Côte d’Ivoire: reprise du dialogue politique à la primature

Le dialogue politique entre le gouvernement ivoirien et les acteurs de la classe politique, a repris effectivement jeudi à la primature, après une brève suspension de la rencontre, due aux fêtes de fin d’année.

A la veille de cette session, le porte-parole du gouvernement ivoirien, Amadou Coulibaly, s’est félicité après le Conseil des ministres, de ce que les partis ont fourni leurs Termes de références (TDR), assurant que la rencontre était « maintenue » pour ce jour. 

Les débats de fond ont été entamés selon les termes de références, tels que demandés par le ministre de l’Intérieur, afin de permettre que ce dialogue soit mieux structuré en prenant en compte les différentes préoccupations des partis.  

Selon un responsable du Front populaire ivoirien (FPI, opposition), M. Affi Nguessan, le président de la formation politique s’est fait représenter par un membre de son parti à cette séance, afin de prendre part aux échanges.  

Le dialogue politique ivoirien, sensé permettre aux acteurs de la classe politique et de la société civile de débattre des questions liées à la stabilité, à la paix et au développement du pays, a été relancé le 16 décembre 2021. Il s’agit de la cinquième phase qui est en cours. 

Foot-CAN 2021: la Côte d’Ivoire bat l’Algérie (3-1) et se qualifie pour les 8e de finale

Les Éléphants footballeurs se sont imposés jeudi face aux Fennecs de l’Algérie sur le score de 3 à 1, se hissant en 8e de finale de la CAN 2021, au stade de Japoma, au Cameroun.

Présents dans le camp des Fennecs, les Éléphants ont manqué quelques occasions de but à la première mi-temps avant d’être efficace sur deux coups, transformés respectivement par Franck Kessié (23′) et Ibrahim Sangaré (40′). 

De retour des vestiaires, la Côte d’Ivoire corse le score avec un troisième but de Nicolas Pépé (55′). A la 74e minute, les Fennecs de l’Algérie, suite à une pression, réduisent la marque sur un coup de tête de Sofiane Bendebka.

Les Éléphants de Côte d’Ivoire, avec sept points, occupent toujours la première du groupe E. Ils se qualifient pour les huitièmes de finale de cette compétition en étrillant les Fennecs de l’Algérie qui n’ont pas fait montre de leur talent de champion d’Afrique.  

Dans cette poule E, la Guinée équatoriale, vainqueur de la Sierra Leone, accompagne les Eléphants en 8e de finale. La Côte d’Ivoire croise l’Egypte en 8è de finale. 

Ethiopie : l’Onu note des efforts pour la paix au Tigré

Dans le nord de l’Ethiopie en proie à un conflit armé depuis novembre 2020, il y a un espoir pour la paix, affirme l’Organisation des Nations Unies (Onu).L’esprit belliqueux des protagonistes du conflit éthiopien qui dure depuis 14 mois est en train de s’estomper progressivement pour laisser la place à une approche plus pragmatique de la fin des hostilités. Le constat est fait par le Secrétaire général de de l’Organisation des Nations Unies (Onu), António Guterres.

« Je suis ravi ! Après plus d’un an de conflit armé qui a affecté des millions de personnes en Ethiopie et dans le reste de la région, il y a maintenant un effort manifeste en faveur de la paix », a déclaré le patron de l’Onu dans une déclaration dont APA a obtenu copie ce jeudi.

La déclaration de M. Guterres fait suite à sa conversation téléphonique avec le Haut Représentant de l’Union africaine (UA) pour la Corne de l’Afrique, l’ancien président nigérian, Olusegun Obasanjo.

Les deux hommes ont échangé sur le conflit en Ethiopie suite à la dernière visite d’Obasanjo à Addis-Abeba et à Mekelle, la capitale de l’Etat régional du Tigré.

Pour M. Obasanjo, le gouvernement fédéral éthiopien et le Front de libération du peuple du Tigré (TPLF) font des efforts tangibles pour parvenir à une résolution du conflit.

« Grâce à ces efforts, a dit M. Obasanjo, l’Onu peut être optimiste quant à l’existence d’une réelle opportunité de résolution politique et diplomatique du conflit qui fait rage depuis novembre 2020 ».

Toutefois, a prévenu António Guterres, les activités militaires en cours dans certaines parties de l’Ethiopie constituent un défi pour le processus de paix « et nuisent aux mesures de confiance qui, nous l’espérons, sont prises par toutes les parties au conflit ».

Il a réitéré son appel à toutes les parties au conflit pour qu’elles s’acheminent vers la cessation de toutes les hostilités, étape cruciale dans la bonne direction pour le retour définitif de la paix.

« Alors que nous observons avec beaucoup d’espoir le processus de paix mené par l’UA, nous restons préoccupés par la situation humanitaire dans diverses parties de l’Ethiopie touchées par la guerre. Je demande à nouveau à tous les acteurs du conflit de soutenir et de faciliter les efforts locaux et internationaux visant à fournir une aide humanitaire à ceux qui en ont besoin », a conclu António Guterres.

Congo: 3.200 collaborateurs de Bolloré vaccinés contre la Covid-19

La vaccination contre la Covid-19 au sein de Bolloré Transport & Logistics se poursuit.Du 21 août au 18 décembre 2021, Bolloré Transport & Logistics a mené une campagne de vaccination auprès de ses collaborateurs à Pointe-Noire et Brazzaville, en République du Congo. En quatre mois, plus de 3.200 personnes (en incluant les salariés, les membres de leurs familles et les entreprises sous-traitantes) ont accepté de se faire vacciner contre la Covid-19 pour contribuer à l’effort collectif et lutter efficacement contre l’épidémie.

Dans ce but, un point de vaccination a été ouvert dans chacune des deux villes pour accueillir les volontaires de toutes les entités du Groupe Bolloré (Bolloré Transport & Logistics Congo, Canal+, Congo Terminal, Group Vivendi Africa et Terminaux du Bassin du Congo), rapporte l’entreprise dans un communiqué reçu ce jeudi à APA.

Selon le document, les participants ont pu notamment choisir leurs vaccins entre tous ceux qui étaient disponibles : Sinopharm (deux doses), Spoutnik light (unidose) ou Janssen (unidose).

« Nos équipes ont pris conscience que la lutte contre la Covid-19 passe également par la vaccination qui est essentielle pour se protéger et protéger les personnes les plus vulnérables contre les formes graves de la maladie. Grâce au travail de sensibilisation que nous initié en amont, nous avons pu compter sur la participation de plus de 70 % de nos collaborateurs », a déclaré Christophe Pujalte, Directeur régional Bolloré Transport & Logistics Congo/République Démocratique du Congo.

Deux séances de sensibilisation en visio-conférence et six en présentiel ont précédé cette campagne de vaccination. Elles ont permis de rappeler l’importance de la vaccination, d’aborder avec simplicité l’ensemble des inquiétudes du personnel et de prévenir la désinformation.

Afrique/Meilleurs ministres des Finances: le Zimbabwe distingué

Le ministre zimbabwéen des Finances, Mthuli Ncube, est classé parmi les cinq premiers meilleurs argentiers en Afrique pour l’année 2021, selon un classement de Financial Afrik.Sur la liste, il y a aussi le Béninois Romuald Wadagni, le Congolais Nicolas Kazadi, le Mauritanien Ousmane Kane et la Nigériane Zainab Ahmed.

« Je suis très heureux d’avoir été élu et classé dans le top 5 des ministres des Finances en Afrique en 2021 par la publication française Financial Afrik », a tweeté Mthuli Ncube.

Le ministre des Finances du Zimbabwe a précisé que ce classement est basé sur « un vote populaire et une analyse qualitative des candidats, sous la supervision d’un jury ».

Les ministres ont été également jugés sur la base des succès enregistrés dans la mise en œuvre de politiques économiques transformatrices.

M. Ncube a toutefois essuyé les critiques de ses détracteurs, qui affirment que ses succès n’existent que sur le papier et que ses politiques n’ont pas réussi à transformer la vie des Zimbabwéens ordinaires, qui continuent de vivre dans une grande pauvreté.

Ebony 2021: Clarisse Mahi félicite Sériba Koné, lauréat de 2 prix sectoriels

La secrétaire d’État chargée de la Protection sociale en Côte d’Ivoire, Mme Clarisse Mahi, a félicité mardi à son Cabinet à Abidjan, M. Sériba Koné, lauréat de deux prix sectoriels à l’Ebony 2021, récompensant les meilleurs journalistes ivoiriens.

M. Sériba Koné, directeur de publication du site web lepointsur.com, double lauréat de prix sectoriels, agro-industrie et droits de l’Homme, à la 23e édition de la Nuit de la communication, Ebony 2021, le 18 décembre 2021, à Yamoussoukro, a présenté ses trophées à la secrétaire d’Etat. 

La cérémonie qui s’est déroulée en présence de Dr Ouattara Lacina, maire de Danané (Ouest) et de la présidente de la Fondation KED, Edwige Diety, a eu pour cadre le Cabinet de la secrétaire d’Etat, au Plateau, le centre des Affaires d’Abidjan. 

Le double lauréat s’est fait le devoir de présenter ses trophées à Mme Clarisse Mahi dont les rapports amicaux remontent à une vingtaine d’années. Pour ce filleul, c’était un devoir moral de lui présenter le couronnement de ses efforts.   

« Pendant toute cette période, elle m’a toujours apporté le soutien moral et financier en tant que sœur. C’est pour lui traduire cette reconnaissance et cette confiance que je viens présenter le fruit de mon travail à mon aînée », a dit M. Seriba Koné.   

Pour Mme Mahi, le journaliste Sériba Koné, natif de Ganlé (Biankouma) dans l’Ouest montagneux, est « une valeur, un exemple de persévérance à encourager », souhaitant que cette abnégation serve « d’exemple aux autres ». 

 Le maire de Danané, Dr Ouattara Lacina et la présidente Edwige Diety, ont abondé dans le même sens que la Secrétaire d’État Clarisse Mahi. Ils ont tenu à lui décerner leur encouragement pour ces prix spéciaux.  

Lors de la précédente Nuit des Ebony, le journaliste Sériba Koné a remporté le prix SIFCA du meilleur journaliste en agro-industrie et le prix de meilleur journaliste pour la Promotion des droits de l’Homme.

Pourquoi le Mali veut « réviser » ses accords de défense avec la France

Le Mali a signé de nouveaux accords de coopération militaire, annonce le chef de l’Etat Assimi Goïta.Le chef de la transition malienne a profité de son discours lors de la célébration du 61ème anniversaire de la fête de l’armée malienne pour souligner la nécessité de « relecture » de certains accords de coopération militaire. « Par une analyse objective du contexte actuel et en tenant compte des intérêts vitaux de notre pays, nous avons demandé la relecture de certains accords de coopération militaire. Dans le même temps, de nouveaux accords ont été signés, toujours avec comme objectif essentiel, la sécurisation des Maliens et de leurs biens. »

Même s’il ne cite pas la France, l’allusion est assez claire. Il y a quelques jours, le Premier ministre malien Choguel Maïga avait qualifié les accords de défense entre le Mali et la France de « déséquilibrés ». « Nous voulons relire les accords déséquilibrés qui font de nous un État qui ne peut même pas survoler son territoire sans l’autorisation de la France » avait-il lancé à l’égard du colon français.

La France et le Mali ont noué des accords de coopération militaire dans le cadre de l’opération militaire Serval le 11 janvier 2013 avec l’éclatement de la guerre au Sahel. Des accords de cinq ans renouvelable par tacite reconduction dans le cadre de Barkhane, puis de Takuba, la force opérationnelle de l’Union européenne (UE). Ce pacte sécuritaire entériné le 16 juillet 2014 entre Jean-Yves Le Drian, ministre français des Affaires étrangères et le défunt président malien Ibrahim Boubacar Keïta, confère un statut juridique aux forces françaises pour faciliter leur intervention sur le sol malien.

Ils permettent à la France de « concourir à une paix et une sécurité durable, notamment par la sécurisation des espaces frontaliers et la lutte contre le terrorisme ». Il permet également l’accès au territoire malien, « y compris ses eaux territoriales et son espace aérien, avec le consentement préalable de l’État ». Mais l’absence de clause d’éternité permet à chaque partie « d’amender » par écrit le présent traité, indique le document comme le demande aujourd’hui le gouvernement malien.

Le Mali voudrait aussi mettre fin à certains privilèges de la France sur son sol comme les exemptions de visas accordés aux militaires français et imposer plus de contrôle concernant l’importation de matériel militaire. Le contexte géopolitique a évolué avec le retour de Moscou qui a signé récemment des accords de coopération militaire avec le Mali. Comme avec la Russie, Bamako préférerait désormais des accords bilatéraux avec chaque pays, y compris la France.

Cette mise au point d’Assimi Goïta confirme le désamour perceptible entre Paris et Bamako. Le régime de la transition au Mali voit en effet la main de la France derrière les sanctions de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao).

Locales 2022 et Lions du foot au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA titrent principalement sur la fin de campagne très agitée des élections locales de dimanche prochain et sur le jeu de l’équipe nationale à la CAN 2021.A trois jours des élections locales, Sud Quotidien décrypte une « campagne en fast-track ». C’est « le dernier virage », selon L’AS.

Walf Quotidien titre aussi sur « les derniers coups de poker » de cette campagne alors que L’Observateur s’intéresse à une « fin de campagne sang violence ». Le journal note que neuf blessés sont enregistrés dans la banlieue dakaroise, à Pikine-Est et à Malika, ajoutant que « des pitbulls (ont été) lâchés dans la bagarre ».

Pendant ce temps, le journal souligne qu’Ousmane Sonko est « déclaré persona non grata à Guédiawaye ». Toutefois, Vox Populi rapporte que la coalition de l’opposition Yewwi Askan Wi (libérer le peuple en wolof) « tape fort pour son dernier meeting national ».

Le candidat de cette coalition à Dakar, Barthélémy Dias, déclare : « Soit je serai dans mon bureau à 22 heures, soit je serai en prison ». Pour Ousmane Sonko, « le changement que nous voulons en 2024, ça commence au soir du 23 janvier 2022 ».

Le Quotidien se fait l’écho des « coups de Benno » Bokk Yakaar (ensemble pour un même espoir), la coalition présidentielle qui réplique à Sonko et Barth’. Pour Abdou Karim Fofana, « le programme de Barth’, ce sont des invectives ». De leur côté, les partisans de Lat Diop « remettent Sonko à sa place ».

Sur un autre sujet, Le Soleil analyse la prestation des Lions en phase de groupe de la CAN 2021 et note « un jeu indigent et un système flou ». Le quotidien national rappelle toutefois « le poids de l’absence de Krépin Diatta et de l’indisponibilité d’Ismaila Sarr ».

Stades aussi semble inquiet de l’unique but marqué par le Sénégal en trois matchs dans la poule B, se demandant « pourquoi l’attaque des Lions est si amorphe ». Le quotidien sportif note « trop d’incohérences » et une « erreur de casting ».

Analysant le jeu des Lions, l’ancien international camerounais Joseph Antoine Bell estime que « le Sénégal ne peut pas continuer comme ça ». Il devra alors faire mieux contre le Cap-Vert qu’il « hérite » en huitième de finale, qui sera joué mardi prochain.

Abilympics 2022: partenariat entre l’UJPLA et l’Académie diplomatique africaine

L’Union des journalistes de la presse libre africaine (UJPLA) et l’Académie diplomatique africaine (ADA) signent un accord de partenariat en vue de promouvoir les premiers abilympics, une compétition de métiers pour les personnes handicapées, prévue en mars 2022.

Le président de l’UJPLA, M. Yao Noël, et le président-fondateur de l’Académie diplomatique africaine (ADA), Dr Benoît Ngom ont paraphé l’accord de partenariat le lundi 17 janvier 2022, pour une période d’un an renouvelable d’accord partie.  

Au travers de ce protocole d’accord, l’UJPLA et l’ADA vont collaborer dans le respect de stratégies et objectifs généraux de chaque organisation et, de façon  spécifique, pour la promotion et la réalisation effective en mars 2022 des premiers Ablympics à l’initiative de l’ADA.

« Les Abilympics sont, dans les métiers, ce que les Jeux Olympiques représentent dans le sport. Ces compétitions de métiers sont réservées aux personnes en situation de handicap, au  niveau international, après des sélections nationales », explique une note d’information de l’UJPLA parvenue, jeudi à APA. 

Le choix du Sénégal, pour cet évènement, pourra contribuer à renforcer le prestige et l’influence de ce pays sur la  sphère internationale tout en charriant la sympathie des mécènes en faveur de ces personnes qui sont en droit de bénéficier de la solidarité de la communauté. 

 La situation de handicap n’altère, en rien, la dignité et le dépassement de soi. Ces abilympics montreront d’ailleurs les talents dont sont pétries ces personnes, qui dans diverses niches apportent de la valeur ajoutée à la construction de la société. 

Les deux parties s’engagent, de ce fait, à mettre au point des plans d’exécution conjoints en vue de procéder périodiquement à une évaluation commune des activités, projets et programmes réalisés dans le cadre des plans conjoints.

L’Académie diplomatique africaine est une coalition en faveur du développement de l’Afrique qui regroupe des personnalités du monde politique, économique et diplomatique réunis autour de M. Benoît Ngom, son président. 

Elle a pour vocation de favoriser l’émergence d’une diplomatie au service du développement durable, de la culture et de la paix, et de faciliter l’harmonisation des politiques extérieures des états africains sur certains enjeux majeurs pour le continent.

L’organisation agit en complémentarité avec l’Union Africaine (UA) et les autres organisations sous-régionales africaines. Avec ce partenariat, l’ADA pourra donner plus de visibilité à ses activités via divers supports médias sur le continent. 

Maroc: les détails du programme « Awrach » pour créer 250.000 emplois

Les bénéficiaires du programme « Awrach », lancé la semaine dernière par le gouvernement pour créer quelque 250.000 emplois dans les chantiers publics bénéficieront d’un pack d’avantages, bien que les postes soient à titre temporaire.Le ministre de l’Intégration économique, Younes Sekkouri, qui répondait mardi à une question orale à la Chambre des Conseillers sur la politique du gouvernement en matière de mise en œuvre du programme gouvernemental de « Awrach », a souligné que les bénéficiaires des chantiers publics temporaires bénéficieront d’un revenu mensuel au moins égal au salaire minimum pendant la durée du chantier.

« Ils bénéficieront également de la couverture sociale, y compris les allocations familiales, conformément aux lois et règlement en vigueur, ainsi que d’un encadrement, dans le but de développer les compétences et aptitudes, outre l’obtention, au terme du chantier, d’un document de l’employeur afin d’augmenter les chances d’intégration ultérieure dans des activités économiques similaires », a-t-il expliqué.

Le premier volet principal concerne les chantiers publics temporaires dédiés à environ 80% du total des bénéficiaires dudit programme, a précisé Sekkouri.

Ce volet sera supervisé par le secteur des associations et des coopératives, dans le cadre d’un partenariat avec les conseils provinciaux et d’un comité provincial incluant les départements ministériels qui seront chargés d’orienter ces mêmes chantiers.

Par ailleurs, le ministre a relevé que la gestion de ces multiples chantiers se fera à travers un partenariat avec un secteur associatif qualifié qui répond à des critères bien précis à même d’assurer la transparence, notant, à cet égard, que l’employeur sera l’association ou la coopérative.

Il a, en outre, fait savoir que « Awrach », auquel le gouvernement a consacré une enveloppe budgétaire de 213 millions d’euros (2,25 milliards de dirhams) au titre de l’année 2022, concernera 10 provinces dans sa première phase, avant sa généralisation progressive dans toutes les provinces du Royaume.

Quant au second volet, a poursuivi Sekkouri, il concerne l’appui à l’inclusion durable et s’adresse à près de 20% des bénéficiaires du programme.

Dans ce cadre, chaque entreprise ou association auto-créée qui sera sélectionnée par le comité régional, sera accompagnée pendant une durée de 18 mois à travers une subvention incitative pour stimuler l’emploi, a-t-il indiqué.

Rappelons-le, le programme « Awrach » bénéficiera à près de 250 mille personnes durant sa période d’exécution entre 2022 et 2023 et ce, dans le cadre de contrats « Awrach » qui seront signés par des associations de la société civile, des coopératives et des entreprises, à travers des candidatures et contrats de travail, en particulier au profit des personnes ayant perdu leur emploi suite à la crise sanitaire liée au covid-19 et celles en difficulté d’accéder au marché du travail, sans conditions d’éligibilité.

Transfert de bitcoin: Sept personnes arrêtées au Maroc

Les services sécuritaires marocains ont interpellé, mardi, sept individus, dont un agent de sécurité de la préfecture de police de Casablanca et une personne recherchée au niveau national, pour implication présumée dans un réseau criminel impliqué dans l’enlèvement, la séquestration et l’usurpation d’identité réglementée par la loi à des fins d’extorsion.Selon l’enquête préliminaire, cinq suspects avaient leurré la victime qui s’active dans le change illégal de devises, suite à la conclusion d’un accord fictif pour transférer des devises numériques  » Bitcoin « , avant de se faire passer pour des policiers et de l’interpeller dans la périphérie de Casablanca pour extorsion, indique la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) dans un communiqué.

Les inspections menées dans le cadre de cette affaire, notamment au domicile de la victime présumée, ont abouti à la saisie d’une importante somme d’argent, environ un milliard et 148 millions de centimes de la monnaie nationale, tandis que l’inspection des domiciles des prévenus a permis la saisie de téléphones portables, d’une moto et de quatre voitures, dont l’une contenait deux armes blanches et une boîte à gants soupçonnés d’être utilisés à des fins criminelles, ajoute la même source.

Le FSA et le FGPME signent une convention visant à garantir les prêts des PME ivoiriennes

Le Fonds de solidarité africain (FSA) et le Fonds de garantie des crédits aux PME (FGPME) de Côte d’Ivoire, ont signé mercredi à Abidjan, une convention visant à garantir les prêts bancaires des PME ivoiriennes.

Le FSA était représenté par son directeur général, Ahmadou Abdoulaye Diallo, tandis que le président du Comité de gestion du Fonds de garantie des crédits aux PME (FGPME), M. Marcellin Zinsou, a signé la convention pour le compte de son institution.

M. Marcellin Zinsou s’est félicité de ce que cette convention vienne renforcer les mécanismes d’appui aux PME ivoiriennes, qui dira-t-il, sont placées au cœur du programme du chef de l’Etat, Alassane Ouattara.  

Pour sa part, le directeur général du FSA, a assuré que l’institution financière multilatérale est prête à apporter son expertise au FGPME afin d’accompagner les PME à consolider leurs activités et leur donner la possibilité d’explorer d’autres marchés.

« Nos marchés nationaux peuvent paraître étriqués, par conséquent, il faut aller plus loin », a-t-il lancé, assurant que le FSA est disposé à soutenir l’entrepreneuriat privé ivoirien, en particulier « le segment le plus fragile, qu’est le segment des PME ». 

Vu le caractère des deux fonds, M. Ahmadou Diallo a déclaré « nous pouvons faire de la co-garantie, du co-refinancement et même faire de la co-bonification du taux d’intérêt pour les projets publics ». 

M. Ahmadou Diallo a rappelé que « ce combat est assigné » par les chefs d’Etats des pays membres du Fonds de solidarité africain qui comprend 15 pays du continent africain, dont la Côte d’Ivoire. 

Le FSA se penche sur la question de financement des PME et les accompagne dans leurs décisions de levée des capitaux ou d’emprunt. Et ce, afin que les PME d’aujourd’hui deviennent les grandes entreprises de demain. 

Côte d’Ivoire: démarrage des ateliers thématiques des états généraux de l’éducation

Les commissions techniques des états généraux de l’éducation nationale et de l’alphabétisation, en Côte d’Ivoire, ont débuté mardi leurs travaux, dans des ateliers thématiques.

Ces ateliers thématiques interviennent à la suite des concertations citoyennes qui se sont déroulées dans les différentes régions et les Districts autonomes du pays avec l’ensemble des acteurs locaux du monde éducatif.

Les commissions thématiques sont installées par le ministère de l’Education nationale et de l’alphabétisation. Elles sont dirigées par des experts de divers domaines qui plancheront particulièrement sur sept thématiques.

Ces experts ont pour rôle de faire un toilettage conséquent de la politique éducative et du cadre légal, de l’inclusion, de la qualité des enseignements et des apprentissages, ainsi que la pertinence et l’efficacité interne et externe.

Ils réfléchiront également sur la société apprenante, la gouvernance et le dialogue social et feront des propositions sur la digitalisation du système éducatif, un vecteur fondamental pour former anticiper sur les défis de développement futurs.

Les travaux de cette première journée ont débuté avec la commission en charge de « la problématique de la digitalisation du système éducatif : enjeux et perspectives ».

Cette Commission est présidée par l’actuel directeur général de la Poste de Côte d’Ivoire, M. Isaac Gnangbo-Yao. Les participants ont examiné au cours de cette rencontre, les documents de référence qui devront servir de base de travail, de même que le mode opératoire et le canevas de rapportage.

Ils ont ensemble convenu de la nécessité de proposer des solutions qui permettront de faire évoluer les paradigmes et de dédramatiser l’utilisation du numérique, pour en faire une force au service du développement de la Côte d’Ivoire.

Les membres de la Commission ont insisté sur la nécessité de la consolidation et l’amélioration de l’existant en termes d’investissements dans le domaine du numérique, mais aussi de l’indispensable pertinence de la pérennisation et de la mise à échelle durable des bonnes pratiques.

Ces travaux devraient se dérouler sur un mois environ, afin de permettre aux commissions respectives de produire un travail potable qui sera reversé au Comité scientifique pour la consolidation finale, avant la remise officielle des résultats de ces états généraux au chef de l’Etat.

En attendant cette étape finale, le ministère offre toujours l’opportunité aux différentes corporations civiles de faire valoir leurs contributions à travers la production d’un livre blanc ou à tout citoyen, la possibilité de participer sur la plateforme digitale initiée à cet effet.

Les états généraux de l’éducation nationale et de l’alphabétisation se veulent inclusifs, afin de faire un large ratissage des préoccupations des populations et les adresser avec des solutions objectives et innovantes pour une offre éducative performante;

Un fonds de garantie de 60 milliards Fcfa au profit des PME ivoiriennes

Le Groupement ivoirien du bâtiment et des travaux publics (GIBTP) a signé mercredi à Abidjan un accord-cadre de coopération avec le Fonds africain de solidarité (FSA), permettant aux PME du GIBTP de bénéficier d’un fonds de garantie de 60 milliards Fcfa.

Le paraphe du protocole de cet accord-cadre de coopération s’est fait, dans un hôtel à Abidjan, entre le directeur général du Fonds africain de solidarité, Ahmadou Diallo, et du président du GIBTP, Philippe Eponon.

« Le FSA a décidé de mettre à la disposition des PME, 60 milliards de Fcfa de garantie financière; et si les 60 milliards sont consommés, nous allons mettre aussitôt en place une ligne de 100 milliards Fcfa » additionnels, a déclaré M. Ahmadou Diallo.

Plusieurs entités, ayant signé en Côte d’Ivoire un protocole avec le FSA, une institution financière multilatérale regroupant 15 États membres africains, devront selon M.  Ahmadou Diallo se « mettre ensemble » pour indiquer les modalités de financement.

« Nous, nous sommes prêts à signer toutes les conventions de domiciliation de ces 60 milliards Fcfa au niveau des banques et les entreprises vont fournir les projets qui vont faire l’objet de financement », a-t-il poursuivi.

Le président du GIBTP, Philippe Eponon, a fait observer que le FSA existe depuis bien d’années, et l’organisation a fait la recherche et s’est rendue compte qu’ elle n’utilise « pas assez les ressources de ce fonds panafricain ».

« Aujourd’hui, la mission que le GIBTP se donne, c’est de former mieux les entreprises à connaître le mécanisme de financement de sorte à pouvoir bénéficier très rapidement des 60 milliards Fcfa et même les obliger à mettre les 100 milliards en place », a-t-il dit.

M. Eponon fait remarquer que « le problème le plus marquant, c’est la rareté du financement à long terme ». Une étude récente de la Banque mondiale a montré d’ailleurs que « les prêts accordés au secteur du BTP a décru entre 2019 et 2020 ».

« Les 60 milliards Fcfa seront logés dans les banques et établissements financiers qui ont une grande réceptivité aux requêtes de financement des PME », a mentionné le directeur général du fonds. 

Les discussions entre le GIBTP et le FSA qui offre, entre autres, la garantie de prêts bancaires, la garantie de levée de ressources, la garantie de portefeuille et la couverture des marchés publics, a lieu depuis 2017.

La Côte d’Ivoire veut couvrir 70% de sa consommation de poissons en 2025

La Côte d’Ivoire qui importe aujourd’hui plus de 90% de sa consommation de poissons, veut atteindre un taux de couverture d’environ 70% de ses besoins à l’orée 2025.

Pour ce faire, le gouvernement ivoirien a adopté mercredi deux programmes, la première, relative à la Politique nationale de développement de l’élevage, de la pêche et de l’aquaculture en Côte d’Ivoire qui va s’étendre sur la période 2022-2026.

Le deuxième, lui, est dénommé Programme stratégique de transformation de l’aquaculture en Côte d’Ivoire en abrégé (PSTACI). Tous ces deux programmes ont été adoptés en Conseil des ministres. 

« De façon spécifique, le Programme national de développement de l’élevage, de la pêche et de l’agriculture en Côte d’Ivoire a un coût global de 1049,44 milliards Fcfa », a souligné le porte-parole du gouvernement ivoirien, Amadou Coulibaly.  

Il vise trois objectifs stratégiques, à savoir l’amélioration de la compétitivité des filières animales et halieutiques en cohérence avec les principes de protection environnementale, l’amélioration de la gouvernance du secteur et des moyens d’existence des acteurs. 

La Côte d’Ivoire, a-t-il fait savoir le porte-parole du gouvernement, « n’a pas d’école vétérinaire » et tout cela est prévu dans ce programme afin que les vétérinaires locaux achèvent leur formation sur place. 

Avec ces deux programmes, « il s’agit de lever les contraintes majeures du secteur des ressources animales et halieutiques en vue d’atteindre un taux de couverture d’environ 70% des besoins de consommation des populations à l’orée 2025 », a-t-il indiqué. 

La Côte d’Ivoire importe au moins 90% de ses ressources halieutiques. Ce programme prévoit la création de zones de développement de productions animales et halieutiques regroupant sur un même site tous les maillons de l’activité aquacole. 

Un projet pilote pour la création de fermes est prévu sur la lac de Koubi, le lac de Loka et à Grand Lahou et devrait être lancé « dès le premier trimestre 2022 », a annoncé le porte-parole du gouvernement ivoirien.  

« Pour ce qui est du Programme stratégique  de transformation de l’aquaculture, il vise à faire du secteur aquacole un instrument majeur de croissance économique, de lutte contre la pauvreté, de sécurité alimentaire et de création d’emplois », a-t-il poursuivi.  

La mise en œuvre de ce programme devrait permettre à la Côte d’Ivoire de produire environ 500.000 tonnes de poissons à l’horizon 2030 avec une chaîne de valeur estimée à environ 825 milliards Fcfa.  

Cela devrait aussi permettre de réduire la dépendance extérieure du pays en matière de ressources animales et halieutiques. La contribution de l’aquaculture à la production nationale de produits halieutiques est de l’ordre de 5.000 tonnes.

Ce sous-secteur représente environ 14.000 emplois dont 6.000 emplois directs et environ 8.000 emplois indirects. Le poisson constitue la principale source de protéines animales du consommateur en Côte d’Ivoire avec une consommation d’environ 24,9 Kg par an et par habitant. 

La production halieutique nationale ne couvre qu’à peine 20% des besoins du pays. Les importations de produits halieutiques, par an, entrainent d’importantes sorties de devises, environ 100 milliards Fcfa. 

Côte d’Ivoire: « application obligatoire » des normes de classement aux restaurants et hôtels

Les restaurants et hôtels, en Côte d’Ivoire, sont désormais soumis à des normes de classement, selon un décret adopté mercredi en Conseil des ministres, portant « application obligatoire de la norme de classement des hôtels et des restaurants ».

« Le Conseil a adopté un décret portant application obligatoire de la norme de classement des hôtels et de la norme de classement des restaurants dits maquis en Côte d’Ivoire », a dit à la presse le porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly, à l’issue du Conseil des ministres.

Il a relevé que depuis 1985, les établissements hôteliers et les restaurants dans le pays n’ont pas été classés et quand on aspire à être la cinquième destination africaine en termes de tourisme avec comme objectif plus de 5 millions de touristes, c’est important d’avoir des normes. 

Ces normes de classification de ces différents réceptifs sont élaborées selon les standards et schémas d’harmonisation des activités, d’accréditation et de certification de l’Uemoa qui s’appliquent à tout établissement d’hébergement touristique et des restaurants, a-t-il ajouté. 

« Cela va permettre de classifier nos restaurants et nos maquis, de créer un label et nous pensons que cela pourra contribuer à l’atteinte des objectifs de notre politique en matière de tourisme », a-t-il poursuivi.   

Le ministre ivoirien du Tourisme et des loisirs, Siandou Fofana, a lancé en décembre l’opération d’estampillage des écriteaux classant les hôtels et restaurants selon les normes et standards internationaux de qualité.

Désormais, les hôtels et restaurants de Côte d’Ivoire se verront estampillés des panonceaux indiquant leurs étoiles (1*, 2*, 3*, 4*, 5* et +…). L’opération concerne les hôtels battant pavillon aussi bien d’enseignes internationales que de marques africaines qu’ivoiriennes.

Les panonceaux, en fonction du niveau des prestations qualitatives d’hébergement, de gastronomie et autres commodités des établissements, seront apposés au frontispice de chaque établissement de tourisme.   

Ethiopie : pénurie de fournitures médicales au nord (CICR)

Le conflit qui s’éternise dans le nord du pays a engendré une raréfaction de médicaments et de matériels, mettant à rude épreuve le système de santé et le personnel médical, avertit le Comité international de la Croix-Rouge (CICR).Dans le nord de l’Ethiopie, les services de santé manquent d’articles essentiels et certaines infrastructures ont été gravement endommagées, déplore, dans un communiqué parvenu à APA mercredi, le CICR. Cela rend l’accès aux soins médicaux extrêmement difficiles et menace la survie même des habitants, ajoute l’organisme humanitaire.

A en croire cette dernière, les effets combinés des combats, de l’insécurité et des difficultés d’accès entravent en effet fortement l’acheminement des secours humanitaires.

« Certains hôpitaux de l’Amhara ont dû fermer leurs portes faute de médicaments », a expliqué le responsable des opérations du CICR dans les régions d’Afar et de l’Amhara, Micha Wedekind, cité par la note. « Des personnes atteintes de maladies chroniques meurent chaque jour et des femmes doivent accoucher chez elles car les structures de santé, souvent privées d’électricité ou d’eau, ne sont plus opérationnelles », a-t-il ajouté.

Selon le coordonnateur des activités de santé à la délégation du CICR en Éthiopie, Apollo Barasa, « au Tigré, certaines équipes sont forcées de laver et réutiliser des articles à usage unique tels que des gants, du matériel chirurgical et même des drains thoraciques, ce qui augmente le risque d’infection. Des médecins ont dû remplacer le désinfectant par du sel pour nettoyer les plaies. »

« Des médicaments périmés sont distribués aux patients, les centrales de production d’oxygène ne fonctionnent plus et certains établissements de santé sont à court de vaccins de routine », affirme-t-il dans la note.

D’après le CICR, au-delà de l’assistance médicale, la situation alimentaire et l’accès aux moyens de subsistance dans le nord de l’Éthiopie restent préoccupants.

La région serait toujours en proie aux combats et des pertes civiles seraient à déplorer, notamment à la suite des dernières frappes aériennes.

Face à cette situation, le CICR rappelle à toutes les parties au conflit l’obligation qui leur incombe de faciliter sans délai la fourniture de l’aide humanitaire à celles et ceux qui en ont le plus besoin et à éloigner les civils des objectifs militaires dans la mesure du possible.

Sénégal : PAPS lève 4,5 millions $ sur le marché international

Grâce à ces fonds, la jeune pousse sénégalaise spécialisée dans le transport et la logistique compte accélérer sa croissance et poursuivre son expansion en Afrique et dans le monde, informe le communiqué parvenu mercredi à APA.Un début d’année faste pour les start-ups africaines. Après la levée de fonds de 35 millions de dollars en financement de série D de l’entreprise de technologie de la santé ghanéenne, mPharma, c’est au tour de PAPS de récolter 4,5 millions de dollars, soit 2,6 milliards de FCFA auprès de grands groupes d’investisseurs.

Cette opération a été codirigée par 4DX Ventures et Orange-Sonatel avec la participation d’autres investisseurs, souligne le document. Il précise que ces fonds permettront à des milliers d’entreprises africaines d’utiliser la technologie de PAPS pour avoir accès à une logistique globale et intégrée de niveau mondiale.

« Je suis fier du travail abattu par l’ensemble des équipes qui nous a permis de concrétiser cette levée de fonds aujourd’hui. Notre ambition est claire : devenir la première structure panafricaine de logistique aux standards internationaux. Nous nous sommes donnés pour mission d’aider nos clients à être plus productifs et performants. Je me réjouis également de la confiance des investisseurs de renoms qui nous rejoignent pour construire la logistique de demain », a réagi le cofondateur et CEO de PAPS, Bamba Lô, cité par le communiqué.

Selon la note, cette opération offre de réelles opportunités aux investisseurs qui ont accepté d’accompagner PAPS dans sa phase d’expansion.

Se disant « impressionné » par le dévouement et le courage de l’équipe PAPS et les progrès qu’elle a réalisés, le Co-Fondateur et General Partner à 4DX Ventures, Walter Baddoo, a indiqué que « le manque d’infrastructure logistique de bout en bout à grande échelle sur le continent, présente une opportunité unique pour PAPS et nous sommes ravis de faire partie de leur parcours pour trouver la solution à ce problème. »

Pour le Directeur Général du groupe Sonatel, Sékou Dramé, « cette prise de participation confirme la volonté de Sonatel d’être le partenaire privilégié de l’écosystème en soutenant le développement de jeunes entreprises africaines. »

« Nous avons donc mis en place un tiers lieu solidaire, Orange Digital Center, qui regroupe l’ensemble de nos initiatives en faveur de l’inclusion numérique des Sénégalais (formation, employabilité des jeunes et des femmes, financement, etc.). Ainsi, depuis plus de dix ans, ces programmes d’accompagnement tels que Orange Fab, notre accélérateur de startups à fort potentiel, permettent à Sonatel de renforcer sa contribution au dynamisme de l’employabilité. Nous espérons que c’est le début d’une grande aventure PAPS », a-t-il ajouté.

Côte d’Ivoire: « maintenu », le dialogue politique reprend jeudi (officiel)

Le porte-parole du gouvernement ivoirien, Amadou Coulibaly, a assuré mercredi que le dialogue politique avec l’opposition est « maintenu » à la date indicative du 20 janvier 2022, à l’issue du Conseil des ministres.

« A moins d’une remise en cause totale de la légalité du mandat du président qui pourrait justifier que les acteurs du dialogue politique ne viennent pas », a dit M. Amadou Coulibaly, indiquant que « le dialogue politique aura lieu et personne pour le moment n’a dit qu’il ne participait ».  

Le porte-parole du gouvernement ivoirien a fait savoir que « ce dialogue politique a été librement décidé par le président de la République et c’est une particularité ivoirienne de créer un cadre de concertation entre l’opposition et le gouvernement ».  

Ce cadre d’échanges, soulignera-t-il, permet de renforcer la cohésion et pour le gouvernement « c’est une opportunité ». Il a ensuite salué la participation des partis de l’opposition à ces instants qui tiennent au chef de l’Etat, car ayant trait à la cohésion nationale.  

Le dialogue politique, dont la cinquième phase a repris le 16 décembre 2021, se tient sous l’autorité du Premier ministre. Selon M. Amadou Coulibaly « c’est un cadre de concertation et une opportunité que chaque parti a su saisir ». 

« La date est maintenue sauf avis contraire de la primature », a-t-il insisté. Le dialogue avait été suspendu à la veille des fêtes de fin d’année. Avec cette reprise, les débats de fond devraient être abordés en vue d’un consensus sur les questions politiques. 

Af’Sud : lancement d’une unité de production de vaccins

L’usine va fabriquer des vaccins contre la Covid-19 et d’autres maladies.L’Afrique est en passe de devenir autonome en matière de production de vaccins. Le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, a inauguré ce mercredi une unité de fabrication de vaccins contre le nouveau Coronavirus et d’autres types de maladies.

L’usine connue sous le nom de NantSa veut renforcer l’empreinte pharmaceutique globale du continent africain dans un secteur dominé par les acteurs des pays développés. Ce qui a poussé le dirigeant sud-africain à parler d’« une étape importante dans la marche de l’Afrique vers la santé, le progrès et la prospérité ».

« C’est entre les murs de cette installation, grâce aux réseaux qui sont en train d’être construits, grâce aux compétences avancées qui sont en train d’être développées, et grâce aux autres initiatives sur notre continent, que notre vision de la fabrication de vaccins, de diagnostics et de médicaments en Afrique prendra progressivement forme », a déclaré M. Ramaphosa.

L’usine de fabrication de vaccins est située à Brackengate, au Cap, et a été ouverte conjointement par M. Ramaphosa et Patrick Soon-Shiong, un scientifique de renommée mondiale spécialisé dans les technologies de la santé qui dirige la société NantWorks LLC.

« Ce lancement permettra à l’Afrique de ne plus dépendre d’autres régions et organisations pour approvisionner sa population en vaccins et autres médicaments indispensables », a ajouté le chef de l’Etat de la Nation arc-en-ciel.

Selon lui, l’Afrique ne doit plus être le dernier continent à avoir accès aux vaccins contre les pandémies. « L’Afrique ne devrait plus aller quémander des vaccins au monde occidental. Nous nous débrouillerons seuls. Nous sommes déterminés à le faire et cette installation en est la preuve », a-t-il encore dit.

L’événement a coïncidé avec une cérémonie de lancement officiel de la Coalition pour accélérer l’accès de l’Afrique aux soins de santé avancés (Coalition AAAH), qui vise à accélérer la production locale de produits pharmaceutiques, biologiques et de vaccins pour l’Afrique.

« La coalition concrétise notre ferme conviction que l’Afrique doit exploiter ses compétences et ses ressources et identifier les possibilités de collaboration entre plusieurs pays », a conclu Cyril Ramaphosa.

Le Rwanda et l’Ouganda décident de renouer le dialogue

Les deux pays d’Afrique de l’Est sont en brouille depuis presque quatre ans.Vent de dégel dans les relations entre le Rwanda et l’Ouganda ! Les deux voisins ont accepté de reprendre les pourparlers pour résoudre leur différend lié en grande partie aux questions sécuritaires.

Cette décision intervient après que le président rwandais, Paul Kagamé, a reçu le 17 janvier 2022, un message spécial de son homologue ougandais, le président Yoweri Kaguta Museveni, transmis par son Envoyée spéciale, l’ambassadrice Adonia Ayebare.

Dans son message, le chef de l’Etat ougandais estime que les discussions entre le Rwanda et l’Ouganda, qui sont au point mort depuis février 2020, pourraient reprendre alors que les deux pays cherchent à restaurer pleinement les liens bilatéraux.

Pour Kigali, tout effort pour reprendre les pourparlers avec Kampala dépend de sa capacité à rendre des comptes et à travailler sur des questions que le Rwanda a déjà soulevées et qui, si elles ne sont pas traitées, constitueraient toujours une pierre d’achoppement dans les efforts de paix des deux voisins d’Afrique de l’Est.

La visite de la diplomate ougandaise a coïncidé avec un tweet du fils aîné de Museveni, par ailleurs commandant des forces spéciales, le lieutenant-général Muhoozi Kainerugaba, dans lequel il qualifie le président Kagamé d’« oncle », ajoutant que quiconque se bat contre lui ce dernier, se bat contre sa famille.

Le Rwanda accuse l’Ouganda de soutenir des groupes armés contre lui, d’héberger des groupes hostiles, d’enlever et de torturer des Rwandais dans son territoire. Cela a entraîné la fermeture de la frontière. L’Ouganda a également accusé le Rwanda de tenter d’imposer un embargo commercial et de faire de l’espionnage.

Au plus fort des tensions au début de l’année, le Rwanda a empêché les camions de marchandises en provenance de l’Ouganda d’entrer sur son territoire à partir du principal point de passage de leur frontière commune à Gatuna, en invoquant des travaux de construction à la frontière.

Le Rwanda a aussi empêché ses citoyens de se rendre en Ouganda en raison d’allégations de détentions arbitraires et de tortures de Rwandais dans ce pays, des accusations que Kampala a toujours démenties.

Zambie : la rénovation du barrage de Kariba presque terminée

Les travaux de réhabilitation du barrage de Kariba, commun à la Zambie et au Zimbabwe et source majeure de production d’hydroélectricité pour les deux voisins seront achevés ce mois-ci, a indiqué la Zambezi River Authority (ZRA).Au cours du dernier trimestre de 2021, la ZRA avait demandé aux entreprises publiques d’électricité des deux pays – ZESCO Limited pour la Zambie et Zimbabwe Power Company (ZPC) – de réduire les niveaux de production d’électricité pendant plusieurs heures certains jours, afin de faciliter les travaux de coffrage dans le cadre du sous-projet de remodelage du bassin de plongée du projet de réhabilitation du barrage de Kariba (KDRP).

Ce faisant, les services publics étaient censés mettre en œuvre des mesures pour atténuer la réduction des niveaux de production d’électricité à Kariba qui en a résulté, un développement qui a vu ZESCO et ZPC mettre en œuvre des programmes de délestage.

« Les travaux spécifiques dans le cadre du sous-projet de remodelage du plan d’eau qui nécessitaient ce besoin ont depuis progressé et devraient être achevés d’ici le 25 janvier 2022, mettant ainsi fin à la demande de l’Autorité aux deux compagnies de production d’électricité », a déclaré la ZRA.

Le projet de remise en état, qui a débuté en 2017, comprend le remodelage du bassin de plongée et la remise en état des vannes du déversoir. L’Autorité a assuré aux deux pays que les travaux restants du KDRP n’entraîneraient pas de réduction des niveaux de production dans leurs centrales électriques respectives de Kariba.

Le KDRP devrait être achevé d’ici 2024 et vise à garantir la sécurité et la fiabilité à long terme du barrage de Kariba. La ZRA a également signalé une augmentation des niveaux d’eau dans le lac Kariba au cours des dernières semaines.

En raison de la récente augmentation régulière des précipitations et de l’augmentation associée des débits du fleuve Zambèze, ainsi que de l’apport du lac Kariba qui en résulte, le niveau du lac est passé de 478,23 mètres enregistrés le 7 janvier à 478,47m le 17 janvier.

« L’Autorité a alloué 45 BCM (milliards de mètres cubes) à partager équitablement entre ZESCO Limited et Zimbabwe Power Company pour leurs opérations respectives de production d’électricité à Kariba au cours de l’année 2022 ».

La ZRA est une organisation binationale dont le mandat est de contribuer au développement économique, industriel et social de la Zambie et du Zimbabwe en tirant le plus grand profit possible des avantages naturels offerts par les eaux du fleuve Zambèze.

Gambie : Plusieurs chefs d’Etat à l’investiture de Barrow

De nombreux dirigeants d’Afrique de l’Ouest se trouvent présents à Banjul, la capitale gambienne, pour assister à la cérémonie de prestation de serment du président Adama Barrow réélu en décembre dernier pour un second mandat de cinq ans.Le président de la République de la Guinée-Bissau, Umaro Embalo, a été le premier à arriver mardi soir, suivi du dirigeant mauritanien Mohamed Ahmed Ould Ghazouani, du Togolais Faure Gnassingbé, du Sierra-Léonais Julius Maada Bio, du Sénégalais Macky Sall, du Libérien George Manneh Weah du Nigérian Muhammadu Buhari et de l’Ivoirien, Alassane Ouattara.

Certains de ces présidents dont Macky Sall et Muhammadu Buhari ont joué un rôle déterminant dans l’accession de Barrow au pouvoir après l’impasse politique qui avait suivi la défaite en 2016 de Yahya Jammeh, alors président sortant.

Adama Barrow, un promoteur immobilier de 56 ans, a été réélu le 4 décembre 2021 avec 53% des voix, devant son plus proche adversaire, Ousainou Darboe, qui a recueilli 27% des suffrages. Son investiture se tient au Stade de l’Indépendance dans la ville balnéaire de Bakau, à 10 km de Banjul.

Lors de sa campagne électorale, le président Barrow avait promis de s’attaquer à la pauvreté, au chômage et aux déficits d’infrastructures en Gambie, un pays également en proie à la pandémie de coronavirus.

La presse sénégalaise s’attaque à des Lions « inefficaces »

Les quotidiens sénégalais parvenus mercredi à APA titrent principalement sur le dernier match de poule pas convaincant des Lions à la CAN 2021 face au Malawi (0-0) et l’affaire foncière débattue lors de la rentrée des cours et tribunaux.« Simplement lamentable », titre Walf Quotidien là où Le Soleil voit des Lions « insipides » face au Malawi. Vox Populi décrit « des Lions affligeants » alors que Stades note que « les Lions (se qualifient) en 8èmes sans convaincre ».

Pour le sélectionneur Aliou Cissé, « on doit travailler l’aspect mental » des joueurs. Walf Quotidien, qui évoque « les limites d’un coaching », indique que Sadio Mané et Kalidou Koulibaly étaient « complètement hors circuit ».

L’Observateur est du même avis que ce journal, pointant « un Sadio un peu démissionnaire ». La star de Liverpool fait profil bas dans Stades en indiquant que « la situation de l’équipe ne (leur) plait pas ».

Par ailleurs, Henri Camara et Pape Malickou Diakhaté, anciens internationaux, appellent respectivement à « une gestion intelligente du cas Keita Baldé » et à « sacrifier cette attitude défensive par crainte de prendre un but ».

Malgré tout, Aliou Cissé dit ne pas être « inquiet » dans Stades même s’il reconnaît que son équipe manque « d’efficacité ». « Ce n’est pas uniquement le Sénégal qui est en difficulté, il y a d’autres grandes équipes qui peinent à s’imposer », a-t-il poursuivi dans Vox Populi.

Sur la rentrée des cours et tribunaux hier, L’AS rapporte que « les acteurs de la justice font le procès du domaine national ». Le procureur général indique à propos que « la gestion de la terre est devenue pour certains élus et agents de l’Etat un moyen d’enrichissement ».

Pour Sud Quotidien, « Dame justice (était) en mode diagnostic » sur la problématique des conflits fonciers au Sénégal. Pour Elizabeth Ndew Diouf Niang, juge au tribunal du travail hors classe de Dakar, « 2725 conflits fonciers (ont été) portés auprès des Maisons de justice depuis 2015 ».

Ayant présidé cette rencontre, « Macky Sall (est) l’artificier du foncier », selon le Témoin, notant qu’il a expliqué devant les magistrats comment il entend désamorcer la bombe foncière.

Le Quotidien souligne que « Macky garde les pieds sur terre » à propos de la loi sur le domaine national. « Si j’avais appliqué les conclusions de la CNRF (commission nationale de réforme foncière), il n’y aurait plus eu de terre en 12 mois », dit-il.

L’impact de la pandémie sur le tourisme au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mercredi se focalisent sur les répercussions de la crise sanitaire sur le secteur touristique.+Al Bayane+, qui s’attarde sur l’impact de la fermeture des frontières sur la vie quotidienne des Marocains, écrit que le Maroc a, certes, privilégié une « approche hautement citoyenne » par la fermeture des frontières, mais la pandémie est déjà dans nos murs, d’autant plus qu’Omicron est produit dans le pays et non importé d’ailleurs.

« Pourquoi alors, continuer à cadenasser toutes les issues en assénant des coups durs à l’économie de la nation ? » se demande la publication, soulignant que beaucoup de domaines de la vie au quotidien s’activent avec les flux étrangers, tels le tourisme, le transport, la restauration à vocation touristique, l’artisanat, entre autres.

Des centaines de milliers de familles « endurent le calvaire » par ces fermetures, déplore-t-il, estimant judicieux d’ouvrir les frontières aériennes pour permettre le redressement de l’économie, tout en demeurant attaché aux mesures préventives.

Même son de cloche chez +l’Économiste+, qui écrit que les autorités ont brandi la carte de la préservation des acquis après l’apparition d’Omicron en Afrique du Sud, mais la nouvelle souche a été générée dans le pays et circule activement, ce qui conduit à se demander si l’interdiction de l’accès des touristes et des Marocains, MRE ou pas, bloqués à l’étranger a encore un sens.

Il apparaît vital que le Maroc revienne rapidement sur sa décision de fermeture des frontières, car, plus le temps passe, plus les secteurs impactés ne pourront plus se relever, relève-t-il, craignant que l’entêtement sur certaines décisions risque de porter un coup fatal à l’image du Maroc, à sa crédibilité auprès des compagnies aériennes et des tour-opérateurs internationaux.

+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que le plan d’urgence que vient de lancer le gouvernement pour le tourisme s’imposait au vu de l’état de détresse du secteur qui, avec le transport aérien, fait partie des activités qui ont été les plus violemment impactées par la pandémie.

Les experts et opérateurs du secteur à travers le monde prévoyant que l’activité touristique de l’après-crise aura changé de visage, les opérateurs touristiques marocains seront donc confrontés à « une nouvelle réalité, un marché avec de nouvelles spécificités et règles du jeu », souligne le quotidien.

Certes, la ministre de tutelle avait signifié, il y a quelques jours, qu’une stratégie de refonte et de repositionnement de la destination Maroc était en cours de préparation, mais il faut espérer surtout que les opérateurs ont pu mettre à profit les presque deux années de quasi- inactivité pour faire un travail d’introspection en profondeur sur leur métier, leurs pratiques, leur vision, note-t-il.

Le Maroc et le Gabon se neutralisent et se qualifient pour les 8èmes de finale

Le Maroc et le Gabon ont fait match nul (2-2) mardi à Yaoundé (Cameroun) lors de la 3e journée de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN-2021) de football. Les deux équipes assurent ainsi leur place en huitièmes de finale et le Maroc conserve sa première place dans le groupe C.Les Panthères ont ouvert la marque grâce à un but signé Jim Allevinah (22e), alors que les Lions de l’Atlas ont égalisé suite à un penalty provoqué et transformé par Sofiane Boufal (74e). A la 81e minute, Aaron Boupendza a redonné l’avantage aux Gabonais. Trois minutes plus tard, Achraf Hakimi a remis les pendules à l’heure d’un superbe coup franc.

Au terme de cette journée, le Maroc termine premier de ce groupe avec 7 points, devançant son adversaire du jour (5 pts). Le Maroc et le Gabon sont qualifiés pour les huitièmes de finale.

Dans l’autre match de ce groupe, les Iles Comores (3e/3 pts) ont réalisé leur première victoire en phase finale de la CAN aux dépens du Ghana (3-2). Les Black Stars ferment la marche de ce groupe (1 pt) et quittent le tournoi.

Côte d’Ivoire: la Fondation Djigui célèbre ses 20 ans le 8 février 2022

La Fondation Djigui la grande espérance célèbre le 8 février 2022 ses 20 ans d’existence, sous le parrainage de la Première dame de Côte d’Ivoire, Mme Dominique Ouattara, a annoncé mardi son directeur exécutif, Sibiri Coulibaly, face à la presse.

« Vingt ans, c’est riche d’émotions et de sensations », c’est pourquoi la Fondation veut marquer un arrêt pour « réfléchir » sur son parcours et envisager l’avenir, a justifié M. Sibiri Coulibaly, lors d’une conférence de presse.

Face aux caméras, au siège de la Fondation à Marcory Résidentiel, dans le Sud d’Abidjan, M. Sibiri Coulibaly a précisé que la cérémonie d’ouverture qui se tiendra en présence de la Première dame, sera marquée par un panel de haut niveau.

Ce panel se déroulera autour du thème « Résilience des organisations de protection des populations vulnérables dans un contexte de crises ». Ensuite, le vendredi 11 février 2022, se tiendra un dîner de reconnaissance. 

Au cours des festivités, auront lieu des témoignages de personnes ayant bénéficié de prises en charge depuis leur enfance et qui aujourd’hui ont accédé à un emploi. Et ce grâce au programme d’assistance de la Fondation.

Créée le 4 décembre 2001, la Fondation Djigui la grande espérance est une organisation non gouvernementale à caractère social qui vise essentiellement à contribuer à l’amélioration du bien-être des populations.

Selon M. Sibiri Coulibaly, elle a pour mission d’assister et de servir les personnes, les familles, les communautés en difficultés. Et, cette mission se fait par la sensibilisation, l’éducation, la formation et la mobilisation de ressources.

Depuis sa création, la Fondation a mobilisé quelque 500 millions de Fcfa pour soutenir plusieurs causes, au profit de 1,5 million de bénéficiaires directs et indirects. Pour atteindre cet objectif, elle a installé des bureaux à l’Intérieur du pays.

La Fondation Djigui a trois piliers, à savoir la foi, la solidarité et le développement. Ses programmes porte sur la santé (Vih-sida), la protection (violences basées sur le genre), la solidarité et la paix, la cohésion sociale, l’éducation et la famille.

Dans le cadre de ses prérogatives de paix, la Fondation a, en tant qu’observateur, supervisé l’élection présidentielle ivoirienne du 31 octobre 2020, à l’issue de laquelle elle a transmis son rapport à la commission électorale. 

La Fondation Djigui la grande espérance est engagée dans toutes les questions touchant à la stabilité physique, morale des populations et de la nation. Ces festivités lui permettront de décupler ses forces pour apporter plus de bonheurs aux siens. 

Formation continue: 57 journalistes ivoiriens admis à s’inscrire à l’Université FHB

Cinquante-sept journalistes ivoiriens ont été admis à s’inscrire au Département de la communication et des arts de l’Université Houphouët-Boigny d’Abidjan, dans le cadre d’une convention entre l’établissement et l’Unjci, la faîtière de la presse ivoirienne.

La liste des journalistes retenus, pour l’année académique 2021-2022, a été remise mardi par le professeur titulaire Aghi Bahi, responsable de l’UFR de l’Information, de la communication et des arts (UFRICA), dans les locaux du CAMPC à l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan. 

Selon le professeur Aghi Bahi, sur 99 dossiers de journalistes reçus, 57 ont été retenus. Parmi ces 57 dossiers, deux sont proposés au doctorat, 43 pour le Master 1 et Master 2, et 12 pour la licence. 

Le vice doyen, Modeste Goran, a indiqué que ceux qui n’ont pas été retenus, notamment pour « insuffisance » au niveau du dossier, pourront s’inscrire pour l’année académique 2022-2023. Leurs dossiers ont été recalés pour n’avoir pas pu produire le duplicata du BAC. 

M. Goran a relevé que les journalistes admis à s’inscrire dans les Départements des arts et de la communication, ont jusqu’au 31 janvier 2022 pour s’inscrire. Au terme de cette étape, ils pourront suivre les cours qui se déroulement à la Maison de la presse, en présidentiel et en ligne. 

Réceptionnant la liste des journalistes retenus, le président de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (Unjci), Jean-Claude Coulibaly, a souligné que « ça sera une formation adaptée » compte tenu des activités des journalistes. 

Pour lui, c’est « une chance » permettant à ces journalistes de renforcer leurs capacités et de se rendre plus compétitifs sur le marché du travail. Il a fait savoir que les frais de scolarité sont à des « tarifs préférentiels » dans le cadre de cette convention.  

« Il s’agit d’oeuvrer ensemble pour un journaliste de qualité », a déclaré le professeur titulaire Aghi Bahi, faisant observer que l’un des problèmes du milieu de la presse est la question de la formation. 

L’UFRICA est une école autonome dénommée « CERCOM (Centre d’études et de recherches en communication) » qui comprend quatre filières:  journalisme; communication pour le développement; communication politique et des organisations; publicité et marketing. 

La Convention entre l’Unjci et l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan, la plus grande du pays, a été signée en avril 2020 et relancée en mai 2021. Après des discussions pour sa mise en oeuvre, elle prend effet maintenant.  

Mauritanie : plusieurs ministres maliens en visite à Nouakchott

Après la Guinée, l’importante délégation ministérielle malienne est en Mauritanie où elle espère trouver une alternative aux sanctions de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao).Tenter le tout pour le tout pour contourner les sanctions de la Cédéao. C’est la mission assignée aux ministres maliens des Affaires étrangères, de l’Administration territoriale, des Transports, de l’Économie et du Commerce.

En visite ce mardi à Nouakchott, la capitale mauritanienne, les émissaires du Colonel Assimi Goïta devraient être reçus par le président Mohamed Ould Ghazouani. Bamako cherche notamment à faire transiter une partie de son fret par ce pays frontalier non membre de la Cédéao.

Avant de se rendre en Mauritanie, le ministre des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop, et ses collègues étaient hier à Conakry. Dans la capitale guinéenne, ils ont été reçus par les autorités de la transition.

La Guinée, également suspendue des instances de l’organisation sous régionale après le putsch militaire du 5 septembre 2021, a indiqué que ses frontières restaient ouvertes à tous les pays frères y compris le Mali. Conakry justifie sa position par le fait de n’avoir pas été associée aux décisions prises contre Bamako.

À l’issue des entretiens, Abdoulaye Diop a déclaré être porteur d’un message du colonel Assimi Goïta, au président de la transition, le colonel Mamadi Doumbouya. M. Diop a également salué la « solidarité qui a été réitérée à l’endroit du Mali », espérant avoir la même oreille attentive du côté de Nouakchott.

Ethiopie : la région de Somali dans une grave sécheresse

La sécheresse risque de provoquer une crise humanitaire d’envergure.La saison des pluies de cette année a enregistré moins de précipitations que d’habitude dans la région de Somali en Ethiopie. Cela a provoqué une grave sécheresse.

S’adressant aux médias locaux, hier lundi, le chef du bureau de communication de la région, Ferehan Jibril, a déclaré que bien que de nombreuses zones sont touchées par la sécheresse prolongée, Dawa étant la localité la plus touchée. La zone de Dawa partage la frontière et le centre administratif de Moyale avec la zone de Borana de l’Etat régional d’Oromia, une autre zone gravement touchée par la sécheresse. Elle est principalement habitée par des communautés pastorales et agro-pastorales.

Cette sécheresse prolongée pourrait être attribuée à des précipitations inférieures à la moyenne pendant la saison des pluies de cette année, ce qui a endommagé les pâturages et provoqué une pénurie d’eau. Les habitants de la région n’ont pas accès à l’eau potable et sont dans l’incapacité de satisfaire leurs besoins fondamentaux en raison de la perte du bétail, qui reste la principale source de revenus de nombreux habitants.

Au total, 2,5 millions de personnes sont gravement touchées par la sécheresse, qui a tué plus de 160.000 têtes de bétail depuis novembre dernier.

L’administration régionale s’efforce, comme l’a indiqué le président régional Mustafa Omar, de réduire l’impact humain dans la région. La mobilisation du soutien local pour minimiser les conséquences désastreuses est en cours.