Sondage/Radio marocaine : L’athlète Soufiane Bakkali et la Taekwondoka Sakina Sahib, meilleurs sportifs de 2021

L’athlète Soufiane Bakkali et la taekwondoka Sakina Sahib ont été élus meilleurs sportifs marocains de l’année 2021, à l’issue du sondage réalisé par le service sport de la Radio marocaine, auprès de 36 supports médiatiques marocains répartis entre organes de la presse télévisuelle, radiophonique, agencière et digitale outre les quotidiens et hebdomadaires.A l’instar de 2019, Soufiane Bekkali, médaillé d’or lors des Jeux Olympiques de Tokyo-2020 dans l’épreuve de 3000 steeples, a dominé le classement dans la catégorie masculine après avoir engrangé un total de 96 points, bien devant le karatéka Abdelali Jina, 3ème au championnat du monde à Abou Dhabi avec 22 points et la star marocaine du Paris Saint-Germain (PSG), Achraf Hakimi, arrivé en troisième position ex-aequo avec le taekwondoïste Hamza El-Hacham, couronné du titre africain au Sénégal, avec 11 points chacun.

Chez les dames, la taekwondoka Sakina Sahib, médaillée de bronze aux Championnats du monde exclusivement féminins de taekwondo dans la catégorie des moins de 46 kg des poids fin, à Riyad en Arabie Saoudite, est arrivée en tête du classement de ce sondage avec 79 points, devant sa consœur Omaima Bouchti, sacrée championne d’Afrique au Sénégal et la judoka Soumia Iraoui, championne d’Afrique de moins de 52 kg au Sénégal avec un total de 17 points.

Tout en remerciant les différents médias sportifs ayant participé à ce sondage, la Radio nationale informe son audience qu’elle entend, si les circonstances liées à la situation épidémiologique le permettent, organiser une cérémonie officielle en l’honneur des athlètes primés.

Lors de cette cérémonie, un hommage sera rendu à une pléiade d’acteurs sportifs et des journalistes qui ont pleinement contribué au développement et au rayonnement du sport dans le pays, promet la Radio nationale.

Boycott présidentielle ivoirienne de 2020: Bédié est « justiciable »

L’ancien chef d’Etat ivoirien, Henri Konan Bédié, président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, opposition) « justiciable » pourrait être visé par des poursuites judiciaires dans l’affaire du boycott de la présidentielle ivoirienne d’octobre 2020.

M. Bédié a « ardemment appelé la population ivoirienne à se mobiliser pour des manifestations » ainsi qu’à la « désobéissance civile et au boycott actif », a déclaré face à la presse, le procureur de la République de Côte d’Ivoire, Adou Richard, au palais de justice, à Abidjan-Plateau.

« Cette désobéissance civile et ce boycott actif visaient, selon les initiateurs, à empêcher par tous les moyens, la tenue du processus électoral », a soutenu M. Adou Richard, lors d’une conférence de presse. 

À la suite du « boycott actif », le procureur a fait observer que l’opposition a annoncé la mise en place d’un organe de transition dénommé Conseil national de transition (CNT), devant se substituer aux institutions républicaines légalement établies.

Consécutivement à ces actes, il y a eu des actions atteinte aux personnes et aux biens publics que privés, constitutifs d’infractions graves à la loi pénale, ont été commis dans plusieurs localités du pays, a-t-il ajouté.

Les violences relatives à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, ont fait officiellement 85 morts et près de 500 blessés en Côte d’Ivoire, entre août et novembre 2020, a indiqué le procureur de la République. 

Pour investiguer sur ces faits et apporter une réponse judiciaire, le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara a par décret, créé le 25 novembre 2020 une Unité spéciale d’enquête sur les événements survenus à l’occasion de la présidentielle du 31 octobre 2020.

Selon l’enquête, les actes de violences ont été commis dans le District d’Abidjan et dans huit régions: Sud-Comoé (Bonoua), Grands Ponts (Dabou), Lôh-Djiboua (Divo), Iffou (Daoukro), Moronou (Bonvouanou, M’Batto), Bélier (Toumodi), Lacs (Yamoussoukro) et l’Indenié-Djuablin (Abengourou, Niablé). 

« A ce jour, 233 personnes impliquées à divers degrés dans ces infractions graves ont été interpellées dans le pays et 40 autres ayant été formellement identifiés sont activement recherchés pour avoir participé à ces évènements », a-t-il dit.

La grande majorité de ces personnes, dont le président du Front populaire ivoirien (FPI), Affi Nguessan et Kakou Guikahué, secrétaire exécutif en chef du Pdci, a bénéficié d’une mise en liberté provisoire ou a été placée sous contrôle judiciaire. 

« Seules 11 personnes sont toujours détenues préventivement. Il s’agit notamment des personnes présumées avoir commis des crimes crapuleux comme la décapitation du jeune Nguessan Koffi Toussaint à Daoukro, et le meurtre de l’adjudant Sanogo Seydou, atteint par balles à la tête, ainsi que des auteurs présumés des meurtres perpétrés à Dabou », a-t-il poursuivi. 

« Toutes les personnes dont la culpabilité pourrait être retenue au cours des procès à venir, subiront toutes, la rigueur de la loi pénale, l’objectif étant de lutter contre l’impunité des auteurs des infractions graves commises, surtout à chaque période électorale », a-t-il prévenu.

Certains leaders politiques de l’opposition sont accusés d’avoir financé et armé des populations pour empêcher l’élection présidentielle du 31 octobre 2021. Les juges d’instruction étant en train de boucler leurs investigations, dévoileront les personnes inculpées en vue du jugement. 

Concernant M. Bédié, ancien président de la République, le procureur de la République a démontré qu’ il est « justiciable », dans ce contexte comme tout citoyen et pourrait être poursuivi pour son rôle dans ces actes de violences selon la décision des juges d’instruction. 

Relativement aux poursuites engagées contre les anciens présidents de la République, chefs de gouvernement et anciens ministres, le procureur a précisé que « lorsque les faits reprochés à ces personnalités ont été commis à l’occasion où pendant les élections, il n’y a plus de procédure spéciales ».

De ce fait, « les textes qui s’appliquent sont le code électoral, le code pénal et le code de procédures pénales », a-t-il souligné, mentionnant qu' »à partir de ce moment les juges d’instruction sont saisis et nous attendons tous qu’ils finissent leurs informations judiciaires pour savoir les personnes contre qui il sera retenu des charges, alors, sans exclusive, elles seront présentées au tribunal ». 

Le procureur a, par ailleurs, fait remarquer que cette conférence de presse qui intervient au moment de la reprise du dialogue politique ivoirien, est une « coïncidence », car il « n’est pas un acteur politique » et il pose des actes conformément à la loi.  

Ethiopie : l’Onu renouvelle son appel à la paix

Le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, a renouvelé son appel à cesser les combats entre les parties belligérantes en Ethiopie.M. Guterres s’est félicité de l’annonce faite vendredi par le gouvernement éthiopien de maintenir ses forces fédérales dans leurs positions actuelles, a déclaré le porte-parole adjoint de l’Onu, Farhan Haq, dans un communiqué publié ce week-end.

« Le Secrétaire général exhorte les parties à saisir cette opportunité, à cesser les hostilités dans le conflit qui dure depuis un an, à prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer la fourniture de l’aide humanitaire indispensable, le retrait des combattants étrangers, et à aborder les différences politiques par le biais d’un dialogue national crédible et inclusif », indique le communiqué.

Le Secrétaire général a encouragé les parties à poursuivre leur engagement auprès du Haut Représentant de l’Union africaine pour la Corne de l’Afrique, l’ancien président nigérian Olusegun Obasanjo. Il a également souligné le soutien total de l’Onu aux efforts de médiation de M. Obasanjo et a appelé la communauté internationale à jouer un rôle constructif pour mettre fin aux combats.

La semaine dernière, le Conseil des droits de l’homme des Nations unies à Genève a tenu une session spéciale au cours de laquelle les pays ont voté en faveur de la création d’une commission internationale d’experts chargée d’enquêter sur les allégations de violations commises pendant le conflit, ce que le gouvernement éthiopien a rejeté.

Les combattants du Front populaire de libération du Tigré (TPLF) ont battu en retraite depuis la fin du mois dernier, lorsque le Premier ministre Abiy Ahmed s’est rendu sur la ligne de front pour remonter le moral des troupes fédérales.

La semaine dernière, les dirigeants du TPLF ont appelé à une trêve mais ont mis en garde contre une invasion du Tigré par les forces fédérales qui pourrait prolonger le conflit. Les organismes internationaux de défense des droits de l’homme ont rendu les deux parties responsables des atrocités commises à l’encontre des civils du Tigré et de l’Amhara. Des milliers de personnes, principalement des civils, sont mortes depuis le début du conflit en novembre 2020.

Somalie : le président et son PM à couteaux tirés sur les élections

Le président somalien Mohamed Abdallahi Farmajo et son Premier ministre Mohamed Hussien Roble se sont accusés mutuellement au sujet de leur engagement à mettre en place un processus menant à des élections nationales libres, équitables et transparentes.Les deux hommes s’écharpent depuis le report des élections nationales qui devaient avoir lieu en 2021. Celles-ci ont été reportées à une date ultérieure en raison de profonds désaccords entre les différentes parties.

Dans une attaque cinglante, M. Farmajo a déclaré que le Premier ministre Roble s’était dérobé à son mandat de présider à la tenue des élections retardées et a proféré une menace à peine voilée de prendre lui-même en charge le processus.

Il a appelé à une conférence nationale et a laissé entendre que M. Roble pourrait être mis à l’écart du processus, pour ce qu’il a appelé les retards et le manque d’engagement du Premier ministre dans le processus.

« Il a dévié des règles du processus électoral… il a déchiré le mandat des commissions électorales et violé leur indépendance », a déclaré le bureau du président Farmajo.

Cependant, M. Roble, qui avait été chargé en mai dernier de faciliter le processus électoral, a répliqué au principal occupant de la Villa Somalia, accusant son patron d’avoir fait une déclaration « destinée à perturber intentionnellement les élections nationales ».

Dans une déclaration faite dimanche à l’Agence de presse africaine (APA), le Premier ministre a déclaré que Farmajo était le frein à l’accélération du processus électoral.

Et d’ajouter : « Compte tenu du moment où la déclaration du Bureau du Président a été faite, après que le Premier ministre a annoncé la tenue prochaine d’une réunion du Conseil consultatif national afin d’accélérer les élections et d’améliorer la transparence et la crédibilité du processus électoral, il est malheureusement clair que le Président est déterminé à perturber le prochain forum consultatif, ce qui témoigne de l’aspiration constante du Président à retarder davantage les élections nationales en cours pour son intérêt personnel ».

Il a déclaré que Farmajo avait passé son mandat de président à « investir malheureusement beaucoup de temps, d’énergie et de finances pour faire échouer les élections nationales et chercher à prolonger illégalement son mandat, ce qui a nui aux efforts en cours pour accélérer les élections nationales et permettre au pays d’organiser des élections pacifiques ».

M. Robe a déclaré que depuis qu’il a assumé son rôle de gestionnaire des élections, le Président Farmajo s’est avéré être un obstacle à la mise en œuvre des lignes directrices convenues pour les élections, et a utilisé des tactiques sournoises en vue de faire dérailler l’ensemble du processus.

Tout en affirmant son engagement sans faille à organiser des élections libres, équitables et ouvertes à tous, le Premier ministre a promis qu’il ne resterait pas les bras croisés si Farmajo, en tant que candidat potentiel, tentait d’exploiter le processus en sa faveur.

Foot: 3,4 milliards Fcfa alloués aux Éléphants pour la CAN 2021

Le budget de préparation et de participation des Éléphants à la CAN de football 2021, au Cameroun, s’élève à 3,43 milliards Fcfa sur un montant global de 4,23 milliards Fcfa alloué par l’Etat ivoirien pour la compétition.

L’état financier a été détaillé, lundi à Abidjan, par le directeur de la communication, de l’information et de la documentation du ministère de la Promotion des Sports et du développement de l’économie sportive, Mme Lydie Yao, lors d’un point de presse.  

Le budget de la compétition, estimé à s’élève à 4 237 653 034 F CFA, est « entièrement financé par le chapitre 640 du budget 2022 de l’Office national des Sports (ONS) », a précisé Mme Lydie Yao.  

La « préparation et la participation de la sélection (ivoirienne à la CAN de football 2021 au Cameroun est de) 3 434 513 034 F CFA », a-t-elle indiqué, ajoutant que le budget pour le « suivi et la représentation du ministère en charge des sports est de 225 055 000 F CFA ».,

La prise en charge des officiels de l’Office National des Sports pour le suivi est e 290 085 000 F CFA, alors que la participation du Comité National de Soutien aux éléphants (CNSE) s’élève à 288 000 000 F CFA. 

« Il est important de souligner qu’il s’agit d’une prévision budgétaire et non d’une dépense. Ce budget s’exécutera au fil de la progression de nos représentants dans la compétition », a souligné Mme Lydie Yao. 

La Côte d’Ivoire s’est qualifiée pour les phases finales de la Coupe d’Afrique des Nations de Football, qui se dérouleront, du 09 Janvier au 06 Février 2022 au Cameroun.

La préparation de l’équipe nationale est prévue à Djeddah en Arabie Saoudite du 27 décembre 2021 au 06 janvier 2022.

La délégation officielle Ivoirienne à cette Coupe d’Afrique des nations est constituée de 150 personnes. Elle sera conduite par le Ministre de la Promotion des Sports et du Développement de l’Economie Sportive. 

Il est prévu une délégation sportive de 49 personnes (28 joueurs,15 encadreurs, 6 membres du comité de normalisation de la FIF); une délégation ONS/DGS de 17 personnes; une délégation COCAN de 24 personnes; une délégation CNSE de 50 personnes et une délégation du ministère de 10 personnes.,

Ce budget vise à « doter notre sélection nationale de tous les appuis et moyens financiers devant concourir à un bon niveau de performance de nos représentants et à la victoire finale le 6 février 2022 », a-t-elle soutenu.

L’Etat de Côte d’Ivoire, en finançant la préparation physique, technique, médicale, etc… des joueurs et des encadreurs ainsi que leur motivation par des primes conséquentes d’étape, joue sa partition sans lésiner sur aucun moyen.

« Cependant, ces primes, même si elles sont importantes, seront insuffisantes pour ramener la coupe en Côte d’Ivoire si le soutien des Ivoiriens venait à faire défaut aux Eléphants, car il s’agit d’une compétition et le rôle des supporters n’est pas à négliger », a-t-elle dit. 

« Il faut donc une unité totale, un bloc national solide autour d’eux afin de créer une atmosphère de sérénité et une ambiance de soutien rassemblé tout au long de leur parcours quoi qu’il arrive. Nous devons demeurer unis et solidaires », a-t-elle lancé.

La Côte d’Ivoire a été retenue pour abriter la Coupe d’Afrique des Nations de football de 2021 (CAN 2021) après celle de 1984. Cette attribution de cet évènement sportif continental a été reportée pour 2023.  

L’ambassadeur de l’Arabie Saoudite aux côtés des enfants de l’orphelinat de Bingerville

L’ambassadeur du Royaume d’Arabie Saoudite près la République de Côte d’Ivoire, M. Abdullah Bin Hamad Al- Subaie, était aux côtés des enfants de l’orphelinat de Bingerville, à l’Est d’Abidjan, à l’occasion d’une cérémonie de distribution de cadeaux du nouvel an grégorien, 2022.

M. Abdullah Bin Hamad Al- Subaie s’est dit « honoré et heureux de faire partie des participants à la cérémonie de distribution des cadeaux du nouvel an 2022, pour les enfants de l’orphelinat de Bingerville, sous le parrainage de l’Association paix et unité en Afrique ». 

Pour le diplomate saoudien, « la charité fait partie de la religion islamique ». De ce fait, « un musulman offre bonté et aide à toutes personnes en besoin, qu’elles soient proches ou lointaines, musulmans ou non musulmans ». 

L’islam exhorte toujours les musulmans à payer l’aumône et à collecter des dons pour tous ceux qui en ont besoin, c’est pourquoi le gouvernement du Royaume d’Arabie saoudite, sous le leadership du serviteur des deux Saintes Mosquées, le Roi Salman bin Abdulaziz Al Saud et le Prince Héritier Mohammed bin Salman bin Abdulaziz Al Saud, s’y attèle. 

Dans cet élan, le Royaume d’Arabie Saoudite apporte soutien et appui aux individus et aux pays frères sur la base de sa conviction et de sa vision en tant que membre actif de la communauté internationale et en tant que cœur battant du monde islamique.

Son aide a inclu de nombreux pays en voie de développement et ses ponts caritatifs sont toujours étendus par des dons humanitaires continus, a fait savoir l’ambassadeur du Royaume d’Arabie Saoudite près la République de Côte d’Ivoire, M. Abdullah Bin Hamad Al- Subaie. 

Partant du rôle humanitaire et pionnier du Royaume auprès de la communauté internationale à travers le monde et sentant l’importance de ce rôle influent dans l’atténuation des souffrances humaines pour mener une vie digne, le Royaume a pris l’initiative de créer le Centre Roi Salman pour les secours et l’Action Humanitaire, pour être un centre international dédié aux secours et aux actions humanitaires.

Le centre s’appuie dans son travail sur les principes des nobles objectifs humanitaires basés sur l’aide aux nécessiteux et le soulagement des affligés partout dans le monde. En outre, le gouvernement du Royaume a créé le Fonds saoudien pour le développement pour devenir le principal canal par lequel le gouvernement saoudien présente son aide au développement. 

A travers la Ligue Islamique Mondiale, le Royaume d’Arabie Saoudite vise à clarifier la vérité de la religion islamique, qui appelle à la modération et rejette l’extrémisme et combat le terrorisme sous toutes ses formes, a-t-il poursuivi. 

Le diplomate saoudien a souhaité à tous une nouvelle année pleine de bonté, de réconfort, de paix et de stabilité, et que le monde se débarrasse de l’épidémie de Coronavirus et de ses variantes, avec la solidarité, la coopération et les mesures barrières pour empêcher sa propagation.

Le Sénégal dans l’ère des transports de masse

Le président Macky Sall lance, ce lundi 27 décembre, l’exploitation commerciale du Train express régional (Ter) censé transporter chaque jour pas moins de 115.000 voyageurs dans sa première phase.C’est un grand jour pour le Sénégal. Jamais depuis son indépendance, le pays n’avait mené à terme un projet ferroviaire. Pour le chef de l’Etat Macky Sall, le Train express régional (Ter) « porte l’ambition de progrès, de bien-être et de modernité ».

Le Ter, arrimé sur les rails du Plan Sénégal Emergent (PSE), est « le fruit d’un montage financier innovant sur la base d’un crédit à taux concessionnel de 2 % étalé sur 25 ans », indique un dossier de presse reçu à APA.

Son coût est estimé à 780 milliards F CFA hors taxes dont 76 milliards pour la libération des emprises et 10 milliards d’accompagnement pour les projets sociaux. La Banque islamique de développement (Bid, 197 milliards F CFA), la Banque africaine de développement (Bad, 120 milliards F CFA), France Total (196,6 milliards F CFA), l’Agence française de Développement (AFD, 65 milliards F CFA), le Trésor public (53,6 milliards F CFA), l’appui budgétaire (65 milliards F CFA), la Banque publique d’investissement (Bpifrance, 13 milliards F CFA) ont participé au projet dont le financement a été complété par l’Etat du Sénégal.

Train bimodal

Le Train express régional fonctionne à l’électricité et à la thermique. Circulant sur deux voies standards et une voie métrique de 36 kilomètres pour chacune, « il est doté d’une vitesse de 160 kilomètres par heure ».

Au total, quatorze localités seront desservies entre la Gare de Dakar et celle de Diamniadio pour un trajet de 45 minutes. Les tarifs sont fixés à 500 F CFA (Dakar-Thiaroye), 1000 F CFA (Dakar-Rufisque), 1500 F CFA (Dakar-Diamniadio) et 2500 F CFA pour la première classe. Sept jours sur sept, un train de quatre wagons, pour une capacité maximale de 565 passagers, s’ébranlera toutes les 20 minutes de 5 heures du matin à 22 heures.

Tous les voyageurs bénéficieront d’une climatisation, à quoi s’ajoute le Wifi, des tablettes de pose d’ordinateur, des liseuses et prises de 220 volts pour les voyageurs de la première classe. Dans la deuxième phase du Ter, 19 kilomètres de voies supplémentaires seront construites pour relier Diamniadio à l’Aéroport International Blaise Diagne (AIBD) en fin 2023. À terme, le train sifflera également à Mbour et Thiès (Ouest).

Impact local

Les quinze rames du Train express régional sont sorties des usines du groupe français Alstom. Durant les travaux de ce méga projet, démarré il y a cinq ans, « 8500 Sénégalais ont travaillé dans la phase de construction du tracé et 2000 employés indirects pour les services annexes et hors trafic ».

L’Etat a contracté avec des sociétés sénégalaises et plusieurs Petites et Moyennes Entreprises locales sont intervenues notamment dans le cadre de sous-traitances et de la fourniture de matériaux et leur transport. Une sélection rigoureuse, consécutive à une mise en compétition de 68.500 curriculum-vitae, a permis de recruter 1000 employés directs pour l’exploitation du Ter, d’après le gouvernement.

Toutes les infrastructures du Ter appartiennent à l’Etat du Sénégal qui a confié la gestion à la Société nationale de gestion du patrimoine du Train express régional (Senter). Celle-ci a sous-traité l’exploitation et la maintenance à la Société d’exploitation du Ter (Seter). Ce contrat couvre « une durée permettant un transfert effectif de compétences », renseigne le document. L’Etat sénégalais est actionnaire à 34 % au capital de la Seter et à 100 % dans celui de la Senter.

Désengorger Dakar

La capitale concentre, sur 0,3 % du territoire national, le cinquième des 17 millions de Sénégalais et la quasi-totalité des activités économiques du pays. À Dakar, selon une récente étude rapportée par le Bureau d’information gouvernementale (Big), « les embouteillages coûtent annuellement à la ville 99,7 milliards CFA, soit 152 millions d’euros ».

De l’avis du chef de l’Etat, Macky Sall, les Sénégalais « méritent de voyager dans le confort et la sécurité, en maitrisant leur temps avec un système de transport de masse répondant aux meilleurs standards internationaux ».

Le Ter, « premier du genre en Afrique de l’Ouest », va créer selon le successeur d’Abdoulaye Wade « de nouvelles activités génératrices de revenus dans les haltes et les gares et renforcer la vocation des pôles de développement comme Diamniadio, la zone économique de Diass, le nouvel Aéroport International Blaise Diagne et les localités environnantes ».

Covid au Zimbabwe : restrictions dans les lieux de culte

Le gouvernement, dans le cadre de ses efforts de lutte contre la propagation de la Covid-19, interdit les rassemblements religieux pour le Nouvel An.Au Zimbabwe, un couvre-feu est actuellement en vigueur de 21 heures à 6 heures. Histoire de briser la chaîne de contamination de la Covid-19. Conséquence, pas de prières nocturnes à l’occasion du Nouvel An. « Les églises doivent se conformer » à cette mesure, a déclaré Paul Nyathi, le porte-parole de la police.

M. Nyathi, dans un communiqué publié ce lundi, a invité ses compatriotes à « limiter leurs déplacements » dans la journée et à « rester à la maison » durant le couvre-feu. « Toute personne qui le viole risque d’être arrêtée », a-t-il prévenu.

Depuis fin novembre, le Zimbabwe connaît une recrudescence des infections en raison du variant Omicron découvert en Afrique australe.

Décès de Desmond Tutu : le monde pleure l’icône de la lutte anti-apartheid

De Macky Sall à Barack Obama en passant par Emmanuel Macron, les dirigeants du monde entier saluent la mémoire de l’ancien archevêque anglican.Desmond Tutu, le dernier visage de la lutte anti-apartheid, est mort dimanche dernier au Cap à l’âge de 90 ans. Avec Nelson Mandela, le religieux a joué un rôle prépondérant dans l’abolition de la ségrégation raciale en Afrique du Sud.

Pour « The Arch », surnom du défunt, « rester neutre face à l’injustice, c’est choisir le camp de l’oppresseur ». Desmond Tutu considérait l’apartheid comme « le système le plus vicieux inventé par l’homme depuis le nazisme ».

Son opposition à ce régime lui a valu le Prix Nobel de la paix en 1984. Président de la Commission vérité et réconciliation, Desmond Tutu, à qui l’on doit l’expression « nation arc-en-ciel » qui désigne son pays, a prôné l’amnistie pour une Afrique du Sud réconciliée avec elle-même.

Toutes choses qui font dire à Moussa Faki Mahamat, le président de la Commission de l’Union africaine (UA), que l’archevêque était « un véritable apôtre de la paix convaincu du pouvoir de la réconciliation par la justice réparatrice ».

De son côté, le chef de l’Etat sénégalais Macky Sall a magnifié « son combat historique contre l’apartheid et sa contribution à la réconciliation nationale ». Desmond Tutu (1931-2021) « nous a enseigné que la haine, le tribalisme et la division n’avaient pas leur place dans nos pays d’Afrique », soutient Ali Bongo Ondimba, le président du Gabon.

À en croire Emmanuel Macron, le président de la République française, le combat du natif de Klerksdorp « pour la fin de l’apartheid et la réconciliation sud-africaine restera dans nos mémoires ».

Son homologue béninois, Patrice Talon, abonde dans le même sens : Desmond Tutu, « un nom à jamais gravé dans l’histoire » car « son action inspirera des générations et résistera à l’usure du temps ».

Enfin, Barack Obama, ancien président des Etats-Unis, affirme que l’archevêque était pour lui et pour tant d’autres « un mentor, un ami et une boussole morale ». La mort de Desmond Tutu survient plus d’un mois après celle de Frederik Willem de Klerk, le dernier président blanc de l’Afrique du Sud.

La presse sénégalaise roule sur le Ter

Les journaux sénégalais, reçus lundi à APA, font la part belle au lancement du Train express régional (Ter) reliant Dakar à Diamniadio.Le Soleil informe que « ce lundi 27 décembre marque le début de l’exploitation du Train express régional (Ter) ». Dans le quotidien national, une citoyenne déclare que « l’arrivée du Ter est une bonne chose (car) quitter la banlieue pour le centre-ville est très compliqué surtout en début de semaine ».

« Le Ter (sera) enfin sur les rails » après « mille et un reports de sa mise en service », s’exclame Vox Populi. Ce journal renseigne que « pour la première phase (de l’exploitation), le Ter pourra transporter chaque jour pas moins de 115.000 voyageurs. Il y aura un train toutes les 20 minutes de 5 heures du matin à 22 heures ».

Sud Quotidien explique, pour sa part, que le « coût officiel (du Ter) est de 780 milliards F CFA hors taxes dont 76 milliards pour la libération des emprises et 10 milliards pour les projets sociaux ».  Ce journal indique que les voyageurs « devront débourser entre 500 et 2500 F CFA selon la destination et la classe ».

De l’avis de WalfQuotidien, c’est une « revanche à vive allure » de Macky Sall parce que le projet a beaucoup été critiqué par l’opposition. D’ailleurs, note ce journal, la vidéo, dans laquelle Ousmane Sonko disait que le Ter ne roulera jamais, est devenue virale.

Sur un tout autre sujet, Le Quotidien annonce que la coalition Benno Bokk Yakaar (Unis par le même espoir, en langue wolof) « impose sa loi » en rejetant la proposition de loi pour la criminalisation de l’homosexualité. Celle-ci, rappelle ce journal, a été déposée la semaine dernière par une dizaine de députés.

Aymérou Gningue, président du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar, considère que « la loi en vigueur est sans équivoque » là où Alioune Souaré, l’un des initiateurs de la proposition de loi, estime qu’« elle ne prévoit pas le délit d’homosexualité », rapporte Le Quotidien.

En sports, Stades présente les 27 Lions qui vont défendre les couleurs du Sénégal à la 33e édition de la Coupe d’Afrique des nations de football. Il y a « 11 habitués et 16 novices prêts à conquérir l’Afrique », souligne ce quotidien.

De son côté, Record s’intéresse à la libération des joueurs avec une décision de la Fédération internationale de football association (Fifa) qui autorise les clubs européens à retenir leurs internationaux africains jusqu’au 3 janvier 2022. Résultat, « Sadio Mané, Edouard Mendy, Nampalys Mendy et Cheikhou Kouyaté ne seront pas à Dakar pour la remise du drapeau national prévue jeudi prochain », regrette ce journal.

Ouattara exprime sa « compassion » suite au décès de Desmond Tutu

Le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, a exprimé dimanche sa « compassion » à la suite du décès de l’archevêque anglican, Desmond Tutu, icône de la lutte anti-apartheid.

« En cette circonstance, particulièrement douloureuse, je voudrais au nom du gouvernement et du peuple ivoirien ainsi qu’ à mon nom propre adresser au peuple frère d’Afrique du Sud, notre profonde compassion et notre solidarité », indique une note signée du président Alassane Ouattara.

Il a salué « la mémoire de cet homme de conviction, compagnon de Nelson Mandela qui s’est personnellement impliqué dans les activités de la Commission, dialogue, vérité et réconciliation (Cdvr) en Côte d’Ivoire ».  

Ses initiatives en faveur de la réconciliation des filles et des fils de l’Afrique du Sud ainsi que l’engagement pour la défense des droits de l’Homme, de façon pacifique, lui ont valu le Prix Nobel de la paix, en 1984.  

Décédé dimanche, à l’âge de 90 ans, l’ancien archevêque anglican Desmond Tutu, est une « figure de proue de lutte contre l’apartheid en vue de l’avènement d’une Afrique du Sud, libre unie et multi raciale et respectueuse des droits de l’Homme ».

Le président de la République de Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara, a transmis à l’endroit de l’illustre disparu, ses sincères condoléances et l’expression de toute sa sympathie et fraternelle considération. 

Côte d’Ivoire: 213 médailles décernées au championnat des arts martiaux chinois

Deux cent treize médailles ont été attribuées à des athlètes ivoiriens, à la 13e édition de la « Coupe de Côte d’Ivoire Séniors » et du « Championnat espoir », tenue à Abidjan mi-décembre 2021, sous l’égide de la Fédération ivoirienne des arts martiaux chinois (FIAMC).

Les compétitions se sont déroulées notamment les 18 et 19 décembre 2021 au Palais des sports de Treichville, dans le Sud d’Abidjan. La première journée était consacrée à la Coupe de Côte d’Ivoire chez les hommes et dames âgés de 16 à 40 ans. 

Les différents tableaux de compétition indiquaient les disciplines du tao lu à mains nues, armes courtes, armes longues et de sanda. Trente clubs étaient inscrits avec 50 équipes, dont 30 équipes sanda et 20 équipes tao lu. 

Le club du lotus de cristal d’Attécoubé, a chez les dames, été déclaré vainqueur de la Coupe de Côte d’Ivoire en tao lu et le club AIWA itaidochi Abobo, dans la discipline Sanda. Chez les hommes, le vainqueur en sanda est le club Black panthers de la Zone 4 et en tao lu, le club lotus de cristal. 

La seconde journée, elle, était consacrée au championnat espoir des enfants de 4 à 15 ans, en tao lu, sanshu et sanda. La Coupe de Côte d’Ivoire est une compétition par équipe qui se fait généralement avec les séniors, dont l’âge varie de 16 à 40 ans.

Au total, plus de 415 athlètes ont pris part à ce championnat avec la participation de 70 clubs dont 10 clubs de l’intérieur et 60 clubs dans le Grand Abidjan. Les trois premiers de chaque catégorie et de chaque tableau ont été médaillés, soit 213 médailles distribuées. 

« La Coupe de Côte d’Ivoire, on a voulu l’organiser absolument, parce qu’il y a eu le championnat national, pour compléter la saison avec une coupe au niveau des séniors », a fait savoir le président de la FIAMC, Méïté Siaka.  

Il s’est félicité de ce que les jeunes ont fait « montre de dextérité » et d’une qualité de jeu, estimant qu' »il y a une évolution des combattants » et « des graines qu’on peut préparer pour le championnat d’Afrique ».

« La fédération mondiale, à cause de la Covid-19, n’a pas voulu faire le championnat du monde, cependant, au plan national, nous avons fait une bonne campagne », avec le championnat national à Kani (nord), du 30 au 31 octobre 2021, la Coupe de Côte d’Ivoire le 18 décembre et le championnat espoir le 19 décembre 2021, a déclaré M. Méïté Siaka, se disant « satisfait ».    

La 13e édition de la Coupe Côte d’Ivoire et le Championnat espoir des enfants de 4 à 15 ans, ont connu un franc succès. C’est dans une ambiance de fête que la saison 2021 de la Fédération ivoirienne des arts martiaux chinois (FIAMC) a été clôturée. 

Maroc: Baisse du taux de la détention préventive

Le taux de la détention préventive au Maroc a accusé une baisse à fin novembre 2021. Considérée comme l’une des principales causes de la surpopulation carcérale au Maroc, cette mesure, a représenté 43% de la population carcérale totale (89.814) à fin novembre, contre 45,25% à fin septembre.Ces chiffres ont été révélés, procureur général près la Cour de cassation, président du Ministère public, Moulay El Hassan Daki, qui a précisé que les efforts déployés jusqu’à présent ont permis de réduire le taux de détention préventive.

Ce taux a oscillé entre 44 et 45% tout au long de l’année 2021, a-t-il poursuivi, espérant que la réduction du taux de détention préventive puisse continuer dans un futur proche, grâce aux efforts concertés par l’ensemble des intervenants dans le domaine de la justice, notamment la justice répressive. « La propagation de la pandémie du nouveau coronavirus a eu des répercussions négatives sur le bon déroulement de la justice en général et sur la cadence de traitement des dossiers des détenus préventifs en particulier », a déclaré M. Daki, lors d’une rencontre à Tanger.

 « Cette situation exige de tous de redoubler d’efforts en rationalisant le recours à la détention préventive lors de l’engagement des poursuites, ou encore de faire montre d’efficience en termes de rendement lorsqu’il s’agit du traitement des dossiers des détenus et de l’émission de jugements ou encore l’accélération de la procédure de transfert des dossiers des détenus préventifs, objets de recours, vers une juridiction suprême », a déclaré M. Daki. L’engagement de poursuites en état d’arrestation ne doit être applicable que dans des cas exceptionnels, a-t-il relevé, insistant sur la nécessité d’offrir des arguments juridiques solides, tels que définis dans les articles 47, 73 et 74 du Code de procédure pénale.

Transport aérien en Afrique : Près de 8,5 milliards de dollars de pertes en 2021

Les pertes devant être enregistrées par les compagnies aériennes du continent se chiffrent à 8,5 milliards de dollars en 2021, selon le dernier rapport de l’Association des compagnies aériennes africaines (Afraa).Cette baisse de 49% de leur chiffre d’affaires comparée aux recettes obtenues en 2019, va plomber davantage un secteur déjà lourdement impacté par la pandémie de Covid-19. Des pertes légèrement en baisse par rapport à celles de 2020, qui s’étaient élevées à 10,21 milliards de dollars.

Selon l’Afraa, la fermeture des frontières durant plusieurs mois l’année dernière, la hausse des contaminations dans certains pays et l’apparition du nouveau variant ont considérablement réduit le nombre de voyageurs, affectant par ricochet la trésorerie de ces entreprises.

A titre d’exemple, elle cite les statistiques du trafic de passagers dont le volume a atteint 41,6% du niveau de 2019, entre janvier et novembre 2021. Les vols domestiques ont été les plus prisés avec 39% du trafic, contre 29,3% pour les vols intra-africains et 31,6% pour les liaisons internationales.

« La connectivité intra-africaine a atteint 78% des niveaux d’avant Covid-19 en octobre 2021 », a-t-elle précisé.

L’Association, qui regroupe 44 membres, souligne en outre que des aéroports comme ceux d’Abidjan et de Dakar ont légèrement dépassé leur niveau de connectivité de février 2020. « Pour 2021, nous estimons que les compagnies aériennes africaines transporteront 43 millions de passagers, soit environ 45% du trafic de 2019», estime-t-elle. Une situation très critique qui pourrait même menacer la survie de ces compagnies qui traversent une zone de turbulences, alerte l’Afraa.

Certaines d’entre, elles comme la Royal Air Maroc (RAM), Kenya Airways ou South African Airways, ont été obligées de licencier une partie de leurs effectifs et mettre en place des plans de relance avec le soutien des autorités étatiques.

Pour elle, le secteur devrait amorcer une reprise progressive à partir de 2022. Le trafic devrait même atteindre 67 millions de passagers cette année, soit une hausse de 55,81% par rapport aux prévisions de 2021.

Déploiement de Wagner au Mali: le «démenti formel» de Bamako

Le Mali a démenti tout déploiement des mercenaires russes du Groupe Wagner sur son territoire.Les autorités de la transition malienne ont  « apporté un démenti formel à ces allégations sur un prétendu déploiement des éléments d’une société de sécurité privée », dans un communiqué publié vendredi soir.

Face aux accusations de la France et de plusieurs pays de l’Union européenne sur la présence des « mercenaires de Wagner » sur le sol malien, Bamako « exige que des preuves lui soient apportées par des sources indépendantes ». 

Le Mali « tient à préciser qu’au même titre que la mission européenne de formation [EUTM] des formateurs russes sont présents au Mali dans le cadre du renforcement des capacités opérationnelles des forces de défense et de sécurité nationales ».

Partant de là, le pouvoir malien veut être « jugé sur des actes plutôt que sur des rumeurs » selon le porte-parole du gouvernement, le colonel Abdoulaye Maiga par ailleurs ministre de l’administration territoriale. Ce dernier précise avec fermeté que « l’Etat malien n’est engagé que dans un partenariat d’Etat à Etat avec la Fédération de Russie, son partenaire historique ».

Cette sortie du gouvernement malien, est une réponse aux réactions de plusieurs pays occidentaux, dont la France, l’Allemagne, le Royaume-Uni et le Canada sur l’arrivée « de mercenaires de Wagner sur le territoire malien » depuis la fin du mois de novembre. 

Dans un communiqué, ces pays européens ont dénoncé « l’implication du gouvernement de la Fédération de Russie dans la fourniture d’un soutien matériel au déploiement du Groupe Wagner au Mali ». L’Europe des 27 demande à la Russie de se « comporter de manière responsable et constructive dans la région ». 

De son côté, Moscou se défend et soutient que sa présence dans le Sahel s’explique pour des « raisons sécuritaires ». Dans une récente sortie médiatique, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a indiqué que c’est parce que « le gouvernement français a décidé de réduire la mission Barkhane » que les autorités maliennes ont fait appel aux forces russes.

Lancement à Abidjan de la fête des lumières

La fête des lumières dénommée «Abidjan perle de lumières» a été lancée, jeudi, dans la capitale économique ivoirienne en présence de la première dame Dominique Ouattara autour du thème, de la « solidarité et de l’union ».

A cette occasion, le ministre-gouverneur du District autonome d’Abidjan, Robert Beugré Mambé, a dévoilé les grandes lignes de cette fête des lumières qui durera du 23 décembre au 31 janvier 2022.

 «Abidjan Ville Lumière a fini par s’imposer depuis quelques années, comme un évènement culturel national de haute portée internationale, faisant de la Côte d’Ivoire et particulièrement d’Abidjan, le lieu rêvé pour passer d’agréables fêtes de fin d’année », a soutenu Robert Beugré Mambé.

Ce jeudi 23 décembre, tout a démarré au Parc urbain Dominique Ouattara, site de lancement officiel des illuminations 2021. Le palais de la culture de Treichville, servira de lieu où partira le feu d’artifice du 31 décembre 2021. L’espace canal aux bois à Treichville et le Grand carrefour de Koumassi seront aussi le siège des belles lumières savamment montées par le District d’Abidjan et ses partenaires.

Enfin, les ronds-points et autres espaces importants de la ville d’Abidjan recevront tous leurs parts d’illuminations. Ce sont entre autres la Place de la République, le carrefour de la cathédrale Saint-Paul et l’hôtel du District au Plateau, les ponts De Gaulle et Houphouët-Boigny, les carrefours Saint-Jean et Riviera 2 à Cocody, l’esplanade du Pont HKB, la Place Akwaba et le jardin de l’aéroport à Port-Bouët, le Rond-Point d’Abobo, le Boulevard Alassane Ouattara (de Siporex à Kouté-Palais de Justice) et le carrefour Jacqueville à Yopougon.

Depuis plus de dix ans, ‘’Abidjan Ville Lumière », éclaire l’identité de la capitale économique ivoirienne, renforce la promotion et la valorisation de sa destination et consolide la cohésion au sein de ses populations. L’évènement est parrainé par la première dame de Côte d’Ivoire, Dominique Ouattara.

« Cette année encore, Abidjan retrouve  son merveilleux décor lumineux.(…) Des milliers de petites étincelles qui, unies dans un harmonieux scintillement, mêlent leur beauté les unes aux autres, pour créer la plus belle des magies, celle de la solidarité. En étant solidaires ces petites ampoules, deviennent plus rayonnantes, plus belles et plus puissantes » a déclaré Mme Ouattara.

 « Aussi, le thème retenu cette année pour ces illuminations à savoir +Côte d’Ivoire solidaire et unie+ est tout à fait à propos et nous incite à garder à l’esprit ces valeurs cardinales à savoir la solidarité et l’unité pour notre Pays», a poursuivi la Première dame.

 « Je suis heureuse que cette édition d’Abidjan Ville Lumière se déroule sous le thème de la solidarité et de l’union. Lorsque nous sommes unis, nous assurons à notre belle Côte d’Ivoire un magnifique rayonnement. Ma joie est encore plus grande par le fait que ces illuminations apportent des moments de retrouvailles à de nombreuses familles », a conclu Dominique Ouattara.

Dans le beau parc multifonctionnel qui porte son nom et bâti sur une superficie de 11 000 m², Mme Ouattara et ses hôtes ont procédé à la mise sous tension des illuminations de la première ville de Côte d’Ivoire. L’évènement festif s’est déroulé devant de nombreuses personnalités politiques, religieuses et coutumières du pays.

Covid-19 : Simone Gbagbo en quarantaine

L’ex-première dame de Côte d’Ivoire, Simone Ehivet Gbagbo s’est mise en quarantaine pour une période d’observation après avoir été en contact avec un cas confirmé de Covid-19.

L’information a été donnée par Mme Gbagbo elle-même dans un message à l’occasion de la fête de la Noël célébrée ce samedi 25 décembre 2021.

« Chères sœurs, chers frères, je viens par ce billet vous souhaiter joyeux Noël. Que ce jour de commémoration de la naissance du Seigneur Jésus Christ soit pour tous, un moment de partage et de communion fraternelle », écrit-elle.

« Pour ma part, j’ai été au contact d’un cas confirmé de Covid-19 et donc je me suis mise en quarantaine pour une période d’observation », ajoute Simone Ehivet Gbagbo, invitant les populations « à plus de vigilance dans l’application des gestes barrières pendant ces moments de réjouissance ».

La Côte d’Ivoire, où la pandémie avait chuté ces dernières semaines, connaît un regain des cas, avec 377 nouveaux cas de Covid-19 enregistrés jeudi sur 3 421 échantillons prélevés soit 11 % de cas positifs, ainsi que 24 guéris et 1 décès.

A Kakota, dans le nord-est ivoirien, l’accès à l’eau potable reste un calvaire

A Kakota, un village de la sous-préfecture de Doropo, dans le nord-est ivoirien, l’accès à l’eau potable reste un calvaire pour les femmes et les filles pour approvisionner les ménages.Dans ce village de la Région du Bounkani, l’approvisionnement en eau est une bataille quotidienne livrée par les populations. Et en première ligne du combat, se trouvent les femmes et les jeunes filles.

C’est très tôt le matin, vers 6 heures pour certaines ou même 5h pour d’autres, que les femmes du village prennent d’assaut l’une des rares pompes du village. A l’aurore, s’installe déjà une longue fil d’attente pour se procurer ce précieux liquide.  

« Malgré l’heure à laquelle vous serez debout, vous viendrez toujours trouver des personnes », affirme Hounlidiana Hien, très excédée. Très tôt, ce samedi matin, elle s’est rendue vers 7 h à la pompe où elle a trouvé une longue file, et a aussitôt rebroussé chemin.

Dame Kounonna Palé, elle, par contre, s’est montrée plus téméraire. Après plusieurs heures de patience à la pompe, elle réussit à repartir avec une cuvette d’eau, dont la quantité ne répond pas à ses attentes. 

Quelque peu déçue, Kounonna, rapporte être à cette source d’eau communautaire depuis 6h et demi. Elle fait observer qu’il est maintenant 9h, avant de s’interroger « à quelle heure, je vais finir mes travaux ménagers pour ensuite aller au champ ? ».  

Visiblement pensive, elle était à se demander s’il fallait oui ou non aller au champ vue l’heure tardive et le soleil qui s’élève, éblouissant, de plus en plus dans le ciel. Un moment où les paysans ont déjà pris leur quartier au champ. 

Dans ce parcours du combattant Zebda Alizéta a eu plus de chance. Elle a réussi à remplir sa barrique d’eau et quelques cuvettes. Mais pour cela, il a fallu qu’elle soit sur pied depuis 5 h pour la corvée d’eau. 

Aidée en cela par ses sœurs, « il va falloir recommencer demain le même scénario », appréhende-t-elle. Non loin de la pompe, l’école primaire du village rencontre les mêmes difficultés d’approvisionnement en eau.

 A la pompe, « pour avoir de l’eau, tout le monde fait le rang », signale Attebe Dago, le directeur de l’école, confiant que souvent les gens font preuve de compréhension afin qu’on puisse donner à boire aux enfants à la cantine. 

Le village de Kakota abrite deux pompes hydrauliques, mais la première pompe est installée très loin, presqu’en dehors de l’espace habitable où peu de personnes y vont à cause de l’éloignement, indique Ouattara Daouda. 

Selon lui, la pompe en plein village ne suffit plus à elle seule pour combler les besoins en eau des habitants, estimés à plus de 500 âmes, « il faut encore plus de pompes, au moins trois autres à raison d’une par quartier pour satisfaire toute la population ».  

Ce combat quotidien pour l’approvisionnent en eau à Kakota, notamment pour les femmes n’est pas sans conséquence. Ces grandes cultivatrices de riz, de haricot et d’arrachides consacrent désormais peu de temps aux activités champêtres, leur principale source de revenus. 

Santé, économie et diplomatie au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

La gestion de la pandémie de coronavirus, dont les répercussions sur l’économie nationale sont multiples, les relations Maroc-Chine et la situation épidémiologique dans le Royaume, sont les sujets principaux traités par la presse quotidiens et hebdomadaire parue ce samedi.+Challenge+ souligne la nécessité de convaincre et non de contraindre les non-vaccinés, compte tenu de « la faiblesse de nos capacités hospitalières ».

Pour la publication, « si nous réussissons à engager réellement » la protection sociale et si la couverture médicale fonctionne, l’hôpital public serait sauvé.

Il estime par ailleurs que le système bancaire « fait de son mieux » pour relancer l’économie, mais « on ne peut pas demander aux banques de fragiliser à l’extrême leur équilibre financier ».

+Finances News Hebdo+ estime que l’économie nationale a su se montrer résiliente malgré les coups durs subis, dont la dernière en date concerne la suspension des liaisons aériennes à destination du Maroc.

Mais, on ne peut pas s’accommoder durablement d’une situation dans laquelle les opérateurs, sans aucune visibilité, sont incapables de se projeter, et où tout le potentiel de l’économie nationale ne peut s’exprimer à cause des restrictions.

Sauf que le mode de gestion de la pandémie jusque-là privilégié par les autorités « nous oblige justement à accepter cette réalité : la santé des citoyens d’abord, l’économie ensuite », constate l’hebdomadaire.

« Un arbitrage discutable » certes, car la facture économique et sociale est lourde, mais le choix inverse n’aurait pas été acceptable pour la population, explique-t-il.

+La Nouvelle Tribune+ écrit que cette année a été incontestablement difficile, mais depuis la rentrée d’octobre, l’optimisme recommençait à être de mise grâce à une conjoncture sanitaire en très nette amélioration d’une part, et d’autre part du fait des résultats des dernières élections.

Mais, le variant Omicron risque de venir gâcher la fête à tous les niveaux… De la croissance de +6,3% annoncée par le FMI pour le Maroc, à l’attaque des chantiers colossaux de l’Education, de la Santé et de la redistribution sociale, tous les scenarii risquent d’être dégradés si ce nouveau variant, pourtant objectivement moins létal que les précédents, impose un nouveau repli sur soi, relève le journal.

+Al Ittihad Al Ichtiraki+ se fait l’écho d’une déclaration de l’Ambassadeur de Chine au Maroc, Li Changlin qui a affirmé que les relations entre le Maroc et la Chine sont marquées du sceau d’un partenariat stratégique enrichi par de nouveaux contenus.

« La coopération sino-marocaine se porte bien. Le partenariat stratégique qui lie les deux pays a été enrichi par de nouveaux contenus », a dit le sdiplomate chinois dans une interview à la presse.

Au niveau politique, les deux Chefs d’Etat ont échangé des lettres et messages, alors que la confiance politique mutuelle s’est davantage consolidée, a ajouté l’Ambassadeur, soulignant que la coopération en matière de lutte contre la Covid-19 a été exemplaire.

La Chine a livré au Maroc, avant l’échéance, la totalité des vaccins « Sinopharm », a-t-il rappelé, relevant que le projet de mise en seringue des vaccins anti-covid-19 démarrera tout prochainement.

+Assabah+ estime que la quatrième vague du Covid-19, impulsée par le variant Omicron, a déjà démarré au Maroc. Dans quatre semaines, c’est-à-dire fin janvier, ce variant sera dominant dans le pays et sa propagation va encore continuer jusqu’à atteindre son pic.

Selon le quotidien, si les citoyens sont pleinement engagés et respectent scrupuleusement les mesures de sécurité sanitaire de base, port du masque, distanciation et lavage fréquent des mains, cette vague devrait perdre progressivement en ampleur jusqu’à fin février où l’épidémie va commencer à régresser.

En attendant, poursuit-il, le ministère de la Santé est déjà en état d’alerte. Il se prépare à la propagation massive et rapide du virus et donc à une forte pression sur le système de santé durant les quatre semaines à venir. C’est ainsi que les services centraux du ministère ont donné leurs directives aux directions régionales et aux staffs dirigeants des CHU et des autres établissements hospitaliers pour se mettre en alerte en perspective d’une affluence importante des cas positifs en situation critique.

Le Maroc compte actuellement environ 5.132 lits dans les services de réanimation. Et à la date de jeudi dernier, ils étaient occupés à hauteur de 1,8%. C’est cet indice qui renseigne, estime la publication, sur la solidité du système de santé. A mesure qu’il augmente, le risque d’un effondrement du système de santé devient de plus en plus réel.

Actuellement, affirme le quotidien, citant des sources de la Commission scientifique et technique, le Maroc traverse une phase transitoire de l’épidémie. Nous sommes au début de la propagation d’un nouveau variant et nous ne pouvons pas encore distinguer clairement les deux variants Delta et Omicron. Nous n’avons donc pas encore de chiffres précis et instantanés de la propagation d’Omicron, puisque le processus de séquençage, lancé à chaque détection d’un cas positif, prend entre quatre et cinq jours.

Maroc: la suspension des vols de passagers de et vers le Maroc prolongée jusqu’au 31 janvier

L’Office national des aéroports a annoncé ce vendredi que la suspension de tous les vols de passagers de et vers le Maroc sera prolongée jusqu’au 31 janvier 2022».Cette annonce intervient au lendemain de la décision prise en conseil de gouvernement de prolonger l’état d’urgence sanitaire sur tout le territoire national jusqu’au 31 janvier 2022.

Le 28 novembre dernier, pour rappel, le Comité interministériel de suivi du Covid avait annoncé la suspension de tous les vols directs de passagers en provenance et à destination du Royaume.

Accord tripartite: le chef de la diplomatie israélienne salue des progrès « significatifs » dans les relations avec le Maroc

Le ministre israélien des Affaires étrangères, Yaïr Lapid, a salué les progrès « significatifs et concrets » constatés dans les relations maroco-israéliennes depuis la signature à Rabat, il y a un an, de l’Accord tripartite Maroc-USA-Israël. »Au cours de l’année écoulée, nous avons constaté et apprécié les progrès significatifs et concrets de nos relations bilatérales », s’est félicité Lapid dans une interview accordée au quotidien « L’Economiste », dans laquelle il a passé en revue les temps forts qui ont ponctué une année de rapprochement diplomatique entre les deux pays.

Évoquant certains faits marquants, il a notamment rappelé sa visite à Rabat, la première dans le Royaume d’un chef de la diplomatie israélienne depuis près de deux décennies, dans le but d’ouvrir un bureau de liaison, soulignant que ce déplacement a une signification « personnelle profonde » pour lui-même et demeure un jour « extrêmement spécial » pour des millions de ses compatriotes.

Lapid est également revenu sur la signature, à cette même occasion, de trois accords portant sur des questions diplomatiques, culturelles et aériennes, qui ont servi de « base » au développement des relations bilatérales.

Durant les mois qui ont suivi, a-t-il ajouté, « nous avons vu des vols directs et des flux de touristes entre nos deux pays (…). Les liens bilatéraux ont été renforcés dans le domaine des affaires et de la culture, et un dialogue politique continu a eu lieu sur des questions stratégiques et régionales importantes », a-t-il dit.

Il a aussi cité la visite au Maroc du ministre israélien de la Défense, Benny Gantz, laquelle visite, a-t-il souligné, a constitué une « avancée majeure » pour les liens bilatéraux en matière de défense et de sécurité, avec notamment la signature du tout premier protocole d’accord dans ce domaine entre les deux Etats.

Ces visites, auxquelles s’ajoutera prochainement celle du ministre israélien de l’Economie, « prouvent le sérieux avec lequel nous considérons notre partenariat avec le Maroc et le peuple marocain, ainsi que l’intérêt mutuel à développer nos relations dans tous les secteurs », a-t-il affirmé.

Pour le chef de la diplomatie israélienne, l’approfondissement de ces relations dans tous les domaines, une de ses « principales priorités », est dans « l’intérêt commun » du Maroc et d’Israël, mais aussi de la région toute entière, d’autant plus que « naturellement, il existe un lien culturel et émotionnel fort entre nos deux pays, puisqu’il y a aujourd’hui plus d’un million d’Israéliens d’origine marocaine ».

La relation entre les deux pays va bien au-delà, a-t-il noté. « Nous investissons afin d’approfondir nos liens par le biais du tourisme, de la culture et même de la coopération universitaire. Nous avons une relation économique florissante et nous prévoyons qu’elle se développera de manière importante dans les mois à venir », a-t-il dit.

Au registre de la coopération économique, Lapid a précisé que le potentiel de la collaboration Maroc-Israël couvre un large éventail de domaines et les deux pays en identifient constamment de nouveaux, y compris l’eau, l’agriculture, l’énergie et l’industrie automobile, voire l’aérospatial et l’aviation civile.

« Aujourd’hui, nos deux nations font face à de nombreux défis similaires et la coopération en matière d’innovation peut nous aider à relever ces défis, ce qui conduira à de nombreuses opportunités pour l’augmentation des investissements et du commerce », a-t-il souligné.

A cette occasion, Lapid n’a pas manqué de qualifier de « stratégique » le rétablissement des relations entre Israël et le Maroc qui s’inscrivent dans le long terme.
« Nos deux pays connaissent les avantages qui découlent de ces relations. Chaque pays a ses propres défis, tant au niveau intérieur que régional, et la coopération entre Israël et le Maroc, grâce à l’expertise de chacun, intègre également ces défis », a-t-il enchaîné.

Dans ce sens, a-t-il soutenu, les deux pays auront, dans les mois à venir, des discussions de haut niveau sur le renforcement de la coopération économique et les échanges commerciaux « qui donneront un coup de fouet aux liens bilatéraux, surtout que les vols directs mis en place l’année dernière y contribueront grandement ».

Comores : la vaccination anti-covid rendue obligatoire

Face à la flambée des cas de coronavirus, le président comorien Azali Assoumani a signé un décret rendant obligatoire la vaccination dans l’archipel.Aux Iles Comores, la vaccination contre la Covid-19 est rendue obligatoire par un décret présidentiel publié le mercredi 22 décembre 2021 et entré en vigueur le lendemain. A travers cette décision forte, le président comorien veut atteindre le taux de 60% de vaccination complète dans l’archipel qui compte un million d’habitants.

Pour faire respecter la mesure, la gendarmerie est mise à contribution. Des contrôles sont opérés dans les véhicules et les lieux publics pour forcer les Comoriens non encore vaccinés à prendre leur dose. Les récalcitrants étaient directement conduits à la gendarmerie transformée pour l’occasion en centre de vaccination.

Pour joindre l’acte à la parole, le gouvernement a donné des congés payés de cinq jours à l’administration afin de permettre aux fonctionnaires du publics de se vacciner.

Libye : le report de la présidentielle crée de la nervosité

Les Libyens ont exprimé leur inquiétude quant au report de ce qui aurait dû être une élection présidentielle historique le 24 décembre 2021.Quelques heures après l’annonce du report de la présidentielle au 24 janvier 2022, des Libyens interrogés ne cachent pas leur inquiétude devant l’accalmie fragile de ces derniers mois.

Certains craignent une période de tension après plusieurs années de guerre civile. « Nous avions placé tous nos espoirs dans cette élection qui aurait permis aux Libyens de déterminer qui les dirige et au reste du monde de le reconnaître », a déclaré un Libyen désespéré, désemparé par le report.

Cette inquiétude a été relayée par les gouvernements occidentaux qui ont prévenu que le report de la date du scrutin présidentiel pourrait être le signe avant-coureur d’autres reports, compte tenu de l’incertitude politique et de l’insécurité en Libye.

Selon Washington, il existe un risque que l’élection n’ait pas lieu dans un proche avenir. La Libye a connu une relative stabilité après l’assaut donné l’année dernière par les forces du général Khalifa Hafter sur la capitale Tripoli, où siège le gouvernement d’union nationale reconnu par la communauté internationale.

Hafter, qui est candidat à la présidentielle aux côtés du fils cadet de Mouammar Kadhafi, Seïf al-Islam, était basé dans la ville de Benghazi, dans l’est du pays, d’où ses troupes avaient lancé une invasion prolongée et infructueuse de la capitale libyenne.

Depuis la chute de Mouammar Kadhafi en 2011, la Libye est gouvernée par deux autorités distinctes, l’une basée à Tripoli et l’autre à Benghazi, les puissances occidentales et régionales soutenant les parties au conflit.

Mali : les Occidentaux condamnent le recours aux « mercenaires » de Wagner

Le gouvernement français fait état de la présence des paramilitaires du groupe de sécurité privée russe Wagner sur le sol malien.Même si l’information n’a pas encore été confirmée par les autorités de la transition, Les mercenaires russes du groupe Wagner sont arrivés au Mali. Les mises en garde de Paris n’y ont rien fait. Le groupe paramilitaire Wagner va bel et bien opérer sur le territoire malien. Selon plusieurs médias internationaux, des hommes de cette entreprise de sécurité privée russe sont déjà à Bamako, la capitale, depuis le 22 novembre.

La concrétisation de cette collaboration longtemps niée par les autorités de la transition malienne a provoqué l’ire de certains de ses partenaires occidentaux. Dans un communiqué conjoint parvenu à APA ce vendredi, ces Etats, avec à leur tête la France, « condamnent fermement le déploiement de mercenaires sur le territoire malien. »

« Ce déploiement ne peut qu’accentuer la dégradation de la situation sécuritaire en Afrique occidentale, mener à une aggravation de la situation des droits de l’homme au Mali, menacer l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du processus d’Alger et entraver les efforts de la communauté internationale pour assurer la protection des civils et apporter un soutien aux forces armées maliennes », estiment-ils.

Par ailleurs, Paris et ses partenaires disent regretter la décision de Bamako « d’utiliser des fonds publics déjà limités pour rétribuer des mercenaires étrangers au lieu de soutenir les forces armées maliennes et les services publics au bénéfice du peuple malien. »

Si Moscou a toujours nié son soutien à cette société de sécurité privée, pour les occidentaux la complicité du Kremlin dans son extension ne fait aucun doute. « Nous avons connaissance de l’implication du gouvernement de la Fédération de Russie dans la fourniture d’un soutien matériel au déploiement du groupe Wagner au Mali et appelons la Russie à adopter un comportement responsable et constructif dans la région », lit-on dans le communiqué.

Le président français Emmanuel Macron avait pourtant signifié à son homologue russe Vladimir Poutine que le déploiement de la société Wagner au Mali était une ligne rouge à ne pas franchir. Mais tout porte à croire que c’est le même scénario qui s’est produit en République centrafricaine qui va se reproduire. Dans ce pays d’Afrique centrale, le gouvernement du président Faustin-Archange Touadéra n’avait pas hésité à recourir aux services de Wagner pour repousser des rebelles qui menaçaient de s’emparer de la capitale Bangui.

Malgré cette nouvelle donne, les quinze pays signataires du communiqué ne comptent pas renoncer à leurs efforts « pour répondre aux besoins de la population malienne. »

« Conformément aux objectifs de la Coalition internationale pour le Sahel, nous réaffirmons notre détermination à poursuivre notre action en vue de protéger les civils, de soutenir la lutte contre le terrorisme au Sahel et de contribuer à instaurer la stabilité à long terme en appuyant le développement durable, le respect des droits de l’homme et le déploiement des services publics. Nous continuerons à suivre de près et à évaluer la situation », affirment-ils.

Côte d’Ivoire: remise officielle de paquetages aux « 40.000 hommes » de l’armée

Le ministre d’Etat, ministre de la Défense de Côte d’Ivoire, Téné Birahima Ouattara, a remis vendredi des paquetages individuels comprenant, entre autres, des tenues de travail et de combat au profit des « 40.000 hommes » des forces armées.

M. Téné Birahima Ouattara a remis symboliquement, au chef d’Etat-major général des armées ivoiriennes, le général de corps d’armée, Lassina Doumbia, des lots de paquetages, lors d’une cérémonie au préau du Cabinet du ministère d’Etat, ministère de la Défense. 

Le paquetage comporte des effets d’habillement, des tenues de travail et de combat avec tous leurs accessoires. A côté de cela, le ministère a offert un ensemble de tentes, de groupes électrogènes, de citernes à eau, de tables, de casques et de gilets de protection.   

« C’est un jour de gloire », a déclaré le chef d’Etat-major général des armées, Lassina Doumbia, ajoutant que c’est « une tradition qui a disparu depuis environ 20 ans pour de nombreuses raisons » et aujourd’hui « nos hommes vont renouer avec ce rituel ».  

Les armées, soulignera-t-il, se reconnaissent par les signes, les couleurs, les motifs des tenues et leurs accessoires. Mais, durant plusieurs années, les soldats étaient « en tenue sans pour autant pouvoir être en uniforme ».  

Il s’agit « d’inculquer à nos hommes l’estime de soldat ivoirien digne, bien habillé, qui a fière allure au service des populations », a dit M. Téné Birahima Ouattara, laissant entendre que sa « joie est grande », car « le gouvernement dote en même temps la totalité des 40.000 hommes » des forces armées. 

Selon le général de brigade, Assamoi Guiézou, ces paquetages seront remis d’abord à l’armée de terre, aux unités rattachées à l’Etat-major général, ensuite à l’armée de l’air, à la marine nationale, au Groupement des sapeurs-pompiers militaires, à l’école militaire préparatoire de Bingerville et à la gendarmerie.   

La MS-Médias offre un arbre de Noël aux enfants des journalistes ivoiriens

La Mutuelle générale des agents des médias privés de Côte d’Ivoire (MS-Médias) a offert jeudi un arbre de Noël au profit de 200 enfants des membres de l’organisation.

Sous des bâches, dressées sur l’esplanade à proximité de l’immeuble abritant le siège de la MS-Médias à Cocody II Plateaux, dans l’Est d’Abidjan, les enfants, enthousiastes, ont été égayés par un clown et un artiste, avant de recevoir leurs cadeaux. 

Cette année, la MS-Médias remet le couvert pour offrir des jouets aux enfants de ses adhérents. Selon M. Tchè Bi Tchè, le président du Comité d’organisation, il s’agit de la 4e édition de l’arbre de Noël de la mutuelle.  

L’aventure de cette mutuelle a commencé en 2018. Le président du Conseil d’administration (PCA), M. Cissé Sindou, s’est réjoui de ce que cet arbre de Noël vient « terminer l’année, en famille, dans la fête » avec ces enfants qui « renforcent la famille MS-Médias ». 

M. Cissé Sindou a salué le ministre ivoirien de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, le professeur Adama Diawara, parrain de cet évènement. Grâce à son soutien, les tout-petits ont eu de très beaux cadeaux.  

La mutuelle permet aux agents des médias privés de Côte d’Ivoire de bénéficier d’une assurance maladie. Elle a développé en outre plusieurs produits dont un fonds de solidarité et un projet d’acquisition de terrains nus. 

La MS-Médias envisage, par ailleurs, de construire un hôpital au profit de ses membres et des populations. En plus de l’assurance maladie par la prise en charge médicale, lancée en 2018, elle veut stabiliser ses comptes pour offrir plus de produits innovants à ses adhérents.  

Somalie : les Nations Unies prolongent le mandat de l’Amisom

Trois mois supplémentaires sont accordés à la Mission de l’Union africaine en Somalie (Amisom) pour aider davantage la Somalie à faire face aux Shebab.L’actuel mandat de la Mission de l’Union africaine en Somalie (Amisom) prend fin le 31 décembre prochain, mais elle poursuivra ses opérations. En attendant une réforme en profondeur de l’Amisom, les Nations Unies ont renouvelé, hier jeudi, son mandat. Il court désormais jusqu’au 31 mars 2022.

Le Conseil de sécurité a exhorté l’Amisom, dans l’exercice de sa mission, à respecter le droit international humanitaire, les droits de l’Homme et la souveraineté de la Somalie. L’organe exécutif des Nations Unies a également demandé au Secrétaire Général de l’organisation, Antonio Guterres, de continuer à fournir un soutien logistique à la Somalie.

Dans ce pays de la Corne de l’Afrique, les shebab commettent des attaques meurtrières. Formé en 2006, ce groupe islamiste frappe également au Kenya, en Ouganda et au Mozambique.

Foot : le Sénégal dévoile sa liste pour la Can 2021

Aliou Cissé, le sélectionneur de l’équipe nationale de foot du Sénégal a convoqué, vendredi à Dakar, 27 joueurs dont la mission est de soulever le trophée continental au Cameroun.La Coupe d’Afrique des nations de football montre le bout de son nez. Dans dix-sept jours exactement, le coup d’envoi de la compétition sera donné. Finaliste malheureux de la précédente édition, le Sénégal ira au Cameroun « avec beaucoup d’humilité, de confiance et d’ambition », a affirmé Aliou Cissé.

L’entraîneur des Lions a fait face à la presse pour publier une liste sans quasiment de surprise. Seul Krépin Diatta, blessé en club, manque à l’appel de la sélection. En poste depuis 2015, Aliou Cissé disputera sa troisième Can de suite avec la ferme conviction que son équipe s’est bonifiée avec le temps.

« Nous savons ce que le peuple attend de nous. Nous avons envie de le rendre fier. Nous ne voulons pas décevoir. Cette génération ambitionne d’être celle qui apporte la Can au Sénégal », a déclaré l’ancien capitaine de la génération 2002.

Ces dernières semaines, le doute a plané sur la tenue du 9 janvier au 6 février du tournoi continental à cause d’un coup de pression terrible de la Fédération internationale de football association (Fifa) et des clubs occidentaux au motif que le pays hôte n’est pas assez préparé pour lutter contre la Covid-19 dans un contexte de recrudescence des contaminations avec l’apparition du variant Omicron.

De l’avis d’Aliou Cissé, l’inflexibilité de la Confédération africaine de football (Caf) et du Cameroun sur la question d’un éventuel report de la Can démontre que  « l’Afrique a une voix qui résonne », mais « elle doit continuer à se faire respecter en restant solidaire ».

L’ancien milieu sénégalais, afin de ne pas donner du grain à moudre aux pourfendeurs de la Can, soutient que l’Afrique, « sous pression », réussisse le pari de l’organisation. Pour la 33e édition de la Can, le Sénégal est logé dans le groupe B. Les Lions affronteront le Zimbabwe (10 janvier), la Guinée (14 janvier) et le Malawi (18 janvier).

Liste du Sénégal pour la Can 2021

Gardiens (3) : Edouard Mendy (Chelsea FC, Angleterre), Alfred Gomis (Rennes, France) et Seyni Dieng (Queens Park Rangers, Angleterre).

Défenseurs (8) : Ibrahima Mbaye (Bologne, Italie), Abdou Diallo (Paris Saint-Germain, France), Pape Abou Cissé (Olympiacos, Grèce), Kalidou Koulibaly (Naples, Italie), Fodé Ballo Touré (Milan AC, Italie), Saliou Ciss (AS Nancy, France), Bouna Sarr (Bayern Munich, Allemagne), Abdoulaye Seck (Royal Antwerp, Belgique)

Milieux (8) : Moustapha Name (Paris FC, France), Cheikhou Kouyaté (Crystal Palace, Angleterre), Idrissa Gana Guèye (Paris Saint-Germain, France), Mamadou Loum Ndiaye (Deportivo Alavés, Espagne), Nampalys Mendy (Leicester City, Angleterre), Pape Matar Sarr (FC Metz, France), Pape Guèye (Olympique de Marseille, France) et Joseph Lopy (FC Sochaux, France).

Attaquants (8) : Bamba Dieng (Olympique de Marseille, France), Keita Diao Baldé (Cagliari, Italie), Ismaïla Sarr (Watford, Angleterre), Famara Diédhiou (Alanyaspor, Turquie), Boulaye Dia (Villareal, Espagne), Habib Diallo (Strasbourg, France), Sadio Mané (Liverpool, Angleterre) et Mame Baba Thiam (Kayserispor, Turquie).

Serigne Bassirou Guèye en taille patron dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus vendredi à APA, traitent essentiellement de la fin de mission du Procureur de la République.WalfQuotidien informe que « Serigne Bassirou Guèye a passé, hier jeudi, le témoin de Procureur de la République au magistrat Amady Diouf ». La cérémonie de passation de service, signale ce journal, était empreinte « d’émotions ».

L’Observateur indique que « le dernier réquisitoire » de Serigne Bassirou Guèye a duré 26 minutes. Le nouveau ministre-conseiller juridique du président de la République a décrit, dans ce journal, son remplaçant comme « un homme bon, un magistrat compétent, expérimenté, un juriste éminent… ».

Serigne Bassirou Guèye, qui pendant huit ans a été Procureur de la République, dit espérer dans L’AS que son « successeur corrigera (ses) erreurs ». Sa conviction, relatée par ce quotidien, est que « la légitimité administrative ne suffit plus. Quand on est Procureur, on le montre (notamment) par sa compétence et sa probité ».

Poursuivant dans Sud Quotidien, Serigne Bassirou Guèye s’est félicité du fait que le Parquet de Dakar n’ait jamais connu de scandale, non sans conseiller à ses ex-collaborateurs de continuer « à apprendre leur métier, à lire matin et soir le Droit ».

Substitut du Procureur de la République, Mamadou Lamine Ndiaye, a tenu à rendre hommage à son ancien chef : « Je le considère comme un grand-frère. (Notre) rencontre m’a permis d’avoir une belle trajectoire dans la Justice », rapporte EnQuête.

Aujourd’hui, c’est Noël. Et Le Soleil s’entretient à cœur ouvert avec Monseigneur Benjamin Ndiaye. Dans le quotidien national, l’Archevêque de Dakar soutient que « le Sénégalais doit faire face à une tentation : celle du matérialisme. Nous sommes en train de courir de manière éhontée derrière le bien matériel. Si on (le) met en avant, on est prêt à tuer, à écraser l’autre pour obtenir ce que l’on veut ». 

En Sports, Stades s’intéresse à la problématique de la libération des internationaux pour la Coupe d’Afrique des nations de football prévue du 9 janvier au 6 février 2022 au Cameroun. Selon ce journal, « Sadio Mané, Edouard Mendy, Cheikhou Kouyaté, Ismaïla Sarr et Nampalys Mendy, concernés par le Boxing Day, devraient être les derniers Lions à rejoindre la tanière » parce que contrairement aux autres grands championnats, ça joue toujours en Angleterre.

Congés anticipés: transfèrement à Bimbresso de 39 élèves détenus à Aboisso

Quelque 39 élèves détenus à la Maison d’arrêt et de correction d’Aboisso (MACA) pour troubles à l’ordre public ont été transférés à Bimbresso dans la nuit de jeudi à vendredi.

Plusieurs  sources concordantes ont déclaré à APA que ces 39 élèves ont été transférés à Bimbresso (Songon), localité située à une trentaine de kilomètres à l’ouest d’Abidjan à la suite du boycott des cours pour des congés anticipés de la fête de Noël. 

Sur place, ces élèves intégreront le centre de service civique de Bimbresso où ils seront resocialisés dans le cadre d’une formation civique et citoyenne.

Le phénomène dit « des congés anticipés » gangrène depuis quelques années le système scolaire ivoirien. Des élèves du secondaire provoquent des troubles et exigent de choisir leur date de départ en vacances, au mépris du calendrier officiel scolaire établi par le ministère de l’éducation.

Cette année encore, ce phénomène a perturbé les cours dans plusieurs établissements scolaires du pays dès le début du mois de décembre 2021.  

Ce sont au total 150 personnes qui ont été arrêtées dans ces manifestations de troubles, selon le porte-parole adjoint du gouvernement ivoirien, Mamadou Touré qui s’exprimait mercredi à l’issue d’un Conseil des ministres.

Depuis le vendredi 17 décembre dernier, les élèves sont officiellement en congés pour la fête de la Noël et du nouvel an grégorien.