambou.  Cette décision l’a poussé à créer sa propre coalition au sein de laquelle on retrouve d’autres dissidents du pouvoir comme Doudou Kâ, le Directeur Général de l’Aéroport International Blaise Diagne de Diass (AIBD), un temps pressenti pour être investi par la coalition présidentielle.

En misant sur l’ancien ministre Benoît Sambou, qui avait perdu en 2014 face au maire sortant, le président Macky Sall joue gros. Son autorité est sapée un peu partout avec des listes parallèles, notamment dans la grande ville du Nord, Saint-Louis, où son beau-frère, Mansour Faye, fait face à son ancien ministre de l’Enseignement supérieur, Mary Teuw Niane.

Les 6.613.962 électeurs inscrits sur le fichier électoral vont départager les 3149 listes qui prennent part à ces scrutins municipaux et départementaux.

La presse sénégalaise à fond sur les élections locales

Les élections municipales et départementales de ce dimanche 23 janvier 2022 font la Une des quotidiens sénégalais de ce samedi. »Fin de campagne : Une fine pluie nettoie Dakar », soupire Vox Populi, informant que le Forum du justiciable invite à ne pas publier prématurément les résultats des élections.

« Élections locales du 23 janvier : Les batailles décisives », titre EnQuête, notant : « Benno Bokk Yaakar (majorité présidentielle), vaincre les démons de la division et poursuivre la razzia; Yewwi Askak Wi (opposition), tisser sa toile et prendre date pour 2024; Wallu Sénégal (Parti démocratique sénégalais, opposition), sauver ce qui peut encore l’être ».

Selon ce journal, Thierno Alassane Sall et Bougane Guèye jouent les trouble-fête.

« Fin de campagne électorale : Heurts de choix. La justice pour panser les plaies. La violence noie les programmes », lit-on à la Une de Walf Quotidien, là où Sud Quotidien parle de « jour de vérité pour un scrutin sous haute tension politique ».

« Le verdict livré par 6.373.451 électeurs. Dakar, Guédiawaye, Pikine, Thiès au centre des attentions. Ziguinchor, Saint-Louis et Diourbel, grandes attractions », poursuivent nos confrères de Sud Quotidien.

Pour ces élections territoriales du 23 janvier, Le Soleil renseigne que « 3149 listes (sont) sur la ligne de départ » dans 557 communes et 43 départements.

« Les candidats à la conquête des départements, villes et communes ce dimanche : 3149 listes en compétition. Les électeurs vont faire leur choix dans 15.066 bureaux de vote », renchérit Libération.

S’appuyant sur des sondages, DirectNews prédit que « plus de 70% des maires sortant vont perdre leur fauteuil ».

De son côté, L’Observateur note : « L’impossible scrutin. Sonko, Idy, Diouf Sarr, Barth, Mansour Faye, héros ou zéro ».

CAN-2021: Maroc-Malawi, un match piège

La rencontre devant opposer le Maroc au Malawi, le 25 janvier 2022, pour le compte des 8èmes de finale de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN-2021) au Cameroun, n’est pas un classique de football africain, mais cette rencontre promet d’être âprement disputée.Les Lions de l’Atlas qui ont terminé leader du groupe C doivent rectifier les erreurs commises face au Gabon lors de la 3e journée du groupe C s’ils veulent se qualifier. Le Malawi ne leur fera aucun cadeau et toute erreur ou relâchement se paiera cash.

Même s’ils ont terminé en tête de leur groupe avec 7 points, le onze marocain doit faire preuve de sérieux et de rigueur face aux Flammes qui ont donné du fil à retordre au Sénégal l’obligeant à partager les points du match.

Les Marocains ne doivent pas vivre une autre fois la déception de 2019 après s’être inclinés face au Bénin aux tirs au but.

Outre la rencontre Maroc-Malawi, les huitièmes de finales de la CAN, qui débutent dimanche 23 janvier présentent quelques belles affiches entre certains gros bras du football africain.

Les regards seront rivés sur le choc Nigeria-Tunisie prévu dimanche. Les Super Aigles qui ont réussi un trois sur trois en phases de groupes devront élever encore leur niveau de jeu face à la Tunisie. Les Aigles de Carthage ont suffisamment d’arguments pour déjouer les plans du Nigeria. Certes, la sélection tunisienne est frappée de plein fouet par la Covid-19, mais elle reste toujours une sélection redoutable.

L’autre grande affiche de ce tour opposera la Côte d’Ivoire et l’Egypte. Les Eléphants, qui ont envoyé l’Algérie tenante du titre à la maison, auront en face un adversaire d’un autre calibre. Sept fois champion d’Afrique, l’Egypte sait très bien gérer ce genre de chocs.

Maroc: 8.338 nouveaux cas de Covid et 35 décès en 24H

Un total de 8.338 nouveaux cas d’infection au COVID-19 a été enregistré au cours des dernières 24 heures, a annoncé vendredi le ministère de la Santé.Ce nouveau bilan porte à 1.086.340 le nombre de contaminations dans le Royaume depuis le premier cas signalé le 2 mars et à 1.001.741 celui des personnes totalement rétablies (+5.694), soit un taux de guérison de 92,2%, a précisé le ministère dans son bulletin quotidien.

Par ailleurs, Le nombre des personnes décédées s’est élevé à 15.082 avec 35 nouveaux décès ces dernières 24 heures, a fait savoir le ministère.

Côté vaccination, le ministère relève que le nombre de primo-vaccinés a atteint 24.634.418 et celui des personnes ayant reçu 2 doses s’élève à 23.042.160 a précisé le ministère, ajoutant que les personnes ayant reçu 3 doses sont au nombre de 4.096.047.

Quotidiens ivoiriens: chute du chiffre d’affaire de 6 à moins de 2 milliards Fcfa

Le chiffre d’affaires cumulé de la presse quotidienne, en Côte d’Ivoire, est passé de 2011 à 2021, en dix ans, de 6 milliards Fcfa à moins de 2 milliards de Fcfa, soit une chute de 70%.

Ces données ont été indiquées, vendredi, par M. Samba Koné, le président de l’Autorité nationale de la presse (ANP), l’organe de régulation de la presse écrite et numérique ivoirienne, lors de la 4e session de « ANP Academy ».

« Le chiffre d’affaires de la presse quotidienne est passé en une dizaine d’années de 6 milliards Fcfa à moins de 2 milliards Fcfa, (ainsi) de 2011 à 2021, la chute enregistrée est de 70% », a précisé M. Samba Koné à l’ouverture de cette session, qui est la première de l’année 2022.  

Pour preuve, fera-t-il observer que, les 20 quotidiens présents dans les kiosques sur le marché en Côte d’Ivoire font une « vente cumulée quotidienne d’à peine 15.000 exemplaires face à de maigres ressources ».  

Selon M. Samba Koné, « il convient de noter que la mise sur le marché d’un journal quotidien nécessite une charge mensuelle de l’ordre de 15 millions de Fcfa soit environ un investissement de 200 millions de Fcfa par an ». Par conséquent, il faut être professionnel sur toute la ligne. 

A l’évidence, les causes de la crise que traverse la presse ivoirienne sont multifactorielles, a relevé M. Samba Koné pour qui « chaque facteur mérite une attention toute particulière en vue de trouver des solutions pérennes ».     

L’ANP, dira-t-il, pense qu' »il est impératif de rechercher une partie des causes dans la qualité de certains contenus mis à la disposition du public », tout en dénonçant ces contenus qui dans bien de cas relèvent davantage de la communication politique, plus que du journalisme. 

Pour cette première session de ANP Academy 2022, le régulateur entend s’intéresser aux contenus des journaux. Selon M. Samba Koné, « c’est la qualité du produit, en l’occurrence le contenu, qui peut susciter l’achat d’un journal et la fidélisation d’un lecteur ».    

Au cours d’un panel autour du thème « Journalisme: entre militantisme et professionnalisme », il a été soulevé la question de savoir si un journaliste militant peut revendiquer être un journaliste professionnel attesté par la pratique quotidienne.

Trois personnalités ont animé ce panel. Dr Sidiki Bamba, enseignant-chercheur, et deux journalistes séniors, Charles Sanga d’un journal pro-Rhdp Le Patriote et César Etou, un militant de l’opposition dont le quotidien La Voix Originale est proche du parti de Laurent Gbagbo. 

Militant du Rhdp, le directeur de publication de Le Patriote, Charles Sanga, dit militer pour une cause idéologique, mais n’a « aucun lien administratif et juridique » avec le parti au pouvoir. En outre, le fondateur de Le Patriote n’a jamais donné d’orientation sur la Une ou un papier.

« Le problème à mon avis se pose au niveau du respect du Code de déontologie », a-t-il estimé, indexant l’équilibre de l’information qui est pour la plupart du temps « reproché le plus » au quotidien Le Patriote, selon les statistiques. 

M. Charles Sanga a ensuite soutenu qu' »on peut être un militant et pratiquer de manière professionnelle le journalisme », tout en évoquant « la responsabilité » du journaliste dans le traitement de l’information. 

Également militant, César Etou, qui dirige le journal La voie originale, a cité des journalistes militants, émérites, tels que Laurent Dona Fologo ou Jean-Pierre Ayé, qui en dépit de leur attachement à des formations politiques ont fait montre de professionnalisme. 

Il a d’ailleurs fait observer que « l’indépendance est enfermée dans la ligne éditoriale, mais il faut rester professionnel ». M. Etou, prix Ebony du meilleur journaliste ivoirien en 1996, soutient qu' »un militant politique peut être un bon journaliste s’il respecte les règles de déontologie ».

Dr Sidiki Bamba a fustigé le fait que les journalistes militants « se laissent dicter des papiers ». De ce fait, les quotidiens qui font la propagande des partis devraient être appelés des « journaux de partis », car le principe qui gouverne tout métier est le respect de la déontologie.     

« Il est difficile d’être journaliste militant et être professionnel », a-t-il dit, ajoutant que le journaliste militant tiendra le parti quoi qu’il fasse et va dans le sens en faveur du parti, et le journaliste ne peut faire autrement. 

« Nullement, si on prend toutes les éditions de La voie originale, du Patriote, on ne trouvera un article de part et d’autre, dans La Voie originale encensant M. Ouattara ou dans Le Patriote, encensant M. Gbagbo (…). Il faut dire que vous êtes des journaux de parti », a-t-il relevé.

Le président de l’Observatoire de la liberté de la presse, de l’éthique et de la déontologie (OLPED), Zio Moussa, a pour sa part souligné les titres de gloire, attirant l’attention des médias afin de ne pas servir d’instruments pour des conflits.

M. Denis Kah Zion, maire de Toulepleu et patron de Le Nouveau Réveil, journal proche du Pdci (opposition), a porté les regards sur les enjeux économiques, invitant l’Etat à soutenir le secteur pour une presse viable.      

Aujourd’hui, la presse connaît une crise sans précédent. Les éditeurs et les distributeurs se rejettent la responsabilité de la mévente des journaux. Mais, le constat est que beaucoup de lecteurs ont tourné le dos au journal imprimé, d’où l’impératif pour le secteur de se réinventer. 

Cameroun: l’Onu cherche des fonds pour les victimes du conflit

Le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), a lancé ce vendredi un appel de fonds supplémentaire de 59,6 millions de dollars pour apporter un soutien d’urgence à 100.000 réfugiés, déplacés internes et membres des communautés d’accueil au Tchad et au Cameroun.Les violences intercommunautaires dans la région de l’Extrême-Nord du Cameroun plongent des milliers de gens dans le besoin. Ces fonds devraient ainsi permettre au HCR et à ses partenaires d’assister les personnes déplacées suite aux violences et leur fournir protection et assistance pour les six prochains mois au moins.

Selon le HCR, les violences ont éclaté le 5 décembre 2021 dans le village frontalier d’Ouloumsa, dans la région de l’Extrême-Nord du Cameroun, à la suite d’un différend entre éleveurs, pêcheurs et agriculteurs au sujet des ressources en eau qui s’amenuisent en raison du changement climatique. La violence s’est ensuite étendue aux villages voisins, faisant 44 morts, plus de 100 blessés et 112 villages incendiés.

En l’espace de deux semaines, soutient l’organisme onusien, des dizaines de milliers de personnes ont fui vers le Tchad voisin ou ont été déplacées à l’intérieur du Cameroun. Les affrontements de décembre ont fait suite à des violences similaires en août 2021 qui ont provoqué le déplacement de quelque 23 000 personnes dans les deux pays.

Pour le HCR, la protection des enfants, la prévention et la réponse à la violence sexuelle et sexiste, les besoins en termes de documentation et la question de l’éducation sont également des priorités. Il estime que près de 9 réfugiés camerounais sur 10 au Tchad sont des femmes et des enfants.

Le HCR dit continuer à collaborer avec les autorités pour concrétiser les efforts de paix et de réconciliation dans la région de l’Extrême-Nord. Cependant, soutient-il, une action urgente est nécessaire pour s’attaquer aux causes profondes du conflit.

Avec des ressources supplémentaires, le HCR pourra également étendre ses activités d’enregistrement, de profilage et de suivi des questions de protection au Cameroun et au Tchad, afin de mieux évaluer les besoins des personnes affectées par la crise.

D’après le Haut-Commissariat pour les réfugiés, les fonds disponibles pour soutenir les personnes déplacées au Tchad et au Cameroun sont insuffisants et soumis à une forte pression en raison de l’augmentation rapide des besoins.

« Nous lançons un appel urgent à la communauté internationale pour mobiliser les ressources qui permettront au HCR et à ses partenaires de répondre efficacement aux besoins des personnes affectées et de sauver des vies », lit-on dans un communiqué diffusé ce vendredi.

Sénégal : pour le maintien de la loi sur le domaine national

Plusieurs organisations de la société civile sénégalaise ont demandé au président de la République de maintenir l’esprit de la loi sur le domaine national en cas de réforme foncière.Au Sénégal, le débat sur le foncier est relancé depuis le 18 janvier 2022. Présidant ce jour la rentrée des Cours et Tribunaux, le chef de l’Etat, Macky Sall, a affirmé que s’il avait appliqué les recommandations de la Commission nationale sur la réforme foncière (CNRF), « en moins de 12 mois, il n’existerait plus un seul mètre carré public sur les terres du domaine national » car, « les collectivités allaient délibérer et octroyer toutes les terres. Je ne peux pas assumer cette responsabilité ».

Partant de là, le Cadre de réflexion et d’action pour le foncier au Sénégal (CRAFS) qui réunit le Conseil national de concertation et de coopération des ruraux (CNCR), l’Initiative prospective agricole et rurale (Ipar), l’ONG Enda, l’Institut panafricain pour la citoyenneté, les consommateurs et le développement (Cicodev), entre autres, a dit être favorable à « une gouvernance foncière apaisée et profitable à tous et à toutes » et « à une réforme de la loi sur le domaine national tout en maintenant son esprit ».

Rappelant, ce vendredi à Dakar au cours d’une conférence de presse, avoir « participé activement au processus de réforme foncière portée la CNRF », le CRAFS a rejeté l’immatriculation généralisée ainsi que la privatisation des terres du domaine national favorisant la marchandisation des terres.

La structure a également exigé la reconnaissance et le respect des droits fonciers légitimes des communautés locales qui vivent de la terre, le renforcement du contrôle et de la participation citoyenne dans la gouvernance foncière avec des instances paritaires, et la mise en place de voies de recours plus efficaces et peu formalistes pour les populations qui se sentiraient lésées par une opération foncière.

« La position du CRAFS a été de dire que le domaine national, en particulier les terres à usage agricole, doivent rester un patrimoine national non cessible pour l’intérêt des communautés présentes et futures. Ces terres ne doivent faire l’objet ni d’une immatriculation, ni d’une privatisation et ni d’aucune forme de marchandisation », a réitéré Babacar Diop, président du CNCR, porte-parole du jour.

KKB se dit « gardien de la paix » et sa « loyauté ne fera jamais défaut » à Ouattara

Le ministre ivoirien de la Réconciliation et de la cohésion nationale, Kouadio Konan Bertin « KKB » se dit « gardien de la paix » et sa « loyauté ne fera jamais défaut » à Alassane Ouattara.

« Moi, je suis le gardien de la paix, c’est le pacte qui me lie au président Alassane Ouattara, et ma loyauté ne fera jamais défaut au président Alassane Ouattara », a déclaré jeudi KKB, lors d’un dîner dans un restaurant à Abidjan avec des membres du Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (Repprelci), la faîtière de la presse numérique ivoirienne.

« Le 31 octobre 2020, j’ai été candidat, envers et contre tous dans mon parti (le Parti démocratique de Côte d’Ivoire « Pdci ») et quand je me portais candidat, mes propos étaient clairs, entre deux maux, je choisis le moindre mal », a réitéré KKB, accusé de « trahison » au Pdci, où il a été suspendu.

Ce sentiment était observé « parce que j’ai placé mon action au-dessus de la paix. Ce que je visais, c’était pour la paix en Côte d’Ivoire. Quand on a fait les élections des députés par la suite, j’ai été dans l’idée que j’ai eu raison d’emprunter cette voie », a-t-il affirmé, visiblement fier.

Quand il y a eu, par la suite, la rencontre entre « les grands » de la classe politique, notamment le tête-à-tête du chef de l’Etat Alassane Ouattara, respectivement avec les anciens présidents Henri Konan Bédié et Laurent Gbagbo, KKB s’est dit convaincu d’avoir emprunté cette voie.

« Ce n’était pas beau de voir Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara s’embrasser au palais, pour qu’ils discutent; est-ce que ce n’est pas ce qu’on recherche pour apaiser les coeurs, pour faire baisser les tensions », a-t-il lancé, lors d’un échange avec les journalistes.

Pour lui, il faut « donner la place aux idées et que seules les idées triomphent, dans un environnement politique débarrassé de violences pour que les Ivoiriens aient le temps de choisir le programme le meilleur et celui qui doit les gouverner ».

« Nous sommes dans l’obligation, un jour, d’aller dans ce sens, parce qu’on ne peut pas continuer chaque fois à croire que la politique doit rimer avec la violence », a soutenu M. Kouadio Konan Bertin, ancien président de la jeunesse du Pdci.

C’est pourquoi pour l’exerce 2022, il veut compter sur la presse numérique au travers du Repprelci pour mettre ce ministère « en lumière afin que le monde entier voit et dise que le président Ouattara a eu raison de créer ce ministère parce qu’il sert à quelque chose ».

Le président du Repprelci, M. Lassina Sermé, a fait savoir que « dans les statuts et règlements du Repprelci, nous nous sommes assignés comme objectifs à faire la promotion de la paix et la cohésion dans notre pays ».

Toutes les actions allant dans le sens du processus de paix et de réconciliation, dira-t-il, « ne peuvent qu’avoir l’assentiment et l’accompagnement » du Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire.

Le ministre et les membres du Réseau, ont échangé les voeux du nouvel an à cette rencontre, qui a réuni plusieurs membres du Repprelci dont les past présidents, Dr David Youant et M. Barthélemy Kouamé.

Blanchiment d’argent : l’Ouganda menacé de sanctions

L’Ouganda risque d’être placé sur la liste noire du Groupe d’action financière (GAFI).En matière de lutte contre le blanchiment d’argent, l’Ouganda doit faire des efforts. Il figure sur la liste des pays qui présentent des lacunes importantes dans ce domaine, révèle le Directeur exécutif de la Finance Intelligence Authority, Sydney Asubo.

« L’Ouganda a été placé sur la liste grise en 2020. Cela signifie que le pays a été identifié mais qu’il s’est engagé auprès du Groupe d’action financière (GAFI) à traiter les problèmes spécifiques dans un délai bien défini », a déclaré M. Asubo, hier jeudi, devant la Commission des finances.

Il a ajouté que le GAFI a écrit au ministre ougandais des Finances qui lui a répondu en s’engageant à résoudre les problèmes identifiés d’ici janvier 2022, mais que cet engagement a ensuite été repoussé à mai 2022 en raison de l’impact de Covid-19.

« Malheureusement, un certain nombre de problèmes restent en suspens. Le GAFI est donc préoccupé et a écrit que si ces problèmes ne sont pas résolus, le pays sera placé sur la liste noire », a-t-il averti.

Selon M. Asubo, les conséquences sont terribles car le fait d’être sur la liste grise signifie que le monde entier est conscient du fait que le pays a des difficultés à lutter contre le blanchiment d’argent.

« Certaines personnes ont déjà commencé à en ressentir l’impact, en particulier les transactions internationales qui devaient prendre un jour ou deux, prennent maintenant une semaine ou deux. Ce processus d’examen va au-delà de l’examen normal », a précisé le Directeur exécutif de la Finance Intelligence Authority, Sydney Asubo, soulignant que l’Ouganda a été jugé largement en conformité avec cinq des 40 recommandations du GAFI.

Il a indiqué qu’au cours de l’exercice 2020/2021, l’Autorité a reçu et analysé 2.419 Déclarations de transactions suspectes (DTS).

« Sur les 2.419 DTS reçues et analysées, 76 rapports de renseignement ont été générés et diffusés à divers organismes d’application de la loi pour des enquêtes supplémentaires », a expliqué Asubo.

Il a exhorté les législateurs ougandais à allouer 12,2 milliards de shillings pour répondre aux priorités non financées, qui comprennent le personnel, les technologies de l’information et de la communication et la sensibilisation du public, entre autres, pour permettre à l’Autorité de mener à bien son mandat.

Le Nigéria veut se réapproprier son héritage culturel

Le Nigeria a signé un protocole d’accord avec les Etats qui doit permettre à la nation la plus peuplée du continent de réduire le pillage de ses biens culturels.Le ministre nigérian de l’Information et de la Culture, Alhaji Lai Mohammed, a exprimé son optimisme quant à l’accord sur le Cultural Property Implementation Act (CPIA), signé par le Nigeria et les Etats-Unis d’Amérique jeudi à Abuja. « Cette législation a été promulguée par les Etats-Unis pour restreindre l’importation aux Etats-Unis de matériaux archéologiques allant de 1500 avant J.-C. à 1770 après J.-C., ainsi que de matériaux ethnologiques, y compris ceux associés à l’activité royale, à l’activité religieuse, etc. provenant de nations qui ont conclu le type d’initiative bilatérale que nous signons ici avec les Etats-Unis aujourd’hui » a-t-il indiqué

Mohammed a déclaré que sur la base de cet accord, les antiquités nigérianes importées aux Etats-Unis sans le permis d’exportation requis seraient saisies à la frontière des Etats-Unis et renvoyées au Nigeria sans la tâche ardue et coûteuse de passer par les processus judiciaires et diplomatiques. « Nous avons bon espoir que cet accord réduira le pillage de nos matériaux archéologiques et ethnologiques irremplaçables, car le marché de ces matériaux est fermé aux Etats-Unis contre les trafiquants illicites ».

« L’accord durera est conclu pour une période de cinq ans. Si les résultats sont positifs, comme nous le prévoyons, il sera renouvelé pour une plus longue durée. Nous implorons les autres nations amies de s’inspirer des Etats-Unis d’Amérique et de se joindre à nous pour trouver des moyens d’empêcher l’importation illégale de nos objets d’arts antiques dans leurs pays », a-t-il déclaré.

Le ministre a déclaré que la signature du protocole d’accord était devenue nécessaire car, malgré tous les efforts déployés par le ministère de l’information et de la culture et la Commission nationale des musées et des monuments, avec l’aide des organismes chargés de faire respecter la loi, pour empêcher l’exportation illicite des matériaux archéologiques et ethnologiques de la nation, le pillage généralisé et les fouilles illicites de ces matériaux se poursuivent. Il a déclaré que les objets volés étaient pour la plupart acheminés clandestinement vers l’Europe, les Etats-Unis d’Amérique et d’autres endroits pour le bénéfice de collectionneurs d’art.

Le ministre a remercié le gouvernement des Etats-Unis, en particulier l’ambassade des Etats-Unis au Nigeria, d’avoir rendu le protocole d’accord possible. Il a déclaré que le gouvernement nigérian attendait avec impatience la mise en œuvre diligente de cet accord historique, afin qu’il puisse changer la donne dans les efforts de la nation pour empêcher le pillage de ses œuvres d’art anciennes et inestimables.

Le communiqué du ministère cite l’ambassadrice des Etats-Unis au Nigeria, Beth Leonard, déclare que l’accord vise à préserver, restaurer et protéger le patrimoine culturel du Nigeria. « Au Nigeria, au cours de la dernière décennie, la mission américaine s’est associée au gouvernement nigérian et aux institutions de l’Etat pour préserver les sites et les monuments culturels grâce à des projets d’une valeur de plus d’un million de dollars et financés par le fonds de l’ambassadeur américain pour la préservation culturelle ».

« Pas plus tard qu’en novembre dernier, j’ai signé un accord de subvention pour la numérisation du sanctuaire Busanyin situé dans le bosquet sacré d’Osun Osogbo. Cette subvention de 125.000 dollars permettra de documenter une série de sanctuaires au sein de la forêt et de former des professionnels locaux aux outils numériques et à la gestion du patrimoine culturel », a-t-elle conclu.

Le dernier jour avant les Locales préoccupe la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA titrent principalement sur le dernier virage de la campagne avant les élections locales prévues dimanche prochain.EnQuête titre sur « les enjeux d’un scrutin » pour les coalitions du pouvoir et de l’opposition. Si gagner Dakar est « la mère des batailles » pour Benno Bokk Yakaar (ensemble pour un même espoir), Yewwi Askan Wi (libérer le peuple) veut de son côté « devenir la première force de l’opposition ».

Le Témoin s’intéresse à la conquête de la « mairie de Dakar, la bataille capitale », qui compte cinq protagonistes. Dans Vox Populi, le candidat du pouvoir Abdoulaye Diouf Sarr répond à Barthélémy Dias et ses trois autres adversaires : « Ils savent qu’ils ont perdu ».

Le journal se fait l’écho également de la « violence gratuite et aveugle dans la campagne électorale », rapportant le cas d’« un homme et son petit-fils brûlés vifs à Keur Massar », dans la banlieue dakaroise.

Des «  heures et heurts de vérité », indique aussi Tribune à propos du dernier virage vers les Locales : « Un jour pour convaincre, un jour pour gagner ». Pour ce faire, Sud Quotidien rapporte que « Yewwi presse le pouvoir » pour la transparence et la sincérité du scrutin du 23 janvier.

Malgré tout, la société civile expose ses « craintes » dans Walf Quotidien où l’ex-Premier ministre Aminata Touré prévient les fauteurs de trouble : « Il y aura de la sécurité absolue le jour des élections ».

Dans Le Soleil, le ministre de l’Intérieur, Antoine Diome, rassure sur « les dispositions pour la sécurité du scrutin ». Le quotidien national renseigne qu’à Thiès et à Diourbel, le matériel électoral est « déjà en place ».

Le Quotidien titre sur la Covid-19 après avoir noté une hausse des consultations dans les centres de santé. « Le Sénégal au micron », titre le journal qui constate que la troisième dose ne trouve pas preneur. Comme solution, le Dr Mamadou Ndiaye du ministère de la Santé « exige +un pass sanitaire pour accéder dans les lieux public+ ».

Sur la CAN 2021, Stades analyse « la défense des Lions (qui) tient bon malgré tout ». Elle n’a encaissé aucun but au premier tour, « une première depuis 2012 », rappelle le quotidien sportif.

Le bilan gouvernemental au menu des quotidiens marocains

Le bilan du gouvernement, cent jours après son investiture est le sujet principal traité par les quotidiens marocains parus ce vendredi.+Aujourd’hui le Maroc+ souligne que le gouvernement Akhannouch est un gouvernement qui agit vite, qui place l’action au centre de ses préoccupations quotidienne et qui n’hésite pas à communiquer quand il le faut mais préfère fournir plus d’efforts pour répondre aux attentes des citoyens.

Pour étayer ce constat, le quotidien cite deux exemples: le plan de relance pour le secteur du tourisme et le programme Awrach pour la création de 250.000 emplois

Concernant le tourisme, le gouvernement a mobilisé pas moins de deux milliards de dirhams en faveur des entreprises et des professionnels du secteur fortement impacté par les effets de la pandémie du coronavirus, une réponse venue en réaction aux appels lancés par les opérateurs touristiques, explique-t-il.

Le démarrage du programme Awrach, quant à lui, est « un exemple concret de la réactivité de l’exécutif », relève-t-il, précisant que pas moins de 250.000 personnes doivent bénéficier de ce programme avec un budget annuel de 2,25 milliards de dirhams.

En cent jours, le gouvernement est arrivé, certes, à mener des actions comme le plan d’urgence du tourisme ou encore Awrach, mais « qui va assurer le service après-vente? » se demande +l’Economiste+, qui estime que la communication est le « ventre mou » de l’action de l’exécutif .

Car, si le terrain de l’action publique est laissé “vacant”, ce sont les réseaux sociaux qui s’incrustent, avec leurs cortèges de funestes intox et de fake-news, note l’éditorialiste.

En fait, la communication ne se limite pas à un communiqué : lorsqu’un événement se produit, il est essentiel d’éclairer et de convaincre, préconise-t-il, soulignant que les Commissions parlementaires sont des opportunités données aux ministres pour faire valoir leurs raisonnements.

Pour +L’Opinion+, le bilan des 100 premiers jours du gouvernement “est marqué par une cohésion entre les différentes composantes de la coalition gouvernementale, à savoir le RNI, le PAM et l’Istiqlal, afin d’assurer la relève et avancer vers « l’Etat social » auquel aspirent les Marocains.

Il évoque également l’esprit d’altruisme et la solidarité entre les composantes de la majorité, comme en témoigne le soutien de plusieurs ministres à la difficile mais nécessaire réforme de l’Éducation.

La publication cite également « la volonté d’agir de l’exécutif qui a dégelé moult chantiers » ainsi que sa dimension sociale illustrée notamment par le déblocage des enveloppes budgétaires, promises lors de la campagne électorale, pour la stimulation de l’emploi, le soutien des secteurs sinistrés par la pandémie, l’accompagnement des industriels et la lutte contre le stress hydrique, entre autres.

Foot-CAN 2021: KKB affirme avoir « retrouvé les Éléphants » face aux Fennecs

Le ministre ivoirien de la Réconciliation et de la cohésion nationale, Kouadio Konan Bertin dit « KKB », a déclaré jeudi soir avoir « retrouvé les Éléphants » face aux Fennecs (3-1), à la CAN de football, au Cameroun.

M. Kouadio Konan Bertin s’exprimait, à l’occasion d’une « rencontre fraternelle » avec des membres du Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (Repprelci), la faîtière de la presse numérique ivoirienne, pour partager un repas.

 « De toute évidence, tout bon Ivoirien doit être heureux et fière quand les Éléphants gagnent un match (…) j’ai retrouvé les Éléphants, s’ils continuent comme cela, je me suis mis à rêver comme j’ai rêvé par le passé et on ne peut que leur souhaiter beaucoup de chances », a-t-il dit. 

Si les Éléphants footballeurs « continuent comme cela, comme ils sont joué ce soir, les Ivoiriens peuvent rêver avec eux », a affirmé le ministre de la Réconciliation et de la cohésion nationale, précisant sa pensée « rêver, veut dire prendre la coupe ». 

Cela fait deux fois que les Éléphants remportent la CAN, en 1992 et en 2015. Pour KKB, les pachydermes peuvent gagner le trophée à la CAN 2021 « parce que la Côte d’Ivoire est une grande nation de football » même s’il peut avoir quelques déconvenues en chemin. 

« Les Ivoiriens ont tellement de talents et de potentialités ». D’ailleurs, « ils sont dans les meilleurs clubs du monde, alors sur le continent africain, d’où peut venir un complexe d’un Éléphant devant quiconque », a-t-il lancé. 

« S’ils jouent comme ils ont joué ce soir, le peuple ivoirien va rêver avec eux, (…) on va prendre la coupe », a insisté le ministre ivoirien de la Réconciliation et de la cohésion nationale, qui s’est félicité du jeux des Éléphants qui se sont qualifiés pour les 8e de finale, face aux Fennecs. 

Le Maroc préside le Conseil d’administration du Forum international des fonds souverains

Le fonds souverain marocain Ithmar Capital a été élu, à une large majorité, à la présidence du Conseil d’administration du Forum international des fonds souverains (IFSWF) lors de sa 13ème assemblée annuelle et ce, pour un mandat de 3 ans. Cette élection est une première pour un fonds souverain africain, comme l’indique un communiqué de Ithmar Capital.Lors de son mandat, Ithmar Capital compte appuyer notamment les thématiques ayant trait à l’économie verte et de manière plus générale promouvoir le rôle de l’investissement comme levier d’accélération d’un développement durable et inclusif.

Créé en 2011, Ithmar est un fonds d’investissement stratégique avec pour vocation première l’accompagnement du développement économique du Maroc. Fonds multisectoriel, Ithmar vise à promouvoir l’investissement dans tous les secteurs stratégiques nationaux en développant des projets structurants et transformationnels avec un fort impact.

Le Maroc réitère son attachement à la stabilité du Mali

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, s’est entretenu jeudi au téléphone avec son homologue malien, Abdoulaye Diop.Les échanges entre les deux responsables ont porté sur les relations solides unissant les deux pays, qui ont connu un véritable essor lors des visites du Roi Mohammed VI à Bamako en 2013 et 2014, indique un communiqué du ministère marocain des Affaires étrangères.

A cette occasion, Nasser Bourita a réitéré l’attachement accordé par le Maroc à la stabilité du Mali, exprimant la confiance de Rabat dans la capacité des autorités et forces vives maliennes à prendre les mesures susceptibles de renforcer la cohésion nationale et à s’engager dans une voie durable pour la paix et la stabilité, ajoute la même source.

Rappelons que le gouvernement du colonel malien Assimi Goita, qui a pris le pouvoir lors d’un coup d’Etat en août 2020, a proposé le mois dernier une période de transition de cinq ans, arguant que l’insécurité chronique rendait impossible la tenue d’élections en toute sécurité.

Cette annonce lui a valu une série de sanctions de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). En effet, la CEDEAO avait annoncé, le 9 janvier, une série de sanctions notamment la fermeture des frontières terrestres et aériennes entre les pays membres et le Mali, la suspension de toutes les transactions commerciales, à l’exception des produits de première nécessité.