Éthiopie: six millions de personnes risquent la famine (Onu)

Ces populations recensées dans la région Somalie (sud-est) sont victimes des pertes de récolte importantes due à la sécheresse qui y sévit.Les années passent, mais les menaces de famine persistent. Selon le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA), plus de 6,4 millions de personnes auront besoin, cette année, d’une aide alimentaire dans toutes les zones touchées par la sécheresse en Ethiopie.

Dans son dernier bulletin, informe le communiqué parvenu lundi à APA, l’agence onusienne estime que parmi ces personnes vulnérables, 3 millions d’entre elles vivent dans la région Somali, 2,4 millions dans l’est de l’Oromia et 1 million dans le sud de l’Oromia.

« La sécheresse a un impact dévastateur sur la vie et les moyens de subsistance des communautés pastorales et agro-pastorales vivant dans la région après la troisième saison des pluies consécutivement ratée », explique l’OCHA.

Selon le Bureau de l’OCHA de la région de Somali, des pertes de récolte importantes ont été signalées dans les zones de Fafan et Sitti. Dans cette partie de la région de Somali, il y a jusqu’à 70% de pertes sur la récolte prévue de sorgho et de maïs, 30% de la récolte prévue de blé ainsi que 30% de la récolte prévue d’oignons et de tomates. De même, les autorités locales font état d’une moyenne de 70% de pertes de récolte qui a été signalée dans le sud de l’Oromia.

Par ailleurs, souligne la note, l’état nutritionnel des communautés touchées par la sécheresse « se détériore en raison de la faible disponibilité du lait et des faibles revenus tirés de l’élevage. »

Dans ces conditions, informe le document, les admissions pour malnutrition aiguë sévère sont en augmentation dans la plupart des zones touchées par la sécheresse. Dans la région Somali par exemple, explique l’OCHA, le dépistage nutritionnel mené en décembre dernier par le Bureau régional de la santé dans toute la région (93 woredas et six administrations municipales) a révélé un taux de malnutrition aiguë globale de 18%, supérieur au seuil mondial de 15%.

L’organisme onusien précise que sur les 813.000 enfants de moins de cinq ans dépistés pour malnutrition, près de 14.000 enfants, soit 1,7%, ont été diagnostiqués comme souffrant de malnutrition sévère. Dans le même temps plus de 137.000 enfants, soit environ 17%, ont été diagnostiqués comme souffrant de malnutrition modérée.

De même, ajoute l’OCHA, sur les 222.000 femmes enceintes et allaitantes dépistées, environ 72.000, soit le tiers étaient modérément malnutries. « Les communautés pastorales et agro-pastorales vulnérables risquent de souffrir davantage de l’impact de la sécheresse si des mesures d’atténuation ne sont pas prises d’urgence », a-t-il mis en garde.

A en croire les humanitaires, quelque 3 millions de personnes (2,3 millions en Somali et plus de 870.000 dans le sud de l’Oromia) sont actuellement confrontées à une pénurie d’eau et ont besoin d’une aide pour le transport de l’eau par camion. La sécheresse a également affecté la scolarité de plus de 155.000 élèves (99.000 en Somali et 56.000 dans le sud de l’Oromia) en raison de la fermeture des écoles et de l’absence de programmes d’alimentation scolaire.

Face à cette situation préoccupante, l’ONU estime que des réponses humanitaires urgentes sont nécessaires, notamment l’acheminement d’eau par camion, la fourniture de produits alimentaires et non alimentaires.

Le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA) dit également miser sur le prépositionnement de fournitures nutritionnelles pour les enfants et les femmes enceintes et allaitantes, ainsi que le déploiement de cliniques mobiles de santé et de nutrition dans les zones difficiles à atteindre, l’alimentation des animaux et le déploiement de vétérinaires.

« Sans mesures d’atténuation et d’intervention opportunes, la situation pourrait potentiellement s’aggraver au début de cette année », a prévenu OCHA.

Lancement à Abidjan des premiers minibus made in Côte d’Ivoire

Le Premier ministre ivoirien, Patrick Achi, a lancé lundi à Sotra Industries, à Abidjan, les premiers minibus de l’Unité d’assemblage de véhicules Iveco Daily Ivoire, ce qui fait de la Côte d’Ivoire un pays, officiellement, constructeur automobile.

« C’est la première fois que les véhicules produits ici seront estampillés Made in Côte d’Ivoire du fait du haut niveau d’assemblage réalisé sur les chaînes de montage », a dit le Premier ministre dans un discours. 

M. Patrick Achi, qui a révélé avoir été « ouvrier à la Sotra (Société des transports abidjanais) »,  en 1977, dans le cadre de son « premier stage ouvrier », s’est félicité de ce que cette unité soit devenue un véritable hub logistique industriel sous régional.  

Cette chaîne d’assemblage de véhicules a été lancée en août 2018. « Totalement opérationnelle » aujourd’hui, elle fait de la Côte d’Ivoire avec ce véhicule baptisé « Daily Ivoire », un constructeur automobile (Code constructeur: AJ9). 

Le ministre des Transports, Amadou Koné, a annoncé que son département engagera des études, prévues cette année, en vue de la réalisation, à l’horizon 2025, d’une zone industrielle de grande envergure à San-Pedro, dans le sud-Ouest ivoirien, destinée à l’industrie automobile. 

Le directeur général de la Sotra, Méïté Bouaké, a précisé que cette chaîne d’assemblage de minibus Daily Ivoire est « entièrement montée à la Sotra à travers sa filiale Sotra Industries », qui bénéficie de l’expertise technique de la société Iveco via un contrat de partenariat.

« L’unité de montage d’une capacité de 1.000 minibus par an est dotée de technologies de dernières générations et permettra la création de 500 emplois directs dans nos ateliers », a-t-il ajouté. 

Le minibus Daily de Iveco, le Daily Ivoire, qui est de 26 places, peut être décliné en plusieurs modèles selon l’utilisation que l’acquéreur souhaite en faire: véhicule de transport de personne, véhicule de chantier ou d’ambulance. 

Le ministre du Commerce et de l’industrie, Souleymane Diarrassouba, a fait savoir que l’ambition de la Côte d’Ivoire, selon le Programme national de développement 2021-2025, est de porter la contribution du secteur industriel au PIB à 30% à l’instar des pays émergents. 

A cette cérémonie d’inauguration de la chaîne d’assemblage de véhicules de type minibus, 39 acteurs du secteur des transports ont été élevés au grade de commandeurs, officiers et chevaliers dans l’Ordre du mérite ivoirien. 

La Côte d’Ivoire qui a enregistré, grâce aux réformes hardies entreprises par le gouvernement depuis 2017 dans le secteur des transports, une croissance historique de 57% de vente de véhicules neufs en 2021, se prépare à accueillir d’autres constructeurs automobiles. 

L’Ethiopie exige le retrait des forces d’Amhara de Wolkait

Le gouvernement éthiopien a demandé à l’Etat régional d’Amhara de retirer ses forces de la zone contestée de Wolkait.Les régions éthiopiennes de Wolkait et de Raya ont été rattachées au Tigré par la force après la prise de pouvoir du Front populaire de libération du peuple Tigré (TPLF) en 1991. Des questions d’identité se posent depuis lors dans ces régions, mais elles ont surtout été réprimées par la force jusqu’à la défaite du TPLF en novembre 2020.

« Le peuple d’Amhara est confronté à la guerre la plus éprouvante. Nous sommes en guerre », a déclaré le colonel Demeke Zewdu, chef des forces spéciales de l’Amhara sur le front de Wolkait.

Selon des informations parvenues à APA, les autorités de l’Etat régional d’Amhara se réunissent à huis clos pour discuter de la manière dont elles vont mettre en œuvre l’ordre du Premier ministre Abiy Ahmed.

Cet ordre est intervenu après des négociations souterraines présumées avec les dirigeants du TPLF sous la pression supposée des Etats-Unis.

Selon des sources militaires, le gouvernement est en train de retirer les forces de défense nationale éthiopiennes des zones de Wolkait et de Raya.

Les forces du TPLF ont subi plus de 20 fois des défaites dévastatrices lorsqu’elles ont tenté de gagner des terres dans les zones de Wolkait depuis que la guerre totale entre le gouvernement fédéral et les forces du TPLF a éclaté en novembre 2020.

Malawi : traque des biens mal acquis

L’Etat malawite veut recouvrer l’argent détourné de ses ces caisses et des entreprises publiques.Le Procureur général du Malawi, Thabo Nyirenda, a donné aux entreprises et aux particuliers un ultimatum de 60 jours pour restituer les fonds reçus dans le cadre de marchés publics douteux, sous peine de poursuites judiciaires.

Dans un communiqué publié, hier dimanche, M. Nyirenda a appelé toutes les personnes et institutions qui auraient été complices de marchés douteux ayant escroqué le gouvernement à se manifester d’ici le 9 mars, sous peine de poursuites judiciaires.

« Conformément à la loi sur l’équilibre de la justice et de la restitution, le Procureur général a également annoncé une amnistie générale de 60 jours pour tous ceux qui pourraient avoir fraudé le gouvernement ou acquis des richesses de manière illicite, que ce soit par le biais de la fraude et de la corruption dans les marchés publics ou autrement, mais qui sont prêts à restituer ou à rendre volontairement lesdites richesses dans les 60 jours suivant la date du présent document », a déclaré M. Nyirenda.

Il a ajouté : « L’amnistie s’étend aux 77 dossiers du Cashgate qui sont actuellement devant les autorités de poursuite, aux banques commerciales qui ont facilité le Cashgate et aux enquêtes liées à M. Zuneth Sattar ».

Le Cashgate est le plus grand scandale financier de l’histoire du Malawi, qui s’est produit entre 2012 et 2014 pendant le mandat de l’ancienne présidente, Joyce Banda. Au cœur du scandale, se trouvait un système informatique de stockage d’informations financières qui aurait été manipulé par certains fonctionnaires pour détourner des millions des caisses de l’Etat.

On estime que jusqu’à 250 millions de dollars US pourraient avoir été perdus à cause de paiements frauduleux à des hommes d’affaires pour des services qui n’ont pas été rendus.

Zuneth Sattar, quant à lui, est un homme d’affaires local qui a été impliqué dans plusieurs marchés publics douteux, dont l’un a conduit à l’arrestation le mois dernier du ministre des Terres et du Développement urbain, Kezzie Msukwa.

Le ministre, qui est en liberté sous caution, est accusé d’avoir reçu des pots-de-vin de Sattar pour influencer l’attribution de terrains à des entreprises appartenant à l’homme d’affaires.

Riposte musclée du Mali contre la Cedeao

Le Mali a décidé à son tour de fermer ses frontières terrestres et aériennes avec les pays membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao).En réponse aux lourdes sanctions économiques et financières de la Cedeao, le Mali a décidé d’appliquer la « réciprocité ». En plus de la fermeture des frontières, le gouvernement de transition a décidé de « rappeler ses ambassadeurs » dans les pays de l’organisation régionale, informe un communiqué du porte-parole du Gouvernement, le colonel Abdoulaye Maïga. 

 Selon le dirigeant malien, « ces mesures contrastent avec les efforts fournis par le Gouvernement et sa disponibilité au dialogue en vue de trouver un compromis avec la Cedeao sur le chronogramme des élections au Mali ».

 En conséquence, détaille le communiqué, « le Mali a promis de prendre toutes les mesures nécessaires en vue de riposter à ces sanctions malencontreuses dans les prochaines heures ». Dans sa réponse, le Mali dit apprendre avec « stupéfaction
les sanctions économiques et financières
prises par la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et de l’Union Economique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA) dimanche à Accra (Ghana) ».

 Le Mali regrette que des « organisations sous régionales ouest-africaines se fassent instrumentaliser par des puissances extra régionales aux desseins inavoués » indique le communiqué. En outre, le gouvernement malien « dénonce et rejette les décisions suivantes qui ne sont fondées sur aucun texte communautaire ». Selon toujours les autorités maliennes, « l’embargo décidé par les Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Cedeao, applicable à un Etat souverain constitue une violation manifeste du Traité de l’Union monétaire ouest-africaine (UMOA) et des statuts de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) ».

 Partant de ce constat, « le gel des avoirs d’un État, des entreprises publiques et parapubliques ne saurait être appliqué par la Banque centrale qui reste un organe indépendant auquel chaque Etat membre a concédé son droit souverain d’émission » fulminent les autorités de la transition.

Le Mali souligne « le caractère inhumain de ces mesures qui viennent affecter les populations déjà durement éprouvées par la crise sécuritaire et la crise sanitaire, notamment celle de la Covid-19 ». Selon la junte au pouvoir, « des dispositions ont été prises pour assurer l’approvisionnement normal du pays par tous les moyens appropriés ».

Constatant ces « violations répétées des textes, principes et objectifs de ces organisations », le Mali « tirera toutes les conséquences et se réserve le droit de réexaminer sa participation à ces entités » mentionne le communiqué.

Locales 2022, Mali et football au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA titrent principalement sur l’ouverture violente de la campagne des élections locales, les sanctions de la Cedeao contre le Mali et le match d’ouverture du Sénégal à la CAN 2021 contre le Zimbabwe cet après-midi.Tribune se fait l’écho du démarrage de la campagne en grande pompe à Dakar et ailleurs au Sénégal : « Entre piques, bombes, fiasco et justifications ». Le journal note des « affrontements à la Médina et Guédiawaye », deux populeuses communes de la capitale.

« Les coups de poings pleuvent déjà », indique Walf Quotidien qui souligne que Médina et Guédiawaye « ouvrent les hostilités ». Sud Quotidien revient aussi sur le « branle-bas des coalitions » après deux jours de la campagne des Locales du 23 janvier 2022. « Déjà 48 heurts de campagne », note de son côté L’Observateur, qui fait une « grosse alerte sur les lutteurs, gros bras des politiques ».

Sur un autre sujet, Walf Quotidien indique que « la Cedeao punit le Mali » après la proposition de la junte de se maintenir cinq ans au pouvoir. Sud Quotidien évoque « de très lourdes sanctions » contre les militaires putschistes là où Le Soleil parle de sanctions  « très dures ».

L’Observateur analyse l’impact de la décision de la Cedeao en se penchant sur « les graves conséquences de l’embargo du Mali sur le commerce avec le Sénégal ».

Sur la CAN 2021 de football, l’entrée en lice de l’équipe nationale du Sénégal contre le Zimbabwe, cet après-midi (13h GMT), est l’autre sujet le plus traité par les journaux. Dans ce sens, Les Echos notent que le sélectionneur « Aliou Cissé (se présente) au front avec une équipe diminuée ». En effet, Ismaila Sarr est « définitivement out » là où Kalidou Koulibaly et Edouard Mendy ont été testés positifs à la Covid-19.

« Les Lions s’élancent », indique le quotidien national Le Soleil. L’AS s’attend à « une victoire pour mieux démarrer le tournoi » ouvert depuis hier au Cameroun. Les Lions Indomptables ont battu d’entrée le Burkina Faso (2-1).

Ainsi pour les Lions du Sénégal, qui ambitionnent de remporter la CAN 2021, il s’agira de « lancer un signal fort d’entrée », indique le quotidien sportif Stades.

Economie et administration au menu des quotidiens marocains

Le secteur automobile, la transformation de la finance au Maroc et la problématique de la lenteur de l’administration sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce lundi.+L’Opinion+, qui s’intéresse au secteur de l’automobile au Maroc, notamment le segment électrique, écrit que bien que la vente des véhicules à motorisation alternative ait enregistrée, en 2021, une progression de 145%, cette performance se limite aux modèles hybrides avec 4.196 ventes contre 267 pour les électriques.

Pour la publication, le segment électrique reste très loin des tendances qu’il enregistre sous d’autres cieux, à cause notamment de la rareté de l’offre, des tarifs prohibitifs pour le pouvoir d’achat moyen et des mesures incitatives insuffisantes pour contrebalancer la cherté des modèles disponibles, sans oublier la lenteur des procédures au moment de passer commande et un réseau de bornes de recharge peu développé.

Le peu d’attrait des Marocains pour l’électrique ne serait donc pas dû à une barrière « idéologique », mais à une offre mal calibrée à leurs habitudes de consommation, estime-t-il.

+Aujourd’hui le Maroc+, qui aborde les enjeux de la transformation de la finance au Maroc, indique que les métiers de la banque et de la finance sont en train de muter vers le tout digital, une “aubaine” synonyme de plus de clients, de flux, d’activité et donc de business.

Certes, depuis trois ans, les autorités du secteur bancaire au Maroc ont clairement pris le virage technologique en lançant la stratégie d’inclusion financière au cœur de laquelle se trouve la composante digitale, relève l’éditorialiste.

Mais durant ces trois ans, la profession, notamment les grands acteurs de la place, a visiblement opté pour une implémentation très progressive, la prudence étant une marque de fabrique connue du secteur bancaire, note-t-il.

Aujourd’hui avec le retour d’expérience de deux années Covid marquées par la ruée sur les solutions digitales et l’arrivée sur le marché d’acteurs technologiques nouveaux, dont des opérateurs télécoms, le secteur bancaire n’a d’autres choix que de s’approprier lui-même et sérieusement la fintech au risque de se voir doublé, préconise-t-il.

+L’Economiste+, qui revient sur la lenteur de l’administration, tel que confirmé dans le dernier rapport du Médiateur du Royaume, souligne la nécessité de changer la « forte tension qui existe dans les rapports entre les citoyens et l’administration ».

Il y a certes des « soubresauts » de certains départements qui tentent de fonctionner autrement, mais d’autres « continuent à plomber les efforts”, à “donner le mauvais exemple d’immobilisme », à être « peu productifs », déplore le quotidien.

L’une des pistes que le Médiateur propose est d’adopter un texte législatif qui permettra à l’administration de présenter des excuses aux citoyens en cas de faute et de les indemniser lorsque la situation l’exige, rapporte-t-il.

A Abidjan, les Burkinabè optimistes malgré la défaite des Étalons face au Cameroun

A Abidjan, les supporters Burkinabè espèrent une suite favorable de leur équipe de football à la Coupe d’Afrique des Nations (CAN 2021), malgré la défaite des Étalons, dimanche, en match d’ouverture, face au Cameroun, pays hôte de cet événement sportif continental.

Ouédraogo Lamine, un jeune Burkinabè, vêtu du maillot des Étalons, se dit « découragé » après le match projeté sur un écran géant au terrain Aby Raoul d’Anoumabo, un village dans le Sud d’Abidjan. Mais, « c’est le football, le meilleur a gagné », espérant pour la suite.   

Pour lui, l’arbitrage était « très difficile », confiant ne pas être content, mais ce sont des choses qu’il faut accepter et passer au futur. Après l’ouverture du score par Gustavo Sangaré (24′), l’attaquant camerounais Vincent Aboubakar égalise sur le coup d’un penalty par arbitrage vidéo « VAR ». 

Sur l’espace de jeu du terrain Aby Raoul, portant le maire de Marcory, l’on peut apercevoir des Camerounais comme des Burkinabè, arborant des drapeaux ou vêtements aux couleurs de leur patrie.  

Anoumabo, ce petit village de la cité de Marcory, qui a vu éclore le mythique groupe ivoirien Magic System, compte d’ailleurs une forte communauté Burkinabè. Au « Maquis Burkina 1 », une buvette, Bancé Abdoul, un Burkinabé fustige aussi l’arbitrage. 

« L’arbitrage a un peu joué à notre défaveur, et je crois qu’on doit redoubler encore d’efforts », a-t-il affirmé. Les Étalons, pour espérer être dans le peloton de leur poule, devront gagner leur deux prochains matchs.  

Jeanne d’Arc Paré, elle, se dit la « supportrice burkinabé de la diaspora ». Cette dernière s’en prend au sélectionneur des Étalons qui, pour elle, a ignoré sur le banc de touche des athlètes de valeur comme « des statues », or le Burkina Faso veut la victoire. 

Certains footballeurs burkinabè n’ont pas pu disputer ce match inaugural parce que déclarés positifs à la pandémie de la Covid-19. Pour étoffer leurs équipes, les différents entraîneurs ont sélectionné plus de joueurs que d’ordinaire. 

Le Cameroun décroche trois points pour son premier mach avec un doublé de Vincent Aboubakar, qui a également marqué son deuxième but par penalty (45’+3′), prenant à contre-pied le portier burkinabé.  

Djibril Bessa, vêtu aux couleurs du Cameroun, présent au terrain Aby Raoul, a dit dans un esprit fair play que « c’est un match de football, et le meilleur a gagné. Le Burkina Faso n’a (toutefois) pas démérité », seulement la chance a été du côté des Lions indomptables. 

Transition au Mali : les lourdes sanctions de la Cedeao

La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) a prononcé ce dimanche à Accra au Ghana, de lourdes sanctions économiques et financières contre le Mali.On le craignait, le couperet est finalement tombé. L’Organisation intergouvernementale ouest-africaine a entériné les décisions prononcées par l’Union monétaire ouest-africaine (Umoa) en début de matinée.

Au sortir de la rencontre des chefs d’Etat de ce dimanche 9 janvier 2022, les sanctions suivantes sont prononcées contre le Mali : gel des avoirs maliens au sein de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’ouest (BCEAO) et suspension des aides financières, fermeture des frontières entre le pays et les États membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao), suspension des transactions avec Bamako à l’exception des produits médicaux et de première nécessité et le retrait des ambassadeurs de tous les pays membres au Mali. 

Cette main lourde de la Cedeao,  vient ainsi répondre aux conclusion des Assises nationales de la refondation. Ces consultations populaires ont donné en effet carte blanche aux autorités maliennes de prolonger la transition de six mois à cinq ans. Un chronogramme jugé « totalement inacceptable » par la Cedeao qui a « constaté avec regret l’échec des autorités de transition au Mali à organiser les élections présidentielles d’ici au 27 février 2022 contrairement à l’accord conclu avec l’Autorité de la Cedeao le 15 septembre 2021 et à l’engagement de la Charte de la transition » dans un communiqué. 

L’Organisation ouest-africaine d’ajouter que « le chronogramme remis le 31 décembre 2021 par les autorités de transition à la présidence de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de la Cedeao, prévoit la tenue d’élections présidentielles d’ici fin décembre 2026. Cela impliquera une période de transition de six mois et demi (6,5 ) ans. »

Les chefs d’Etat de l’Organisation régionale ont par ailleurs dénoncé le déploiement de la société militaire privée russe Wagner au Mali. « Malgré le démenti du gouvernement de transition malien, l’Autorité reste profondément préoccupée par le rapport cohérent sur le déploiement d’agents de sécurité privée au Mali avec son impact potentiellement déstabilisateur sur la région de l’Afrique de l’Ouest. L’Autorité note que cette situation est étroitement liée à la transition politique au point mort dans le pays. » a soutenu le communiqué.

Partant de ce constat et compte tenu de l’impact potentiellement « déstabilisateur sur le Mali et sur la région, créé par cette transition au Mali, l’Autorité décide d’activer immédiatement la Force en attente de la Cedeao, qui devra être prête à toute éventualité » poursuit le document.

Selon le président du Burkina Faso, Rock Marc Christian Kaboré, « les réformes économiques et sociales visant la refondation du Mali ne pourraient être conduites que par des autorités démocratiquement élues »

Média ivoirien: NCI recrute le Super Ebony 2021 Bohoussou Kouassi

Le journaliste Mardochée Bohoussou Kouassi, de la Radio Adjamé FM, Super Ebony 2021, prix décerné au meilleur journaliste ivoirien, a été recruté par la chaîne de télévision NCI, trois semaines après avoir remporté ce sacre.

Le journaliste radio Bohoussou Kouassi a décroché le Super prix Ebony, récompensant le meilleur journalistes de Côte d’Ivoire, lors de la 23e édition des Ebony et de la Nuit de la communication, à Yamoussoukro. 

M. Bohoussou Kouassi de Adjamé FM a obtenu 994 points, soit une moyenne 13,80. Le Super Ebony est le journaliste qui a obtenu le plus de points sur les 4 catégories en compétition: presse écrite, numérique, radio et télévision. 

Il a également remporté le prix de la meilleure interview ainsi que le prix du meilleur reportage. Pour avoir tenu le haut du pavé, l’Union des radios de proximité de Côte d’Ivoire (Urpci) lui a décerné fin décembre des félicitations pour l’honneur fait à cette faîtière. 

Impôt ivoirien: bientôt une taxe fiscale sur les services de covoiturage

Le directeur général des impôts de Côte d’Ivoire, Abou Sié Ouattara, a annoncé vendredi l’instauration d’une taxe, pour bientôt, sur les services de covoiturage opérés via les plateformes électroniques, lors de la présentation de l’annexe fiscale 2022.

Évoquant la taxation sur les plateformes de vente en ligne et des services numériques, M. Abou Sié Ouattara a assuré que l’administration fiscale a mis en place un système de taxation et est à sa première année.  

« Il y a d’autres choses qui sont en laboratoire et qui ne vont même pas atteindre l’année fiscale 2023 », a confié M. Abou Sié Ouattara, déclarant qu’il y a des « transports (opérés via des applications) qu’on ne maîtrise pas et les gens pensent qu’on dort, mais on ne dort pas ».  

« Je dis, il y a des transporteurs qui paient des impôts et il y a des transporteurs qui ne paient pas les impôts et qui ont un autre mode de fonctionnement », a-t-il ajouté, en allusion à des chauffeurs transportant des personnes suite à des commandes via une application. 

Il a assuré que la direction générale des impôts « ne va même pas attendre 2023 » pour appliquer des taxes aux services de covoiturage. Le commerce électronique prenant de plus en plus de proportion, l’administration fiscale compte capter des ressources via les opérations électroniques.  

Pour dénoncer « la pratique illégale des véhicules personnels » sur l’application Yango et Uber, l’Association des conducteurs de taxis compteurs (ACTC), a observé un arrêt de travail allant du 2 au 6 novembre 2021.  

Les taxis intercommunaux se plaignent notamment de ce qu’ils sont soumis au paiement de charges fiscales et d’assurances auxquelles les véhicules personnels opérant via l’application de Yango et Uber parviennent à se soustraire. 

L’association trouve « inacceptable que des personnes exerçant la même activité ne soient pas assujetties aux mêmes obligations ». Elle a invité ces entités à « respecter » les conditions requises pour faire le transport de taxis compteurs ou cesser de faire la concurrence déloyale. 

Un décret a été ensuite adopté en Conseil des ministres, portant réglementation des transports publics particuliers » et regroupant « des activités de mise en relation des usagers avec les conducteurs ou transporteurs, de covoiturage, de service de transports d’utilités sociales et de Véhicule de transport avec chauffeur (VTC) ».  

Le Véhicule de transport avec chauffeur (VTC) est généralement soutenu par un réseau numérique de réservation. A Abidjan, plusieurs véhicules particuliers opèrent à partir des applications de ce réseau.  

Fisma veut des espaces de sport pour les déficients visuels en Côte d’Ivoire

La Fédération ivoirienne des sports pour malvoyants et aveugles (Fisma) a appelé samedi à Yamoussoukro, à la construction d’infrastructures pour la pratique du sport pour les déficients visuels, lors d’une Assemblée générale ordinaire.

La Côte d’Ivoire compte 217 athlètes ayant la licence fédérale pour les sports de personnes malvoyantes et aveugles. Selon le directeur technique, M. Gooré Bi N’guessan, il n’y a pas d’espace pour la pratique du Cécifoot (football pour aveugles et malvoyants) et du Goalball. 

M. Gooré Bi N’guessa a indiqué qu' »il faut construire des infrastructures ou les réhabiliter pour la pratique du sport des malvoyants et aveugles », faisant savoir que grâce à leur abnégation, les Eléphants Cécifooteurs ont glanés des lauriers.

Représentant le directeur régional de la promotion des sports et du développement de l’économie sportive, Mlle Josiane Kouadio, a ouvert les travaux de cette session, rassurant les participants du soutien « total » des autorités en charge du développement du sport. 

 Cette assise a permis à la fédération de faire un bilan sur la période 2019, 2020 et 2021. Le président de la Fisma, Fernand Kra, s’est félicité de ce que durant ces trois années la fédération a pu participer à des compétitions internationales au Cécifoot et au Goalball.  

Apres quatre ans d’existence, la fédération bénéficie de la parafiscalité, avec une subvention de 2 millions Fcfa octroyée « par trimestre » par le ministère en charge des Sports, et « plus d’un million par trimestre » par le ministère en charge des Affaires sociales. 

La fédération plaide afin que l’Etat ivoirien augmente cette subvention afin d’apporter un appui conséquent aux 217 athlètes ayant la licence fédérale, appelés à des compétitions au plan international, et pour le fonctionnement de l’organisation. 

 Les différents clubs de la Fisma, ont, au terme de l’Assemblée générale ordinaire, « donné quitus » à la fédération pour la gestion des projets. La fédération a soumissionné à plusieurs projets pour engranger des ressources additionnelles.  

L’équipe nationale des filles et des hommes aveugles ont pris part, en 2021, à des compétitions de Goalball et de volleyball. Les hommes, au niveau du Cécifoot, ont occupé la 3e place au Championnat de Cécifoot au Nigeria, à Enugu. 

De 2019 à 2021, la fédération a participé à des compétitions internationales, notamment au championnat d’Afrique des sports pour les déficients visuels au Cameroun en 2019, puis au championnat d’Afrique au Nigeria, en 2020. 

Les athlètes ont par ailleurs disputé des matchs amicaux internationaux, joués contre le Niger et le Mali à Abidjan et à l’international. Des instants qui ont réuni tout le monde autour des sports ivoiriens malvoyants et aveugles.  

Côte d’Ivoire: un syndicat de distributeurs de gaz suspend sa grève prévue lundi

Le Syndicat national des distributeurs de gaz de Côte d’Ivoire (Synadigaz) annonce avoir décidé de suspendre son préavis d’arrêt de travail, appelant Petroci à « respecter son contrat » de fourniture de gaz butane.

Suite à une rencontre jeudi avec le ministre des Mines, du pétrole et de l’énergie, le Synadigaz a décidé de la « suspension provisoire » de son préavis d’arrêt de travail, indique le président de l’organisation syndicale, M. Kouamé-Bezeme, dans une note.  

« On demande à notre partenaire (Petroci, la Société nationale d’opérations pétrolières de Côte d’Ivoire) de respecter son contrat. S’il respecte, tant mieux, s’il ne respecte pas, nous allons aller au tribunal », a dit M. Kouamé-Bezeme à APA. 

« Petroci doit respecter le contrat comme nous le respectons jusqu’à aujourd’hui. Il nous donne le gaz et c’est à nous de le distribuer (sur toute l’étendue du territoire), faute de quoi il résilie le contrat », a-t-il martelé. 

Selon le président du Synadigaz, la société pétrolière n’arrive plus à lui approvisionner correctement le gaz butane, depuis quelques années. Le syndicat fait observer que cette fourniture a baissé de « 40% à 8% » aujourd’hui.  

Une importante découverte de pétrole et de gaz a été faite en 2021 en Côte d’Ivoire. Ce gisement nommé « Baleine », devrait entrer en production, dès 2023, ce qui permettra d’augmenter la production de pétrole et de gaz du pays. 

Social, santé, économie et sport au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

Les enjeux de l’Etat social, la gestion de l’épidémie de coronavirus, affectée par l’apparition d’un nouveau variant du virus, l’état de l’économie nationale et le coup d’envoi de la CAN au Cameroun sont les principaux sujets traités par les quotidiens et hebdomadaires marocains.+Challenge+, qui relève l’absence du débat public, notamment sur l’Etat social, écrit que les objectifs conçus dans ce cadre « ne répondent pas à tous les besoins », car l’Etat social ne peut exister que si l’ensemble de la population vit en dehors de la précarité, non seulement médicale, mais aussi matérielle.

L’opposition, surtout celle qui se réclame de la social-démo- démocratie, sait très bien que la pierre angulaire ne peut être que l’extension des services publics, constate-t-il, faisant savoir que l’aide directe, les filets sociaux, sont bien évidemment une nécessité, mais, ils sont loin d’être la panacée.

« L’Etat social n’est pas un gadget. Il faut revoir toutes nos politiques publiques à l’aune de ce concept », recommande-t-il, appelant à un vrai débat pour renforcer la confiance des Marocains.

+Finances News Hebdo+, qui s’attarde sur la gestion de l’épidémie de coronavirus, sur fond de l’apparition du nouveau variant Omicron, estime que les indicateurs sanitaires se dégradent littéralement, avec une accélération fulgurante des contaminations, déplorant que l’inquiétude revienne, après une longue période où la plupart des citoyens ont négligé de façon coupable les gestes barrières, se sentant protégés parce que vaccinés.

Tout cela participe d’une certaine désorganisation sociale qui risque de s’amplifier. Car, le pic de la troisième vague de transmission liée au variant Omicron, qui a commencé la semaine du 13 au 19 décembre, ne devra être atteint que durant la semaine du 17 au 23 janvier 2022, explique la publicartion.

Malgré cette situation, pour beaucoup de citoyens, la suspension des vols ressemble de plus en plus à une réponse disproportionnée qui asphyxie l’économie nationale, au-delà de ses impacts sur les citoyens, rapporte-t-il.

+La Nouvelle Tribune+, qui aborde la situation de l’économie nationale, impactée par la pandémie, écrit que la tâche du nouveau gouvernement, qui après avoir pris quelques mois pour affûter ses armes en vue de déployer un programme ambitieux pour de nombreux secteurs vitaux de l’économie nationale, risque d’être plus ardue que prévue.

Le soutien aux secteurs ravagés par l’impact de la pandémie, de l’aérien au tourisme en passant par la restauration ou l’artisanat, va certainement se prolonger pendant de longs mois avant que ceux-ci ne reprennent leur niveau d’activité d’avant crise, relève l’hebdomadaire, soulignant que la situation sanitaire mondiale et nationale est toujours très incertaine.

Il faudra donc continuer de s’armer de patience à titre personnel et de résilience à titre collectif, préconise-t-il.

+Al Massae+ rapporte que la Délégation générale à l’administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR) a annoncé vendredi la suspension, à partir de lundi prochain et jusqu’à nouvel ordre, des visites familiales au profit des pensionnaires des établissements pénitentiaires.

Dans un communiqué, la DGAPR précise que cette décision est liée aux derniers développements de la situation épidémiologique, suite à la hausse remarquable du nombre des contaminations au coronavirus en raison de l’apparition de nouveaux variants très contagieux. Cette décision s’inscrit dans le souci de veiller à la sécurité des prisonniers, des fonctionnaires et des usagers.

Côté sport, +Al Akhbar+ écrit qu’enfin ! Le coup d’envoi de la CAN sera donné ce dimanche sur la pelouse du stade d’Olembe près de Yaoundé, plus grande ville du Cameroun. Cette 33ème édition de la Coupe d’Afrique des nations aurait pourtant pu ne jamais avoir lieu, après avoir été reportée une première fois à cause de coronavirus.

Elle a échappé de près à une annulation après un coup de pression formulé par l’Association des clubs européens qui réclamaient purement et simplement l’annulation de la CAN. Mais celle-ci aura finalement bien lieu, et on en connaît les raisons, rappelle le quotidien.

Outre le pays hôte, d’autres parties ont milité pour le maintien du championnat. C’est notamment le cas des diffuseurs TV qui risquaient eux aussi de perdre de grosses sommes d’argent, sachant que les droits de TV de la CAN ont rapporté à la CAF la somme de 70 millions de dollars.

« Pas de fiscalisation » sur le « poisson garba » en Côte d’Ivoire

Le directeur général des impôts de Côte d’Ivoire, Abou Sié Ouattara, a dit vendredi qu’il n’y a « pas de fiscalisation particulière » sur le faux thon appelé « poisson garba », dont le gouvernement a récemment plafonné le prix au Kg.

Le faux thon, consommé avec l’attiéké, semoule de manioc, un met très prisé en Côte d’Ivoire, « n’est pas soumis à une fiscalisation particulière », a déclaré M. Abou Sié, lors de la présentation de l’annexe fiscale à la loi des finances 2022, à la presse. 

 Le gouvernement ivoirien a « plafonné le prix du Kg du poisson garba, toute taxe comprise, appliquée par les détaillants de « garbadrome » à 850 Fcfa dans le District autonome d’Abidjan et dans un rayon de 300 Km; et à 900 Fcfa au-delà ».  

Suite à cette décision, le président des mareyeurs importateurs du port d’Abidjan, Touré Mamadou, a appelé le gouvernement à « revoir » la mesure de plafonnement du prix du Kg de thon, au risque de « tuer » les opérateurs.  

Le thon vendu en Côte d’Ivoire, relèvera-t-il, vient des Îles Seychelles, du Ghana, pays voisin à la Côte d’Ivoire ou du Sénégal. Une fois au port d’Abidjan, ce thon subit « trois taxes » et si cette décision est maintenue il pourrait avoir une pénurie. 

Selon le directeur général des impôts de Côte d’Ivoire, M. Abou Sié Ouattara, « il faut regarder au niveau des opérateurs du secteur, s’ils ne tirent pas un peu trop sur la corde » en terme de prélèvements.   

La mesure du gouvernement « n’est pas une disposition à caractère fiscal (et) il n’y a aucune incidence des impôts sur le thon garba », a-t-il ajouté, précisant que c’est le thon Saupiquet qui est transformé et mis en conserve qui est taxable, mais « le thon garba, lui n’est pas taxable ».   

« C’est au moment de la consommation qu’on va le taxer », quand on le mange dans un restaurant, en termes de service, a-t-il poursuivi, faisant savoir que « le seul impôt qui peut avoir une incidence sur les prix, c’est la Taxe sur la valeur ajoutée (TVA). Mais, elle suppose qu’on joue franc jeu ».   

La presse sénégalaise à fond sur la campagne électorale pour les Locales

Le démarrage, ce samedi à minuit, de la campagne électorale pour les élections locales du 23 janvier 2022 alimente les quotidiens sénégalais de ce samedi. »Locales 2022/Démarrage de la campagne électorale: 3200 listes dans 558 communes », titre Lii Quotidien.

Pour sa part, Walf Quotidien parle de « début de la foire aux promesses », là où EnQuête fait état d’un « jeu de proximité » avec les coalitions qui privilégient le porte-à-porte pour aller à la rencontre des électeurs.

« Démarrage de la campagne électorale, aujourd’hui: Les interdits du Code électoral », avertit Le Soleil, informant que la Commission électorale nationale autonome (Cena) plaide pour la saine compétition.

À la Une de L’As, le ministre de la Santé et de l’Action sociale et candidat de la majorité présidentielle Benno Bokk Yaakar à la mairie de Dakar, Abdoulaye Diouf Sarr affirme: « Je ne vois pas un adversaire redoutable devant moi… »

Il poursuit dans Vox Populi: « Cette élection va marquer une nouvelle ère pour Dakar….Je suis le seul candidat à avoir proposé un programme dénommé Dakar bu bes. La politique peut bien s’accomoder de valeurs ».

La presse commente également la sortie du khalife général des mourides, Serigne Mountakha Mbacké, contre l’homosexualité.

« Rejet de la proposition de loi criminalisant l’homosexualité: Touba plus que jamais dans ses convictions », titre Les Échos, notant que Serigne Mountakha tape du poing sur la table.

« Lutte contre l’homosexualité: La fatwa de Serigne Mountakha. Le marabout dénonce la promotion de ce crime contre l’l’humanité », renchérit Le Quotidien.

Pour L’Info, « Touba hausse le ton » après le rejet mercredi dernier du projet de loi sur la criminalisation de l’homosexualité par le bureau de l’Assemblée nationale.

À la Une de Libération, le khalife de Touba soutient que l’homosexualité, « c’est un crime envers le Créateur et contre l’humanité ». Selon nos confrères, Serigne Mountakha encourage toutes les démarches légales pour lutter contre ce « crime odieux ».

Pendant ce temps, Sud Quotidien consacre sa Une à la Can 2021 et s’exclame: « C’est parti pour la grande messe! »

« Can-Cameroun 2021: La faim de l’histoire pour le Sénégal. Entre espoirs déçus et rendez-vous manqués. 3 milliards f cfa et une fierté nationale au bout », écrit L’Observateur.

Côte d’Ivoire: la perception de l’impôt sur le riz de luxe « suspendue »

La perception de l’impôt sur le riz de luxe, en Côte d’Ivoire, a été « suspendue », mais la loi n’a pas été supprimée, en raison de discussions avec les importateurs, a dit vendredi à la presse, le directeur général des impôts, Abou Sié Ouattara.

« Le riz de luxe, c’est une question qui a été prise à bras le corps par les plus hautes autorités de notre État. Pour le moment, la perception de l’impôt a été suspendue », a déclaré M. Abou Sié Ouattara, lors de la présentation de l’annexe fiscale à la loi des finances 2022. 

Actuellement, la taxe sur le riz de luxe « n’est pas perçue (par l’administration fiscale), mais ça ne veut pas dire que la loi a été supprimée », a-t-il souligné, ajoutant que « les autorités sont en train d’examiner cette question en relation avec plusieurs partenaires ».

Il a relevé que, ce que le texte de loi ne dit pas. « Le riz de luxe n’est pas le riz de Duekoué (localité dans l’Ouest ivoirien), il s’agit essentiellement du riz importé; et donc les autorités sont en discussion avec les différents importateurs pour la mise en oeuvre de cette mesure », a expliqué le patron de l’administration fiscale ivoirienne.  

La suspension de la taxe sur le riz de luxe, poursuivra-t-il, vise à ce qu’il n’y ait « pas un impact trop significatif sur le panier de la ménagère ». La Côte d’Ivoire importe chaque année plus de 1 million de tonnes de riz pour plus de 300 milliards de Fcfa. 

Le ministre du Budget et du portefeuille de l’Etat, Moussa Sanogo, avait présenté fin novembre 2020, au Patronat ivoirien, le projet de l’annexe fiscale 2021 assortie de quelques ajustements afin d’apporter des éclairages sur les motivations du gouvernement. 

Des mesures de politiques fiscales ont été proposées à cette annexe fiscale, portant entre autres, sur l’assujettissement du riz de luxe à la Taxe sur la valeur ajoutée (TVA) au taux de 9%. Le marché de cette denrée attend que l’Etat définisse le riz qu’il qualifie de riz de luxe. 

Covid-19 : Le Maroc autorise l’utilisation d’urgence du médicament « Molnupiravir »

Le Maroc a autorisé l’usage d’urgence pour le Covid-19 de « Molnupiravir », devenant l’un des premiers pays au monde à approuver ce médicament antiviral du laboratoire américain Merck, a indiqué Mme Bouchra Meddah, Directrice du Médicament et de la Pharmacie au ministère de la Santé et de la Protection sociale.Il a été procédé d’une manière proactive au renforcement du protocole de traitement des patients atteints de Covid-19 par ce médicament, après son approbation, mardi dernier, par les membres du comité national scientifique et technique, dans le but d’endiguer les maladies respiratoires aiguës, a-t-elle déclaré.

Il a été prouvé que ce médicament est efficace et réduit de 50% le risque de cas graves et de décès, notamment s’il est administré dans les premiers cinq jours de l’infection, a souligné Mme Meddah.

Le ministère de la Santé et de la Protection sociale a obtenu l’ensemble des documents et données, qui ont été minutieusement examinés pour vérifier que ce médicament est de bonne qualité et sans risque pour les patients, a assuré la responsable, ajoutant que des échantillons de ce médicament ont été analysés par le laboratoire national de contrôle des médicaments, qui a conclu au même résultat.

A l’instar de certains pays comme la Grande-Bretagne, les Etats-Unis et le Japon, ce médicament est autorisé pour le traitement des patients atteints de Covid-19 et plusieurs autres pays l’ont commandé pour le mettre à la disposition du public, a-t-elle relevé.

Ce médicament nécessite une ordonnance délivrée par un médecin et il est disponible dans les hôpitaux publics, les CHU et les cliniques privées, a-t-elle expliqué, précisant qu’il sera aussi livré aux pharmacies.

De même, Merck a autorisé plusieurs laboratoires à fabriquer des versions génériques pour permettre à tout le monde l’accès rapide à ce médicament, a-t-elle fait savoir.

Le ministère, rappelle-t-elle, incite les citoyens à accomplir leur schéma vaccinal et à se tenir aux mesures préventives afin d’endiguer le virus, surtout le variant Omicron qui se propage très rapidement et touche quelque 70 % des cas.

Cérémonie d’ouverture Can 2021 : Macky Sall invité spécial de Paul Biya

Macky Sall est l’invité d’honneur de Paul Biya lors de la cérémonie d’ouverture de la Coupe d’Afrique des nations 2021 qui s’ouvre ce dimanche 9 janvier jusqu’au 6 février 2022 au Cameroun.Le président sénégalais, futur président en exercice de l’Union africaine (UA), sera la guest star du président camerounais Paul Biya ce dimanche à Yaoundé. Le président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, président en exercice de UA, qui lui passera le flambeau en février prochain, est aussi invité à cette cérémonie d’ouverture où plusieurs personnalités sportives et diplomatiques sont annoncées.

Le chef de l’Etat sénégalais assistera aux festivités dans le nouveau stade Paul Biya d’Olembe. Il suivra dans la foulée le match d’ouverture à 16h00 entre les Lions indomptables du Cameroun et les Etalons du Burkina Faso qui va lancer cette compétition.

Le président camerounais qui s’est impliqué personnellement dans l’organisation de cette Can, sera bien au rendez-vous. Si sa présence avait suscité quelques interrogations, les derniers doutes sont levés. A 88 ans et 40 ans de présidence, Paul Biya se fait de plus en plus discret. Sa dernière apparition publique remonte au 21 décembre 2021 lors d’une audience accordée au président de Confédération africaine de football (Caf) le sud-africain Patrice Motsepe.

Fally Ipupa de la partie

Cette 33ème édition de la Coupe d’Afrique des nations offre au doyen des présidents d’Afrique en termes d’âge et deuxième président en terme de longévité (derrière Théodoro Obiang Nguema Mbasogo, 43 ans de présidence), d’effectuer une sortie remarquée. D’après le média d’investigation Africa Intelligence, son hôte n’assistera qu’au match d’ouverture. Macky Sall qui a réclamé la coupe aux Lions de la Teranga, n’aura pas l’occasion de suivre le match du Sénégal qui croisera le fer le lundi 10 janvier à 13h00 contre les Warriors du Zimbabwe à Bafoussam dans l’Ouest du Cameroun.

Cette cérémonie qui s’annonce grandiose dans cet écrin d’Olembé de 60.000 places, réserve plusieurs surprises selon le comité d’organisation. L’artiste international congolais, Fally Ipupa, très suivi au Cameroun, est ainsi attendu. Il est l’invité de Samuel Eto’o, nouveau président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot).

A côté du match d’ouverture entre le Cameroun et le Burkina Faso, on suivra le duel entre les Requins Bleus du Cap Vert et les Walya (Antilopes) d’Ethiopie à 19h00. L’Algérie, tenante du titre, tentera de conserver son bien et de maintenir sa série d’invincibilité (37 matchs) mardi devant la Sierra Leona à Douala. Les Fennecs ne sont plus qu’à trois victoires du record absolu d’invincibilité de l’Italie (40 matchs). L’Égypte, le Sénégal, le Maroc, le Mali et la Côte d’Ivoire sont les autres favoris à suivre dans cette Can.

Programme : dimanche 9 janvier à Yaoundé : 16h00 : Cameroun vs Burkina Faso, 19h00 : Éthiopie vs Cap Vert

Maroc : Interpellation de 5 individus pour trafic de drogue et falsification de pass vaccinaux

Les services sécuritaires marocains ont interpellé, entre les 3 et 5 janvier 2022, cinq individus pour leur implication présumée dans une affaire de trafic de drogue, d’atteinte aux systèmes de traitement automatique des données et falsification de pass vaccinaux, indique vendredi un communiqué de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN).Cette opération sécuritaire conjointe a permis l’interpellation d’un fonctionnaire de police exerçant au district de sûreté de Mehdia et d’un infirmier en flagrant délit de transport de 338 kg de résine de cannabis à bord d’un véhicule léger à Timahdite.

Les recherches et investigations menées dans le cadre de cette affaire ont également permis l’arrestation du propriétaire du véhicule et d’un policier relevant du commissariat de Karia Ba Mohamed, outre un infirmier-major exerçant aux environs de Taounate, pour leur implication présumée dans ces actes criminels.

Les premiers éléments de l’enquête ont révélé que parmi les individus interpellés figurent des personnes impliquées dans l’atteinte aux systèmes de traitement automatique des données en vue de falsifier les données des personnes vaccinées contre le Covid-19 et l’émission de faux pass vaccinaux, souligne la même source.

Les suspects ont été placés en garde à vue dans le cadre de l’enquête judiciaire menée par la brigade nationale de la police judiciaire sous la supervision du parquet compétent, poursuit le communiqué.

Covid-19 au Rwanda : des hôtels fermés pour non-respect des mesures préventives

Le Rwanda Development Board (RDB) a fermé temporairement des dizaines d’hôtels et de restaurants qui n’ont pas respecté les mesures préventives contre la Covid-19.Dix hôtels ont été fermés pour une période allant d’une semaine à trois mois. Ces réceptifs hôteliers ont été condamnés à payer une amende de 150.000 Rwf (environ 150 dollars US). Sept autres hôtels et restaurants ont été avertis et condamnés à une amende de 150.000 à 300.000 rwf (150 à 300 dollars).

« Le RDB rappelle à toutes les entités que la violation des mesures établies entraînera des sanctions telles que des amendes et une fermeture temporaire allant de 1 à 3 mois », peut-on lire dans le communiqué du RDB.

Au cours du mois dernier, le Rwanda est touché de plein fouet par la variante Omicron. La semaine dernière, le pays a confirmé 8.053 nouveaux cas positifs au Covid-19, soit plus de 1.100 par jour.

Le plus grand centre Covid-19 a fermé ses portes il y a un mois, après que le dernier patient est sorti de l’hôpital. Mais au cours des sept derniers jours, les centres Covid-19 ont admis 67 patients, dont quatre dans un état critique.

Les mesures préventives se poursuivent avec la vaccination de 5,5 millions de personnes avec la deuxième dose et de près de 240 000 personnes qui ont déjà reçu la dose de rappel. Par ailleurs, 7,7 millions de Rwandais ont déjà reçu la première dose.

Depuis mars 2020, date à laquelle le premier cas a été confirmé au Rwanda, 1.362 personnes sont mortes du Covid-19 au Rwanda.

L’Ethiopie invité à agir contre les massacres ethniques

Le Conseil éthiopien des droits de l’homme a exhorté vendredi le gouvernement à agir contre les auteurs d’attaques à caractère ethnique qui auraient été perpétrées par le groupe Shene du Front de libération Oromo (OLF).Cette demande a été formulée après que les troupes de l’OLF-Shene ont brûlé à mort 50 personnes de l’ethnie Amhara dans la localité de Weligalti, dans le district de Wama Sipusure, dans la zone de Wellega de l’Etat d’Oromia.

Le Conseil éthiopien des droits de l’homme (EHRC, sigle en anglais) exige du gouvernement qu’il prenne des mesures à l’encontre des hommes armés du Front de libération Oromo Shane qui continuent de mener des attaques à caractère ethnique contre les Amharas.

Dans une déclaration publiée jeudi, l’EHRC a indiqué avoir reçu des rapports sur ces attaques qui se seraient produites en début de de semaine contre des civils innocents dans la zone de Horo Guduru, dans la région d’Oromo, où au moins cinq civils ont été tués sur un marché dont deux femmes.

Selon l’EHRC, l’OLF Shene était derrière cette attaque. Il a été rapporté que ni l’administration régionale ni le gouvernement fédéral n’ont condamné le massacre ciblé contre les civils de l’ethnie Amhara. Ces atrocités surviennent quelques semaines après l’arrêt des bombardements sur le Tigré par le gouvernement éthiopien.

La dernière opération de l’OLF ne s’est pas déroulée uniquement à Wollega, où un massacre de communautés agricoles principalement d’origine amhara a eu lieu, mais également à Shoa, dans le centre de l’Éthiopie, selon les rapports.

Les activistes et les partis politiques ont été accusés de ne pas s’être fait entendre pour condamner les récentes attaques. La communauté internationale a fait pression sur le gouvernement éthiopien pour qu’il mette fin au conflit, qui fait rage depuis novembre 2020.

Rwanda : des compteurs intelligents pour les motos-taxis

Les autorités rwandaises ont introduit vendredi l’utilisation obligatoire de compteurs intelligents pour tous les opérateurs de taxi-moto dans le cadre de la campagne nationale visant à mettre en place une économie sans argent liquide d’ici 2024.Le compteur de taxi-moto, qui est un smartphone et que les chauffeurs de taxi vont payer ultérieurement, offre un certain nombre d’avantages pour eux et leurs clients. Auparavant, les chauffeurs et les clients se disputaient souvent sur le prix d’une course, mais désormais, le compteur le détermine automatiquement.

Etant donné que le Covid-19 peut se propager au contact de la monnaie fiduciaire et des pièces de monnaie, le gouvernement tente d’adopter une série de mesures visant à promouvoir une économie sans argent liquide.

Le rapport annuel 2019/20 de la Banque nationale du Rwanda montre que malgré le ralentissement économique dû aux arrêts pendant la pandémie de Covid-19, le système financier du pays est resté solide et les prix sont restés stables.

La rentabilité du secteur bancaire et les taux de liquidité se sont améliorés tant pour les institutions de microfinance (IMF) que pour les banques. Le taux de paiement électronique par rapport au PIB est passé de 34,6% en juin 2019 à 54% en juin 2020.

En outre, le pourcentage de faux billets de banque a considérablement diminué. Dans le cadre de la poursuite d’une économie sans numéraire, le gouvernement rwandais a pour objectif d’améliorer son inclusion financière depuis plusieurs années, a-t-il indiqué. Les motards et les passagers sont prêts et préparés pour les compteurs.

Toutes les motos basées à Kigali ne seront pas autorisées à fonctionner sans compteurs intelligents, selon une nouvelle instruction de l’Autorité rwandaise de régulation des services publics (RURA).

Ghana: lancement du Système panafricain de paiement et de règlement (PAPSS)

Le système panafricain de paiement et de règlement (PAPSS, sigle en anglais) sera officiellement lancé par le président ghanéen Nana Addo Dankwa Akufo-Addo à Accra le 13 janvier 2022.Le PAPSS est une plateforme qui facilite les paiements transfrontaliers instantanés en monnaie locale entre les pays. Il a été testé avec succès dans les six pays de la zone monétaire de l’Afrique de l’Ouest (ZMAO) : le Nigeria, la Gambie, la Sierra Leone, le Liberia, le Ghana et la Guinée. En raison de sa composition multi-devises et bilingue, la ZMAO est considérée comme un microcosme du continent.

Initialement annoncé en septembre, le déploiement du PAPSS devrait faciliter la coordination entre les banques via un système de compensation sous la coordination de Afreximbank, principal agent de compensation et fournisseur de garanties de règlement et de facilités de découvert.

Plusieurs personnalités sont attendues lors du lancement comme le professeur Benedict Oramah, Président et PCA d’Afreximbank, Wamkele Mene (Secrétaire général du secrétariat de la ZLECA), le président de la Commission de l’Union africaine, M. Godwin Emefiele, président de la Commission de l’Union africaine, et le président de la Commission de l’Union européenne. Godwin Emefiele, (Président du Conseil d’administration du PAPSS) ; M. Aliko Dangote (PDG, Dangote Group) ; M. Mike Ogbalu (PDG, PAPSS) ; Dr. Ernest Kwamina Addison (Gouverneur, Bank of Ghana) et Hon. John Rwangombwa (Gouverneur, National Bank of Rwanda).

Les autres participants sont le Dr Denny Kalyalya (gouverneur de la Banque de Zambie), le Dr Olorunsola E. Olowofesa (directeur général de l’IMAO), l’Honorable Ken Ofori-Atta (ministre des Finances du Ghana), le Dr Akinwumi Adesina (Président de la Banque africaine de développement), M. Ade Ayeyemi (Directeur général de l’Ecosse) et le Dr. Ade Ayeyemi (PDG du groupe Ecobank) ; Dr James Mwangi (Equity Group Holdings Plc) ; et M. Admassu Tadesse (Président émérite et PDG du groupe, Banque de commerce et de développement de l’Afrique orientale et australe).

Une conférence de presse sera organisée par la Banque africaine d’import-export (Afreximbank) le jeudi 13 janvier 2022 à l’hôtel Kempinski, à Accra, au Ghana pour revenir sur les détails du système PAPSS.

Le communiqué indique aussi que ces personnalités donneront un aperçu de l’impact transformationnel du PAPSS en éliminant les frontières financières intra-africaines, en connectant les marchés africains les uns aux autres, en permettant l’utilisation des monnaies locales, en réduisant le besoin de compensation et de règlement des paiements à l’étranger.

« Cela devrait permettre au continent d’économiser plus de cinq milliards de dollars US en coûts de transaction de paiement chaque année. Le PAPSS (Pan-African Payment and Settlement System) facilitera et aidera à stimuler l’énorme croissance du commerce intra-africain résultant de la création d’un marché unique dans toute l’Afrique par la Zone de libre-échange continentale africaine. Il facilitera le système de paiement, de compensation et de règlement pour le commerce intra-africain, simplifiera les transactions intra-régionales et réduira le coût, la durée et la variabilité temporelle des paiements transfrontaliers », explique le communiqué.

Un autre point de presse sera également organisée le vendredi 14 janvier 2022 pour annoncer l’ouverture des inscriptions à la Foire commerciale intra-africaine 2023 (IATF 2023), qui se tiendra à Abidjan, en Côte d’Ivoire.

Selon le document, la conférence fournira des commentaires sur les 42,1 milliards de dollars US d’accords commerciaux et d’investissement conclus lors de l’IAT 2021 et que les orateurs comprendront Chief Olusegun Obasanjo, ancien président du Nigeria et président du Conseil consultatif de l’IATF, Prof. Benedict Oramah, président et président du conseil d’administration d’Afreximbank; H. E. Albert Muchanga, Commissaire de l’Union africaine pour le développement économique, le commerce, l’industrie et les mines ; S.E. Wamkele Mene, Secrétaire général, Secrétariat de la ZLECA ; Mme Kanayo Awani, Directrice générale, Initiative pour le commerce intra-africain, Afreximbank ; et M. Silver Ojakol, Chef de cabinet, Secrétariat de la ZLECA.

Côte d’Ivoire: la pression fiscale estimée à 12% (DG des impôts)

La pression fiscale en Côte d’Ivoire est estimée à 12%, a indiqué vendredi, à Abidjan, le directeur général des impôts, Abou Sié Ouattara, lors d’une présentation de l’annexe fiscale à la loi des finances 2022, face à la presse.

« Le taux de pression fiscale en Côte d’Ivoire est l’un des plus faibles de l’Uemoa, la norme admise est de 18%; nous sommes à 12% », a dit M. Abou Sié Ouattara, faisant observer que « la pression fiscale n’est pas forcément la pression de l’administration ».

Il a défini la notion de la pression fiscale, insinuant que « c’est l’ensemble des prélèvements obligatoires collectés dans un pays, qui est au numérateur (impôts et taxes), et au dénominateur, la richesse générée par le pays ». 

Pour améliorer le taux de pression fiscale, la direction générale des impôts de Côte d’Ivoire, veut « procéder à une meilleure répartition de la charge fiscale » grâce à un élargissement de l’assiette fiscale. 

La pression fiscale en Côte d’Ivoire s’est établie à 12,5% en 2020, avait indiqué début février 2021 le directeur général des impôts, Abou Sié Ouattara, face aux chefs d’entreprises de la Chambre de commerce européenne en Côte d’Ivoire (Eurocham).  

La croissance économique ivoirienne s’est établie à 6,5% en 2021 contre près de 2% en 2020, en dépit de la pandémie de Covid-19. Le pays compte profiter de l’embellie de l’économie mondiale cette année pour relancer durablement sa croissance, prévoyant un taux de 7,4% en 2022. 

Le Nigeria veut travailler avec la Cedeao pour aider le Mali (Buhari)

Le chef de l’Etat nigérian s’est engagé à faire de son mieux pour le Mali dans le cadre des exigences de la Cedeao.Malgré la suspension du Mali de toutes les instances de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) en raison du double coup d’Etat militaire intervenu dans ce pays, le président du Nigeria, Muhammadu Buhari, a promis d’aider ce « pays frère ».

Recevant l’Envoyé spécial du ministre malien de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, le colonel Abdoulaye Maïga, au State House jeudi à Abuja, venu l’informer des conclusions de la Conférence nationale sur la reconstruction de l’Etat qui s’est tenue à Bamako du 27 au 30 décembre 2021, M. Buhari a promis de faire de son mieux pour le Mali dans le cadre des exigences de la Cedeao.

« Le Nigeria travaillera dans les limites de la Cedeao pour aider le Mali. Chaque pays a ses problèmes. Nous avons combattu notre propre guerre civile auparavant, donc nous ne connaissons peut-être pas la totalité de la politique interne de chaque pays, mais nous ferons autant de sacrifices que possible pour le Mali, dans le cadre de principes de la Cedeao », a affirmé le président Buhari.

Cité par le communiqué final de la rencontre, le dirigeant nigérian a soutenu que « personne ne peut aimer le Mali plus que les Maliens eux-mêmes », appelant la junte militaire malienne à travailler dans le cadre des principes de la Cedeao afin de restaurer l’ordre constitutionnel dans les meilleurs délais.

Alors que les autorités de la transition au Mali étaient sous pression des dirigeants ouest-africains pour fournir un chronogramme électoral au plus tard le 31 décembre 2021, les conclusions issues des « Assises de la refondation » ont donné désormais carte blanche au chef de l’Etat, Assimi Goïta, pour prolonger la transition de « six mois à cinq ans ».

Mais pour le médiateur de la Cedeao, Goodluck Jonathan, en visite mercredi dernier à Bamako en prélude au sommet des Chefs d’Etat sur le Mali prévu ce 9 janvier 2022, « une transition de cinq ans ne passe pas ».

Zimbabwe : la date des élections partielles connue

Vingt-huit sièges de députés sont à pourvoir lors de ces joutes électorales.Le président Emmerson Mnangagwa a fixé au 26 mars 2022 la date des élections législatives partielles. Les candidats vont disputer 28 sièges de députés suite au décès de législateurs et à la démission de ceux de la faction dissidente du Mouvement pour le changement démocratique (MDC) dirigée par Douglas Mwonzora.

Dans un texte réglementaire publié, hier jeudi, le président Mnangagwa a également annoncé que la Cour de nomination va siéger le 26 janvier prochain. Il avait auparavant résisté aux pressions en faveur de la tenue de ces élections partielles, invoquant la pandémie de Covid-19.

Nelson Chamisa, dont la faction a participé aux élections générales de 2018 sous la bannière du MDC-Alliance, a perdu de justesse l’élections présidentielle face à Mnangagwa il y a quatre ans, tandis que son parti a obtenu 88 des 270 sièges parlementaires qui étaient en jeu.

La faction de Douglas Mwonzora, qui s’était sous la bannière du MDC-T, a fait piètre figure lors de ces élections, ne parvenant à remporter qu’un seul siège.

Toutefois, avec l’aide des tribunaux et de la ZANU PF au pouvoir, le MDC-T a fait valoir que tous les sièges remportés par le MDC-Alliance lui appartenaient et a rappelé tout législateur appartenant à ce dernier qui refusait de reconnaître Mwonzora comme chef du parti.

Ainsi, plus de 20 parlementaires du MDC-Alliance ont été démis du parlement au cours des deux dernières années.

La Chine va installer une base militaire en Erythrée

L’Erythrée et la Chine ont signé divers accords de coopération, dont un accord permettant au géant asiatique d’établir une base militaire dans ce pays de la Corne de l’Afrique.Le ministre érythréen des Affaires étrangères, M. Saleh, et le conseiller d’Etat et ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, ont signé l’accord mercredi dernier à Asmara, la capitale érythréenne.

« La coopération entre Asmara et Beijing devrait permettre à l’Empire du Milieu de renforcer sa présence dans la Corne de l’Afrique et en mer Rouge », a déclaré le ministère érythréen des Affaires étrangères dans un communiqué reçu à APA.

Au cours de sa visite de M. Yi, « les deux parties ont convenu de mener activement une coopération pratique, dans le cadre du partenariat stratégique et du Forum sur la coopération sino-africaine, dans divers secteurs d’intérêt mutuel », poursuit le texte.

Il indique que les deux pays « sont encouragés par la confirmation de la poursuite de la consolidation et du développement du partenariat stratégique par les deux chefs d’Etat ».

Récemment, l’Erythrée a rejoint l’initiative « la Ceinture et la Route » (Belt and Road Initiative, BRI), le plan de développement du commerce et des infrastructures du président chinois Xi Jinping.

L’Erythrée et la Chine ont également convenu de défendre les valeurs communes de paix, de développement, d’équité, de justice, de démocratie et de liberté pour toute l’humanité, et se sont opposées à « l’ingérence hégémonique dans les affaires intérieures d’autres pays sous le prétexte de la démocratie et des droits de l’homme ».

Pékin s’oppose à toute sanction unilatérale contre l’Erythrée, tandis qu’Asmara réaffirme son adhésion au principe d’une seule Chine.

Nigeria : 950 terroristes éliminés en sept mois (armée)

La lutte contre le terrorisme et le grand banditisme porte ses fruits au Nigeria.Coup de balai de l’armée régulière du Nigeria dans les zones occupées par des terroristes ! Au total, 950 terroristes ont été tués entre le 20 mai 2021 et le 6 janvier 2022, a déclaré le directeur par intérim des opérations médiatiques de la défense, le Major-général Benard Onyeuko.

Sur la même période, les soldats nigérians ont éliminé 537 brigands et autres éléments criminels, y compris deux chefs de bandits clés dans l’État de Zamfara dans le nord du Nigeria, Alhaji Auta et Kachalla Ruga.

Face à la presse, hier jeudi, le directeur par intérim des opérations médiatiques de la défense, le Major-général Benard Onyeuko, a révélé que les troupes nigérianes ont également sauvé environ 1000 civils kidnappés et récupéré diverses armes auprès des éléments criminels.

Selon lui, les activités opérationnelles de l’armée ont permis d’arrêter 79 terroristes et de sauver 113 autres civils kidnappés. Il a ajouté que 3250 têtes de bétail volées, 238 motos et 118 chargeurs de fusils supplémentaires ont été récupérés par les troupes au cours des opérations.

La politique fait les choux gras de la presse sénégalaise

L’actualité politique, avec le démarrage ce samedi à minuit de la campagne électorale pour les élections locales du 23 janvier 2022 et la visite de Macky Sall dans sa ville natale, Fatick, alimente les quotidiens sénégalais de ce vendredi.« Inauguration de la grande mosquée de Fatick : Macky Sall accueilli (hier jeudi) par une marée humaine dans son fief », constate Vox Populi, notant que Fatick déroule le tapis rouge à son fils.

L’As se focalise sur l’audience du chef de l’Etat avec les responsables de son parti, l’Alliance pour la République (APR) de Fatick et informe que « Macky annonce des sanctions contre les têtes de listes parallèles ».

« Macky et les inaugurations : Le temps de l’action…politique », titre Walf Quotidien, dans lequel journal, Serigne Thiam, enseignant à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad) affirme que « les réalisations ne pourront pas faire oublier les scandales ».

Traitant de la reprise, ce vendredi matin, du face-à-face gouvernement-presse, Sud Quotidien s’exclame : « Macky, en mode double ! »

Ce journal parle de retour des conférences de presse bi-hebdomadaires du gouvernement en temps d’Omicron et de pré-campagne électorale.

« Deux semaines de campagne électorale : Vers 14 jours de paralysie de l’administration et des embouteillages monstres », titre La Tribune, expliquant que beaucoup de fonctionnaires sont impliqués dans les élections locales à Dakar et ailleurs.

« Locales 2022 : Benno, plus de 3,5 milliards FCFA de budget de guerre. Six millions FCfa pour les 552 communes et les 43 départements et 10 millions FCfa pour les cinq villes », détaille L’Observateur à sa Une.

Nos confrères donnent les chiffres du scrutin du 23 janvier prochain et révèlent : « 3112 listes hors contentieux, 15.066 bureaux de vote pour plus de 6,8 millions d’électeurs ».

Le Soleil consacre sa Une à « l’or blanc du Sine (qui est) en quête de valorisation ». Ce journal souligne qu’en dépit d’un énorme potentiel, la filière sel ne nourrit pas son homme à Fatick, mais plusieurs initiatives sont en cours pour donner plus de valeur à ce produit surnommé « l’or blanc ».

En sport, L’Observateur renseigne : « 4 gardiens à la Can. Aliou Cissé et le choix polémique ».

« Foot : 33e édition de la Coupe d’Afrique des nations-Le morale est au beau fix, mais…Cissé s’attend à une compétition très difficile », lit-on à la Une de Vox Populi.

Dans ce journal, le coach des Lions du Sénégal soutient : « Cette Can, on la connaît. On a emmagasiné ensemble avec les joueurs beaucoup d’expériences. C’est l’ambition de toutes les grandes sélections qualifiées de remporter la compétition ».

En attendant, Sud Quotidien informe que 20 Lions ont pris part, hier, au premier galop d’entraînement à Bafoussam (Cameroun).

« Première séance à Bafoussam : Les Lions essayent de rattraper le temps perdu », renchérit L’As.