Mozambique : vers la cession d’actifs de Vale à Jindal Group

La compagnie brésilienne possède notamment dans ce pays une mine de charbon qui pourrait tomber dans l’escarcelle du groupe indien.La cession d’actifs, évaluée à 270 millions de dollars, est soumise à l’approbation du ministère mozambicain des Ressources minérales et de l’Energie. Jindal Group, le potentiel acquéreur, est déjà actif dans le secteur minier au Mozambique.

Dans un communiqué, Eduardo Bartolomeo, Président Directeur Général de Vale, a déclaré que l’opération va « bénéficier aux communautés locales et au gouvernement ». La multinationale brésilienne veut désormais devenir un leader de l’exploitation minière à faible émission de gaz à effet de serre.

Année boursière 2021 : un excellent cru pour la BRVM

Malgré la persistance de la Covid-19, la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM) a établi de nouveaux records cette année en franchissant le seuil des 6000 milliards F CFA de capitalisation du marché des actions.L’année 2021 a été faste pour la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM). Au 31 décembre 2021, la capitalisation de la bourse des huit pays de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) s’est établie à 6085,4 milliards F CFA. Au même moment, celle du marché des obligations a atteint 7247 milliards F CFA, soit des hausses annuelles respectives de 39,33 % et de 19,76 %.

Par ailleurs, l’indice BRVM 10, qui regroupe les dix plus grandes cotations de l’institution financière, clos l’année en hausse de 17,29 %. Le BRVM Composite, englobant l’ensemble des entreprises cotées, tire quant à lui le rideau avec une progression de +39,15 % par rapport à l’année 2020.

Ces résultats confirment, selon la bourse régionale, le cycle haussier entamé depuis les premiers mois de 2021 en rupture par rapport à la tendance baissière observée depuis 2016.   En outre, la valeur des transactions est évaluée ce jour à 722 milliards F CFA, soit une augmentation de 293 % par rapport à l’année 2020, se félicite la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières.

Dans la même dynamique, le Dépositaire Central/Banque de Règlement (DC/BR) sur le marché financier régional a également connu une hausse significative de ses activités. Celles-ci sont chiffrées, d’après la BRVM, 13.830 milliards F CFA d’actifs sous conservation, en hausse de 26 % par rapport à 2020.

De même, se réjouit la bourse régionale, les paiements de dividendes, d’intérêts et les remboursements d’obligations se sont élevés à 1477 milliards F CFA, soit une progression de 40 %. Les Règlements/Livraisons (R/L) sont évalués à 1463 milliards F CFA, soit le triple du niveau de l’année dernière.

« Ces performances témoignent du moral solide des investisseurs et de la résilience de la BRVM dont l’attractivité reste intacte malgré la crise sanitaire. En 2021, la BRVM se classerait dans le trio de tête des grandes bourses africaines en matière de performance des indices », se félicite la bourse régionale de l’Uemoa.

RCA : trois Casques bleus tanzaniens blessés

Les soldats ont roulé sur un engin explosif non identifié dans la préfecture de la Mambéré-Kadéï située à 266 kilomètres à l’Ouest de Bangui.La Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en Centrafrique (Minusca) fait les frais de son engagement en République centrafricaine. Trois de ses Casques bleus ont sauté sur une mine terrestre.

L’accident s’est produit jeudi matin aux environs de 11 heures alors que leur convoi venait de quitter Berbérati à destination des postes militaires temporaires de la Force à Gbambia et Amada-Gaza à une centaine de kilomètres de distance, informe la mission onusienne.

L’un des militaires, gravement atteint, a été transporté dans la ville voisine de Bouar pour y être soigné avant son évacuation vers la capitale. C’est la troisième fois que des Casques bleus de la Minusca sont victimes des engins explosifs en RCA, lit-on dans le communiqué parvenu vendredi à APA.

La Minusca condamne fermement l’utilisation des charges explosives par les groupes armés dans certaines parties du territoire centrafricain et qui ont déjà causé des dizaines de morts et de blessés parmi les populations civiles.

« Malgré les conditions difficiles auxquelles nos Casques bleus sont confrontés sur le terrain, aggravées par l’apparition d’engins explosifs improvisés, la Minusca reste résolument déterminée à exécuter son mandat pour la paix et la stabilité en RCA », a assuré le Représentant spécial du Secrétaire Général des Nations Unies en RCA, le Sénégalais Mankeur Ndiaye.

Côte d’Ivoire: institution du test antigénique Covid-19 aux concerts et rassemblements

Le ministère ivoirien de la Santé, de l’hygiène publique et de la Couverture maladie universelle, annonce la réalisation de test antigénique Covid-19, visant à rechercher le virus, lors de concerts et rassemblements, en raison de la recrudescence de la pandémie.

« Suite à la recrudescence actuelle des cas de Covid-19 en Côte d’Ivoire, il est institué à compter de ce jour, la pratique du test antigénique à l’entrée des lieux de grands rassemblements », indique un communiqué publié vendredi.

Ces tests seront réalisés par une équipe du ministère de la Santé, de l’hygiène publique et de la Couverture maladie universelle, souligne le communiqué qui ajoute que les personnes positives au test antigénique doivent faire « obligatoirement » le test PCR. 

Selon le ministère, cette disposition vise à prévenir la propagation de la Covid-19 dans le pays, qui a enregistré ce jeudi 30 décembre 2021, 1 578 nouveaux cas de Covid-19 sur 4 549 échantillons prélevés soit 34,7 % de cas positifs, 185 guéris et 4 décès.

La veille, le mercredi 29 décembre 2021, 1 502 nouveaux cas de Covid-19 ont été notifiés sur 5 348 échantillons prélevés soit 28,1 % de cas positifs, 47 guéris et 1 décès.

Le test antigénique recherche la présence de protéines du virus Sars-Cov-2. Il consiste en un test manuel, à lecture directe sur un petit boitier en plastique. Le résultat s’affiche en 30 minutes maximum sous forme de barres qui apparaissent sur le boitier. 

Cette mesure qui a pris effet, le 30 décembre 2021, à compter de sa date de signature, a été entérinée par le ministère  de la Santé, de l’hygiène publique et de la Couverture maladie universelle, et la ministre de la Culture, de l’industrie des arts et du spectacle. 

Le Rhdp, le parti au pouvoir, évalue son « implantation » à Didiévi

Le coordonnateur régional Rhdp (pouvoir) du Bélier, Brice Kouassi, a visite du 26 au 30 décembre 2021 les localités de Didiévi, lors d’une tournée qui a servi à remobiliser les militants et évaluer l' »implantation » du parti dans cette contrée.

M. Brice Kouassi a expliqué aux populations la vision de développement du gouvernement, qui se veut holistique, en vue de créer de la richesse, de consolider la paix, la stabilité, et de contribuer à la prospérité ainsi qu’à l’insertion socio-professionnelle des jeunes et des femmes.   

Les populations de Didiévi ont accueilli favorablement les actions de développement du gouvernement ivoirien, sous le leadership du président Alassane Ouattara, dans les localités de la commune et sous-préfecture. 

Les différents villages ont traduit leur « infinie gratitude au président Ouattara ainsi qu’à Brice Kouassi, fils de la région, pour les actions majeures posées en vue d’améliorer leurs conditions de vie (des populations) en si peu de temps ».

En outre, les dirigeants des mutuelles de développement local, les cadres, les femmes et les jeunes ont exprimé « leur joie et leur fierté » de recevoir le coordonnateur régional Rhdp du Bélier, qui à l’orée du nouvel an, communie avec les militants afin de recueillir leurs attentes. 

Selon la coordination régionale Rhdp du Bélier, les projets de développement entrepris sont entre autres, des projets d’électrification rurale, de construction de châteaux d’eau multi-villages et d’écoles.   

Le coordonnateur régional du parti des Houphouëtistes, M. Brice Kouassi, par ailleurs maire de Didiévi, s’est félicité de « l’engagement et la détermination de la chefferie traditionnelle à œuvrer constamment pour la consolidation de la paix et de la cohésion sociale ».  

Exhortant les militants, il a déclaré que « le vrai fétiche de Didiévi et du V-Baoulé, c’est Alassane Ouattara », avant d’ajouter « il est un véritable trésor pour nous et pour toute la Côte d’Ivoire. Ce trésor, il faut impérativement le protéger et le conserver ».

Ces rendez-vous avec les populations de la localité de Didiévi interviennent dans la dynamique d’une tournée de la coordination régionale du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), annoncée à la rentrée politique le 30 octobre 2021. 

Malawi : un ministre arrêté pour une affaire foncière

Kezzie Msukwa, ministre des Terres et du Développement urbain, est accusé d’avoir reçu des pots-de-vin pour faciliter l’attribution d’un terrain.L’accusation est portée par le Bureau anti-corruption (ACB, sigle en anglais). Selon cet organisme, Kezzie Msukwa aurait été soudoyé par l’homme d’affaires Zuneth Sattar pour l’acquisition d’un terrain.

Le ministre malawite des Terres et du Développement urbain aurait ainsi empoché environ 4850 dollars et reçu une voiture de luxe. Toutes choses qui ont entraîné, hier jeudi, son interpellation pour « abus de pouvoir ».

Mali : les Assises de la refondation prônent une transition de six mois à cinq ans

La junte malienne peut désormais prolonger la période de transition de six mois à cinq ans selon les conclusions des « Assises nationales de la refondation ».C’est une décision qui risque de faire grand bruit au sein de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao). Alors que les autorités de la transition étaient sous pression des dirigeants ouest-africains pour fournir un chronogramme électoral au plus tard le 31 décembre 2021, les conclusions issues des « Assises de la refondations » donnent désormais carte blanche au chef de l’Etat, Assimi Goïta pour prolonger l’actuelle transition des militaires de « six mois à cinq ans ».

« Les participants se sont prononcés pour la prorogation de la transition afin de pouvoir réaliser les réformes institutionnelles structurantes et permettre des élections crédibles, équitables et transparentes. Les délais avancés varient de six mois à cinq ans », indique un rapport final lu jeudi à l’issue des Assises.

Les conclusions des Assises de la refondation qui ont duré trois semaines, ont recommandé des réformes institutionnelles et politiques avec « l’élaboration d’une nouvelle Constitution avec un nombre réduit d’institutions, la mise en place d’un Sénat et d’une Cour des comptes, l’élaboration d’un mécanisme constitutionnel de destitution du président de la République en cas de forfaiture ».

Parmi les autres résolutions figurent « la recomposition du conseil national de transition, la création d’un organe unique de gestion des élections ainsi que la relecture de l’accord pour d’Alger et l’accélération de sa mise en œuvre ».

Présent lors de cette journée de restitution, le président de la transition Assimi Goïta a promis de mettre en œuvre « les recommandations des Assises nationales » avant d’ajouter que « le gouvernement mettra en place un chronogramme visant à assurer un retour constitutionnel apaisé et sécurisé ».

Le chef de l’Etat malien a par ailleurs rassuré la Cedeao, appelant l’organisation sous-régionale a plus de « soutien et de solidarité pour permettre au peuple malien d’atteindre ses objectifs de développement ».

La rétrospective 2021 à la Une de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA reviennent principalement sur les saillants qui ont marqué l’année 2021.« Gorgorlu (débrouillard en wolof) 2021 aux abois », titre Sud Quotidien, retenant trois faits marquants pour cette année : une justice en bris, le retour des inondations et la grève forcenée des transports.

Walf Quotidien revient sur les « maux et remèdes » de 2021 où « le Sénégal frôle le pire » avec les événements de mars. Le journal ne manque pas d’évoquer le « défi de l’emploi et de la croissance » du chef de l’Etat, la reddition des comptes avec « ces mains sales pas encore lavées, l’éducation, la CAN 2021 de football et « l’instabilité ambiante » en Afrique de l’ouest.

Le Quotidien souligne de son côté que 2021 fut une « année de haut viol », faisant référence aux affaires Adji Sarr – Ousmane Sonko et de la miss Sénégal Fatima Dione qui a accusé les membres du comité d’organisation de ce concours de beauté d’être à l’origine de son viol suivi de grossesse.

Comme voulant oublier ces malheureux épisodes de cette année finissante, L’Observateur indique qu’« il est grand… an » : « qu’on remporte la CAN, qu’on améliore le système de santé, qu’on maîtrise notre économie ».

Le journal fait focus également sur « la nouvelle vie de Tony Kâ, l’agent du GIGN (gendarmerie) blessé lors des événements du mois de mars ». Il est ainsi conté les moindres détails sur « sa nouvelle main, ses deux mois de rééducation en France et son quotidien de père de famille heureux ».

En revanche, L’Observateur revient sur « les chiffres d’une année éminemment criminelle », indiquant que 2021 fut un « an foiré ». C’est une « année de calamités », d’après EnQuête, qui ne s’y éternise pas pour autant. Et c’est pour effectuer un « voyage au bout des fantasmes » à bord du Train Express Régional (TER).

Avec la gratuité, c’est déjà le grand rush pour cette nouvelle locomotive sénégalaise, constate le quotidien. Pour le moment, le TER tient ses promesses, sur le plan de la ponctualité, du confort et de la sécurité, magnifie-t-il.

Le quotidien national Le Soleil titre sur les chantiers à l’Université Amadou Makhtar Mbow de Diamniadio, indiquant que l’« ouverture des campus (est prévue) en février ».

Sur la préparation de la CAN 2021 de football, Stades indique que « Gana Guèye (milieu) et Mame Baba Thiam (attaquant) portent le groupe à 18 Lions ».

A la séance d’hier au stade Lat Dior de Thiès, le latéral gauche Saliou Ciss et le milieu Joseph Lopy ont déclaré respectivement : « Le trophée, on le veut 10 fois plus que les supporters ; On a les moyens pour aller jusqu’au bout ».

Malawi : les Malawites invités à jeûner à prier pour les pluies

Le président Lazarus Chakwera a déclaré que la première semaine de 2022 sera consacrée à la prière nationale afin de solliciter l’intervention divine pour mettre fin à la période de sécheresse dans le pays.Dans une déclaration jeudi, son porte-parole Anthony Kaunda a déclaré que Chakwera « appelle tous les croyants et les communautés de foi à travers le pays à consacrer les sept premiers jours de la nouvelle année à prier pour la fin de la vague de sécheresse que connaît actuellement le pays et qui pourrait avoir un impact sur la prochaine saison agricole ».

« Le président demande donc aux organes principaux de tous les groupes confessionnels d’encourager leurs communautés à prier ensemble chaque fois qu’elles se réunissent pour le culte lors de leurs jours saints désignés », a ajouté le responsable.

La période de prière de sept jours comprend le jeûne et des réunions de prière. La plupart des régions du Malawi ont jusqu’à présent reçu des précipitations irrégulières, et la majorité des agriculteurs n’ont pas encore planté les cultures pour la saison 2021/22 qui est censée s’étendre d’octobre 2021 à avril 2022.

Le département du changement climatique et des services météorologiques a toutefois annoncé que le pays devrait commencer à recevoir des pluies significatives dans la semaine à venir.

Côte d’Ivoire: prorogation de la validité de la CNI jusqu’au 31 mars 2022

Le gouvernement ivoirien proroge à nouveau jusqu’au 31 mars 2022 la période de validité des Cartes nationales d’identité (CNI) produites en 2009, arrivant à expiration le 31 décembre 2021.

 « La période de validité des Cartes nationales d’identité produites en 2009, arrivant à expiration le 31 décembre 2021, est prorogé jusqu’au 31 mars 2022″, annonce une note du ministère ivoirien de l’Intérieur et de la sécurité, dont APA a reçu copie, jeudi.

Le gouvernement rappelle, toutefois, qu' »aux termes de la loi No 2019-566 du 26 juin 2019, la Carte nationale d’identité biométrique est obligatoire pour tout Ivoirien âgé d’au moins 16 ans ».

Il exhorte en outre les personnes qui ne se sont pas encore enrôlées à se rendre dans les centres ouverts à cet effet sur toute l’étendue du territoire national en vue de s’acquitter de cette obligation. 

La carte nationale d’identité biométrique de 2009, a été produite un an avant l’élection présidentielle de 2010 pour permettre à tous les citoyens pour pouvoir prendre part, aisément, au scrutin. Concomitamment, les Ivoiriens utilisent aujourd’hui la nouvelle CNI déjà en vigueur. 

La rétrospective 2021et le phénomène de l’addiction au menu des quotidiens marocains

La rétrospective de l’année 2021et le phénomène de l’addiction chez les Marocains est les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce vendredi.+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que malgré la pandémie, l’année 2021 fut une année de grands changements avec l’organisation réussie des élections, qui ont débouché sur une refonte du paysage politique du pays.

Sur le plan économique et en dépit de certains secteurs comme le tourisme et l’événementiel qui souffrent des effets de la crise sanitaire, tous les autres domaines s’en sortent plutôt pas mal, le pays affichant même l’une des plus importantes performances en termes de croissance économique dans toute la région, constate le journal.

Ceci montre une véritable résilience de l’économie nationale et une réelle volonté gouvernementale pour, très vite, revenir au rythme d’avant la crise de Covid-19, relève-t-il.

Si 2021 fût l’année des premiers préparatifs, 2022 va être sans nul doute l’année des déploiements effectifs des mesures promises sur le plan social, fait-il remarquer.

+L’Économiste+ écrit que l’exercice de la rétrospective est aisé, mais celui de la prospective est complexe face à une pandémie qui ne veut décidément pas nous lâcher, soulignant que l’année 2022 sera le crash-test: trouver le difficile équilibre entre la protection de la santé et de l’économie qui ne peut plus supporter les effets dévastateurs de la pandémie.

Qu’on le veuille ou non, c’est la performance économique d’ensemble qui va conditionner nos ambitions à concrétiser dans les années à venir, estime la publication.

Après avoir découvert nos failles, il a fallu aller « débusquer » la relance dans des « recoins insoupçonnés » d’innovation et de transformation de la société, et mettre en place toute une stratégie de relance et de grandes réformes, souligne-t-il, notant qu’aujourd’hui, tout l’enjeu sera de la mettre en action coordonnée et de « rebrancher tout ce qui a été déconnecté ».

+Assabah+ se fait l’écho d’une première enquête réalisée par le Conseil économique, social et environnemental (CESE) sur le phénomène de l’addiction chez les Marocains. Le Conseil a émis un avis consécutif à une auto-saisine.

Selon le journal, ce sont aujourd’hui des millions de Marocains qui sont addicts à la cigarette et aux jeux de hasard, tandis que des milliers de personnes sont accros à l’héroïne et à la cocaïne. Le problème est que la lutte contre l’addiction se heurte à des obstacles économiques que les responsables n’arrivent pas à dépasser.

En effet, parmi les révélations de cette étude, l’économie de l’addiction a pris tellement d’ampleur au Maroc qu’elle représenterait aujourd’hui pas moins de 3% du PIB. Elle est même qualifiée désormais de phénomène structurel qui impacte toute l’économie nationale, y compris les finances publiques.

D’après la même source, les produits, activités et services non interdits, mais qui peuvent tout de même être sources d’addiction, génèrent un chiffre d’affaires de plus de 32 milliards de dirhams, soit l’équivalent de 9,1% des revenus fiscaux que dégage l’Etat chaque année.

Dans le détail, ajoute le quotidien, le tabac draine à lui seul des revenus de 17 milliards de dirhams, soit cinq fois plus que le budget que réserve chaque année le ministère de la Santé à l’investissement dans le secteur.

Face à l’ampleur de ces chiffres, générés pourtant par des activités purement formelles, le CESE recommande de réserver au moins 10% de ces revenus au financement des soins, à la recherche et à la prévention de l’addiction. L’objectif étant de réduire l’impact de l’économie de l’addiction sur les Marocains dont elle se nourrit.

Sur un autre registre, le quotidien fait un focus sur d’autres chiffres révélés par le Conseil. Ils concernent l’addiction chez les jeunes. Ainsi, est-il relevé, sur les 6 millions de fumeurs recensés au Maroc, plus d’un demi-million serait des mineurs âgés de moins de 18 ans, contre 5,4 millions d’adultes. Tous ces fumeurs consomment, chaque année, plus de 15 milliards de cigarettes, avec tous les méfaits que cela cause pour leur santé et celle de leurs proches.

Le même constat est dressé au niveau des jeux du hasard. Les estimations parlent aujourd’hui d’un nombre compris entre 2,8 et 3,3 millions de Marocains qui s’adonnent régulièrement aux paris. Au moins 40% d’entre eux seraient des personnes présentant des risques « d’excès » qui pourrait rendre ces jeux dangereux pour eux.

Maroc: pas de prolongation des vacances scolaires

Contrairement aux rumeurs qui circulaient sur les réseaux sociaux, les établissements scolaires rouvriront leurs portes lundi prochain après une semaine de vacances. C’est ce que le ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement, Porte-parole du gouvernement, Mustapha Baitas, a affirmé lors d’un point de presse tenu à l’issue du Conseil de gouvernement. »Tous les élèves vont regagner leurs classes lundi prochain et il n’y aura pas de prolongation des vacances scolaires », a-t-il assuré, ajoutant que le ministère de l’Éducation nationale s’emploiera à renforcer les mesures préventives appliquées au sein des écoles.

Il a, par ailleurs, souligné que les efforts déployés par le Royaume lui ont fait éviter un revers épidémique qui aurait affecté le secteur économique.

« Nous avons constaté une augmentation des cas d’infection au COVID-19 au cours de la dernière période, malgré les mesures préventives et les importants efforts de vaccination », a-t-il mis en garde, ajoutant qu' »il a été prouvé scientifiquement que si nous n’avions pas pris ces mesures, la situation aurait été différente », tant au niveau des pertes humaines qu’au niveau économique.

Et d’ajouter que les décisions prises par le pouvoir exécutif, sur la base des recommandations du comité scientifique, ont contribué à la préservation des acquis économiques, tout en évitant de recourir aux dures décisions appliquées actuellement par certains pays du voisinage européen, tels que la fermeture complète et la quarantaine.

Les mesures de fermeture dépendent de l’amélioration de la situation épidémiologique qui prévaut dans le voisinage, a-t-il fait noter, ajoutant que le gouvernement s’orienterait vers l’assouplissement des mesures en cas d’amélioration de la situation.

Maroc: Les transferts de la diaspora en forte hausse malgré la pandémie

En dépit de la crise Covid-19 et ses répercussions sur les économies, les transferts de la diaspora marocaine ont poursuivi leur hausse au cours des neufs premiers mois de 2021.En effet, les envois de fonds réalisés par les Marocains résidant à l’étranger (MRE) se sont élevés à plus de 86,48 milliards de dirhams (8,2 millions d’euros) à fin novembre 2021, contre 61,29 milliards de DH (5,8 millions d’euros) une année auparavant, selon l’Office des changes.

Ces transferts ressortent ainsi en hausse de 41,1% ou de 25,187 milliards DH (1 euro = 10,47 DH), précise l’Office dans son bulletin sur les indicateurs mensuels des échanges extérieurs du mois de novembre.

Ce bulletin fait aussi état d’un excédent de la balance des échanges de services en hausse de 5,9% à plus de 59,94 milliards DH.

Dans le détail, les exportations se sont améliorées de 9,1% pour se situer à 127,5 milliards DH à fin novembre 2021, et les importations ont augmenté de 12% à plus de 67,55 milliards DH.

Les voyages, principale composante des échanges de services, ont affiché un solde excédentaire quasiment stable par rapport à fin novembre 2020. Par rapport au même mois de 2019, période avant la crise de Covid-19, ce solde a enregistré une nette baisse de 58,7%.

En effet, les recettes voyages se sont situées à 31,96 milliards DH à fin novembre 2021, contre 31,72 milliards DH à fin novembre 2020.

Quant aux dépenses, elles se sont établies à 9,8 milliards DH à fin novembre 2021 contre 9,58 milliards DH une année auparavant.

Sénégal : les États-Unis soutiennent l’organisation du 9e Forum mondial de l’eau

Pour la réussite de l’événement, Washington apportera à Dakar son assistance technique en matière de coordination et de logistique.Le défi est immense ! C’est la première fois que le Forum mondial de l’eau se tient en Afrique subsaharienne. Du 21 au 26 mars 2022, la capitale sénégalaise va accueillir pas moins de 1000 participants représentant entre autres des États, institutions bilatérales et multilatérales, universités, organisations de la société civile et le secteur privé.

Dans cette perspective, les gouvernements des États-Unis et du Sénégal ont signé ce jeudi un protocole d’accord pour une bonne organisation du plus grand rendez-vous mondial consacré à la question de l’eau.

Washington, à travers l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID, sigle en anglais), vient ainsi se joindre aux autres bailleurs de fonds qui ont décidé de parrainer cette rencontre, en complément des quelques 24 millions de dollars engagés par le pays de la téranga (hospitalité, en langue wolof).

Ce Forum mondial de l’eau, dont le thème est « La sécurité de l’eau pour la paix et le développement », devrait contribuer à renforcer la capacité des Etats à répondre aux défis de l’eau et de l’assainissement. Organisé tous les trois ans depuis 1997, cet évènement est le plus important au niveau international à être dédié à l’eau. 

Le Forum mondial de l’eau est une plateforme unique permettant à la communauté internationale de l’eau et aux principaux décideurs de collaborer et de souscrire des engagements à long terme.

Rwanda-Egypte : un grand pas pour le renforcement de la coopération

Les deux pays entendent promouvoir un partenariat mutuellement bénéfique notamment dans le domaine de la lutte contre la Covid-19, ont déclaré leurs ministres des Affaires étrangères.Kigali a récemment abrité une réunion entre le ministre rwandais des Affaires étrangères et son homologue. Au cours de cette rencontre, les deux parties ont convenu de maintenir la dynamique des échanges de haut niveau.

Depuis les années 70, les relations bilatérales entre le Rwanda et l’Egypte sont essentiellement axées sur l’agriculture et la culture. Au fil du temps, la coopération s’est étendue à d’autres secteurs comme la santé, l’agriculture, le commerce, le transport et la sécurité, ont précisé les autorités des deux pays.

Le café vaut de l’or en Éthiopie

Au cours des cinq derniers mois, les exportations de grains de café ont rapporté plus de 515 millions de dollars américains au gouvernement éthiopien.L’Éthiopie est une terre de café. Dans ce pays de l’Afrique de l’Est, ce stimulant est généralement cultivé à flanc de montagne. Les recettes tirées du café ont augmenté de 240,81 millions de dollars lors des cinq premiers mois de l’année budgétaire éthiopienne par rapport à la même période de l’an dernier.

En valeur absolue, près de 140.000 tonnes de café ont été exportées, a annoncé ce mercredi l’Autorité éthiopienne du café et du thé (Ecta, sigle en anglais). Poursuivant, cette structure a informé que les objectifs en termes de volume et de revenus pour la période indiquée sont respectivement atteints à 123 et 114 %.

Jusque-là, l’Allemagne reste le principal marché du café éthiopien. Selon l’Ecta, 32.889 tonnes, soit 25 % du total du café exporté, ont été achetées par Berlin à 110 millions de dollars. L’Arabie saoudite (19.000 tonnes) et la Belgique (13.000 tonnes) complètent le podium des pays où s’exportent le mieux le café éthiopien.

Sierra Leone : l’entraîneur de l’équipe nationale de foot menacé de mort

John Keister, qui doit dans les prochains jours publier sa liste définitive pour la Coupe d’Afrique des nations, serait la cible d’intimidations.La Sierra Leone, vingt-six ans après sa dernière participation, va signer son retour à la Coupe d’Afrique des nations. Visiblement, tous les moyens sont bons pour ne pas rater ce rendez-vous continental.

John Keister, le sélectionneur des Leone Stars, aurait reçu une menace de mort s’il ne retenait pas un joueur. Pour le moment, le nom de l’athlète n’a pas été divulgué. Le technicien va bientôt choisir, parmi les 40 joueurs présélectionnés le 20 décembre dernier, les 28 qui vont défendre les couleurs de la Sierra Leone.

Pour sa troisième qualification à la Can après 1994 et 1996, ce pays de l’Afrique de l’Ouest est logé dans le groupe E avec l’Algérie, la Côte d’Ivoire et la Guinée équatoriale. Les Leone Stars feront leur entrée en lice dans la compétition le 11 janvier 2022 face à l’Algérie, championne d’Afrique en titre.

Soudan : les Nations Unies condamnent le pillage de l’aide humanitaire

Des sites de stockage de denrées alimentaires et d’équipements à El Fasher, au Darfour, ont été attaqués par des groupes armés.Le 28 décembre dernier, une installation du Programme alimentaire mondial (Pam) a été mise à sac d’après l’Organisation des nations unies (Onu). C’est la dernière d’une longue série d’attaques contre le déploiement de l’aide humanitaire au Soudan.

Ce jour-là, les assaillants ont emporté près de 2000 tonnes de denrées alimentaires qui auraient dû nourrir 730.000 personnes vulnérables pendant un mois, a regretté le porte-parole du Secrétaire Général de l’Onu, Stéphane Dujarric, dans un communiqué reçu jeudi à APA.

Déplorant cette situation, Antonio Guterres,  le Secrétaire Général de l’Onu,  a invité « le gouvernement soudanais à rétablir l’ordre et à veiller à ce que les biens qui appartenaient à l’ancienne mission de maintien de la paix des Nations Unies et de l’Union africaine au Darfour (Minuad) soient utilisés strictement à des fins civiles, conformément à l’Accord-cadre que le gouvernement a signé avec les Nations Unies en mars de cette année ».

En outre, il a appelé les autorités soudanaises à assurer la sécurité des opérations humanitaires restantes des Nations Unies à El Fasher, non sans exprimer sa gratitude au personnel civil et en uniforme de l’Onu qui est resté sur le terrain dans ces circonstances difficiles.

La Minuad a officiellement mis fin à ses opérations le 31 décembre 2020, après 13 ans de présence dans cette région de l’Ouest du Soudan.

Boycott présidentielle 2020: le Pdci « sans crainte » des procédures judiciaires

Le porte-parole du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, opposition), Soumaila Bredoumy, a déclaré mercredi que le parti répondra « sans crainte, ni peur » aux procédures judiciaires relatives aux exactions de la présidentielle de 2020.

« Le Pdci s’y rendra sans crainte ni peur de quelques procédures judiciaires que ce soit », a dit M. Soumaila Bredoumy, dans une déclaration du parti, en réaction à une conférence du procureur de la République qui évoquait de probables poursuites contre le chef du parti, Henri Konan Bédié. 

Le procureur de la République près le Tribunal de Première Instance d’Abidjan, Richard Adou, a fait état de faits  graves et d’actes criminels commis pendant les périodes pré et post électorales d’août à octobre dernier 2020, à l’occasion de l’élection présidentielle d’octobre 2020. 

L’autorité judiciaire a visiblement accusé les dirigeants des principaux partis politiques de l’opposition ivoirienne d’être les principaux responsables présumés des crimes commis pendant cette période. 

M. Richard Adou, a dans un élan réserve, énoncé la possibilité de poursuite contre l’ancien chef de l’Etat ivoirien Aimé Henri Konan Bédié, en sa qualité de chef de l’opposition, lors de la conférence de presse.

Pour le Pdci, l’article 54 de la loi numéro 2005-201 du 16 Juin 2005 portant statut d’ancien Président de la République, cité par le procureur « ne peut s’entendre que dans le cas où une élection régulière, conforme aux termes de la Constitution ivoirienne a pu se tenir ». 

Le Pdci estime qu’il y a eu une « violation fragrante de l’article 55 nouveau de la Constitution » et une « prétendue consultation qui est tout, sauf l’élection présidentielle du président de la Côte d’Ivoire qu’encadrent si fermement les dispositions constitutionnelles ».  

Ensuite, « l’on est en droit d’affirmer sans ambages que le troisième mandat et ses « supporters » sont les auteurs directs et indirects de la désobéissance civile, des exactions et violences qui ont suivi en octobre 2020 », a-t-il soutenu. 

Le 11 novembre 2020, M. Aimé Henri Konan Bedié a accepté une rencontre avec le chef de l’Etat, sur demande expresse des amis de la Côte d’Ivoire pour donner une chance au retour de la paix dans notre pays,  a-t -il rappelé. 

A la suite de cette rencontre, le président du Pdci a lancé le 9 décembre 2020 un appel solennel à l’apaisement et au renoncement définitif à la violence, pour rebâtir une nation sur la capacité collective des forces vives de réactiver ensemble les valeurs d’union et de paix par le dialogue.

« L’accalmie que connaît actuellement notre pays est le résultat de l’engagement du président du Pdci, soutenu par la volonté de paix et de démocratie à laquelle sont fermement attachés les leaders de l’opposition », a-t-il poursuivi. 

« C’est pourquoi, le Pdci prend à témoin la communauté nationale et la communauté internationale à aller à la table du dialogue véritable qui est susceptible d’effacer tous les germes de conflits et de palabres politiques qui minent la tranquillité des Ivoiriens et installent la Côte d’Ivoire dans la peur quotidienne de lendemains violents et fratricides », a-t-il conclu.  

Le rapport de l’Unité spéciale d’enquêté sur les exactions relatives à la présidentielle ivoirienne du 31 octobre 2020, indique que les violences ont fait 85 morts et près de 500 blessés de août à novembre 2020. Il mentionne que 233 personnes ont été interpellées dans la procédure. 

Prix du thon: des mareyeurs appellent le gouvernement ivoirien à « revoir » la mesure

Le président des mareyeurs importateurs du port d’Abidjan, Touré Mamadou, a appelé mercredi le gouvernement à « revoir » la mesure de plafonnement du prix du Kg de thon, au risque de « tuer » les opérateurs, lors d’une conférence de presse.

Le gouvernement a « plafonné (le 22 décembre 2021) le prix du Kg du poisson garba (faux thon), toute taxe comprise, appliqué par les détaillants de « garbadrome » à 850 Fcfa dans le District autonome d’Abidjan et dans un rayon de 300 Km; et à 900 Fcfa au-delà ».  

« Supposons que l’armateur accepte de nous vendre à 400 F CFA le kg.  Pour sortir le poisson du port, le Kg nous revient au minimum 650 F CFA, alors d’où sort le plafonnement des prix ? Qui supporte la perte ? L’État va compenser ça comment ? », a lancé M. Touré.

Pour le président des mareyeurs importateurs, l’Etat devrait tenir compte des pertes consécutives à cette décision, qui selon lui est « une grave erreur » qui devrait être corrigée, c’est pourquoi les acteurs demandent au gouvernement de « revoir sa position ».

À ses côtés, M. Touré Mamadou, avait M. Patrick Zasso, un acteur du secteur, qui a martelé que « les frais de douanes et du port restent trop chers, voir impossibles », mentionnant que « le thon à lui seul a trois types de dédouanements », ce qui rend les choses plus difficiles pour ses opérateurs.

Cette décision du gouvernement intervient suite à l’affaire de pénurie de thon. Airon, un gros importateur a récemment déclaré, à en croire M. Zasso, qu' »il avait une pénurie de thon en Côte d’Ivoire alors que le moment ne s’y prêtait guère ». 

M. Touré a fait remarquer que « pour fixer un prix qui s’applique à tous, il aurait fallu associer tous les opérateurs », car le cours du « poisson est comme le dollar, c’est flexible, ça monte, ça descend,  quand il y a poisson, il y a son prix, quand il n’y a pas de poissons, il y a son prix ».

Il a fait observer que pour faire bouger un thonier ou un bateau, il faut dépenser 300 millions. En outre, ce sont les Français, les Chinois et les Coréens qui opèrent en mer pour approvisionner le marché ivoirien.

Le thon vendu en Côte d’Ivoire, indiquera-t-il, vient des Îles Seychelles, du Ghana, pays voisin à la Côte d’Ivoire ou du Sénégal. Une fois au port d’Abidjan, le thon subit « trois taxes » et si cette décision est maintenue il pourrait avoir une pénurie. 

Dans cet élan, le président des mareyeurs importateurs du port d’Abidjan, Touré Mamadou, a plaidé pour que l’Etat de Côte d’Ivoire « élimine les taxes sur le poisson thon » au risque de « nous arracher la filière », voire sortir les Ivoiriens de ce secteur. 

Les étudiants ivoiriens exhortés à éviter les anti-valeurs et « les raccourcis »

Face aux anti-valeurs constatés en milieu estudiantin, les étudiants ivoiriens ont été exhortés, le 12 décembre 2021, à éviter « les raccourcis », à l’occasion d’une « Journée d’accueil des nouveaux bacheliers », tenue à PK 18.

Cette journée, organisée par l’Union Fraternelle pour l’Action et la Bienfaisance (Ufab), une ONG ivoirienne, a célébré certains de ses membres à travers une cérémonie, autour du thème « Les secrets du succès de la vie estudiantine et professionnelle ». 

En sa qualité de parrain, M. Soiliho Grambouté, chef de Cabinet au ministère du Budget et du portefeuille de l’Etat, a invité les étudiants à s’attacher au travail et à éviter « les raccourcis » dans les études et dans la vie.

 « Formez-vous, améliorez vos compétences, soignez vos comportements, et évitez les raccourcis », a conseillé M. Soiliho Grambouté, indiquant que « la vie, c’est d’abord le temps. Et le temps nous appartient tous ». 

« Si vous travaillez et que vous avez les compétences, les opportunités viendront à vous », a ajouté le parrain, qui a mis son auditoire en garde, notamment les étudiants, contre le choix de la facilité qui conduit au « broutage », l’anarque sur Internet.  

Le conférencier, Daouda Ballo, a également invité les étudiants au travail et à s’éloigner des anti-valeurs. Pour lui, ils devront avoir des modèles et des personnes qui les inspirent sur le chemin du bien. Car, aujourd’hui il y a « trop d’anti-valeurs que les jeunes copient ».  

Selon M. Ballo, le chef du Service Actes et Sigfae au ministère de la Fonction publique, l’étudiant doit avoir un objectif d’étude pour se donner des chances de succès. Et, pour atteindre ses objectifs, il doit avoir comme référence des personnes qui ont réussi dans leurs études.  

Il a toutefois prévenu que le succès ne viendra pas sans difficultés. Mais, « on ne fuit pas, on affronte la difficulté et on travaille pour s’en sortir. Les difficultés ne doivent pas être l’objectif, il faut les surmonter ».   

Poursuivant, le conférencier a mis les étudiants en garde contre les dérives du monde universitaire avec la mauvaise gestion de la liberté que ce milieu leur offre, tout en les invitant à se conformer aux enseignements de l’islam qui prône les valeurs.  

 « Vous ne devez pas être là où on casse, là où on triche », a-t-il insisté. De son côté, le président exécutif de l’Ufab-ONG, Inza Bamba, a exhorté l’assistance à prendre comme modèles, le parrain et le conférencier dont les « parcours sont motivants ».

« Ils sont une source de motivation pour nous, les plus jeunes. Tant par leur acharnement au travail, leur résilience face à l’épreuve, que leur statut professionnel aujourd’hui « , a-t-il justifié. 

L’Organisation non gouvernementale Ufa intervient dans le domaine social, notamment la santé et l’éducation en accompagnant ses membres dans les études, afin de cultiver les valeurs du mérite et de l’excellence. 

Abidjan abrite la Convention mondiale du cajou du 16 au 18 février 2022

Abidjan abrite du 16 au 18 février 2022, la 7e édition de la Convention mondiale (World cashew convention, WCC), couplée avec la 4e édition des Journées nationales des exportateurs de cajou de Côte d’Ivoire (JNEC-CI).

L’annonce a été faite, jeudi, sur les bords de la lagune Ebrié, par M. Issa Traoré, le secrétaire général adjoint de l’Association des exportateurs de cajou de Côte d’Ivoire  (AEC-CI), lors d’un point de presse, en présence de certains acteurs de la filière anacarde.

Ce symposium international vise à débattre des problématiques de la filière anacarde en Côte d’Ivoire et dans le monde autour du thème: « Soutenir la croissance du secteur de la noix de cajou en Afrique grâce à la transformation de la production et à l’exportation de la noix de cajou brute ».

Prévu du 16 au 18 février 2022, sur la route de l’aéroport d’Abidjan, les organisateurs attendent plus de 2000 participants, une cinquantaine d’entreprises qui exposeront leurs produits, 25 experts, sachants, chercheurs et panélistes. 

Comme pour les trois premières éditions des JNEC-CI, et au titre de son volet social, ce symposium sera aussi marqué par la décision de construction d’une école primaire dans une localité de la zone de production de la noix de cajou en Côte d’Ivoire, a-t-il dit.

Cet évènement sera organisé par le Bureau exécutif de l’Association des exportateurs de cajou de Côte d’Ivoire, en collaboration avec la World cashew convention qui a décidé d’honorer la Côte d’Ivoire pour la seconde fois en abritant la 7e édition de cette conférence mondiale.

Le Commissariat général du symposium, s’inscrivant dans la politique gouvernementale de la transformation locale, avait mobilisé en épilogue à la Convention, 75 chefs d’entreprises et investisseurs issus du secteur mondial de la transformation de la noix de cajou. 

Après sa première délocalisation, en terre africaine en Côte d’Ivoire pour la 6e édition du 12 au 14 février 2020, Abidjan accueille la 7e édition. La rencontre de 2020 avait enregistré une participation de plus de 2500 personnes venues de 37 pays. 

Ghana : alerte à la bombe au principal aéroport du pays

Une alerte à la bombe a été déclenchée à l’aéroport international de Kotoka, au Ghana, où des agents de sécurité ont été appelés pour s’occuper d’un sac laissé sans surveillance dans le hall d’arrivée du terminal 3, a rapporté la presse locale jeudi.The Graphic rapporte que l’unité chargée du dépôt de munitions de la base des forces armées ghanéennes a été appelée mardi pour retirer le sac suspect qui était là depuis des heures et qui a été aperçu vers 21 heures.

Des témoins présents à l’aéroport de Kotoka au moment de la découverte ont déclaré que l’on craignait que le sac ne contienne une bombe. La Ghana Airport Company Limited (GACL) a déclaré que le sac, apparemment inoffensif, avait été emporté pour être examiné de plus près.

« L’unité de dépôt de munitions de la base des forces armées ghanéennes est immédiatement intervenue pour procéder à une évaluation préliminaire du sac et de son contenu ». Le sac a ensuite été emporté pour des enquêtes plus approfondies, dont les résultats seront rendus publics, a déclaré GACL.

« La direction de GACL souhaite présenter ses excuses pour les perturbations survenues dans le processus de facilitation des arrivées pendant cette période et assure les voyageurs de son engagement à assurer leur sécurité dans nos aéroports », a conclu le communiqué.

Variants Delta et Omicron : l’OMS redoute un « tsunami de cas »

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) tire la sonnette d’alarme sur l’état de la pandémie de Covid-19 dans le monde.La cohabitation des variants Delta et Omicron causera un « tsunami de cas » selon l’OMS, qui note un record de contaminations dans le monde à cause du variant Omicron. En effet, les effets combinés des deux variants ont entraîné une augmentation de 11 % des cas d’infections dans le monde en l’espace d’une semaine, note l’Oms.

« Je suis très inquiet à l’idée qu’Omicron, qui est plus contagieux et qui circule en même temps que Delta, mène à un tsunami de cas », a affirmé le directeur général lors d’une conférence de presse virtuelle. Cela ajouterait « une immense pression sur les travailleurs de la santé, déjà épuisés, et sur les systèmes de santé, qui sont au bord de l’effondrement », a prévenu le directeur général de l’Oms Tedros Adhanom Ghebreyesus

Avec 72% de nouveaux décès, l’Afrique est le continent le plus touché devant l’Asie avec 9% et la région des Amériques avec 7%. Par contre l’Europe et la Région de la Méditerranée orientale ont connu à l’inverse une baisse de 12 et 7% de l’incidence de décès.

Selon l’Organisation mondiale de la santé, cela s’explique par le fait que 92 des 194 États membres ont raté leur cible de vacciner 40 % de leur population avant fin 2021. Une situation qui a favorisé la propagation de Delta et Omicron avec leurs lots de conséquences. Ce faisant, Tedros Adhanom Ghebreyesus exhorte tous les pays à prendre comme résolution du Nouvel An de vacciner 70 % de leur population d’ici juillet 2022.

Si les cas d’infections ont explosé ces dernières jours, l’OMS rassure que le nombre de décès est en constante baisse dans le monde depuis trois semaines. Beaucoup plus contagieux mais moins virulent, Omicron détecté pour la première fois en Afrique du sud fin novembre, pourrait curieusement être un remède contre Delta et atténuer à terme la pandémie.

Selon un résultat préliminaire réalisé en Afrique du Sud par l’équipe du virologue Alex Sigal, de l’Institut de recherche sur la santé de Durban, « les anticorps produits lors d’une infection par le variant Omicron du Sars-CoV-2 protégeraient ensuite contre le Delta ». L’étude publiée sur le site de l’Institut demande encore à être validée selon le New York Times qui précise que « les personnes qui se sont remises d’une infection par le variant Omicron du coronavirus pourraient être capables de se défendre contre des infections ultérieures comme le variant Delta. »

Recherche scientifique, bilan de 2021 et pass vaccinal au menu des quotidiens marocains

La recherche scientifique, le bilan de l’année 2021 et l’obligation de présenter le pass vaccinal pour accéder aux tribunaux, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce jeudi.+Aujourd’hui le Maroc+, qui s’attarde sur la recherche scientifique au Maroc, déplore que la recherche scientifique soit encore visiblement reléguée aux derniers rangs des priorités au moment où paradoxalement ce sujet fait l’unanimité, précisant que le budget annuel de la recherche scientifique dans les universités marocaines ne dépasse pas les 200 millions de dirhams, soit environ 0,02% du PIB.

« Un niveau honteusement bas » pour une économie qui se projette déjà dans le futur et qui ambitionne de devenir émergente, créatrice de valeur ajoutée et, surtout, moins dépendante de l’étranger dans beaucoup de secteurs, estime le journal.

Il attribue la responsabilité de cette situation aussi bien à l’État qu’aux opérateurs économiques qui, étant les premiers bénéficiaires des fruits de la recherche et de l’innovation, sont censés aussi être les premiers investisseurs dans la R&D.

+L’Opinion+, qui aborde le bilan de l’année 2021, écrit que cette année reste avant tout l’année du retour à « un semblant de vie normale », notamment après l’assouplissement des mesures restrictives suite à l’amélioration de la situation épidémiologique.

2021 a été une année chargée en événements politiques, notamment des élections générales réussies avec un taux de participation record, particulièrement dans les provinces du Sud, le lancement officiel du Nouveau Modèle de Développement, la mise en œuvre du chantier de la couverture sociale généralisée ou encore le lancement d’exploitation de gisements de gaz onshore et offshore, ajoute la publication.

2021 sera aussi remémorée comme l’année de la fin du double jeu sur le dossier du Sahara, ajoute-t-il, constatant que dorénavant les provinces du Sud ne pourront être exclues des partenariats conclus avec le Royaume.

+L’Économiste+, qui revient sur l’obligation de présenter le pass vaccinal pour accéder aux tribunaux, une mesure contestée par les avocats, écrit que pour mettre fin aux contestations des avocats, le ministre de la Justice s’est dit “ouvert à toute solution”, mais que “sur l’annulation de la disposition qui relève de la loi, il demeure intraitable”.

Certes, cette épreuve a “cimenté” les avocats au point de paraître comme une force compacte que le système judiciaire doit “calculer” avant d’entreprendre toute tentative de réforme.

Cependant, dans l’opinion publique, leur image risque de “prendre de nouveaux coups”, puisqu’ils sont “des citoyens comme tout le monde” et qu’ils “doivent par conséquent se soumettre aux procédures de contrôle en vigueur”, relève-t-il.

Air Sénégal et Locales 2022 au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA titrent principalement sur le nouvel avion reçu par la compagnie Air Sénégal et les élections locales du 23 janvier 2022.« Le Sénégal acquiert un 9ème appareil », indique le quotidien national Le Soleil, soulignant que l’avion, en leasing, est le premier d’un programme de huit appareils. Pour le président Macky Sall, « Air Sénégal conforte son envol ».

Le Quotidien note par ailleurs un « Sall air de mise en garde » du chef de l’Etat sur la qualité du service de la compagnie aérienne nationale. « La ponctualité des vols et la qualité du service doivent être de mise », a-t-il dit au directeur général d’Air Sénégal.

En politique, EnQuête dresse un portrait croisé de Soham Wardini et Barthélémy Dias, deux candidats au poste de maire de Dakar. Le journal compare leur tempérament à « la glace et le feu ».

Soham a servi pendant 27 ans dans l’enseignement avant de s’engager en politique et remplacer Khalifa Sall suite à sa révocation à la tête de la mairie de la capitale sénégalaise. De son côté, le fils de l’ancien ministre Jean-Paul Dias « a donné un nouveau souffle au PS (Parti Socialiste) et gravi très vite les échelons… à force de coups d’éclat », souligne le quotidien privé.

Walf Quotidien se fait l’écho du rejet des recours de l’opposition par la Cour Suprême sur certaines de ses listes pour les prochaines élections locales. Pour le journal, elle « abat sa dernière carte » par une saisine de la Cedeao.

Sur un autre sujet, le même journal informe que « Macky vire son chef de protocole » là où L’Observateur souligne que « Macky revoit sa formule » dans son adresse à la nation. Le journal du Groupe Futurs Médias, livrant « les contours de son discours de nouvel an »,  note que le chef de l’Etat ne fera « pas de face-à-face avec la presse ».

Si « le Président a promulgué la loi réhabilitant le poste de Premier ministre », il donne « rendez-vous après les Locales pour parler du PM, de l’UA et de son mandat », précise L’Observateur.

En football, Stades livre le contenu de son entretien sur la CAN 2021, qui s’ouvre dans moins de deux semaines au Cameroun, avec Omar Daf, ancien international sénégalais et actuel coach de Sochaux, en Ligue 2 française. « L’absence d’Ismaila Sarr serait une grosse perte », a  reconnu l’ancien coach adjoint des Lions sur l’indisponibilité du joueur de Watford (Premier League) pour cause de blessure.

Toutefois, l’ancien défenseur latéral de la Génération 2002 donne des gages puisqu’« on a un groupe de qualité et un coach qui travaille bien ».

Zimbabwe : 72 personnes tuées par des animaux sauvages en 2021

Dans un contexte de recrudescence des cas de conflits entre l’homme et la faune sauvage, des dizaines des décès dus à des attaques d’animaux sauvages ont été enregistrés au Zimbabwe en 2021.

Le porte-parole de l’Autorité de gestion des parcs et de la faune sauvage du Zimbabwe (ZimParks), Tinashe Farawo, a déclaré que la plupart des décès sont survenus près des habitats de la faune sauvage où les animaux entrent de plus en plus en contact avec les populations, notamment lorsqu’ils sont à la recherche de nourriture et d’eau.

« Les pénuries d’eau et de nourriture sont la principale raison pour laquelle les animaux se déplacent beaucoup pour aller les chercher », a déclaré M. Farawo au quotidien d’Etat Herald. Il a également cité la surpopulation d’éléphants et d’autres espèces animales comme une autre raison expliquant l’augmentation des conflits entre l’homme et la faune.

« Il y a également une surpopulation, qui ne peut être traitée que par la translocation des animaux dans des zones moins peuplées », a déclaré le fonctionnaire. Les éléphants et les crocodiles sont responsables des tueries, pour plus de 90% des cas, suivis des lions et des buffles.

ZimParks a lancé une campagne visant à informer les gens sur la façon dont ils peuvent réduire ou prévenir les attaques. « Nous menons des campagnes de sensibilisation pour apprendre aux gens ce qu’ils sont censés faire pour se protéger des animaux sauvages. Nous encourageons également les gens à minimiser leurs mouvements la nuit pour éviter les animaux, car ces derniers se déplacent beaucoup pendant la nuit ».

Les réserves de faune du Zimbabwe occupent 16 % de la superficie totale du pays. La population d’espèces sauvages ayant augmenté de façon exponentielle ces dernières années.

Maroc: un apprenti terroriste déféré au parquet

Le Bureau central d’investigations judiciaires (BCIJ) au Maroc, a déféré au Parquet en charge des affaires de terrorisme et d’extrémisme, un extrémiste partisan de l’organisation dite « Etat islamique » qui s’activait dans la région de Sala Al Jadida (Salé).Interpellé il a quelques jours par le Bureau central d’investigations judiciaires (BCIJ), un jeune sympathisant de l’organisation terroriste « Etat Islamique » vient d’être déféré devant le parquet anti-terroriste. Agé d’à peine 24 ans, cet extrémiste s’essayait à la fabrication d’engins explosifs, indique mercredi un communiqué du BCIJ.

Le suspect s’était filmé en train de prêter allégeance à l’organisation terroriste « Daech ». Au départ, il a envisagé de rejoindre les camps de cette organisation à l’étranger. Mais finalement il a décidé de planifier un projet terroriste au Maroc en utilisant les gros moyens.

Le prévenu a tenté deux fois de fabriquer des bombes. Les perquisitions effectuées à son domicile ont ainsi permis de saisir des appareils électroniques, du matériel et des résidus de produits ayant servi dans la préparation d’explosifs toute une armada confiée à la police scientifique.

L’apprenti terroriste avait même téléchargé des manuscrits et photos expliquant, de manière pratique, le mode de fabrication et d’activation des explosifs, soit dans le cadre d’opérations suicides ou d’actionnement à distance. Il avait même des « guides » de fabrication de substances toxiques et des composantes entrant dans leur préparation, ainsi qu’un inventaire détaillé sur les méthodes et techniques du terrorisme individuel. L’homme a aussi étudié des techniques d’assaut contre les prisons et des confrontations avec les forces publiques.

Les expertises techniques et les investigations réalisées ont également prouvé que le suspect avait atteint un stade avancé dans son projet terroriste, augurant d’un passage à l’exécution de son plan destructeur, après avoir mené plusieurs expériences sur la préparation et le montage d’engins explosifs devant être utilisés dans des opérations terroristes, relève le BCIJ.

Cet élément extrémiste, qui a prêté allégeance à l’organisation terroriste « Daech », a été interpelé le 16 décembre par le BCIJ dans le cadre d’une opération de coordination et de coopération entre les services de la DGST et de la Direction Générale de la Sûreté Nationale (DGSN)  et les services de renseignements et les agences d’application de la loi aux Etats-Unis.

Maroc/Vaccin: Le délai d’éligibilité de la dose de rappel réduit à 4 mois

Le ministère de la Santé et de la Protection sociale a annoncé, mercredi, que les personnes ayant reçu la deuxième dose du vaccin anti-Covid peuvent recevoir la troisième dose de rappel après quatre mois.Dans un communiqué, le ministère a indiqué que le rappel vaccinal peut être administré 4 mois après la dernière injection de vaccin à double dose (Pfizer-BioNTech, Sinopharm ou AstraZeneca) et 4 semaines après l’injection unique de Janssen.

Les personnes concernées, ajoute le ministère de la Santé, recevront un SMS sur leur téléphone leur rappelant leur éligibilité à ce booster shot, qui se fait dans tous les centres de vaccination sans condition d’adresse de résidence.

Le ministère de la Santé et de la Protection sociale prévient une nouvelle fois que la possibilité d’une rechute épidémique reste très probable, compte tenu de la hausse remarquable du nombre de cas de contamination et de foyers épidémiques, notamment familiaux.

La tutelle appelle ainsi tous les citoyens à accélérer la prise des première, deuxième et troisième doses, en s’engageant pleinement à prendre des mesures préventives individuelles et collectives, y compris la nécessité de porter correctement un masque, de se laver fréquemment les mains ou encore la stérilisation avec un désinfectant à base d’alcool, et éviter les rassemblements inutiles.

Desmond Tutu voulait des « funérailles simples » (Fondation)

Le souhait de l’archevêque émérite Desmond Tutu d’avoir des funérailles simples sera exaucé, « avec le cercueil le moins cher disponible », a indiqué mercredi sa fondation.La Fondation Desmond et Leah Tutu a déclaré qu’elle honorerait le souhait de l’archevêque « d’éviter toute dépense somptuaire pour ses funérailles ».

« L’archevêque a clairement fait savoir qu’il voulait le cercueil le moins cher possible et qu’un bouquet d’œillets de sa famille serait les seules fleurs dans la cathédrale », a déclaré sa fondation.

Desmond Tutu reposera en chapelle ardente à la cathédrale St George du Cap pendant deux jours – jeudi et vendredi – tandis que son service funèbre aura lieu dans le même lieu de culte samedi, a indiqué la fondation dans un communiqué.

L’archevêque sera incinéré au cours d’une cérémonie privée et ses cendres seront inhumées dans la cathédrale, a-t-elle ajouté.

Par ailleurs, les Sud-Africains continuent de rendre hommage au leader de la lutte contre l’apartheid et lauréat du prix Nobel, décédé dimanche au Cap après deux décennies de lutte contre le cancer. Agé de 90 ans, Tutu laisse derrière lui une femme, Leah, et quatre enfants.