Politique, diplomatie et sécurité au menu des quotidiens marocains

Le message adressé au Roi Mohammed VI par le président d’Allemagne Frank-Walter Steinmeir, à l’occasion du nouvel an, la diplomatie marocaine et l’installation du Comité national chargé de l’exécution des sanctions du Conseil de sécurité sur le terrorisme et les armes sont principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce vendredi.+L’Opinion+ relève qu’il s’agit d’un « signal fort d’apaisement » et de « renouveau » des relations bilatérales avec l’Allemagne qui vient d’être émis par son président, Frank-Walter Steinmeier.

Pour le Maroc, le message d’amitié doublé d’une invitation officielle adressée par le président allemand au Roi pour une visite d’État en Allemagne doit être apprécié et évalué à l’aune des anciennes fonctions occupées par l’actuel président, note le quotidien.

Ancien vice-chancelier et surtout ancien ministre des Affaires étrangères de l’Allemagne, Steinmeier représente en effet la figure officielle idoine à même d’incarner une transition douce et progressive dans les relations entre les deux pays, explique-t-il.

Pour sa part, +Assahra Al Maghribia+ écrit que ce message, qui salue les vastes réformes lancées sous la conduite du Souverain, vient corroborer la « bonne réputation » dont jouit le Maroc auprès des plus anciennes démocraties, écrit de son côté.

Et l’invitation adressée par le président allemand au Souverain pour effectuer une « visite d’Etat en Allemagne », afin de « sceller un nouveau partenariat entre les deux pays » est la meilleure preuve que l’option idéale c’est de « se tourner vers l’avenir » pour les intérêts des deux pays, d’autant plus qu’il s’agit du Maroc qui est entré dans l’ère de la modernité et de la démocratie, avec la ferme volonté de ne plus revenir sur les démarches qu’il a entreprises, soutient le quotidien.

Il s’agit également d’un « moment décisif » où le Maroc et l’Allemagne présentent un « modèle » pour agir avec sagesse, gérer intelligemment les différends et même les crises, et envisager l’avenir autrement au lieu de rester prisonnier d’actions menées sur la base d’informations et idées erronées, estime-t-il.

+Aujourd’hui Le Maroc+, qui s’attarde sur la diplomatie marocaine, écrit que depuis quelques années, le Maroc a effectué un virage stratégique dans sa politique diplomatique, en faisant le choix d’une « diplomatie agissante ».

Le Maroc a opté pour la diversification de ses partenariats internationaux en s’ouvrant sur de nouvelles contrées en Afrique mais également en Asie ainsi qu’en Amérique latine, constate le journal. L’autre aspect de cette stratégie a porté sur l’approfondissement et le renforcement des relations avec les partenaires historiques du Royaume toujours en Afrique mais également en Europe, au Moyen-Orient et bien évidemment l’Amérique du Nord, ajoute-t-il.

Avec les pays de l’Europe, les changements et réglages introduits par le Maroc sont en train d’apporter des résultats, relève-t-il, notant que les initiatives prises par l’Allemagne, qui veut approfondir le partenariat avec le Maroc, confirment cette tendance.

+Libération+ rapporte que le Comité national chargé de l’exécution des sanctions du Conseil de sécurité de l’ONU en lien avec le terrorisme et la prolifération des armes et leur financement a été installé, mercredi à Rabat, en présence des hauts responsables des institutions concernées.

Le Comité est placé sous la présidence du ministre de la Justice et comprend parmi ses membres les représentants de 15 instances gouvernementales, judiciaires, sécuritaires et financières.

La mise en place de ce mécanisme juridique intervient dans le sillage du respect par le Royaume de ses engagements internationaux et de la mise en adéquation de son système avec les normes mondiales, essentiellement les résolutions du Conseil de sécurité et les recommandations du Groupe d’action financière (GAFI), appelant les Etats à se doter des dispositions et instructions efficaces pour l’application desdites sanctions, souligne la publication.

Côte d’Ivoire: extension du crédit d’impôt relatif à l’emploi et à la formation

L’annexe fiscale de la loi des finances 2022, en Côte d’Ivoire, aménage les dispositions relatives au « crédit d’impôt BIC » pour la formation professionnelle et l’emploi, en étendant son champ d’application.

Cet aménagement des dispositions du Code général des impôts relatives à la formation, à l’apprentissage et à l’emploi vise la création de milliers d’emplois rémunérateurs, l’une des priorités de la politique économique et sociale du gouvernement ivoirien. 

Il s’agit d’un dispositif fiscal d’incitation à la formation professionnelle et à l’emploi. L’Etat veut à travers cette loi fiscale renforcer son impact en étendant le crédit d’impôt accordé dans le cadre des contrats d’apprentissage: contrat stage de qualification ou d’expérience professionnelle. 

Ce crédit qui est de 500 000 F CFA par an et par personne formée, est porté à 750 000 F CFA lorsque le stage de qualification ou d’expérience professionnelle concerne une personne en situation de handicap, pour les entreprises soumises à un régime réel d’imposition.

Le dispositif fiscal ramène ce montant à « 100 000 F CFA par an pour les entreprises relevant de la taxe d’Etat de l’entreprenant ou de l’impôt des microentreprises et à 150 000 F CFA lorsque l’apprentissage concerne une personne en situation de handicap ».

De même, l’article 111 ter du Code général des impôts prévoit un crédit d’impôt au profit des entreprises qui accueillent des élèves ou étudiants pour un stage pratique de six mois maximum, en vue de la validation de leur diplôme, souligne le texte.  

Cependant, le terme « stage pratique » employé pour désigner la formation de ces élèves ou étudiants peut être source de confusion avec les notions de « contrat stage de qualification ou d’expérience professionnelle », qui renvoient également à une formation pratique.

C’est pourquoi le dispositif fiscal 2022 a proposé de remplacer dans l’article 111 ter susvisé, l’expression « stage pratique » par « contrat stage-école », conformément aux dispositions de l’article 13.11 du Code du travail.

Selon l’experte en fiscalité, Mme Annick Soko, « dans le souci de conformité aux dispositions du Code du travail, l’annexe fiscale 2022 étend le crédit d’impôt accordé dans le cadre des contrats d’apprentissage, aux contrats de stage de qualification ou d’expérience professionnelle ». 

Le texte de loi aménagé, allège les conditions de mise en oeuvre du crédit d’impôt pour emploi. L’article 111 du Code général des impôts subordonne le bénéfice du crédit d’impôt BIC à la présentation de certains documents.

L’employeur devra présenter la déclaration des salariés nouvellement embauchés à la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNPS) ainsi qu’un certificat médical et un document délivré par le ministère en charge des Affaires sociales attestant l’handicap physique ou intellectuelle lorsque le contrat concerne des personnes en situation d’handicap. 

Le Pdci et le PPA-CI veulent « s’assurer une immunité » avec le dialogue politique

Le Rhdp, le parti au pouvoir en Côte d’Ivoire, estime que le Pdci et le PPA-CI, les principaux partis de l’opposition veulent s’assurer « une immunité juridictionnelle » avec le dialogue politique, dans l’affaire de la désobéissance civile lors de la présidentielle de 2020.

Dans une déclaration, en réaction au Pdci et au PPA-CI, le Rhdp indique constater que ces deux partis veulent se servir du dialogue politique, relancé le 16 décembre 2021 « pour s’assurer une immunité juridictionnelle et une impunité, sans toutefois reconnaître leurs forfaits ».  

« Le dialogue politique n’est à cet égard aucunement constitutif d’une occasion d’exonérer à priori des hommes politiques des actes justiciables qui leur sont opposés », a martelé le porte-parole du Rhdp, M. Adjoumani Kouassi, dans une déclaration. 

A travers une déclaration conjointe, mercredi, le Pdci et le PPA-CI se sont insurgés contre la récente conférence de presse du procureur de la République, qui s’était réservé d’engager des poursuites contre des leaders de l’opposition. 

Par ailleurs, ces deux partis de l’opposition ivoirienne ont accusé le chef de l’Etat,  Alassane Ouattara, de « manœuvrer pour torpiller le dialogue politique » qu’il a, selon le porte-parole du Rhdp, initié pour consolider la paix et la réconciliation nationale.

Le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci) et le Parti des peuples africains Côte d’Ivoire (PPA-CI), se sont dits inquiets du « peu d’intérêt » que le président Alassane Ouattara accorde au dialogue politique et lui demandent de « l’inscrire dans ses priorités en 2022 ». 

Par ailleurs, ces deux partis estiment que le sujet du dialogue politique n’a pas occupé une place importante dans le discours à la nation de SEM le Président de la République et en déduisent, par conséquent, qu’il n’en fait pas une priorité.

 « Le Rhdp rappelle que la justice n’est pas l’antithèse de la paix et du dialogue, que la poursuite du processus judiciaire doit se faire parallèlement au dialogue politique en cours », a ajouté M. Adjoumani, confirmant que « le dialogue et la consolidation de la paix restent des priorités » pour le président Ouattara. 

Le parti au pouvoir se réjouit des avancées notables enregistrées et des convergences de vue lors des précédentes phases du dialogue politique qui ont conduit entre autres au dégel des avoirs, à la libération des prisonniers, au retour des exilés, à l’amnistie et à la recomposition de la Commission  (CEI).

Le RHDP voudrait toutefois rappeler que « la recherche de la vérité sur les faits qui se sont produits en Côte d’Ivoire au cours de la période ciblée par les enquêtes n’est pas inconciliable avec la réconciliation, encore moins le dialogue politique », a-t-il poursuivi. 

Pour lui, « ces faits sont d’une gravité telle qu’il importe de savoir ce qui s’est réellement passé et surtout de connaître le degré de participation des personnes incriminées » lors de la « désobéissance civile » lancée par l’opposition lors de la présidentielle du 31 octobre 2020.  

« Cela nous semble capital et même préalable à la réconciliation véritable que les Ivoiriens appellent de tous leurs vœux », a-t-il insisté, affirmant que « la justice ivoirienne est donc dans son rôle ». 

« Le procureur de la République est dans le champ de ses prérogatives lorsqu’il informe l’opinion publique des suites judiciaires d’une procédure qui, en réalité, n’a pas commencé le 27 décembre 2021, mais ne fait que se poursuivre », a souligné le porte-parole du Rhdp. 

Les dégâts humains et matériels consécutifs aux violences perpétrées lors de la désobéissance civile, entre septembre et novembre 2020, ont occasionné 85 morts et 500 blessés. Pour le Rhdp, « ce mot d’ordre visait ni plus ni moins à déstabiliser les institutions de la République »

 « Pour sa part, le Rhdp exige que justice soit rendue aux victimes conformément aux textes en vigueur et que les décisions qui seront prises à l’issue de ces procédures en cours s’imposeront à tous, sans préjuger qu’elles puissent faire l’objet, ultérieurement, de compromis à l’occasion d’un dialogue politique », a conclu M. Adjoumani. 

Masséré Touré nommée Secrétaire générale adjointe de la présidence ivoirienne

Masséré Touré a été nommée le 4 janvier 2022 Secrétaire générale adjointe de la présidence ivoirienne, un nouveau jalon dans la success-story de celle qui a accompagné le président Ouattara dans sa conquête du pouvoir depuis 2006.

Masséré Touré viendra donc en appui du ministre  Abdourahmane Cissé, l’actuel ministre-secrétaire général de la présidence. Elle conserve par ailleurs son poste de directrice de la communication de la présidence ivoirienne, qu’elle occupe depuis 2015.

Nièce et fidèle de longue date

Nièce du président Ouattara, Masséré Touré est avant tout une fidèle de longue date. C’est une personnalité particulièrement brillante. Par bien des aspects, elle symbolise la relève de la classe politique ivoirienne, que le président veut mettre en valeur.

Revenue en Côte d’Ivoire en 2006, elle accompagne Alassane Ouattara dans sa conquête, et sa conservation, de la magistrature suprême. Elle participe notamment à la campagne présidentielle de 2010 comme conseillère en communication, avant d’être nommée directrice en 2015. Elle conduit depuis la stratégie de communication du président et gère les relations avec les médias.

Sa connaissance fine des dossiers, et du Président, rendent sa nomination particulièrement cohérente avec les responsabilités qui incombent au secrétariat général.

Professionnelle de haut-niveau

Née en 1974 à Abidjan, Masséré Touré a étudié en France, dans la ville de Nancy, au sein de l’ICN Business School. Elle y obtient en 1998 un DESS, un diplôme universitaire pré-doctoral, en marketing et gestion.

Elle fait son entrée dans la foulée, en 1999, au sein de Jeune Afrique, un groupe de presse réputé aussi bien en France que sur le continent africain. Elle y rejoint la régie publicité et communication où elle occupe le poste de cheffe de produit presse, pour Jeune Afrique et AM-Afrique Magazine.

Son retour en 2006 en Côte d’Ivoire marque son entrée dans la vie politique, puis, à partir de 2010, au sein de l’administration ivoirienne. Comme on l’a vu, elle y passe son « cursus honorum » au sein de la communication.

En quelques années, son ascension s’est accélérée. Conseillère spéciale et directrice de la communication présidentielle en 2015,  elle est nommée aux conseils d’administration de Fraternité Matin puis de la RTI en 2019. En 2020, on lui décerne la distinction de Commandeur de l’Ordre du mérite de la communication.  

En 2022, Masséré Touré entre à présent de plein pied dans les affaires publiques pour une jeune personnalité politique que l’on suivra dès maintenant avec une attention redoublée.

Maroc/Covid : Montée en flèche des nouveaux cas

Les cas de contamination au Maroc ont enregistré une montée en flèche ces derniers jours. Ce jeudi, le Royaume a recensé un total de 6.050 nouveaux cas en 24 heures, a annoncé le ministère marocain de la Santé dans son bulletin quotidien.Ceci porte à 983.629 le nouveau bilan d’infections depuis le premier cas signalé au Maroc en mars 2020, tandis que le nombre des personnes rétablies est passé à 946.289 (+1.734), soit un taux de guérison de 96,2%.

Le nombre total des décès est passé à 14.883 (létalité 1,5%), avec 11 nouveaux cas enregistrés.

S’agissant de la campagne de vaccination, le ministère relève que le nombre de primo-vaccinés a atteint 24.583.273, celui des personnes ayant reçu deux doses s’élève à 22.964.209, alors que 3.341.726 personnes ont eu trois injections.

Assimi Goïta joue la carte diplomatique pour convaincre la Cedeao

L’heure est désormais à l’apaisement entre le Mali et la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao).Le chef d’Etat malien Assimi Goïta a dépêché auprès de ses pairs ouest-africains le colonel Abdoulaye Maiga, ministre porte-parole du gouvernement, Abdoulaye Diop, ministre malien des Affaires étrangères et de la coopération internationale et Zeini Moulaye, président du Haut panel des Assises nationales de la refondation (ANR). 

Cette démarche qui se veut inclusive de la junte malienne, a pour but d’expliquer aux chefs d’Etats de l’espace communautaire les conclusions des Assises nationales de la refondation. La délégation malienne a déjà sillonné la Sierra Léone, la Côte d’Ivoire et le Ghana. Elle terminera son périple au Nigeria chez Muhammadu Buhari.

Les Assises de la refondation préconisent de prolonger la transition au Mali de « six mois à cinq ans » et de reporter les élections jusqu’à cette échéance. Mais cette décision soulève des vagues au sein de la Cedeao. « Cinq ans de transition pour des putschistes ? C’est par exemple plus que le mandat d’un président démocratiquement élu au Nigeria » a confié un membre de la délégation de la médiation présent à Bamako. Selon Goodluck Jonathan, médiateur de la Cedeao dans la crise malienne, la transition politique de cinq ans n’est pas acceptée au sein de l’espace communautaire.

Partant de ce constat, la diplomatie malienne joue désormais l’apaisement. « Ce nouveau chronogramme déjà présenté à certains chefs d’Etat de l’Espace communautaire n’est pas un calendrier figé, il est discutable » a rétorqué Abdoulaye Diop. « Pour nous, cinq ans c’est une base de discussion, nous sommes prêts à revoir cette durée à la baisse » a ajouté un conseiller d’Assimi Goïta.

Alors que les chefs d’Etat de la Cedeao se réunissent dimanche prochain à Accra, les militaires abattent désormais la carte diplomatique afin d’échapper à de nouvelles sanctions de l’organisation sous-régionale.

SADC : report du sommet d’urgence sur la sécurité au Mozambique

La Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) a reporté d’une semaine son sommet virtuel d’urgence qui devait se tenir vendredi pour discuter de la situation sécuritaire au Mozambique.Le bloc régional a déclaré que le sommet extraordinaire de la troïka sur la crise au Mozambique se tiendra le 11 janvier, tandis que le sommet extraordinaire des chefs d’État et de gouvernement de ses 16 États membres se tiendrait le 12 janvier 2022. « Les réunions se tiendront désormais à Lilongwe, en République du Malawi, les 11 et 12 janvier 2022 », a déclaré le secrétariat de l’organisation dans un communiqué.

Le président du Malawi, Lazarus Chakwera, devrait présider le sommet extraordinaire des chefs d’État et de gouvernement, tandis que le président sud-africain Cyril Ramaphosa présidera la réunion de la troïka de l’organe de la SADC chargé de la politique, de la défense et de la coopération en matière de sécurité. Les autres membres de la troïka sont le président du Botswana, Mokgweetsi Masisi, et le président de la Namibie, Hage Geingob.

 Le sommet extraordinaire devrait examiner les progrès de la mission de la SADC au Mozambique (SAMIM), qui a été déployée pour aider le Mozambique à lutter contre le terrorisme et les actes d’extrémisme. Depuis juillet 2021, la SAMIM aide les forces de défense mozambicaines à combattre les insurgés liés à l’État islamique.

Ghana : un début d’année fructueux pour mPharma

La startup ghanéenne de technologie de la santé annonce avoir levé, jeudi, un montant de 35 millions de dollars en financement de série D.La société pharmaceutique ghanéenne, mPharma, ne pouvait rêver mieux pour commencer l’année. Elle vient de réaliser une levée de fonds d’une quarantaine de millions de dollars. Le tour de table a été mené par la société de capital-risque, Jam Fund, la société d’investissement de croissance, Unbound, accompagnées d’autres acteurs du secteur.

Les bailleurs de fonds ont exactement fourni des capitaux propres de 30 millions de dollars. Le Citigroup a de son côté approuvé un prêt de 5 millions de dollars pour l’entreprise.

Ce nouveau financement est destiné à poursuivre l’expansion de la startup en Afrique, mais également à déployer une plateforme de commerce électronique pour les produits pharmaceutiques.

MPharma dit construire un réseau de pharmacies communautaires à travers l’Afrique. Elle prévoit d’être le fournisseur de services de soins de santé primaires de référence pour des millions de personnes résidant sur le continent.

Les pharmacies Mutti de la startup sont des mini-hôpitaux proposant une large gamme de services, notamment des services de consultation médicale, de diagnostic et de télésanté.

Fondée en 2013, mPharma opère dans 7 pays africains à savoir le Ghana, le Nigéria, le Kenya, la Zambie, le Malawi, le Rwanda et l’Ethiopie.

Ethiopie : découverte de fossiles d’animaux vieux de 2,3 millions d’années

Des fossiles de nombreux animaux vieux de 2,3 millions d’années ont été découverts avec des outils en pierre dans le sud de l’Ethiopie, ont annoncé mercredi des chercheurs.La découverte a été faite par l’équipe de recherche de l’Université d’Addis-Abeba dans la vallée de Yalda-Tume de la zone de Konsso dans l’état régional du Sud du pays. Les fossiles et les outils en pierre seraient âgés d’environ 2,3 millions d’années, selon l’équipe de recherche dirigée par l’archéologue, Alemsegged Beldados.

L’équipe a déclaré que cette dernière découverte fait de la vallée de Yalda-Tume l’un des principaux sites archéologiques d’Éthiopie où les plus anciens fossiles et outils en pierre ont été trouvés en un seul endroit et en grande quantité.

Selon l’équipe de recherche, des fossiles d’animaux marins et terrestres ont été trouvés sur le site archéologique. Il s’agit notamment d’ancêtres de plusieurs animaux d’élevage, d’éléphants et d’hippopotames.

Les chercheurs ont déclaré que la découverte de ces fossiles donne un aperçu révélateur des types d’animaux qui vivaient il y a 2,3 millions d’années. Les outils en pierre seraient la clé d’autres études concernant les processus de changements sociaux dans l’évolution culturelle préhistorique.

Mardi, l’université a remis les fossiles à l’Autorité pour la recherche et la conservation du patrimoine culturel (ARCCH), qui supervise les musées nationaux en Éthiopie.

Le Maroc compte 17.558 réfugiés à fin novembre 2021

Le Maroc pays compte 17.558 réfugiés et demandeurs d’asile à fin novembre 2021, selon les dernières statistiques du Haut-commissariat des réfugiés au Maroc (HCR), une structure publique chargée de la statistique.Dans les détails, les réfugiés syriens arrivent en tête avec un total de 5.040 personnes, suivis des yéménites 1.097 réfugiés. Viennent ensuite la République Centrafricaine (932), la Côte d’Ivoire (389), le Soudan du Sud (379), la Palestine (257), la République démocratique du Congo (192), le Cameroun (175), la Guinée (143), l’Irak (127), le Sénégal (106), le Mali (56), le Soudan (32) , le Nigeria (25) et la Gambie (2).

Notons que 24% de la population globale des réfugiés est constituée d’enfants âgés de 0 à 12 ans, soit un total de 2.210.

Selon les données du HCR, 27,5% étaient sans emploi, 9,6% sont des étudiants alors que 7,2% travaillaient dans le secteur primaire essentiellement dans l’agriculture et 1,7% étaient employés dans le secteur secondaire (industrie).

D’après le HCR, la ville de Rabat concentre le plus grand nombre de réfugiés avec un chiffre s’établissant à 1.373 à fin novembre 2021. Casablanca arrive en seconde position avec 942 réfugiés, suivie d’Oujda (854), Nador (676), Marrakech (511), Fès (480), Kénitra (426) et Meknès (422). Ces 8 villes accueillent 61,8% des réfugiés au Maroc. Le reste (3.508) est éparpillé dans les autres villes du Royaume.

Il est à souligner que 21,7% des réfugiés enregistrés auprès du HCR au Maroc, soit 1.998, ont des besoins spécifiques : 461 réfugiés avec une condition médicale sérieuse, 197 enfants dans des situations à risques, 68 personnes âgées à risque, 190 femmes dans des situations à risque.

Par ailleurs, les demandeurs d’asile sont toujours aussi nombreux. Leur nombre s’est établi à 8.410 à fin novembre 2021. Ces derniers proviennent majoritairement de la Guinée avec 2.360 demandeurs, suivis du Cameroun (1.056), Côte d’Ivoire (1.017), Sénégal (1.020), Soudan (782), Mali (748), Nigeria (410), République Démocratique du Congo (182), Gambie (120).

Fléchissement des prix mondiaux des produits alimentaires

L’indice de référence de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) sur les prix mondiaux des produits alimentaires montre une moyenne nettement plus élevée en 2021 qu’en 2020.Les prix mondiaux des produits alimentaires ont légèrement reculé en décembre 2021. Dans son dernier rapport publié ce jeudi, la FAO indique les prix internationaux des huiles végétales et du sucre ont cédé beaucoup de terrain par rapport à leurs niveaux auparavant élevés.

L’Indice FAO des prix des produits alimentaires a affiché une valeur moyenne de 133,7 points en décembre, soit une baisse de 0,9 pour cent par rapport à novembre, mais un niveau encore supérieur de 23,1 pour cent à celui de décembre 2020. L’Indice suit l’évolution mensuelle des prix internationaux des produits alimentaires les plus couramment échangés dans le monde. La seule hausse mensuelle enregistrée en décembre est à mettre au compte du sous-indice des produits laitiers.

Sur toute l’année 2021, en moyenne annuelle, l’agence onusienne note que les prix des produits alimentaires s’est établi à 125,7 points, soit pas moins de 28,1 pour cent de plus que l’année précédente.

« Normalement, des prix élevés devraient entraîner une hausse de la production, mais le coût des intrants, la pandémie mondiale actuelle et des conditions climatiques toujours plus incertaines ne laissent que peu de place à l’optimisme quant à un retour à des conditions de marché plus stables, y compris en 2022 », a déclaré Abdolreza Abbassian, Économiste principal à la FAO.

L’Indice FAO des prix des céréales a baissé de 0,6 pour cent par rapport à novembre, car la chute des cours du blé à l’exportation, dans un contexte d’accroissement des disponibilités après les récoltes effectuées dans l’hémisphère Sud, a plus que compensé le raffermissement des prix du maïs, lequel s’explique par une forte demande et des craintes quant au temps sec qui persiste au Brésil.

Toutefois, sur l’année entière, l’Indice FAO des prix des céréales a atteint son plus haut niveau annuel depuis 2012 et progresse de 27,2 pour cent par rapport à 2020 : le maïs enregistre une hausse de 44,1 pour cent et le blé de 31,3 pour cent, mais le riz cède 4,0 pour cent.

Pour les prix des huiles végétales, l’indice a reculé de 3,3 pour cent en décembre. En effet, les cours de l’huile de palme et de l’huile de tournesol se sont affaissés, car la demande mondiale à l’importation a été faible, ce qui est peut-être lié au fait que l’on se soit inquiété des conséquences de la hausse du nombre de cas de covid-19. Sur l’ensemble de l’année 2021, la FAO note que les prix des huiles végétales ont atteint leur plus haut niveau jamais enregistré et augmenté de 65,8 pour cent par rapport à 2020.

Quant au sucre, l’Indice FAO des prix a perdu 3,1 pour cent depuis novembre et tombe ainsi à son niveau le plus bas depuis cinq mois, en raison des craintes quant aux éventuelles répercussions du variant Omicron sur la demande mondiale, de l’affaiblissement du real brésilien et de la baisse des prix de l’éthanol. Sur l’ensemble de l’année 2021, l’Indice FAO des prix du sucre a grimpé de 29,8 pour cent par rapport à l’année précédente et a atteint son plus haut niveau depuis 2016.

De leur côté, les prix de la viande sont restés globalement stables en décembre, mais sur l’ensemble de l’année 2021, ils ont progressé de 12,7 pour cent par rapport à 2020.

L’Indice FAO des prix des produits laitiers est le seul sous-indice à avoir progressé en décembre : il gagne 1,8 pour cent par rapport au mois précédent, car les cours internationaux du beurre et du lait en poudre ont augmenté à la suite de la baisse de la production laitière dans l’Europe de l’Ouest et en Océanie.

Les prix du fromage ont pour leur part légèrement reculé, ce qui indique que les producteurs laitiers d’Europe de l’Ouest ont privilégié ce produit. En 2021, la valeur moyenne de l’Indice FAO des prix des produits laitiers a augmenté de 16,9 pour cent par rapport à 2020.

Le Sénégal suspend la taxe à l’exportation sur l’arachide

La décision a été prise par le chef de l’Etat, Macky Sall, lors du dernier Conseil des ministres.Les prévisions officielles font état d’une production nationale de 1,6 million de tonnes d’arachide à l’issue de la campagne agricole 2021-2022. Mais à cause de la faible qualité des récoltes, les collecteurs-exportateurs ne se ruent pas sur cette principale culture de rente du Sénégal. Pour booster les exportations de cet oléagineux, le gouvernement a décidé de suspendre la taxe de 40 F CFA par kilogramme à l’exportation, selon le communiqué du Conseil des ministres d’hier mercredi.

« Dans le souci d’augmenter, de façon notable, les revenus des producteurs dans le monde rural, le Chef de l’Etat a décidé de suspendre la taxe à l’exportation sur l’arachide », rapporte le document.

La taxe à l’exportation de l’arachide faisait entrer neuf milliards F CFA dans les caisses de l’Etat.

La campagne de commercialisation de l’arachide a démarré le 25 novembre 2021. Le prix plancher du kilogramme d’arachide a été fixé à 250 F CFA.

Sénégal: politique, économie et sport à la Une

Les quotidiens sénégalais parvenus, ce jeudi à APA, proposent un menu varié dominé par les élections locales du 23 janvier 2022, l’économie et le sport avec la participation des Lions à la Coupe d’Afrique des nations (Cameroun 2021).« Scrutin municipal et départemental du 23 janvier 2022 : Une élection, mille localités à enjeux ! », titre Sud Quotidien.

Le journal renseigne que le samedi 8 janvier prochain, à partir de minuit, les déférentes listes de coalitions engagées dans les élections municipales et départementales vont se lancer dans une campagne électorale qui va durer deux semaines sur l’étendue du territoire national.

« L’enjeu de ce premier scrutin depuis la réélection au premier tour en février 2019 de l’actuel chef de l’Etat va se jouer autour d’un certain nombre de localités » dont les villes de Dakar et Guédiawaye et les communes de Yoff, Grand-Yoff, note Sud Quotidien.

« Locales 2022 : Les principales coalitions en compétition », écrit EnQuête dans sa manchette.

Nos confrères reviennent sur le rejet, hier, par le Bureau de l’Assemblée nationale de la proposition de loi criminalisant l’homosexualité et indiquent que « la loi (est) tuée dans l’œuf ».

« Rejet de la loi sur la criminalisation de l’homosexualité (déposé par le collectif And Samm Jikko Yi) : Les initiateurs déterminés à continuer le combat », souligne Le Quotidien.

« Bienfaits d’une idée controversée : Yewwi bat monnaie pour Sonko », titre Walf Quotidien, dans lequel journal, la coalition Yewwi Askan Wi soutient qu’une monnaie locale permettrait de doter les communautés de l’intérieur du Sénégal, qui vivent dans l’extrême pauvreté, de moyens conséquents pour impulser leur développement local par l’inclusion financière.

Parlant d’économie, Le Quotidien consacre sa Une à la taxe sur l’exportation de l’arachide, la qualifiant de « coquille vide ».

Selon cette publication, les exportateurs boudent la mauvaise récolte de cette année, poussant l’Etat à renoncer à 9 milliards f cfa pour les encourager.

« Voyage gratuit : Ter, le rush à grande vitesse », titre Le Soleil, informant que 100.000 voyageurs ont été convoyés en 8 jours par le Train express régional (TER).

En sport, L’Observateur titre : « La coupe ou le couperet : Aliou Cissé, une cane sous la gorge ».

« Can 2022 : Arrivée de l’équipe nationale à Bafoussam (Cameroun). 19 Lions débarquent, 9 absents », titre Stades, là où Le Soleil précise que « les Lions (ne sont) pas au complet ».

Le Maroc et la Chine signent la convention relative au Plan de mise en œuvre conjointe de la Ceinture et de la Route

Le Maroc et la Chine ont signé, ce mercredi, la convention relative au Plan de mise en œuvre conjointe de la Ceinture et de la Route entre le Maroc et la Chine.
Aux termes de cette convention, les deux parties entendent booster la coopération dans des domaines aussi divers que variés allant de l’industrie, au commerce en passant par l’éducation.

La convention a été signée, en visioconférence, par le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, et le vice-président de la Commission nationale chinoise de la Réforme et du Développement (NDRC), Ning Jizhe.

S’exprimant à cette occasion, Bourita s’est réjoui de la signature de cette convention, qui permettra aux relations bilatérales de passer à la vitesse supérieur. « Aujourd’hui, le « Plan de mise en œuvre conjointe de la Ceinture et de la Route entre le Maroc et la Chine nous permet de passer à un niveau supérieur d’engagement structuré, en mettant en place un cadre bien pensé, avec des principes clairs et des mécanismes solides », a t-il dit.

Et de préciser que ce Plan « fournit un outil complet pour la gestion stratégique et le déploiement concret d’un partenariat de grande envergure, allant du dialogue politique à la coopération sectorielle transversale », notamment dans une panoplie de domaines dont le commerce, l’industrie, l’agriculture, l’énergie, la finance, et l’éducation. 

Dans le détail, la convention signée vise à favoriser l’accès aux financements chinois prévus par l’initiative « la Ceinture et la Route (Belt and Road Initiative –BRI) pour la réalisation de projets d’envergure au Maroc ou pour la facilitation des échanges commerciaux, l’établissement de joint-ventures dans différents domaines (parcs industriels, énergies, y compris énergies renouvelables).

En effet, le gouvernement chinois s’est engagé, en vertu de cette convention, à encourager les grandes sociétés chinoises à s’implanter et/ou à investir sur le territoire marocain (industrie automobile, aéronautique, high-tech et e-commerce, industrie agricole et textile…).

Par ailleurs, la convention porte également sur la coopération en matière de Recherche et Développement (technologie, énergie, agriculture, …), et la coopération technologique et technique, ainsi que la formation professionnelle.
Lancée en 2013 par le Président Xi Jinping, sous le nom de « One Belt, One Road », l’initiative la Ceinture et la Route (BRI) est à la fois un ensemble de liaisons maritimes et de voies ferroviaires entre la Chine et les pays adhérents.

Elle a pour ambition de promouvoir de nouvelles opportunités de coopération entre la Chine et les 140 pays y ayant adhéré. Elle est fondée sur le dialogue, le partenariat, l’apprentissage et l’inspiration mutuels plutôt que sur la confrontation et l’alignement.

Depuis son lancement, le Maroc a été le premier pays en Afrique à adhérer à l’initiative « la Ceinture et la Route ».
Le ministre marocain s’est d’ailleurs arrêté sur les relations privilégiées entre Rabat et Pékin, qui se sont consolidées après la visite du Roi du Maroc en Chine, en mai 2016, avec la signature de la Déclaration conjointe sur l’établissement du partenariat stratégique.

« Ce document reste, à ce jour, l’un des très rares instruments juridiques signés personnellement par le Souverain, ce qui témoigne de sa grande importance pour le Maroc », a souligné Bourita.Signée le Président Xi Jinping, ladite Déclaration a « insufflé une nouvelle dynamique à l’amitié maroco-chinoise », et a donné des résultats « tangibles » particulièrement sur le plan économique, selon Bourita qui cite notamment la croissance de 50 % des échanges commerciaux entre la Chine et le Maroc au cours des 5 dernières années (4 milliards de dollars en 2016 à 6 milliards de dollars en 2021).

Sur le volet des investissements, le responsable marocain a mis en avant la hausse substantielle des investissements chinois, avec plus de 80 projets en cours au Maroc, dont le méga-projet de la ville « Mohammed VI Tanger Tech », initié en avril 2019 à Pékin, en marge de la « Ceinture et Forum « route ».

Le secteur touristique n’est pas en reste. Selon Bourita, le nombre de touristes chinois a fortement augmenté, passant à 200 000 visiteurs en 2018, contre 10 000 seulement en 2015, et ce grâce à la décision royale d’exempter les citoyens chinois de l’obligation de visa.

Mais au-delà des relations bilatérales, le Maroc joue aussi un rôle crucial dans la consolidation du partenariat sino-africain.
« En s’associant au Maroc, la Chine s’engage avec un partenaire aussi désireux qu’elle de faire de la « Belt and Road Initiative », une réussite de coopération sud-sud », conclut Bourita.

De son côté, le vice-président de la Commission nationale chinoise de la Réforme et du Développement (NDRC), Ning Jizhe, a affirmé que l’initiative « la Ceinture et la Route » (BRI), porteuse d’un esprit de paix, de coopération, d’ouverture, d’inclusion, d’apprentissage et de bénéfices mutuels, permet au Maroc et à la Chine d’entamer une nouvelle ère de coopération.

M. Ning a souligné que cette initiative « donne un élan à une coopération plus profonde dans le domaine des infrastructures et au partage des bénéfices du développement », ce qui « marque une nouvelle ère dans la coopération entre la Chine et le Maroc ».

 Se félicitant de la fluidité de la consultation politique entre les deux pays, le responsable chinois a rappelé que le Président Xi Jinping et le Roi Mohammed VI ont élevé les relations diplomatiques bilatérales au rang de partenariat stratégique en mai 2016, précisant que le Maroc et la Chine ont signé le mémorandum d’entente sur l’initiative de la Ceinture et de la Route en novembre 2017, le Royaume devenant ainsi le premier pays maghrébin à rejoindre cette initiative.

 Se réjouissant de l’accroissement des échanges commerciaux, le responsable chinois a relevé que les investissements directs de la Chine au Maroc ont atteint 380 millions USD, précisant que la plupart de ces investissements sont dédiés aux infrastructures, aux pièces mobiles, aux télécommunications et à la pêche.

 En 2020, le commerce bilatéral a atteint 4,76 milliards, soit une hausse de 2% malgré la pandémie de Covid-19 et la récession du commerce international, a-t-il poursuivi.

 « Nous nous attendons à ce que le commerce dépasse le record de 6 milliards cette année. L’année 2021 devrait être une année d’abondance pour le commerce bilatéral », a-t-il noté.

 Évoquant la gestion de la pandémie, M. Ning a rappelé que la société Sinopharm et le gouvernement marocain travaillent en étroite collaboration pour promouvoir l’essai de phase III, l’approvisionnement et la production du vaccin Covid-19, soutenant que cette coopération insufflera une nouvelle dynamique à la relance économique et protègera le bien-être de la population.

La communication entre les peuples devient de plus en plus étroite, a expliqué le responsable chinois, relevant que « depuis le début de la pandémie de Covid-19, les peuples de nos pays se soutiennent et sont solidaires les uns des autres ».

 « Le Maroc est le seul pays de la région à disposer de trois instituts Confucius et il aide à cultiver de nombreux émissaires civils de l’amitié entre la Chine et le Maroc » a-t-il dit.

Afin de promouvoir le développement de qualité de la BRI et la coopération concrète dans divers domaines, les gouvernements chinois et marocain ont œuvré ensemble pour l’implémentation de ce Plan de la BRI.

 Ce plan définit la feuille de route globale, à plusieurs niveaux et dans plusieurs domaines, pour approfondir la coopération bilatérale, a-t-il indiqué.

 « Nous espérons que nous pourrons maintenir un contact étroit, consolider la mise en œuvre du plan, obtenir des résultats plus tangibles et insuffler un nouvel élan au développement de qualité de la BRI entre la Chine et le Maroc à l’avenir », a-t-il conclu.

L’Allemagne veut sceller un nouveau partenariat avec le Maroc

Après plus de dix mois de rupture diplomatique, l’Allemagne a officiellement tendu la main au Maroc à travers un message adressé par le président allemand, Frank Walter Steinmer, au Roi Mohammed VI à l’occasion du nouvel an.Dans ce message, le président allemand a invité le Souverain marocain à effectuer une « visite d’Etat en Allemagne », afin de « sceller un nouveau partenariat entre les deux pays ».

Sur le dossier du Sahara, Frank Walter Steinmer affirme que Berlin « considère le plan d’autonomie présenté par le Maroc comme un effort sérieux et crédible, et comme une bonne base pour parvenir à un accord » à ce différend régional. Et de rappeler « le soutien de son pays depuis de nombreuses années, au processus des Nations unies en faveur d’une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable pour toutes les parties ».

Par ailleurs, le président allemand a salué les chantiers entrepris sous le règne du Roi Mohammed VI. « Le Maroc a entrepris sous votre conduite de vastes réformes », souligne le président allemand dans ce message, tout en insistant sur le soutien continu et soutenu de son pays au développement impressionnant du Maroc.

« Je tiens en haute estime vos démarches innovantes dans la lutte contre le changement climatique et en matière de transition énergétique », poursuit le président allemand.

Avec ce message adressé au Roi du Maroc, Berlin entend tourner la page à dix mois de gel des relations diplomatiques. Pour rappel, le Maroc avait rappelé, en mars dernier, son ambassadrice à Berlin qui avait ouvertement critiqué la décision des Etats-Unis de Donald Trump de reconnaître la souveraineté du Maroc sur le Sahara. 

L’écroulement de l’échafaudage d’un échangeur à Abidjan fait 1 mort

L’écroulement de l’échafaudage sur le chantier de l’échangeur de l’autoroute Yopougon-Gesco, dans l’Ouest d’Abidjan, a fait mercredi neuf victimes dont un décès et deux cas graves, selon le Groupement des sapeurs-pompiers militaires (Gspm).

L’incident est survenu, à Yopougon-Gesco, à la suite de l’écroulement d’un échafaudage de l’échangeur en construction, indique le Gspm qui rapporte qu’ il y a eu « 09 victimes dont 01 décès certain et 02 cas graves ».  

Toutes les victimes ont été évacuées par l’ambulance de réanimation « grande capacité 41 » du Groupement des sapeurs-pompiers militaires au Centre hospitalier universitaire (CHU) de Treichville, dans le Sud d’Abidjan. 

Des éléments de la police nationale ont été aussitôt dépêchés sur les lieux pour sécuriser le champ du drame et mener éventuellement les enquêtes nécessaires pour élucider cet accident de travail. 

Burkina: belle moisson du trésor public sur le marché régional

L’Etat du Burkina Faso a levé, ce mercredi, 36,5 milliards de FCFA sur le marché financier de l’Union monétaire ouest africaine (UMOA) au terme de son émission de bons assimilables du trésor (BAT), a appris APA. La première campagne de levée de fonds sur le marché régional de la Direction générale du trésor et de la comptabilité publique du Burkina Faso a été une réussite. Sur un montant global mis en adjudication de 35 milliards de FCFA, l’émetteur s’est retrouvé avec 45,037 milliards de FCFA de soumissions globales provenant des investisseurs. Cela équivaut à un taux de couverture du montant mis en adjudication de 128,68%.

Après adjudication, le Trésor Public burkinabé a retenu 36,500 milliards de FCFA et rejeté les 8,537 milliards de FCFA restants, soit un taux d’absorption de 81,04%.

Le rendement moyen pondéré s’est établi à 3,01%. Le taux marginal est également à 3,44% contre 2,92% pour le taux moyen pondéré.

Le remboursement des bons émis interviendra le premier jour ouvré suivant la date d’échéance fixée au 4 janvier 2023. Par contre, les intérêts sont payables d’avance et précomptés sur la valeur nominale des bons qui est d’un million de FCFA.

D’une maturité de 364 jours, cette émission de BAT dans tous les pays membres de l’UMOA vise à mobiliser l’épargne des personnes physiques et morales en vue d’assurer la couverture des besoins de financement du budget de l’Etat.

Afrique du Sud : une loi pour protéger les lanceurs d’alerte

Le gouvernement sud-africain pourrait bientôt soumettre une proposition de loi pour protéger les lanceurs d’alerte qui prennent le risque d’exposer la corruption, a déclaré la Commission d’enquête sur la capture de l’État.« Le gouvernement devrait introduire ou modifier la législation existante pour renforcer la protection de toute personne divulguant des informations pour dénoncer la corruption, la fraude ou l’influence indue dans les activités de marchés publics », a déclaré la commission dans un rapport publié mardi.

Présentant le rapport au président Cyril Ramaphosa à Pretoria, le président de la Cour suprême par intérim, Raymond Zondo, a déclaré que la première partie du document félicite les lanceurs d’alerte pour le rôle important qu’ils ont joué dans la lutte contre la corruption. M. Ramaphosa a également félicité ces derniers qui se sont manifestés pour révéler certains actes répréhensibles, souvent au péril de leur vie. « Nous devons les remercier pour leur courage et leur service au pays », a déclaré le chef de l’Etat de la nation arc-en-ciel.

Selon les recommandations de l’enquête, le gouvernement doit assurer « l’immunité contre les poursuites pénales ou civiles aux lanceurs d’alerte » s’il y a des « révélations honnêtes » qui pourraient exposer l’informateur à des poursuites ou de litiges. M. Zondo a remis la première partie du rapport en trois volumes à M. Ramaphosa au siège de l’Union à Pretoria après quatre ans d’enquête.

Le document de près de 900 pages conclut à une « capture d’État établie » et détaille « l’accaparement du pouvoir » par l’ex-chef d’Etat Jacob Zuma et ses alliés dont les frères Gupta. Le rapport d’enquête sur la corruption de l’Etat porte sur la compagnie aérienne South African Airways et ses filiales, les petits-déjeuners du journal « The New Age » appartenant aux frères Gupta, ainsi que sur le South African Revenue Service.

Le rapport met aussi en cause plusieurs acteurs politiques clés, des départements et des organes gouvernementaux dans des actes répréhensibles et de corruption de l’Etat.

Trafic de bois: 11 individus interpellés après la saisie de 6000 madriers à Abidjan

Onze individus ont été interpellés mercredi à Abobo, dans le Nord d’Abidjan, à la suite de la saisie de 6.000 madriers (planches de bois), par la Brigade spéciale de surveillance et d’intervention (BSSI), une unité de lutte contre la criminalité liée à la forêt et aux ressources en eau.

Cette saisie, selon le commandant de la BSSI, le colonel Gérard Flavien Abbé, a eu lieu après « une intervention faite à partir d’un appel anonyme dans la zone d’Abobo Samaké », un secteur de la commune d’Abobo.  

Ces madriers étaient entreposés dans plusieurs entrepôts sur les lieux, où 11 personnes ont été interpellées dans le cadre de cette intervention, a dit un membre de l’équipe d’intervention, soulignant que « c’est une des plus grosses saisies depuis la création de la brigade », en 2019. 

Le colonel Abbé, le nouveau commandant de la brigade spéciale de surveillance et d’intervention (BSSI), a salué l’implication de ces populations, soucieuses de la préservation du patrimoine naturel et qui ne ménagent aucun effort pour dénoncer ces actes répréhensibles. 

Le madrier est une pièce de charpenterie disposée horizontalement et destinée à assurer la solidité d’un ouvrage. Cette planche de bois, à fort épaisseur, intervient dans la réalisation des charpentes.  

Sénégal : la proposition de loi criminalisant l’homosexualité jugée « irrecevable »

Le Bureau de l’Assemblée nationale, organe de décision du parlement sénégalais, estime que les dispositions qui existent déjà dans le code pénal suffisent largement pour punir toute personne qui s’adonne à des actes contre nature.Pas question de modifier ou d’élargir les dispositions législatives qui punissent l’homosexualité au Sénégal. La proposition de loi portée par un groupe de députés dont Mamadou Lamine Diallo a été jugée « irrecevable » par le Bureau de l’Assemblée nationale.

Cette dernière motive sa décision par le fait que tous les Sénégalais connaissent la position définie et affirmée, en plusieurs occasions, et plus particulièrement lors de rencontres avec des Chefs d’Etat étrangers, par le Président de la République, Monsieur Macky.

« Cette position est claire, elle est pertinente et elle engage tout le peuple sénégalais s’opposant à toute forme de dépénalisation et de légalisation de l’homosexualité, qui est punie sévèrement par le Code pénal Sénégalais ; il en est de même en ce qui concerne tous les actes contre-nature et des attentats à la pudeur », martèle le Bureau du parlement. 

Pour toutes ces raisons, le Bureau de l’Assemblée nationale, conformément aux prérogatives qui lui sont dévolues, a décidé de déclarer irrecevable cette proposition de loi, lit-on dans le communiqué parvenu mercredi à APA.

Ouattara exhorte le gouvernement ivoirien à « accélérer le progrès social »

Le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, a exhorté mercredi le gouvernement à « accélérer le progrès social » dans le respect de la bonne gouvernance, lors du premier Conseil des ministres de 2022, consacré aux vœux du nouvel an.

Le président Ouattara a exhorté à la suite de la présentation de voeux, les membres du gouvernement à œuvrer chaque jour davantage afin de répondre aux attentes des acteurs économiques comme de l’ensemble des concitoyens.

Il a réitéré à leur endroit, d’agir « dans le strict respect des principes de bonne gouvernance et de transparence dans la gestion des Affaires publiques », tout en les exhortant à « accélérer le progrès social, en s’appuyant sur le deuxième programme social du gouvernement 2022-2024 ». 

Ce programme qui inclut le volet sécuritaire, « fera l’objet d’une attention particulière en matière d’allocation budgétaire tant sur nos ressources nationales que sur les contributions de nos partenaires au développement », a-t-il ajouté. 

« Je souhaite que tout au long de l’année 2022, que les progrès réalisés se poursuivent et se renforcent dans tous les autres domaines de l’action publique et notamment le maintient de nos grands équilibres budgétaires », a-t-il poursuivi. 

M. Ouattara a appelé également le gouvernement, conduit par M. Patrick Achi, à s’atteler au renforcement du secteur privé pour le développement des infrastructures économiques comme du capital humain, notamment celui des jeunes et des femmes. 

« Je suis sûr que ce sera une bonne année par la grâce du seigneur, l’année 2022 sera une très bonne année », a-t-il déclaré avec une forte espérance, avant d’ajouter « le corona est en train de partir », et de féliciter le corps médical.  

Le Premier ministre ivoirien, Patrick Achi, a fait savoir qu’au cours de l’année écoulée, le gouvernement s’est consacré à la gestion de la crise sanitaire, avec l’accélération constante de la vaccination.

Le rythme de la vaccination permet à la Côte d’Ivoire de présenter aujourd’hui l’un des meilleurs taux de vaccination de la sous- région, un succès qu’il veut amplifier face aux menaces des nouveaux variants, tout en poursuivant le respect strict des gestes barrières. 

Lors de son adresse à la Nation le 31 décembre, M. Ouattara a donné les principales orientations de l’action gouvernementale pour 2022, autour de trois priorités majeures: la transformation de l’économie, l’emploi et la bonne gouvernance.

« En ce qui concerne la transformation de notre économie, il s’agira en 2022 d’accélérer tous les projets de réforme et de modernisation en cours, au premier chef desquels ceux concernant la modernisation de notre agriculture », a-t-il assuré. 

Ces actions prendre aussi en compte « le développement de nos infrastructures économiques structurantes, en vue de toujours améliorer la compétitivité de notre économie comme la qualité des services délivrés aux usagers », a-t-il poursuivi. 

Les efforts porteront également sur le développement des infrastructures industrielles, notamment les zones industrielles d’Abidjan et celles jouxtant les grandes villes de l’intérieur du pays, souvent dédiées aux secteurs de la transformation de nos matières premières, mais également les zones économiques spéciales et les zones économiques portuaires.

« Nous veillerons à ce que la célérité, la rigueur et la discipline dans la gestion guident la mise en œuvre des programmes de travail au niveau de chaque département ministériel », a promis le Premier ministre ivoirien, Patrick Achi. 

Le Pdci et le PPA-CI inquiets du « peu d’intérêt » de Ouattara au dialogue politique

Le Pdci et le PPA-CI, les deux principaux partis de l’opposition ivoirienne, se disent inquiets du « peu d’intérêt » que le président Alassane Ouattara accorde au dialogue politique et lui demandent de « l’inscrire dans ses priorités en 2022 ».

« Les interrogations de nos deux partis politiques se sont muées en inquiétudes face au peu d’intérêt que le chef de l’Etat a accordé au sujet du dialogue politique dans son discours de fin d’année », a dit M. Justin Katinan, porte-parole du PPA-CI, dans une déclaration conjointe. 

Pour le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci) et le Parti des peuples africains Côte d’Ivoire (PPA-CI), il y en a fait une simple déclaration de principe et l’a expressément exclu de ses priorités pour l’année 2022″. 

Ces deux partis estiment qu' »il ne saurait avoir de priorité plus élevée que la recherche de la réconciliation nationale et de la paix, but ultime attendu du dialogue politique qu’appellent à l’unisson (leurs) compatriotes ». 

Devant l’approche à la fois hésitante et contradictoire du pouvoir sur cette question cruciale pour la cohésion sociale, le Pdci et le PPA-CI prennent à témoin l’opinion du « peu d’intérêt que le chef de l’Etat et le gouvernement accordent à la réconciliation nationale », a-t-il ajouté. 

Toutefois, le Pdci et le PPA-CI « réaffirment leurs engagements à participer au dialogue politique qu’ils souhaitent sincère », dans l’unique intérêt de leurs compatriotes et des populations qui leur font l’amitié de vivre dans le pays. 

Les deux formations politiques « demandent au chef de l’Etat, dont le troisième mandat a aggravé la fracture sociale, d’inscrire, enfin, le dialogue politique parmi ses priorités pour l’année 2022 », a-t-il poursuivi. 

Les interrogations des deux partis, acteurs majeurs de la vie politique nationale, font suite à une conférence de presse du procureur de la République près du tribunal de Première Instance du Plateau tenue le 27 décembre 2021. 

Le procureur a rendu publiques les conclusions des enquêtes qu’il a menées à la tête de l’unité spéciale d’investigation mise sur pied, au lendemain de l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, que le Pdci et le PPA-CI jugent « fortement litigieuse ».  

Ces investigations visaient à faire la lumière sur les violences meurtrières survenues lors de ladite élection. Le procureur de la République a, selon la déclaration, porté « de graves accusations, assorties de menaces de poursuites judiciaires, contre des dirigeants des partis de l’opposition ». 

« Il importe de signaler que la conférence de presse du procureur a curieusement coïncidé avec la nouvelle date butoir de dépôt des termes de référence », a fait observer le porte-parole de ces deux partis. 

Par ailleurs, M. Katinan Koné a relevé que « le report de la date de dépôt des propositions de termes de référence du 17 au 27 décembre 2021 a été abusivement attribué aux partis de l’opposition alors que le Pdci et le PPA-CI, avaient déposé leurs termes de référence le 17 décembre 2021 ». 

Peu avant le point de presse, le porte-parole du Pdci, Soumaïla Bredoumy, a indiqué que « c’est avec les instructions » de M. Henri Konan Bédié, président du Pdci et le chef du PPA-CI, Laurent Gbagbo, que  cette déclaration conjointe a été produite. 

Les deux partis ont mis en place une équipe présidée par le professeur Armand Ouégnin du PPA-CI et le professeur Niamkey Koffi du Pdci pour « faire une analyse, qu’ils ont validé » et qui a fait l’objet de cette déclaration commune, a souligné M. Bredoumy. 

Politique, sociale et santé au menu des quotidiens marocains

Le contrôle du gouvernement, la mise en place par la CNSS de bureaux de proximité pour le dépôt de dossiers de remboursement AMO et la situation épidémiologique sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus mercredi.Evoquant le contrôle du gouvernement, qui va bientôt franchir le cap fatidique des 100 jours, +L’Opinion+ écrit que l’Exécutif, qui a plus ou moins bien géré les urgences liées au contexte pandémique, devra être questionné sur le déploiement de son ambitieux programme gouvernemental en vue de la tant espérée relance économique.

Mais il devra l’être sur des bases pragmatiques et réalistes, « en totale rupture avec le court-termisme et la politique des quick-wins à forte charge symbolique et émotionnelle » qui prévalent depuis le déclenchement de la pandémie, avertit le journal.

Car au final et quelles que soient les réponses à apporter, des plus piquantes aux plus douces, « l’important c’est de savoir à quelle mousse nous serons rasés », relève-t-il.

+L’Economiste+ écrit qu’à près de 100 jours d’exercice, l’équipe d’Aziz Akhannouch devra entamer ses premiers crash-tests.

Car, au Maroc, la relance espérée n’est pas encore au rendez-vous, et les dossiers urgents s’empilent sur les bureaux, tels que l’emploi sur lequel le nouveau gouvernement est très attendu, explique la publication.

Sur la liste aussi, l’interminable supplice des régimes de retraite dont l’équilibre financier et la pérennité sont menacés, comme l’a signalé l’Autorité de contrôle des assurances, ajoute-t-il.

+Aujourd’hui le Maroc+, qui aborde la mise en place par la Caisse Nationale de la Sécurité Sociale (CNSS) de bureaux de proximité pour le dépôt des dossiers de remboursement Assurance Maladie Obligatoire (AMO), souligne que cette démarche, « une première dans le domaine des prestations sociales », intervient notamment en préparation à l’arrivée imminente de millions de nouveaux assurés, avec la généralisation de la protection sociale.

Avec les dossiers de maladie, il s’agit d' »un autre pas important franchi », après que le Maroc avait lancé avec succès le paiement des vignettes automobiles et des factures à travers des guichets autres que ceux de l’administration, estime le quotidien.

Des expériences qui pourraient et devraient facilement être dupliquées et étendues, sans modération, à d’autres domaines et activités y compris et surtout dans le service public, recommande-t-il.

+Al Ittihad Al Ichtiraki+ relève que les cas Covid-19 liés au variant Omicron sont de plus en plus nombreux à être recensés au Maroc, qui vient d’enregistrer le premier décès dû à la nouvelle souche du virus, a indiqué, mardi, le ministère de la Santé et de la Protection sociale.

Le décès concerne une femme âgée qui n’avait pas encore reçu la troisième dose de rappel du vaccin anti-Covid, sachant que 7 autres personnes contaminées par ce variant ont été admises aux services de réanimation et de soins intensifs, a-t-on précisé dans le bilan bimensuel de la situation épidémique au Maroc.

Tchad : Mahamat Idriss Déby entame une visite en Egypte

Le Chef de l’Etat tchadien effectue une visite officielle de 48 heures en Egypte, à l’invitation du président Abdel-Fattah Al-Sissi.Le général Mahamat Idriss Déby Itno, Président du Conseil Militaire de Transition (PCMT) du Tchad, est arrivé mardi après-midi au Caire, la capitale égyptienne.

Il est accompagné dans son déplacement en terre égyptienne du chef de la diplomatie, Mahamat Zène Chérif, du ministre délégué à la présidence de la République, chargé de la Défense, Daoud Yaya Brahim et de quelques-uns de ses proches collaborateurs.

Abordant l’état des relations entre les deux pays avec le ministre égyptien de l’Approvisionnement et du Commerce Intérieur, Dr Al Sayed Ali Al Massalhi, le fils du défunt président Idriss Deby Itno s’est félicité de l’exemplarité de cette coopération qui touche plusieurs domaines. Il s’agit, entre autres, des infrastructures, de l’enseignement supérieur et de la santé, etc.

Le général Mahamat Idriss Déby Itno doit rencontrer ce mercredi 5 janvier son homologue égyptien Abdel-Fattah Al-Sissi.

Sénégal : le pétrole, un « avenir sombre » pour la pêche (étude)

Le Sénégal attend son premier baril de pétrole en 2023 pour des réserves estimées à environ 630 millions de barils sur le seul champ de Sangomar.Les acteurs de la pêche artisanale ne semblent pas emballés par l’exploitation des champs pétroliers et gaziers découverts en haute mer. Certains aspects des activités pétro-gazières offshore peuvent constituer de véritables sources de pression pour leur secteur. C’est ce que révèle l’Initiative prospective agricole et rurale (Ipar, Think tank) dans son « étude diagnostique de la vulnérabilité du secteur de la pêche face aux activités pétrolières et gazières offshore ».

« Pour les artisans pêcheurs, la cohabitation Pêche-pétrole augure d’un avenir sombre, leur existence est même menacée dans les îles du Saloum qui constituent la ligne de front depuis (…) ou sur la Langue de Barbarie au nord où ils ne vivent que des ressources halieutiques. Ces artisans-pêcheurs craignent la disparition d’un mode de vie érigé depuis plusieurs siècles contre une activité pétro-gazière qui ne sera présente que pendant 35 à 50 ans », rapporte le document dont APA a obtenu une copie.

Il souligne que pour les pêcheurs artisans, l’État doit prendre ses responsabilités et trouver des solutions alternatives. « L’État doit mieux communiquer avec le secteur de la pêche au lieu d’interdire l’activité sur certaines zones. Partout dans les Conseils locaux de pêche artisanale (CLPA) rencontrés, les syndicats de pêcheurs, la récrimination est unanime, l’absence de communication est manifeste entre les acteurs de la pêche et le monde pétro gazier », poursuit l’étude.

Elle révèle que le cas de Saint-Louis demande un traitement en urgence car, la plateforme d’exploitation du pétrole et du gaz (GTA) correspond exactement à la principale zone de pêche « Diattara » des Guet-Ndariens et les risques de conflits sont réels.

Selon les chercheurs, l’importante masse de pêcheurs artisans avec une flottille d’embarcations (plus de 5000 pirogues) voit d’un mauvais œil la cohabitation sur un espace de pêche de plus en réduit, coincé entre l’Aire marine protégée (AMP) et la frontière avec la Mauritanie. « Les risques d’incursion dans le domaine pétro gazier sont inévitables s’il se révèle à la longue que les plateformes constituent des habitats pour la biodiversité marine. Ces artisans pêcheurs réclament un plus grand nombre de licences de pêche pour accéder dans les eaux mauritaniennes et avec la possibilité d’y pénétrer de 80 à 100 km pour dérouler leurs activités », alerte l’étude.

Soulignant que d’autres alternatives peuvent être envisagées par l’État avec notamment le développement de la pisciculture et même de l’agriculture (maraîchage, valorisation des produits forestiers…) dans les zones où des espaces sont disponibles, l’étude note que ces solutions de reconversion vers les « terres fermes » ne rencontrent pas l’assentiment des Guet-Ndariens qui sont contre la délocalisation des populations et préfèrent plutôt la restauration de certains anciens sites de pêche, l’immersion de récifs artificiels, leur maintien malgré les fortes densités humaines sur la Langue de Barbarie.

Comme sources d’impacts physiques des activités pétro-gazières offshores sur la pêche, les chercheurs citent les ondes lors des campagnes sismiques, ainsi que l’éclairage nocturne des plateformes, le bruit et les vibrations crées par le fonctionnement des équipements et/ou les installations offshores qui constituent des obstacles lors de la migration de certaines espèces. En plus, les rejets d’eaux de refroidissement chaudes peuvent modifier les températures de l’eau autour des installations.

Des défaillances technologiques et/ou humaines et les catastrophes naturelles peuvent conduire à des évènements accidentels dont les plus connus sont les explosions ou rupture de conduits d’hydrocarbures sous-marins pouvant impacter sur l’intégrité des espèces halieutiques, ajoutent les auteurs de l’enquête.

Une taxe de 50 Fcfa par Kg de sacs, sachets et films plastiques en Côte d’Ivoire

L’annexe fiscale à la loi des finances 2022, en Côte d’Ivoire, institue une taxe spéciale à la charge des entreprises productrices et importatrices de 50 Fcfa par Kg de sacs, sachets et films en matière plastique.

Cette mesure intervient suite à un aménagement de la taxe spéciale sur certains produits en matière plastique, a indiqué Mme Annick Soko, experte en fiscalité, lors d’une session d’explication du dispositif fiscal, organisée par la Cgeci, le Patronat ivoirien.   

Dans le cadre de la lutte contre l’insalubrité et la protection de l’environnement, l’article 26 de l’annexe fiscale pour la gestion 2013, a institué une taxe spéciale à la charge des entreprises productrices et importatrices de sacs, sachets et films en matière plastique. 

Toutefois, le dispositif ne vise pas les autres produits en matière plastique, notamment les bouteilles en plastique alors même que lesdits produits ont également un impact potentiellement dangereux sur la santé humaine et animale, et causent d’énormes dégâts à l’environnement.

L’exposé des motifs mentionne qu’afin de corriger cette situation, il est proposé d’étendre la taxe spéciale sur certains produits en matière plastique à tous les emballages en plastique mis sur le marché par les importateurs et les industries locales.

Mme Annick Soko a rappelé que l’article 34 de l’ordonnance No 2021-480 du  28 décembre 2011 portant budget de l’Etat pour la gestion 2012, a institué le dispositif de la taxe spéciale sur les sacs et les sachets en matière plastique.

La taxe, dira-t-elle, était initialement fixée à 0,5 FCFA et due par les entreprises productrices. Mais, avec l’entrée en vigueur de l’annexe fiscale 2013, le tarif de la taxe est fixé à 50 Fcfa par Kg de sac, sachet et film en matière plastique et due par les entreprises productrices et importatrices. 

L’entrée en vigueur de l’annexe fiscale 2022 intervient  dans un contexte sanitaire difficile marqué par la recrudescence des cas covid-19. La Cgeci et son partenaire ont opté pour une présentation du dispositif en mode virtuel. 

Adoptée par le parlement le 20 novembre 2021 et le 07 décembre par le Sénat, l’annexe fiscale est entrée en vigueur ce mardi 04 janvier 2022. Dans son ensemble, le dispositif contient 26 mesures. 

Le Patronat ivoirien note que l’annexe fiscale 2022 compte 16% de mesures visant la diminution de la pression fiscale et 31% favorisant une augmentation de la pression fiscale sur les contribuables.

Elle fait remarquer en outre que « 31% des mesures visent une rationalisation, un aménagement et une modernisation du dispositif fiscal, tandis que 23% des mesures prises visent de nouvelles dispositions et impositions ». 

Cette présentation a été l’occasion de présenter aux entreprises les différents changements intervenus dans l’ordonnancement fiscal, pour leur permettre une meilleure appropriation de ces mesures nouvelles dans les activités économiques.

Au sein des cadres d’échanges  avec l’Administration, la CGECI a souvent rappelé que le bilan de la concertation entre les autorités fiscales et le secteur privé  ces dernières années, reste mitigé. Très peu de mesures proposées par le secteur privé et à fort impact sur la compétitivité des entreprises ont été prises en compte par l’administration. 

La Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire, appelle de ce fait, de tous ses vœux, à l’avènement d’un système fiscal compétitif et attractif pour le développement du secteur privé ivoirien.

La presse commente l’appel de Macky Sall aux Lions du football

La remise du drapeau national à l’équipe de football en partance pour la Coupe d’Afrique des nations (Can), hier au Palais présidentiel, par le chef de l’Etat Macky Sall, domine la Une des quotidiens sénégalais parus ce mercredi.« Can 2022-Macky Sall secoue les Lions : Ce qui vous manque, c’est cette hargne de vaincre. Vous êtes les meilleurs aux plans tactique, technique et qualitatif. Cette fois-ci, je ne parle de finale mais de coupe. Il faudra vous battre pour nous ramener la coupe », détaille Stades à sa Une.

De son côté, Le Soleil note que lors de la remise du drapeau pour la Coupe d’Afrique des nations, « le président Macky Sall harangue les Lions » en ces termes : « Avec foi, détermination et courage, faites de Cameroun 2021 le temps de la victoire pour le Sénégal ».

« Macky Sall aux Lions : Ramenez-nous la coupe », renchérit Sud Quotidien, dans lequel journal, le président lance à Mané : « Sadio, meun nguen way ! »

Présent à la cérémonie, le président de la Fédération sénégalaise de football (Fsf), Me Augustin Senghor, a promis de « tout faire pour ramener la coupe », pendant que Kalidou Coulibaly, capitaine des Lions a lancé : « Nous allons au Cameroun avec beaucoup d’ambitions ».

Dans L’As, le président Sall poursuit : « Battez-vous pour nous ramener le trophée ».

Ce qui fait dire à Walf Quotidien que « pour Macky, c’est la coupe ou rien », poussant Vox Populi à parler de « gros pressing de Macky sur les Lions ».

Revenant sur les élections locales du 23 janvier 2022, Walf Quotidien note « ce qui va déterminer le vote ». Selon nos confrères, le long cortège de scandales des troupes de Macky Sall, que la transparence semble troubler, risque de créer une très grosse surprise au régime.

« Elections locales à Dakar-Plateau : Capitale bataille », titre EnQuête, qui informe que 24 candidats sont à l’assaut des électeurs dans les 4 communes.

Côte d’Ivoire: une taxe de 3% sur la publicité des entités audiovisuelles non-résidentes

L’annexe fiscale pour l’année 2022, en Côte d’Ivoire, Institue en son article 20, une taxe sur la communication audiovisuelle, au taux de 3%, sur la publicité diffusée sur le territoire ivoirien par des chaînes de télévision et de radio d’entreprises non-résidentes.

La Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (Cgeci, le Patronat ivoirien) a sacrifié à la tradition, en entamant l’année avec la présentation générale des nouvelles dispositions  de l’annexe fiscale à la loi des Finances 2022 à l’attention des entreprises du secteur privé.

La présentation du dispositif fiscal a été faite par Mme Annick Sako, experte en fiscalité au Cabinet Mondon Conseil International, une structure partenaire de la Cgeci. Elle a précisé que « la charge de cette taxe incombe à l’annonceur ». 

Dans l’exposé des motifs, le législateur fait observer que « le Code général des impôts prévoit en son article 421, une taxe spéciale dite taxe sur la publicité, quels qu’en soient le support et le mode de financement ».  

Cette taxe prélevée au taux de 3 %, est due par les régisseurs des messages publicitaires ou à défaut, par les personnes qui en assurent la diffusion, mentionne le texte de l’annexe fiscale 2022. 

Cependant, « il est constaté que la publicité diffusée sur le territoire ivoirien par des chaînes de télévision et de radio d’entreprises non-résidentes en Côte d’Ivoire, n’entre pas dans le champ d’application de la taxe sur la publicité ». 

« Au regard de la distorsion de concurrence que crée cette situation dans le secteur de la publicité, il est proposé d’instituer une taxe spéciale dite « taxe sur la communication audiovisuelle » sur les messages publicitaires des entreprises non-résidentes, diffusés en Côte d’Ivoire », souligne le texte.  

Cette taxe est due par le diffuseur en Côte d’Ivoire de ces messages publicitaires, quel que soit le moyen de diffusion, au tarif de 20 000 francs par heure ou fraction d’heure de publicité diffusée, poursuit le dispositif fiscal, qui relève que « les recettes attendues sont estimées à 3,9 milliards Fcfa ».

Adoptée par le Parlement le 20 novembre 2021 et le 07 décembre par le Sénat, l’annexe fiscale est entrée  en vigueur ce 4 janvier 2022. Elle se singularise par l’absence de mesure forte en faveur des entreprises et par la volonté manifeste de l’Etat d’optimiser ses recettes budgétaires. 

La Côte d’Ivoire se donne pour « mission » de « gagner » la CAN 2021

La Côte d’Ivoire se donne pour « mission » d’aller à la CAN 2021, au Cameroun, pour « espérer gagner » le sacre, a déclaré mardi à Abidjan, le ministre ivoirien des Sports et du développement de l’économie sportive, Paulin Claude Danho.

M. Danho s’exprimait, à son Cabinet, lors d’une rencontre avec le Comité de normalisation de la Fédération ivoirienne de football (CN-FIF), le président du Cocan, le Comité d’organisation de la CAN 2023 en Côte d’Ivoire; et le Comité national des supporteurs des Éléphants (CNSE).

A cette occasion, le président du Cocan, l’ancien ministre des Sports, François Amichia, a remis à M. Paulin Claude Danho le rapport semestriel d’activités du Comité d’organisation de la CAN 2023 en Côte d’Ivoire. 

« On a rencontré auprès du ministre une oreille attentive et nous sommes arrivés à un certains nombres de points qui n’ont pas nécessité de grands débats parce que nous partagions la même vision », a déclaré M. Amichia à la presse. 

Selon M. Paulin Danho le rapport du Cocan montre très bien que la structure est au travail. Le rapport ressort « la qualité des travaux en cours, la pertinence et les réflexions nécessaires pour que la Côte d’Ivoire réussisse l’organisation de la CAN 2023 ». 

« Nous partons à la CAN 2021, au Cameroun, avec trois objectifs. Le premier, faire en sorte que la Côte d’Ivoire qui est très attendue avec des athlètes vedettes puisse apporter de la fierté aux Ivoiriens et le bonheur », a-t-il dit. 

La Côte d’Ivoire souhaite « gagner cette compétition, mais nous sommes des sportifs et nous savons que le fair play est de mise. Nous pouvons espérer ramener cette coupe (…) si par extraordinaire nos chemins devraient s’arrêter, nous devrions revenir la tête haute en allant le plus loin possible », a-t-il lancé. 

La deuxième mission, « c’est d’aller prendre le flambeau, parce que la Côte d’Ivoire est attendue et nous allons prendre le flambeau de l’organisation de la CAN 2023 », a ajouté le ministre ivoirien des Sports. 

L’ambassadeur Jacques Anoma, conseiller spécial du président de la CAF, était à cette rencontre. Ce dernier vient d’être « promu pour servir d’interface » .  

Le ministre ivoirien des Sports a annoncé l' »installation prochaine à Abidjan en février » de la CAF, ce qui devrait permettre « un suivi des évaluations pertinentes pour que la Côte d’Ivoire soit prête en décembre 2022, lors de l’évaluation finale » pour l’organisation de la CAN 2023.  

« La troisième mission, nous allons à la CAN pour espérer la gagner au Cameroun », a-t-il poursuivi. Dans cet élan, le Cocan, le CN-FIF et le CNSE ont lancé un appel à l’ensemble des Ivoiriens pour une mobilisation afin de soutenir les pachydermes.

« Faisons bloc autour des Éléphants parce que nous avons un seul drapeau, Orange, Blanc et Vert, une seule équipe, et une seule nation, la Côte d’Ivoire au-delà de toutes nos divergences au plan politique, éthique ou religieux », a soutenu M. Danho.   

Pour sa part, M. Amichia a demandé « à toute la Côte d’Ivoire, à partir du premier match des Éléphants, jusqu’au dernier match qui sera la finale, parce que nous reviendrons avec le flambeau, il faut qu’après 92 et 2015, que 2021 voit la 3e étoile des Éléphants de Côte d’Ivoire ». 

Représentant le Comité de normalisation de la FIF, M. Bilé Aka, a indiqué que « la FIF a développé un concept qui est Tous derrière les Éléphants pour galvaniser les différente couches sociales » à cette compétition continentale.

Agriculture: objectifs atteints pour le Plan Maroc vert (chef du gouvernement)

Objectifs atteints pour le Plan Maroc Vert (PVM), lancé en 2008 pour faire du secteur agricole marocain un levier de croissance du pays.C’est ce que le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, a affirmé ce mardi à la Chambre des conseillers où s’est tenue la séance plénière mensuelle au thème « Le plan Génération Green et les enjeux du développement rural et de la justice sociale ».

« Dix ans après son lancement, le Plan Maroc Vert (PMV) a atteint l’ambition et les objectifs escomptés, constituant ainsi un levier essentiel de développement du monde rural au cours de la dernière décennie », a-t-il indiqué.

Akhannouch a expliqué que « depuis son lancement en 2008 par le Roi, le Plan Maroc vert a constitué un véritable mécanisme de développement économique et social, notamment au profit des différentes catégories d’agriculteurs qui forment l’essentiel de la population rurale ».

Chiffres à l’appui, Akhannouch a précisé que sur le plan économique, le produit intérieur brut agricole a augmenté de 5,25% en moyenne annuelle, contre 3,8% pour les autres secteurs. En termes de création de richesse, elle a doublé passant de 65 milliards de dirhams (6,2 milliards d’euros) en 2008 à 125 milliards de DH (19,7 milliards d’euros) à fin 2018.

Par ailleurs, la contribution du secteur agricole aux points de croissance économique nationale à hauteur de 17,3% au cours de la période allant de 2008 à 2018, au lieu de 7,3% enregistrés au cours de la période 1998-2008.

Le secteur contribue également, selon Akhannouch, à hauteur de 13% du produit intérieur brut et 13% des exportations, lesquelles se sont élevées en 2019 à environ 40 milliards de DH, soit 2,8 fois la valeur enregistrée en 2009 (14,2 MMDH).

Sur le plan social, le Chef du gouvernement a souligné que le PMV a placé les petits et moyens agriculteurs au centre de tous ses programmes et interventions, faisant savoir que plus de 43 milliards de DH d’investissements ont été adressés à cette catégorie. De même, plus de 733.000 personnes ont bénéficié des projets du second pilier, à travers 989 projets ayant mobilisé un budget de 14,5 milliards de DH.

Les programmes d’aménagement hydro-agricoles ont aussi participé à l’amélioration des revenus de plus de 190.000 petits et moyens agriculteurs, réalisant une valeur ajoutée pour chaque hectare irrigué comprise entre 5.000 et 10.000 dirhams par an, a poursuivi le Chef du gouvernement.

Le PMV a également permis la création de 342.000 emplois supplémentaires, ainsi que l’augmentation du nombre de jours de travail par an pour chaque travailleur, qui est passé de 110 à 140 jours/an, grâce à l’expansion des espaces cultivés, la diversification des cultures et l’amélioration de la production, a-t-il noté, soulignant que le secteur représente plus de 72% de l’emploi rural et contribue à la promotion de l’emploi et des revenus et à la lutte contre la pauvreté en milieu rural.