Somalie : l’éducation pour changer la vie des jeunes

L’Organisation des Nations Unies (Onu) mise sur l’éducation pour redonner espoir à des jeunes somaliens victimes du conflit et de la sécheresse.Kadro Mostaf, une élève de 11 ans du village lointain de Qeydar Edde, dans le sud de la Somalie, ose désormais rêver… d’aller à l’université et de construire plus tard une grande maison confortable pour sa famille.

Il y a juste quatre ans, ce rêve ne se résumait qu’à cela… un rêve lointain pendant qu’elle devait parcourir 30 kilomètres avec sa famille lorsque la sécheresse de 2017 a paralysé leur village et décimé leur bétail.

Dépourvue de moyens de subsistance, la famille de Mostaf s’était installée dans le camp de déplacés de Dhursheen Shibeel, à la périphérie de la région de Bakool, à Hudur.

« Je veux être diplômée de l’université et je veux travailler et construire une maison pour ma famille », a déclaré Mostaf, qui n’était jamais allée à l’école avant, car ses parents n’avaient pas les moyens de payer ses frais de scolarité.

Il n’y avait pas d’écoles fonctionnelles pour les enfants déplacés à Hudur, ce qui lui a fait perdre tout espoir d’acquérir une éducation. Cela avait poussé Kadro Mostaf à rester dans leur abri pour personnes déplacées, où elle aidait sa mère dans les tâches ménagères.

Heureusement, elle et sa sœur ont été parmi les premiers élèves déplacés à s’inscrire dans l’école nouvellement réhabilitée, a déclaré M. Yusuf Hassan, le directeur de l’école primaire de Hudur.

« Kadro et sa sœur ne savaient ni écrire ni lire. Cependant, au cours des quatre dernières années, elles ont fait des progrès significatifs et sont maintenant alphabétisées », a-t-il dit.

Par le biais du financement de la transformation locale, le Fonds d’équipement des Nations Unies (FENU), dans le cadre du programme conjoint de gouvernement local (JPLG) et de l’Etat du Sud-Ouest, a mis en œuvre un programme conjoint des Nations Unies sur la gouvernance locale et la prestation de services décentralisés (JPLG) pour la Somalie. Ledit programme développe la capacité de gouvernance locale, élargit la sensibilisation et la participation civiques, et soutient la décentralisation fiscale et le développement local.

Le FENU soutient des projets locaux de transformation dans 32 districts de Somalie.

Dans le sud du pays, le district de Hudur compte une population totale de 93.049 habitants et 18 sites d’accueil de déplacés internes. L’ensemble du district ne compte que quatre écoles primaires, qui n’étaient pas en mesure de desservir une population aussi nombreuse, ce qui a entraîné un faible taux d’inscription des élèves et une absence générale d’espoir.

Mais avec le Fonds de développement local (FDL) visant à créer un environnement favorable et améliorer la prestation de services des collectivités locales, le district de Hudur a donné la priorité à la réhabilitation de l’école primaire qui a été presque totalement dévastée.

Début 2019, la collectivité locale a construit deux salles de classe supplémentaires et huit latrines séparées (4 pour les garçons et 4 pour les filles). Le toit des salles de classe existantes était très endommagé et les murs de l’école étaient usés.

Ce geste a augmenté le nombre d’élèves filles qui représentaient 249% des effectifs au cours des deux dernières années.

En outre, l’école est la seule à accueillir des enfants d’âge scolaire déplacés à l’intérieur des zones touchées. Elle compte 246 élèves, dont 56% sont des déplacés internes.

Le bâtiment de l’école était délabré et il n’y avait pas assez de salles de classe pour les élèves, ce qui les obligeait à étudier à la maison. L’eau et les installations sanitaires étaient inadéquates.

Tous ces facteurs ont contribué à la baisse du taux de scolarisation dans la région. Aujourd’hui, l’école dispense un enseignement gratuit, créé des opportunités d’emploi et redonne espoir aux communautés locales.

Elle a reçu un soutien supplémentaire du projet somalien de financement des coûts récurrents et de la réforme, financé par la Banque mondiale (RCFR) et le GPE (Partenariat mondial pour l’éducation) par le biais du ministère de l’Education du Sud-Ouest.

« Le Fonds d’équipement des Nations Unies (FENU) s’efforce d’améliorer la fonction d’investissement public de nos gouvernements locaux partenaires en Somalie. Mais un investissement public est bien plus que des briques et du mortier. C’est le contenu qui apporte des changements dans la vie des gens », a indiqué le directeur du FENU, Dmitry Pozhidaev.

A son avis, l’école primaire de Hudur est l’exemple d’un investissement public qui produit de multiples impacts positifs sur l’accès à l’éducation des populations hôtes et déplacées, l’autonomisation des filles et la création d’emplois.

Côte d’Ivoire: création de l’Ordre national des infirmiers et infirmières

Le porte-parole adjoint du gouvernement ivoirien, Mamadou Touré, a annoncé mercredi l’adoption d’un projet de loi portant création de l’Ordre national des infirmiers et infirmières de Côte d’Ivoire (ONII-CI), à l’issue d’un Conseil des ministres.

« Le Conseil a adopté un projet de loi portant création de l’Ordre national des infirmiers et infirmières de Côte d’Ivoire (ONII-CI) », a indiqué à la presse M. Mamadou Touré, le porte-parole du gouvernement ivoirien. 

Ce projet de loi, dira-t-il, organise la pratique de la profession infirmière et renforce les mécanismes de contrôle infirmiers en vue de d’améliorer la sécurité sanitaire des populations, la qualité des soins et la performance du système national de santé. 

Le porte-parole adjoint du gouvernement a relevé qu’il fixe les conditions particulières d’accès à la profession d’infirmier, définit les modalités d’organisation et de fonctionnement de l’Ordre ainsi que les procédures d’élection ordinales. 

Il met en outre, à la charge de l’Ordre, de veiller au respect des principes de moralité, de probité et de dévouement ainsi que l’observation par tous les membres des devoirs professionnels auxquels sont assujettis les infirmiers et les infirmières.

Ethiopie : le TPLF reprend plusieurs villes

La rébellion du Tigré a lancé la semaine dernière une série de nouvelles attaques.Le Front de libération du peuple du Tigré (TPLF, rébellion) fait de nouvelles percées dans le nord de l’Ethiopie. Il a repris les villes d’Alamata et de Waja dans la région d’Amhara.

Selon des informations parvenues à APA, les forces du Tigré ont également pris le contrôle de la ville d’Adi Arkay et de ses environs, alors que le gouvernement envisagerait de négocier avec le TPLF.

Des témoins ont affirmé que la Force de défense nationale n’a fait aucun effort pour arrêter l’avancée des forces du TPLF, précisant n’avoir reçu aucun ordre d’Addis-Abeba. Des combattants du TPLF, qui étaient transports dans trois camions ont cependant été tués par une frappe aérienne alors qu’ils s’approchaient de Kobo.

Actuellement, les forces du TPLF contrôlent presque entièrement Raya-Alamata, les forces gouvernementales restant en position défensive pour des raisons non divulguées. Elles ont construit une longue fortification à Alamata et ont tué plusieurs civils, notamment de l’ethnie Amhara.

En attendant, le Colonel Demeke Zewdu, chef de l’aile militaire de l’administration de Wolkait, a rejeté la rumeur selon laquelle le gouvernement du Premier ministre Abiy Ahmed a ordonné le retrait des forces de cette ville, une partie de Gonder que le TPLF a annexée au Tigré après la prise de pouvoir militaire en 1991. Le TPLF maintient toujours une présence militaire dans certaines parties du nord du Gonder, notamment dans la ville d’Adi Arkay et ses environs.

Des sources locales ont confirmé à APA que des endroits comme Abaala dans la région d’Afar et Humera sont de nouveau attaqués par les forces du TPLF à l’artillerie lourde.

Côte d’Ivoire: le Conseil régional du Gbêkê mis sous administration

Le porte-parole adjoint du gouvernement ivoirien, Mamadou Touré, a annoncé mercredi l’adoption d’un décret mettant sous administration directe de l’Etat le Conseil régional du Gbêkê (centre) avec une Commission spéciale présidée par le préfet.Cette commission spéciale, présidée par le préfet, comprend notamment dix membres, indique ce décret pris en Conseil, portant mise sous administration directe de l’Etat de Côte d’Ivoire du Conseil régional du Gbêkê.   

Le ministère de tutelle avait procédé à la suspension du Conseil régional du Gbêkê et la création en juillet 2021 d’une délégation spéciale pour assurer le fonctionnement régulier du Conseil. La mission de cette délégation, arrivant à son terme, l’Etat a pris cette nouvelle mesure. 

Suite à des ennuis judiciaires du président de ce Conseil régional, Jacques Mangoua, un président intérimaire avait été désigné, mais certains blocages existant toujours ont fait qu’aucune session de ce Conseil n’avait pu se tenir. 

Des dissensions graves étaient alors observées après des tentatives de conciliation, mettant en péril le fonctionnement normal du Conseil régional du Gbêkê. Ce qui avait amené la tutelle à prendre les commandes. 

M. Jacques Mangoua qui est accusé dans une affaire de détention illégale de munitions et d’armes blanches, découvertes à son domicile dans la région, a été mis en liberté provisoire par la justice ivoirienne, en avril 2020.   

Sanctions contre le Mali: le parti de Gbagbo juge « impertinentes » les mesures

Le parti de Laurent Gbagbo, le Parti des peuples africains Côte d’Ivoire (PPA-CI) juge « impertinentes » les sanctions de la Cedeao contre le Mali et se dit disposé à accompagner une approche pacifique de la crise, dans une déclaration. »Le Ppa-CI, conformément à la philosophie du dialogue prôné par son président, Laurent Gbagbo et de son orientation panafricaniste résolue (…) trouve excessives et impertinentes les mesures de rétorsions prises par la Cedeao contre le peuple malien », indique la déclaration.

Dans cette déclaration, signée du porte-parole du Ppa-CI, Katinan Koné, la formation politique « envisage d’envoyer, dès que possible, une mission d’information au Mali et en Guinée afin de mieux s’imprégner de la situation qui prévaut dans chacun des deux pays frères ». 

Le parti « se dispose à accompagner toute approche de règlement pacifique de la crise au Mali  et invite la Cedeao à observer une rigueur dans le respect des principes démocratiques afin de prévenir les crises répétitives dans son espace ».

Les chefs d’Etat et de gouvernement de la Cedeao, qui se sont réunis en sommet extraordinaire, le 9 janvier 2022 à Accra, ont au cours de cette session passé en revue les développements politiques au Mali, dans le contexte de la transition en cours, imposant des sanctions. 

Ces sanctions aggravantes indiquent une fermeture des frontières terrestres et aériennes entre les pays de la Cedeao et le Mali, la suspension des transactions commerciales entre les pays de la Cedeao et le Mali.  

La Cedeao a également décidé du gel des avoirs de la République du Mali dans les banques centrales de la Cedeao, la suspension du Mali de toute aide financière des institutions financières de la Cedeao (Bidc et Boad)  et l' »activation de la force en attente de la Cedeao ».  

Pour le Ppa-CI, « la situation exceptionnelle au Mali est une entorse au protocole additionnel A/SP1/12/01 de la Cedeao sur la démocratie et la bonne gouvernance », s’interrogeant sur la pertinence des lourdes mesures coercitives prises à l’encontre du pays. 

Le parti de Gbagbo « s’inquiète particulièrement de la tendance de plus en plus affirmée d’instrumentaliser les banques centrales, notamment la Beceao dont est membre le Mali, à des fins de règlement de crises politiques internes aux Etats ».  

Le Ppa-CI émet en outre « de fortes réserves sur le recours à la force, comme l’annonce le point 5 du communiqué, pour résoudre les crises politiques dans les Etats membres de notre espace communautaire ».  

Les forces de défense et de sécurité du Mali font face à la guerre que leur imposent les groupes djihadistes, déclarer une autre guerre à ces forces n’est qu’une forme d’aide directe apportée aux vrais ennemis de ce pays et de la sous-région que sont les djihadistes, poursuit la déclaration.  

Le Ppa-CI encourage la Cedeao à continuer plutôt dans la voie du dialogue avec les autorités du Mali afin de trouver une solution définitive à la longue crise qui prévaut dans le pays et ce, dans l’unique intérêt du peuple malien, conclut la déclaration.

L’UE lève l’interdiction de voyager en Afrique australe

L’Union européenne a levé l’interdiction de voyager imposée à l’Afrique du Sud et à d’autres pays d’Afrique australe après l’apparition du variant de la Covid-19, Omicron.Les citoyens de l’Union européenne peuvent à nouveau se rendre en Afrique australe. La mesure d’interdiction de voyager dans cette partie du continent africain prise par l’UE a été levée, a annoncé ce mercredi la ministre sud-africaine du Tourisme, Lindiwe Sisulu.

L’Institut national des maladies transmissibles (NICD) de l’Afrique du Sud avait annoncé en novembre 2021 la découverte d’Omicron, un mutant à propagation rapide de la Covid-19, poussant plusieurs pays du monde dont l’UE à fermer leurs frontières à la région.

« (…) la levée par l’UE de son interdiction de voyager en Afrique australe intervient après le pic de la saison touristique et à la suite d’une perte de plus de 71,4 millions de dollars US pour l’industrie sud-africaine en termes de réservations annulées », a déclaré Mme Sisulu.

Elle a ajouté : « Nous souhaitons néanmoins la bienvenue aux visiteurs de l’UE dans notre pays et sommes assurés que leur sécurité est garantie ».

La ministre du Tourisme a expliqué qu’une approche multipartite a été entreprise par l’industrie pour lutter pour la levée de l’interdiction de voyager. « C’est l’aboutissement d’efforts de plaidoyer soutenus et du dévouement de tous les acteurs du tourisme », a-t-elle déclaré.

Selon elle, le centre de crise mis en place donne des résultats. « Nous continuons à travailler main dans la main pour relancer notre industrie », a poursuivi Lindiwe Sisulu.

La décision de l’Union européenne intervient deux semaines après que le président américain, Joe Biden, a annoncé la levée par son pays de mesures similaires à l’égard de l’Afrique australe, affirmant qu’elles n’étaient « plus nécessaires », les scientifiques de la région ayant fait des progrès dans la compréhension du variant Omicron.

Les pays qui étaient concernés par l’interdiction de voyager sont : Botswana, Eswatini, Lesotho, Mozambique, Namibie, Afrique du Sud et Zimbabwe.

Nigeria : décès de l’ancien président Ernest Shonekan

L’ancien chef du Gouvernement national intérimaire du Nigeria, Ernest Shonekan, est décédé mardi à Lagos à l’âge de 85 ans.L’ancien président de transition a succédé au gouvernement militaire du général Ibrahim Babangida en 1993. Il a dirigé le gouvernement fédéral nigérian entre le 26 août et le 17 novembre 1993 avant d’être renversé par un coup d’Etat mené par feu le général Sani Abacha.

A l’annonce de son décès, le président nigérian Muhammadu Buhari a ordonné que le drapeau national soit mis en berne du 12 au 14 janvier 2022, en signe de respect pour l’ancien chef d’Etat Ernest Shonekan.

Selon le communiqué publié mardi à Abuja et portant la signature du Secrétaire général du gouvernement de la Fédération, M. Boss Mustapha, le chef Ernest Shonekan était un avocat formé en Grande-Bretagne, un industriel et un ancien directeur général de la United African Company of Nigeria Plc (UAC) avant d’être nommé président intérimaire du Nigeria par le général Ibrahim Babangida en 1993.

Il est né le 9 mai 1936 à Lagos et a fait ses études à la CMS Grammar School et à l’Igbobi College. Il a obtenu un diplôme de droit de l’Université de Londres et a été admis au Barreau. Il a ensuite fréquenté la Harvard Business School.

Shonekan rejoint l’UAC en 1964. Il a gravi les échelons au sein de l’entreprise et a été promu conseiller juridique adjoint. Il est ensuite devenu conseiller adjoint et a rejoint le conseil d’administration à l’âge de 40 ans.

Il a été nommé président et directeur général en 1980 et a continué à cultiver un large éventail de relations commerciales et politiques internationales. Le 2 janvier 1993, Shonekan prend ses fonctions de chef du Conseil de transition et de chef du gouvernement sous le général Babangida.

A l’époque, le Conseil de transition était conçu pour être la phase finale menant à la passation de pouvoir à un dirigeant démocratique élu de la troisième République nigériane. Babangida démissionne de son poste en août 1993, après l’annulation de l’élection présidentielle du 12 juin. Il avait signé un décret établissant le gouvernement national provisoire dirigé par Shonekan, qui a ensuite prêté serment comme chef d’Etat.

Trois mois après le début de son administration, Shonekan est renversé par Abacha lors d’un coup d’Etat de palais en novembre de la même année. En 1994, il a fondé le Nigerian Economic Summit Group, un groupe de défense et de réflexion pour le développement de l’économie nigériane par le secteur privé.

Economie et santé au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mercredi se focalisent sur nombre de sujets notamment la cryptomonnaie, les transferts des Marocains du monde et la situation épidémiologique.+Aujourd’hui le Maroc+ fait savoir que la cryptomonnaie s’est invitée au débat lors de la séance des questions orales à la Chambre des représentants. Mme Nadia Fettah Alaoui, ministre de l’économie et des finances, a été interpellée quant à l’usage formel de la monnaie virtuelle au niveau national et la vision du gouvernement dans ce sens. La réponse de la ministre à ce sujet a été brève et concise. Se référant à Nadia Fettah Alaoui, son département examine conjointement avec la Banque centrale et les autres partenaires institutionnels internationaux la faisabilité réglementaire de cet usage.

Elle a rappelé les recommandations du ministère de l’économie et des finances, de la Banque centrale et de l’Autorité marocaine du marché des capitaux qui, dans un communiqué conjoint émis en 2017, avaient mis en garde contre les dangers afférents à l’usage des monnaies comme mode de paiement, notamment son usage à des fins illicites en termes de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme.

+Rissalat Al Oumma+ rapporte que les transferts des Marocains du monde ont atteint 100 milliards de dirhams (1 euro = 10,5 DH) l’année dernière, a indiqué lundi le ministre délégué chargé de l’Investissement, de la Convergence et de l’évaluation des politiques publiques, Mohcine Jazouli.

Le ministre, qui répondait à une question au parlement, a fait savoir que les transferts d’argent de la diaspora marocaine sont passés de 70 milliards DH en 2020 à 100 milliards DH en 2021, malgré les répercussions de la pandémie du Covid-19.

+Al Ahdath Al Maghribia+ prévoit une flambée, dans les prochains jours, des cas positifs au variant Omicron pouvant atteindre les 300.000. Ce pic est attendu dans la semaine allant du 17 au 23 janvier courant.

Ce chiffre, qui peut sembler exagéré, trouve son explication, selon des spécialistes, cités par le journal, dans l’évolution actuelle de la pandémie au Maroc. Ainsi, chaque 30 personnes contaminées peuvent contaminer plus de 10 autres personnes, ce qui signifie une multiplication exponentielle des cas positifs. Cette même évolution s’applique également aux cas les plus graves et au nombre de décès.

La publication, rappelle que le ministre de la Santé et de la protection sociale, Khalid Aït Taleb, avait mis en garde contre la situation pandémique au Maroc, qu’il a jugée préoccupante suite à l’explosion du nombre des contaminations au variant Omicron.

Le ministre a également mis en garde contre une erreur courante chez l’opinion publique, et qui voudrait qu’Omicron serait moins mortel que le Covid-19, alors qu’il risque d’être fatal pour des personnes à la santé déjà fragile. Surtout que 90% des contaminations au Maroc sont actuellement dues à Omicron, un pourcentage qui peut passer à 100% dans de brefs délais.

Le Mali et la CAN 2021 au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus mercredi à APA traitent principalement des réactions de la communauté internationale sur l’embargo contre le Mali et la CAN 2021 des Lions du Sénégal.Vox Populi indique que « Macron savoure la punition infligée à Goita et Cie ». Le président français se félicite « des sanctions inédites (…) qui marquent la condamnation profonde des dérives de la junte militaire » au Mali.

En revanche, l’économiste sénégalais Demba Moussa Dembélé note que la Cedeao a pris une « décision honteuse, scélérate et répugnante ». « Quoi que disent Macky Sall et ses homologues, ils seront perçus comme des laquais agissant pour le compte de la France et des pays occidentaux », ajoute-t-il.  

Emmanuel Macron annonce une réunion  de l’Union européenne (UE) pour « accompagner cette décision de sanctions ». Cependant, Dakartimes souligne que « Moscou prend le contrepied de Paris et de la Cedeao » sur l’embargo contre le Mali. Suffisant pour que EnQuête barre à sa Une : « La guerre froide ».

En effet, la France, l’Union Européenne et les Etats-Unis « soutiennent l’embargo ». Mais la Russie et la Chine « sont contre et ont bloqué une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU ».

Walf Quotidien indique que « les prix flambent déjà au Sénégal » suite à l’embargo de la Cedeao sur le Mali. Le journal constate que « de 300 mille FCFA, une vache malienne revient à 350 mille ».

Sur la CAN 2021 de football, Le Soleil scrute les buts des Lions en fin de match en s’arrêtant sur « les nouveaux rois du finish ». Le quotidien national se projette ensuite sur le match de vendredi, à savoir le derby contre la Guinée comptant pour la deuxième journée. « On va essayer de faire un gros match contre le Sénégal », a soutenu Kaba Diawara, coach du Syli national.

Stades fait le débriefing du match Sénégal-Zimbabwe (1-0) et porte son focus sur « ces Lions qui ont marqué des points et ceux qui en ont perdu ». Des experts ont expliqué au quotidien sportif que « les Lions ont montré du caractère ; la mayonnaise a pris » mais que « c’est sur la finition qu’ils ont péché ».

Parmi ses joueurs sénégalais qui ont donné satisfaction contre les Brave Warriors figure le gardien de but Seni Dieng, dont « l’histoire secrète » est racontée par L’Observateur.

S’entretenant avec son père, le journal retrace sa trajectoire et révèle les secrets de « son rapport à Touba (centre), sa maladie et son premier Magal », un événement religieux célébré chaque année à Touba, fief de la confrérie mouride.

Embargo au Mali : la Russie et Chine bloquent la France à l’Onu

La Russie et la Chine ont bloqué à l’Organisation des Nations unies (Onu) un texte de la France soutenant les sanctions de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) contre le Mali.Le but de ce texte porté par la France, consistait à obtenir l’appui du conseil de sécurité de l’Onu contre la junte au pouvoir au Mali après les sanctions de la Cedeao. Mais la proposition a été bloquée par certains partenaires internationaux, notamment la Russie et la Chine, deux des cinq pays ( avec la France, l’Angleterre et les Etats-Unis) qui disposent d’un droit véto au niveau du conseil de sécurité de l’Onu. 

Selon le représentant de la Russie à l’Onu, Vassily Nebenza, « il serait irresponsable, dans les circonstances actuelles, de laisser ce pays (le Mali) s’en remettre à son destin, notamment pour ce qui est de réduire l’aide militaire et socioéconomique ». Moscou, principal allié de Bamako dans cette crise avec la Cedeao et la France, soutient que « l’imposition de sanctions contre le Mali pourrait encore faire dégénérer la situation pour la population civile ».

Une position battue en brèche par la France et les Etats Unis. Ces deux partenaires du Mali se disent opposés à une transition qui durerait cinq ans. La France qui assure la présidence tournante de l’Union européenne soutient la « position très claire et ferme de la Cedeao face aux « dérives de la junte ». Paris annonce que l’Europe des 25 qui se réunit ce jeudi 14 et vendredi 15 janvier 2022 à Brest (France) se préparait à son tour à renforcer les sanctions contre le Mali.

De son côté, le département d’Etat américain exhorte « le gouvernement de transition à tenir son engagement envers le peuple malien de ramener la démocratie dans le pays ». L’ambassadrice américaine à l’Onu, Linda Thomas-Greenfield estime qu’« une transition de cinq ans ne ferait que prolonger la douleur du peuple malien ». De ce fait, la diplomate appelle à des élections « libres, équitables transparentes » dans les plus brefs délais au Mali.

En proie au jihadisme, le Mali est ainsi devenu le théâtre d’une nouvelle guerre d’influence pour ne pas dire une nouvelle guerre entre Moscou et Paris. Le rapprochement de cette ancienne colonie française avec la Russie ravive les mauvais souvenirs de la guerre froide pour Paris dans certaines de ses colonies après les indépendances. Dans une sortie acerbe, le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian accuse « les mercenaires russes de soutenir la junte malienne sous le couvert de luttes anti-djihadistes ».

Afrique subsaharienne : vers une hausse de la croissance économique

Le dynamisme économique de la région devrait reprendre légèrement pour s’établir à 3,6 % en 2022 et 3,8 % en 2023, a annoncé l’institution basée à Bretton Woods (États-Unis).Après une première récession en 25 ans, le continent noir renoue avec la croissance.  Selon la Banque mondiale (BM), le niveau élevé des prix des produits de base devrait favoriser la reprise à court terme dans la région. Le Nigéria et l’Angola profiteront de l’augmentation des cours pétroliers et de l’assouplissement graduel des baisses de production dans les pays de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), souligne l’institution financière.

La croissance devrait ainsi atteindre 2,5 % en 2022 et 2,8 % en 2023 au Nigéria, tandis qu’elle s’accélérera à 3 % en moyenne en 2022-23 en Angola. En Afrique du Sud, la croissance retomberait aux niveaux d’avant la pandémie, freinée par des obstacles structurels et le lourd endettement du pays.

Par ailleurs, la Banque signale que les prix élevés du coton et des denrées alimentaires comme le café bénéficieront aux exportateurs de produits agricoles (Éthiopie, Kenya et Tanzanie).

Ces chiffres représentent toutefois près d’un point de pourcentage de moins que la moyenne sur la période 2000-19. Cette situation est la conséquence des effets persistants de la pandémie et de la réduction des mesures d’aide. A cela s’ajoutent l’incertitude en matière de politique publique et l’aggravation de l’insécurité dans certains pays.

Dans certains pays, l’expansion des activités agricoles sera aussi limitée par des incertitudes diverses, notamment des périodes de sécheresse et des précipitations inférieures à la moyenne, ainsi que l’intensification des conflits, poursuit la BM.

D’après cette dernière, la pandémie a entravé les progrès accomplis dans la lutte contre la pauvreté et dans la réalisation des principaux objectifs de développement dans l’ensemble de la région, effaçant plus d’une décennie de gains enregistrés dans le revenu par habitant pour certains pays.

Dans plus d’un tiers des pays de la région, dont l’Afrique du Sud, l’Angola et le Nigéria, le revenu par habitant en 2022 restera inférieur au niveau d’il y a dix ans, soutient-elle.

Les risques pesant sur ces prévisions sont plutôt orientés à la baisse, affirme la BM. Toutefois, la pauvreté, l’insécurité alimentaire, la hausse des prix des produits alimentaires et les tensions géopolitiques pourraient peser sur la demande des consommateurs et freiner la croissance.

En outre, un net ralentissement de la croissance économique mondiale pourrait entraîner d’importantes corrections à la baisse des prix des produits de base au détriment des pays producteurs de pétrole et de métaux, avertit la Banque. Celle-ci ajoute que les pays confrontés à des problèmes de surendettement pourraient avoir plus difficilement accès aux financements extérieurs, ce qui nécessiterait un ajustement budgétaire brutal.

La BM note enfin que les faibles taux de vaccination contre la Covid-19 exposent les pays de la région à une résurgence et une aggravation des vagues épidémiques. Ce qui pourrait ébranler à nouveau l’activité économique. La prolongation de la pandémie risque quant à elle d’exacerber les problèmes de développement et de santé existants, d’enrayer les réformes structurelles et budgétaires, et d’entraîner des pertes de capital humain durables.

Maroc: les médicaments anti-Covid disponibles en quantités suffisantes (ministère)

Les médicaments essentiels prescrits dans le cadre du protocole thérapeutique national de prise en charge des cas Covid-19 sont disponibles en quantités suffisantes pour couvrir la demande, a indiqué mardi le ministère marocain de la Santé et de la protection sociale.Dans un communiqué, le ministère a rassuré les citoyens sur le stock national de médicaments du protocole thérapeutique national de prise en charge des cas de coronavirus, affirmant que les quantités disponibles de ces médicaments, notamment la chloroquine, l’azithromycine, le zinc, la vitamine C, la vitamine D, le paracétamol et l’héparine, sont suffisantes pour satisfaire la demande.

Il a à cet égard démenti les informations erronées rapportées par certains médias et réseaux sociaux, selon lesquelles les médicaments prescrits dans le protocole thérapeutique national Covid-19 feraient l’objet d’une pénurie excessive ou d’une rupture de stock dans les pharmacies.

S’agissant des carences enregistrés pour certains médicaments contre le rhume, le département a expliqué qu’il existe de nombreux traitements génériques fabriqués localement qui sont en mesure de couvrir cette pénurie, dans le droit fil de la politique du ministère visant à encourager l’industrie locale et les médicaments génériques.

En outre, le stock national de médicaments au Maroc fait l’objet d’un contrôle strict et permanent, a assuré le ministère, rappelant que le stock des médicaments essentiels est soumis à un contrôle hebdomadaire de l’Observatoire national du médicament et des produits de santé, relevant de la Direction du médicament et de la pharmacie. D’où une intervention proactive et immédiate en cas de problème, notamment dans le contexte marqué par la propagation du variant « Omicron », coïncidant avec la saison grippale.

Décès à Abidjan de 4 personnes dans un appartement

Quelque quatre personnes prises de malaise dans un appartement de Koumassi, dans le Sud d’Abidjan sont décédées, rapporte, mardi soir, le Groupement des sapeurs pompiers militaires (GSPM).

Dans une note, le GSPM informe qu’il a été alerté ce mardi à 16h45 pour « plusieurs personnes prises de malaise dans un appartement à Koumassi, quartier Divo près du centre communautaire ».

« A l’arrivée 05 victimes (ont été constatées) dont 04 décès certains  et 01 dans le coma », ajoute le GSPM, précisant que les victimes présentaient des « vomissures et des selles pour la plupart ».

La victime comateuse conditionnée par le médecin de garde a été évacuée au Centre hospitalier universitaire (CHU) de Treichville par l’ambulance de réanimation 11. La police et gendarmerie ont été déployées les lieux.

Les USA saluent les « mesures » de la Cedeao contre le Mali

Les États-Unis saluent les « mesures vigoureuses » prises par la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) pour « défendre la démocratie et la stabilité au Mali », dans une déclaration.

« Nous partageons la profonde déception de la Cedeao face au manque d’action ou de progrès du gouvernement de transition du Mali dans l’organisation d’élections, comme s’il s’était engagé à le faire après le coup d’Etat d’août 2020 », indique la déclaration. 

Washington « soutient la décision de la Cedeao d’imposer des sanctions économiques et financières supplémentaires pour inciter le gouvernement de transition à tenir son engagement envers le peuple malien de ramener son pays à la démocratie ».

« Nous relayons également les préoccupations de la Cedeao quant au probable impact déstabilisant des forces du groupe Wagner, soutenues par la Russie, au Mali », poursuit le texte, qui note que « ces forces n’apporteront pas la paix au Mali ».

Pour les États-Unis, les forces du groupe Wagner « détourneront les ressources destinées aux forces armées maliennes dans leur lutte contre le terrorisme ». Selon des sources concordantes, des hommes de ce groupe ont été aperçus au Mali. 

La France et l’Union européenne ont également exprimé leur soutien à la décision de l’organisation sous-régionale contre le Mali. 

Le Mali a décidé à son tour de fermer ses frontières terrestres et aériennes avec les pays membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao).

En réponse aux lourdes sanctions économiques et financières de la Cedeao, le Mali a décidé d’appliquer la « réciprocité ». En plus de la fermeture des frontières, le gouvernement de transition a décidé de « rappeler ses ambassadeurs » dans les pays de l’organisation régionale, informe un communiqué du porte-parole du Gouvernement, le colonel Abdoulaye Maïga.

 Selon le dirigeant malien, « ces mesures prises par la Cedeao contre l’Etat malien contrastent avec les efforts fournis par le Gouvernement et sa disponibilité au dialogue en vue de trouver un compromis avec la Cedeao sur le chronogramme des élections au Mali ».

Trafic de bois: 700 madriers saisis sur la lagune à Abidjan

Un équipage nautique de la Brigade spéciale de surveillance et d’intervention (BSSI), une unité de lutte contre la criminalité liée à la forêt et aux ressources en eaux, a saisi mardi environ 700 madriers sur la lagune Ebrié, à Abidjan.

L’équipage nautique de la BSSI, en patrouille sur le plan de la lagune Ebrié donnant sur la commune de Koumassi, une commune dans le Sud d’Abidjan, a intercepté à 5 h, trois embarcations de trafic de bois issus de sciage à façon. 

« Ce sont environ 700 madriers d’essence iroko qui ont été saisis », indique un rapport de cette unité qui  a également saisi la semaine dernière 6 000 madriers dans la commune d’Abobo, dans le Nord d’Abidjan, avec 11 personnes interpellées. 

Le 10 janvier 2022, des éléments de la BSSI, ont saisi 600  planches de bois dans la cité de Divo, dans le centre-Ouest du pays, et 2.000 autres planches de bois à Bouaké, la métropole du centre ivoirien.  

Ces fortes saisies interviennent suite aux consignes du ministre des Eaux et Forêts, Alain-Richard Donwahi, qui à l’investiture de nouveau commandant de la BSSI,  a recommandé « la tolérance zéro pour les trafiquants du bois ». 

Afrique de l’ouest : l’insécurité crée une crise multiforme (Onu)

L’instabilité qui mine plusieurs parties de la région ouest africaine met en péril les acquis enregistrés par les pays selon le Représentant spécial du Secrétaire général et Chef du Bureau des Nations unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (Unowas), Mahamat Saleh Annadif.La partie occidentale du continent noir reste en proie à l’insécurité. Malgré les efforts nationaux, régionaux et internationaux, la situation sécuritaire dans la région demeure complexe et difficile. Les groupes extrémistes violents continuent d’étendre leur champ d’opérations au Sahel, notamment dans la zone des trois frontières du Liptako-Gourma entre le Burkina Faso, le Mali et le Niger, ciblant à la fois les civils et les forces de sécurité.

« Au Nigeria, le regain de criminalité et de conflits entre agriculteurs et éleveurs a détourné l’attention de la violence extrémiste dans le nord-est, qui reste néanmoins omniprésente. D’autres incidents, bien que de faible ampleur, dans le nord de la Côte d’Ivoire, du Bénin et du Togo démontrent que la menace tant évoquée des actes de terrorisme se déplaçant du Sahel en direction des pays côtiers du Golfe de Guinée est une réalité », a souligné le Représentant spécial.

Mahamat Saleh Annadif présentait, lundi dernier, par visioconférence, au Conseil de Sécurité des Nations Unies, le dernier rapport du Secrétaire général sur les activités d’Unowas. Le rapport couvre la période du 18 juin au 21 décembre 2021.

M. Annadif a, par ailleurs, énuméré les conséquences des développements sécuritaires dont l’effet majeur est la crise humanitaire multiforme que vit la région. Cette crise est « caractérisée par la hausse des prix des produits alimentaires, l’augmentation de la pauvreté du fait de la Covid-19 et la perte des récoltes du fait de la sécheresse. »

Sur la question du changement climatique, M. Annadif a mentionné la nécessité d’une approche à long terme et a informé du soutien d’Unowas pour le développement de stratégies d’adaptation à la dégradation climatique dans la région Afrique de l’Ouest et Sahel. « Ceci dans le but de protéger les plus vulnérables qui sont victimes des urgences humanitaires et de la détérioration sécuritaire qui en résultent », a-t-il ajouté.

En outre, le Représentant spécial a appelé à un plus grand engagement dans la mise en œuvre de l’Agenda Femmes, paix et sécurité, et de l’Agenda des jeunes pour la paix et la sécurité.

« Bien que plus de 50% d’électeurs de la sous-région sont des femmes, leur présence de façon significative au niveau des organes de décision tarde à se concrétiser », a dit M. Annadif, non sans ajouter qu’« une plus grande volonté politique, se traduisant entre autres par le financement sur les budgets nationaux de ces plans d’action est nécessaire. »

Ce tableau sombre dressé par M. Annadif n’éclipse pas les avancées démocratiques, notamment les élections réussies au Cabo Verde et en Gambie.

« Malgré toutes les inquiétudes justifiées suscitées par les turbulences actuelles en matière de gouvernance démocratique, ces exemples confirment l’attrait de la démocratie, comme le plus sûr vecteur pour façonner l’avenir des communautés », s’est félicité Mahamat Saleh Annadif.

Le Représentant spécial a également salué les progrès accomplis par la Commission mixte Cameroun-Nigeria en charge de la mise en œuvre de l’arrêt de la Cour Internationale de Justice sur le conflit frontalier entre les deux pays, depuis sa création en 2002.

« Ces réalisations sont autant d’exemples positifs de résolution des conflits, démontrant concrètement la manière dont le règlement pacifique des différends frontaliers peut renforcer la confiance et la coopération bilatérale entre des pays voisins », s’est-il réjoui.

Côte d’Ivoire: la FIFA confirme la suspension de Sylvain Gbohouo

La FIFA confirme la suspension du gardien de but, titulaire, des Éléphants footballeurs, Sylvain Gbohouo, pour dopage, et l’invite à soumettre « une explication complémentaire » à la Commission de discipline de l’organisation dans un délai de 20 jours.

« A toutes fins utiles, nous notons que la suspension provisoire imposée à l’encontre du joueur Sylvain Gbohou, en date du 22 décembre 2021 a été confirmée », indique le président de la Commission de discipline de la FIFA, à la suite de l’audience du 5 janvier 2022. 

Avec ce délai de 20 jours accordé au portier ivoirien, à partir de la réception de la présente « communication », signée le 10 janvier 2022 à Zurich, la FIFA souligne que « la présente procédure suit son cours ordinaire ». 

Il devra soumettre une « explication complémentaire à la Commission de discipline de la Fédération internationale de football association (FIFA), conformément à l’article 53 (5) du règlement antidopage » de l’organisation.

M. Gbohou risque de manquer la CAN au Cameroun qui se tient du 9 janvier au 6 février 2022. Il a été suspendu de toute compétition de football à la suite d’un contrôle antidopage positif mi-novembre 2021.  

Le Comité de normalisation de la Fédération ivoirienne de football (CN-FIF) a fait appel de la suspension infligée au portier titulaire de la sélection ivoirienne. Si d’ici au 6 février, il y a un retour favorable de la FIFA, il pourra prendre part à la CAN 2021. 

Bujumbura veut normaliser ses relations avec Kigali

Les relations diplomatiques entre le Rwanda et le Burundi se sont détériorées depuis 2015.Le Burundi multiplie les signes d’ouverture et de paix avec ses voisins. Ce pays d’Afrique de l’Est a envoyé une mission au Rwanda pour apaiser les tensions entre les deux pays. La délégation burundaise est conduite par le ministre chargé des Affaires de la Communauté de l’Afrique de l’Est (CAE), de la Jeunesse, de la Culture et des Sports, Ezéchiel Nibigira. Elle s’est entretenue, hier lundi, avec le président Paul Kagamé pour lui transmettre un message du président burundais, le général de division Evariste Ndayishimiye.

Il s’agit du dernier signe d’une série de tentatives des deux pays pour rétablir leurs relations diplomatiques rompues, les responsables qualifiant l’atmosphère actuelle de « progressiste ».

Les relations diplomatiques entre le Rwanda et le Burundi se sont détériorées depuis 2015. Au cours de cette période, les deux pays ont échangé des accusations et contre-accusations d’abriter et de soutenir des milices désireuses de déstabiliser leur pays respectif.

Mais aujourd’hui, l’optimisme s’est accru pour normaliser les relations tendues, après que le Premier ministre Edouard Ngirente s’est rendu au Rwanda l’année dernière pour participer à la commémoration du 59ème anniversaire de l’indépendance de ce pays.

En septembre dernier, le ministre rwandais des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Vincent Biruta, avait également rencontré son homologue burundais, l’ambassadeur Albert Shingiro, en marge de la 76e Assemblée générale des Nations Unies à New York. Les deux ministres avaient échangé sur les questions de relations bilatérales.

Depuis avril 2015, le Rwanda a accueilli plus de 70.000 réfugiés burundais. Ce qui avait le Burundi à accuser le Rwanda d’aider et d’entraîner les rebelles qui cherchent le déstabiliser le pays, une accusation que Kigali n’a cessé de démentir avec fermeté.

Deux sommets de la SADC sur la crise mozambicaine

Les pays d’Afrique australe tiennent deux rencontres au Malawi dédiées à la situation sécuritaire au Mozambique.La Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) va évaluer son engagement dans la lutte contre le terrorisme au Mozambique. Ainsi, ce mardi et demain mercredi, ses Etats membres tiennent deux sommets au Malawi, auxquels prend part le chef de l’Etat sud-africain, Cyril Ramaphosa, qui préside l’organe de la SADC chargé de la politique, de la défense et de la coopération en matière de sécurité.

« Le sommet de la Troïka de la SADC examinera les progrès de la force sous-régionale déployée au Mozambique pour aider ce pays à lutter contre le terrorisme et les actes d’extrémisme violent », a annoncé la présidence de la République sud-africaine.

Les troupes de la SADC combattent une insurrection islamiste croissante qui a fait plus de 3.000 morts et déplacé près de 270.000 autres depuis son début en 2017 dans la province mozambicaine septentrionale de Cabo Delgado, où une usine de gaz offshore de plusieurs milliards de dollars est menacée par les insurgés.

Ces pays soldats sont issus de l’Angola, du Botswana, de la République démocratique du Congo, du Lesotho, du Malawi, de l’Afrique du Sud, de la Tanzanie et de la Zambie.

Guinée – Mali : les limites d’une alliance frontalière

Le Comité national de rassemblement pour le développement (CNRD) qui dirige la Guinée depuis le coup d’Etat du 5 septembre 2021, a signifié dans une déclaration qu’il gardait ses frontières ouvertes avec le Mali prenant ainsi le contrepied de la Cedeao.La Guinée dans le viseur de la Cedeao, ignore les sanctions prises par la communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest envers le Mali. Le CNRD dirigé par Mamady Doumbia motive sa décision par le fait que son pays était déjà suspendu des instances de l’institution sous-régionale lors du sommet de la Cedeao du 8 septembre 2021.

Partant de là, la Guinée ne se sent pas concernée par ces mesures contre le Mali car selon le communiqué signé du Colonel Sadiba Koulibaly, chef d’Etat-major général des Armées guinéennes, la République de Guinée n’a pas été associée aux décisions. En conséquence, « le CNRD souligne que les frontières aériennes, terrestres et maritimes de la République de la Guinée restent ouvertes à tous les pays frères conformément à sa vision panafricaniste », martèle le communiqué.

La Guinée réitère sa volonté de « respecter et d’appliquer les conventions, accords et traités bilatéraux et multilatéraux auxquels elle est partie ». Pays côtiers, Conakry pourrait se positionner durant cette crise comme le nouvel et principal allié du Mali. La frontière entre les deux pays s’étend d’ouest en est sur 858 kilomètres. Mais cette large zone minière riche en or, fait souvent l’objet d’affrontements meurtriers entre Guinéens et Maliens. 

Conflits communautaires à la frontière

Il s’agit de la résurgence d’un vieux conflit frontalier datant des années 70 qui oppose les villages de Siradiouba (Mali) et Dalakan (Guinée Conakry). En 2017, un différend au sujet de la paternité de la zone minière de Niaouleni située entre un village guinéen et malien avait viré en affrontements faisant 22 morts dont l’adjoint au commandant de la compagnie de Kati. Le projet de la matérialisation de la frontière entre les deux pays, longtemps annoncée, pourrait être réactivé au grand bonheur de la partie malienne qui en aura besoin pour ses activités de transit en vue d’éviter l’étouffement. Mais cette supposée alliance frontalière peut-elle prospérer si les pays de la Cedeao durcissent leurs sanctions contre Conakry à l’avenir ?

Pour le Mali qui importe 70% de ses besoins alimentaires, le corridor routier Dakar – Bamako reste un axe stratégique. Si conséquences économiques risquent aussi de toucher Dakar, il est important de noter que 80% du fret malien passe par le Sénégal et le Port de Dakar ravitaille en grande partie Bamako. Dans ce cas de figure, la Mauritanie pourrait être une porte de sortie pour le Mali qui n’a pas accès à la mer. Toutefois, la République arabe comme le Sénégal devront trouver un compromis avec la Cedeao pour adopter une position qui ne la fragilisera pas dans cette crise malienne.

Les « sanctions économiques et financières » prononcées par l’organisation intergouvernementale ouest-africaine mise sur pied en 1975, bien que reposant sur un éventail de mesures très large, ne concernent toutefois pas les denrées alimentaires, les produits de premières nécessités comme les médicaments ou encore les produits pétroliers.

Alpha Blondy s’indigne des sanctions de la Cedeao contre le Mali

La star internationale du raggae, Alpha Blondy, déclare dans une vidéo s’indigner des lourdes sanctions imposées par la Cedeao et l’Uemoa contre le Mali.

« Je voudrais m’indigner de la décision des sanctions qui ont été prises contre le Mali, ou les Maliens. Je voudrais m’adresser singulièrement à tous les présidents de la Cedeao; ces sanctions que vous avez adoptées contre le Mali est un aveu de votre impuissance », a dit Alpha Blondy.

Selon la star mondiale du reggae, les Maliens n’ont pas à être victimes de l' »incapabilité » des chefs d’Etat de la région à trouver une solution aux problèmes djihadistes auquel le Mali fait face,  un facteur majeur d’instabilité du pays.  

« Quand ils ont fait le coup d’Etat contre IBK, vous n’avez pas eu cette réaction aussi violente, aussi radicale. Vous aurez du mal à faire comprendre aux gens que ce n’est pas la France qui vous a dicté cette attitude par rapport à son problème avec le Mali et Wagner », a-t-il martelé.  

« C’est très maladroit de votre part. Les Maliens n’ont pas à payer le prix de votre incapacité à gérer un problème africain, domestique », a lancé Alpha Blondy, pour qui « on ne peut pas fermer toutes les frontières » et bloquer leur compte à la Bceao, la banque centrale.  

Il a estimé que « ce n’est pas juste », avant d’ajouter « je vous demande de réviser votre copie » et de lancer « ça coûtait quoi, si vous voulez aider le Mali que chaque pays de la Cedeao donne 1.000 soldats », une opération que peut d’ailleurs financer la Bceao. 

« Vous donnez l’impression que c’est parce que le Mali refuse la collaboration avec l’armée française qu’il fait appel à Wagner, que vous prenez cette décision », a-t-il dit sans ambages. 

En tant qu’Africain et ambassadeur de la Cedeao pour la paix en Côte d’Ivoire, il a affirmé s’être permis de s' »indigner de cette décision aussi arbitraire contre un peuple frère » et que les  chefs d’Etat ne feront « pas payer à tous les Maliens les erreurs de (leur) politique ». 

« Depuis votre Union africaine, bourrée de marionnettes, le peuple africain ne mérite pas ça. C’est à vous de trouver les solutions, comment aider le Mali à se défaire de ces djihadistes », a-t-il poursuivi.  

Pour lui, le problème djihadistes est la cause du « coup d’Etat contre ATT et IBK », alors il faut régler le thermomètre, ce n’est pas en cassant le thermomètre qu’on va baisser la fièvre ». Et de conclure « messieurs les présidents, je vous en prie, ressaisissez-vous ».  

Le Mali a décidé à son tour de fermer ses frontières terrestres et aériennes avec les pays membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao).

En réponse aux lourdes sanctions économiques et financières de la Cedeao, le Mali a décidé d’appliquer la « réciprocité ». En plus de la fermeture des frontières, le gouvernement de transition a décidé de « rappeler ses ambassadeurs » dans les pays de l’organisation régionale, informe un communiqué du porte-parole du Gouvernement, le colonel Abdoulaye Maïga.

 Selon le dirigeant malien, « ces mesures prises par la Cedeao contre l’Etat malien contrastent avec les efforts fournis par le Gouvernement et sa disponibilité au dialogue en vue de trouver un compromis avec la Cedeao sur le chronogramme des élections au Mali ».

Le Maroc plaide pour un nouveau partenariat gagnant-gagnant entre l’UE et l’Afrique

Le Maroc a plaidé, lundi, pour un nouveau partenariat gagnant-gagnant entre l’Union européenne (UE) et le continent africain, au moment où la France prend pour six mois la présidence tournante du Conseil de l’UE. »Il est nécessaire de définir ensemble un pacte commercial et industriel commun basé sur les atouts de l’Europe en tant que puissance industrielle renouvelée et innovante et l’Afrique qui offre des relais de compétitivité décarbonnée en termes de production, d’innovation et de services », a affirmé le ministre de l’Industrie et du Commerce, Ryad Mezzour, dans une intervention par vidéo, à l’ouverture d’une conférence internationale sur le thème « Relations commerciales Union européenne-Afrique : vers de nouveaux partenariats », tenue lundi sous format hybride à Paris et qui a donné le coup d’envoi de la présidence française du Conseil de l’UE.

Le responsable marocain a insisté également sur la nécessité de revoir les accords d’association conclus entre l’UE et les pays du sud de la Méditerranée ont plus de 25 ans.

Selon Mezzour, il est indéniable que ces accords ont favorisé l’accroissement des relations commerciales et les investissements entre l’Afrique et l’Europe, comme il est indéniable que l’UE est un partenaire majeur du développement du continent. « Cependant, nous constatons aujourd’hui une accélération de la tectonique mondiale industrielle et commerciale, accompagnée du resserrement des chaines de valeur, de nouveaux enjeux de souveraineté ou encore de la mise en application de mesures visant à atteindre la neutralité carbone ».

Il a relevé dans ce contexte que dans le cadre de l’agenda 2063, la zone de libre- échange continentale (AZLECAF), illustre la volonté du continent à promouvoir les relations commerciales intercontinentales et à stimuler son développement industriel. Mais, « pour réussir à décarboner, renforcer le tissu industriel, améliorer la compétitivité des entreprises africaines et créer des emplois de part et d’autre de la Méditerranée, nous devons construire un nouveau partenariat gagnant-gagnant », a estimé le ministre marocain pour qui « la coopération Nord-Sud-Sud se doit d’être plus ambitieuse ».

Et d’ajouter que cette coopération Nord-Sud-Sud doit aussi s’inscrire dans une approche conjointe et complémentaire avec notamment le maintien et le développement des industries européennes installées en Afrique, une relocalisation des chaînes de valeur asiatiques dans l’espace euro-méditerranéen -Afrique capitalisant sur la proximité géographique, les coûts logistiques réduits, un gain en compétitivité, ainsi que la réduction de l’empreinte environnementale.

Toujours dans le cadre de cette coopération Nord-Sud-Sud, il faudra aussi veiller à la mise en place de filières industrielles innovantes conjointes favorisant notamment l’industrie 4.0, la mobilité durable et la transition énergétique et à assurer un meilleur accès au marché européen pour les produits africains à travers une harmonie entre les cadres juridiques régissant les échanges commerciaux, une intégration verticale Europe-Afrique et un accompagnement pour la mise en conformité des produits africains aux réglementations techniques.

Sénégal: les débuts des Lions à la Can commentés par la presse

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA titrent principalement sur la victoire étriquée (1-0) des Lions du Sénégal, en match d’ouverture de la coupe d’Afrique des Nations (Can 2021) face au Zimbabwe.

Le Soleil et Stades se font l’écho d’« une victoire au forceps » des Lions qui ont battu (1-0) hier le Zimbabwe pour leur premier match de la CAN 2021. Pour le sélectionneur Aliou Cissé, « notre abnégation a payé ».

« Je m’attendais à une opposition pareille », poursuit-il dans Walf Quotidien, qui note que « les Lions arrachent une petite victoire » sur un pénalty transformé par Sadio Mané à la dernière minute du temps additionnel. Stades note qu’il s’agit ici du sixième but en Coupe d’Afrique de la star sénégalaise de Liverpool.

Les Lions acquièrent une victoire à « l’arrachée », insiste Sud Quotidien là où L’Observateur relève qu’elle l’a été « jusqu’au bout de l’ennui ». Pour L’AS, « les Lions gagnent dans la douleur ». Vox Populi soutient que c’est « une victoire si juste grâce à Mané » et souligne qu’on s’achemine « vers un chaud derby Guinée-Sénégal, ce vendredi ».

Si l’équipe nationale a enregistré l’absence d’une dizaine de joueurs dont des cadres pour cause de Covid-19, l’ancien international Aliou Cissé souligne qu’« on ne peut pas passer notre temps à pleurnicher sur les absences ».

Sur un autre sujet, Vox Populi évoque les sanctions prononcées par l’Uemoa et la Cedeao sur le Mali, notant que la junte au pouvoir dans ce pays « condamne des mesures +inhumaines, illégales et illégitimes ». S’attaquant aux chefs d’Etat de la Cedeao, le chanteur ivoirien Alpha Blondy note que « ces sanctions contre le Mali sont un aveu de votre impuissance ».

Evaluant les impacts socioéconomiques pour le Sénégal, l’économiste sénégalais Moubarack Lô note que ce « pays est le plus exposé au Mali » même si « le peuple (malien) va souffrir parce que les échanges dépassent le volet économique ».

Economie et environnement au menu des quotidiens marocains

Les enjeux du partenariat entre le Maroc et la Chine, l’utilisation des cryptomonnaies, le passage au vert du Musée Mohammed VI d’Art Moderne et Contemporain et les investissements directs étrangers au Maroc sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.+Aujourd’hui le Maroc+, qui revient sur les enjeux du partenariat entre le Maroc et la Chine, écrit qu’en confirmant, une fois de plus, son option pour un partenariat plus solide et approfondi avec le Maroc, la Chine assoit davantage la vocation du Royaume comme un hub économique régional et continental, estimant que les Chinois, pour être déjà bien implantés dans beaucoup de régions en Afrique, ont probablement pu constater sur le terrain que le Maroc constitue un allié de taille dans le continent.

Mais cette vocation de hub ne peut être pleinement exploitée par le Maroc que s’il dispose réellement lui-même d’un tissu productif plus dense et plus performant à même de permettre une création de valeur ajoutée pour les deux partenaires, constate la publication.

Le partenariat avec une puissance industrielle comme la Chine est une précieuse opportunité pour le Maroc en termes de business, certes, mais il doit aussi servir de levier pour opérer les transferts de technologies et de savoir-faire nécessaires à la transformation à terme de son industrie, soutient-il.

+L’Opinion+, qui s’attarde sur l’utilisation des « cryptomonnaies « , souligne que si les cryptoactifs connaissent une explosion sans précédent dans le monde, surtout depuis le confinement de 2020, au Maroc, ils se retrouvent face à un “rempart juridique” qui les empêchent de connaître l’essor dont ils bénéficient dans d’autres marchés.

Mais malgré les interdictions, d’aucuns prennent la voie de l’investissement en crypto-monnaie, classant le Royaume à la 24ème place mondiale en matière de transactions, relève le quotidien.

Et si la Banque Centrale “marche sur la pointe des pieds” avant de légaliser la cybermonnaie, c’est que “le terrain est très miné”. Car, au final, il s’agit d’une monnaie virtuelle de citoyens, qui ne répond pas, ou du moins pas tout le temps, aux règles du marché financier, relève-t-il.

Des unités de compte privées, qui échappent au contrôle de l’État et de ses bras armés, rendent la garantie de la stabilité des prix, du niveau d’inflation ou encore celle des taux d’intérêt une mission ardue et mettent à risque la stabilité de l’économie réelle, explique-t-il.

+Assahra Al Maghribia+ fait savoir que le Musée Mohammed VI d’Art moderne et Contemporain (MMVI) à Rabat sera le premier musée africain à intégrer une solution solaire avec un système intelligent de stockage et de gestion de l’énergie.

Cette initiative fera de ce Musée « le modèle parfait de l’alliance harmonieuse de l’art à la responsabilité environnementale », indique un communiqué conjoint de la Fondation Nationale des Musées (FNM) et de l’Institut de Recherche en Energie Solaire et Energies Nouvelles (IRESEN).

+Rissalat Al Oumma+ se fait l’écho du rapport publié par le Fonds monétaire arabe qui a souligné que malgré la crise provoquée par l’épidémie de Covid-19 et ses répercussions sur le commerce international, les flux d’investissements étrangers vers le Maroc ont connu, au cours de l’année précédente, une légère augmentation, par rapport à 2019.

Selon ce rapport, le volume des investissements directs étrangers au Maroc s’élevait à 1,763 milliard de dollars en 2020, contre 1,720 en 2019. Le rapport, basé sur les données de la CNUCED, a estimé que ce montant est cependant le plus faible des chiffres enregistrés entre 2014 et 2018, le Maroc ayant réussi à attirer près de 3,56 de dollars en 2018, 2,68 milliards de dollars en 2017, un total de 2,15 milliards de dollars en 2016, et 3,56 milliards de dollars en 2014.

Sécurité routière: « moins de 44% de décès » sur les routes à Abidjan en 2021

Le District autonome d’Abidjan a enregistré en 2021 « moins de 44% de décès » sur les routes par rapport à l’année précédente, a indiqué lundi le ministre ivoirien des Transports, Amadou Koné, lors de l’inauguration d’une chaîne d’assemblage de minibus.

Selon M. Amadou Koné, le fléchissement de la courbe des accidents de la circulation est le fruit de la stratégie nationale de sécurité routière, engagée par l’Etat, en septembre 2021, en plus du « rajeunissement rapide du parc automobile ».  

« En attendant la consolidation, en cours des données statistiques de 2021, nous notons une baisse importante du nombre d’accidents et de tués sur nos routes depuis le lancement de la stratégie nationale de sécurité routière en septembre 2021 », a-t-il dit. 

« Ainsi, sur Abidjan, selon les chiffres de l’Oser (Office de la sécurité routière) et de la police nationale, nous avons enregistré moins de 44% de décès sur nos routes à la même période par rapport à l’année dernière », a relevé M. Amadou Koné. 

Pour « stabiliser » les accidents de la circulation, l’Etat ivoirien a mis en place une stratégie qui devrait permettre d’inverser la courbe des accidents à partir de juillet 2022 pour atteindre une réduction majeure dans les cinq prochaines années.  

« Plus de 5 milliards Fcfa ont été mobilisés pour accélérer la réforme du permis de conduire, équiper le ministère des Transports en radars et accentuer la sensibilisation des usagers », avait indiqué le Premier ministre ivoirien, Patrick Achi. 

Les accidents graves et mortels se concentrent à Abidjan pour plus 40%, selon des données statistiques qui mentionnent que les causes des collusions sont essentiellement humaines pour 92% des accidents.

Blé Goudé estime que sa « chaise est vide » au dialogue politique ivoirien

Le président du Congrès panafricain pour la justice et l’égalité des peuples (Cojep), Charles Blé Goudé, estime que sa « chaise est vide » au dialogue politique en cours dans son pays, la Côte d’Ivoire, dans un entretien diffusé lundi sur TV5.

« Personne ne peut dire que la voix de Blé Goudé ne compte pas en Côte d’Ivoire. Si elle a compté et pour cela on m’a envoyé ici (à La Haye), je pense que là où on recherche la solution, je dois être là, ma chaise est vide là autour de cette table et ma chaise a besoin de moi pour que je puisse ajouter mon grain de sel » aux débats, a dit le président du Cojep. 

Interrogé sur les raisons de l’absence de son parti à ce dialogue politique lancé depuis le 16 décembre 2021, il a répondu que « seuls les organisateurs peuvent expliquer un tel oubli », avant d’ajouter « je pense que c’est une erreur qui va certainement être réparée ». 

Il soutient que s’il a été « considéré comme un problème », pour lequel il été remis à la Cour pénale internationale (CPI), il « pense qu’au moment où on cherche la solution pour réconcilier les Ivoiriens de nouveau, évidemment, (il) dois être à cette table ». 

Sur la grave crise postélectorale de 2010-2011, qui a fait plus de 3.000 morts, Blé Goudé a déclaré qu’il « faut tourner définitivement la page de la crise qui secoue (le) pays et rebâtir la Côte d’Ivoire dans le respect des différences, et rassembler les Ivoiriens de nouveau ». 

Au sujet de sa demande de passeport, il a relevé que les autorités de son pays ont dit que son passeport se trouverait dans un « circuit normal » qui dure depuis plus de sept mois maintenant, et ajouté aux six mois d’attente de rendez-vous, il est aujourd’hui à sept mois d’attente.  

« Je préfère ne plus en parler parce que ce n’est pas un honneur pour mon pays qu’on puisse parler d’un document simplement administratif sur toutes les antennes des chaînes internationales », a-t-il poursuivi.  

« Pour le respect que j’ai pour la Côte d’Ivoire je préfère ne plus en parler et attendre, a-t-il insisté. Toutefois, il entend jouer un rôle dans l’avenir de la Côte d’Ivoire en tant d’acteur politique en Côte d’Ivoire. 

« Même loin, je joue déjà un rôle dans la vie politique de mon pays. Ce que je demande, c’est de participer au débat politique dans mon pays et au processus de réconciliation en cours », a renchéri le président du Congrès panafricain pour la justice et l’égalité des peuples (Cojep).

M. Blé Goudé, acquitté le 31 mars 2021, avec l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, a déposé une demande d’indemnisation auprès de la Cour de La Haye, pour préjudice subi afin de réclamer près de 820.000 euros de dommages et intérêts. 

« Bien-sûr, le préjudice, il est là, il est su de tous, toutes les années de jeunesse m’ont été bouffées,  mon image a été bafouée, a été salie, j’ai été loin de mes enfants pendant plus de dix ans, pour à la fin venir me dire que je suis innocent et acquitté », a-t-il déclaré. 

« Oui, j’ai bon espoir parce que j’ai foi en la loi et je me suis toujours adossé à la loi », a-t-il affirmé. Depuis son acquittement, Charles Blé Goudé, attend son passeport pour rentrer dans son pays, où son mentor Laurent Gbagbo l’a devancé depuis le 17 juin 2021. 

La zone industrielle de Koumassi, dans le Sud d’Abidjan, sera réhabilitée

Le ministre ivoirien du Commerce et de l’industrie, Souleymane Diarrassouba, a annoncé lundi la réhabilitation de la zone industrielle de Koumassi, étendue sur 120 hectares, dans le Sud l’Abidjan.

M. Souleymane Diarrassouba s’exprimait, à l’occasion du lancement des premiers minibus Made in Côte d’Ivoire, montés dans l’Unité d’assemblage de véhicules Iveco, de Sotra Industries, une filiale de la Société des transports abidjanais (SOTRA). 

« Étant à Koumassi, je voudrais me féliciter de la bonne collaboration que nous avons avec les équipes du maire Cissé Bacongo dans le cadre de nos activités dans la zone industrielle de Koumassi », a dit le ministre ivoirien du Commerce et de l’industrie. 

Cette zone industrielle a une « contenance globale de 120 hectares avec environ 300 entreprises en activité », a-t-il renseigné, soulignant que « les études techniques de la réhabilitation de la zone industrielle de Koumassi, d’un coût de 22 milliards Fcfa sont désormais disponibles ». 

« Nous sommes actuellement dans la phase de recherche financement », a-t-il poursuivi, indiquant que la Côte d’Ivoire ambitionne, selon son Plan national de développement (PND 2021-2021) », de porter la contribution du secteur industriel au PIB à 30%. 

Le Premier ministre, Patrick Achi, a dit que le gouvernement travaille en vue de la « réalisation rapide de zones industrielles dans plusieurs villes majeures de l’intérieur du pays au plus près des ressources, des bassins d’emplois et des impératifs de développement territorial équilibrés ». 

La Côte d’Ivoire qui ambitionne d’être une puissance industrielle régionale, veut offrir plus de potentiels au secteur industriel afin de répondre aux défis de la compétitivité, selon les standard internationaux.   

Maroc: fermetures de classe et d’écoles après la découverte de plusieurs cas de Covid-19

Les fermetures des établissements scolaires au Maroc, où des cas de Covid ont été détectés cette semaine, se poursuivent. Ce lundi, c’est le lycée Jean Charcot à El Jadida qui a fermé ses portes suite à un dépistage établi par la délégation de la santé sur un échantillon de 45 élèves et 30 adultes du staff administratif et pédagogique, qui a permis l’identification de 22 cas de Covid-19 (15 parmi les élèves et 7 parmi le personnel administratif).Les cours seront donc dispensés à distance à partir de ce mardi 11 janvier avant de reprendre en présentiel le 18 janvier, a annoncé l’école aux parents d’élèves.

La reprise scolaire,  après deux semaines de vacances, est marquée par une forte augmentation des contaminations dans les rangs des élèves, poussant plusieurs établissements à suspendre les cours en présentiel.

La semaine dernière, le  collège Saint-Exupéry, le lycée André-Malraux et le lycée Descartes à Rabat, ainsi que le collège Louis Massignon et lycée Lyautey à Casablanca ont décidé de fermer leurs portes.

D’autres écoles préfèrent fermer les classes concernées par les cas de contamination au lieu de fermer complètement.

Ce lundi, le lycée Al Jabr Bouskoura a procédé à la fermeture d’une classe entière suite à la multiplication des cas testés positifs au Covid-19. « Aujourd’hui, nous enregistrons le troisième élève testé positif au Covid. (…) Les élèves de cette classe passent en enseignement distanciel immédiatement pour une période de 7 jours (jusqu’au 17 janvier 2022 inclus », a annoncé l’école aux parents d’élèves.

En dépit de cette hausse des contaminations dans les écoles, une fermeture généralisée des établissements scolaires n’est pas à l’ordre du jour. Le porte-parole du gouvernement a affirmé, jeudi dernier, qu’il n’est pas question de fermer toutes les écoles.

CAN-2021 : Le Maroc bat le Ghana (1-0)

La sélection marocaine de football a remporté son premier match de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN-2021) face au Ghana sur le score étriqué de 1 à 0, lundi à Yaoundé au Cameroun.L’unique réalisation de cette rencontre a été l’œuvre de Soufiane Boufal à la 83ème minute du jeu après une action du côté droit.

Les Lions de l’Atlas ont tenu leur rang malgré les nombreuses absences en attaque dues aux blessures et de cas COVID-19. L’autre match de ce groupe C ayant opposé le Gabon aux Comores s’est soldé en faveur des Panthères (1-0).

Pour rappel, le Maroc a remporté une seule fois cette compétition continentale. C’était en 1976 à Addis-Abeba.

Maroc/Gaz: Des « résultats encourageants » du forage Anchois- 2 (ONHYM)

L’Office marocain des Hydrocarbures et des Mines (ONHYM) a fait état lundi de « résultats encourageants » du forage Anchois- 2. »Suite aux résultats encourageants des études géologiques et géophysiques, il a été décidé de forer le puits dénommé Anchois – 2, celui-ci est situé à 38 Km au large de la ville de Larache et à 87 Km de la ville de Kenitra », indique l’Office dans un communiqué, notant que les travaux de forage ont démarré le 17 décembre 2021 pour atteindre la profondeur finale de 2.512 m le 31 décembre.

L’Office précise également que l’interprétation préliminaire des données confirme « la présence d’une accumulation de gaz au niveau du puits Anchois – 2 » sur une épaisseur nette totale de 100 m, répartie sur 6 zones, dont l’épaisseur varie de 8 à 30 m pour chacune.

En effet, les permis Lixus offshore, situés au large de Larache, ont été octroyés à l’ONHYM et à la société Britannique Chariot Oil & Gas le 30/05/2019, souligne la même source.

D’autres analyses plus approfondies seront entreprises afin d’affiner l’évaluation du potentiel gazier découvert, souligne l’Office.