Dématérialisation : présentation à Abidjan de la signature électronique

La signature électronique pour la dématérialisation des procédures administratives en Côte d’Ivoire a été présenté, jeudi, à Abidjan au cours d’une cérémonie.

Porté par la Direction de la transformation digitale de l’administration (DTDA), le projet Signé  intègre la signature électronique pour la dématérialisation des actes administratifs engagée par la Direction des systèmes de gestion et de l’appui à l’éthique (DISGAE).

Cette cérémonie de présentation a été co-présidée par MM. Mamadou Binaté et Noël Tahet, respectivement Directeur de cabinet du ministère de l’Education nationale et de l’alphabétisation, et du Secrétariat d’État chargé de la Modernisation de l’administration.

Selon M. Antoine Bessin, Directeur des systèmes de gestion et de l’appui à l’éthique (DISGAE), la dématérialisation des procédures  rentre dans le cadre général du programme gouvernemental E.Gouv qui vise à accroître les performances de l’administration publique.

Dans une présentation, M. Honoré Ouattara, point focal du projet « e-démarches administratives » (EDA) à la Direction des examens et concours (DECO) a expliqué que ce projet a abouti à la dématérialisation de 66 procédures.

 Sur les 36 effectivement opérationnelles, 9 sont mises en œuvres actuellement à la direction des examens et concours (DECO) depuis le 13 octobre 2021. Ce sont notamment  les demandes de relevés de notes du BAC et du BEPC, et les demandes d’attestation à usage administratif du BAC et du BEPC.

 M. Ouattara a précisé que 495 demandes des usagers ont été enregistrées et satisfaites sur la période d’octobre à décembre 2021.

En bout de processus et pour optimiser la dématérialisation des procédures, Franck Soppi, Directeur de la transformation digitale de l’administration (DTDA), a présenté la signature électronique ou Signé.

 Élaboré principalement à l’usage des personnes habilitées à apposer leurs signatures sur ces documents, la signature électronique, avec la possibilité de signer par lot, vient répondre à  trois enjeux administratifs: la célébrité dans le traitement des dossiers, la sécurité de la signature et l’authenticité du document.

Lancée avec la phase 2 du projet e.démarches administratives (EDA), la signature électronique sera au sein de trois entités administratives, à savoir le secrétariat d’Etat chargé de la Modernisation de l’administration ; la Direction des examens et concours (DECO) ; et le ministère de la Fonction publique et de la modernisation de l’administration.

Dr Noël Tahet, Directeur de cabinet, représentant le Secrétaire d’État Brice Kouassi, a souligné que l’intégration de la signature électronique dans le processus de dématérialisation des actes administratifs marque une avancée dans la transformation digitale de l’administration publique ivoirienne.

« Le projet e.démarche nous permet de rompre avec les méthodes classiques de l’administration par l’utilisation des Technologies de l’information et de la communication (TIC) pour effectuer les démarches et formalités administratives.» a dit M. Tahet.

Quant M. Mamadou Binaté, Directeur de Cabinet du ministère de l’Education nationale et de l’alphabétisation, il s’est réjoui de voir le secrétariat d’Etat œuvrer pour une démarche qui s’inscrit dans la flexibilité des démarches administratives.

Depuis 2011, rappelle-t-on, le gouvernement ivoirien ambitionne de faire de l’administration publique, une administration efficace et performante au service des usagers et de l’économie nationale.

Côte d’Ivoire: 377 nouveaux cas de Covid-19 et 1 décès enregistrés jeudi

La Côte d’Ivoire, où la pandémie avait chuté ces dernières semaines, connaît un regain des cas, avec 377 nouveaux cas de Covid-19 enregistrés jeudi sur 3 421 échantillons prélevés soit 11 % de cas positifs, ainsi que 24 guéris et 1 décès.

Le ministère de la Santé, de l’Hygiène publique et de la couverture maladie universelle indique avoir dénombré, ce jeudi, « 377 nouveaux cas de Covid-19 sur 3 421 échantillons prélevés soit 11 % de cas positifs, 24 guéris et 1 décès ».

« A la date du 23 décembre 2021, la Côte d’Ivoire compte donc  62 960 cas confirmés dont 61 183 personnes guéries, 707 décès et 1 059 cas actifs », souligne le communiqué du ministère, qui mentionne que le nombre total d’échantillons est de 1 203 455.

Le 22 décembre, 93 073 doses de vaccin ont été administrées soit un total de 6 630 234 doses du 1er mars au 22 décembre. Le ministère invite toutes les personnes de plus de 18 ans à se faire vacciner dans les centres de vaccination.

La vaccination contre la Covid-19 est gratuite et volontaire. Ce nombre de cas de Covid-19 est notifié par l’administration médicale intervient à la veille de la fête de Noël, un moment d’important rassemblement, ce qui laisse croire que les cas peuvent augmenter. 

Maroc: l’état d’urgence sanitaire est prolongé pour un mois supplémentaire

Réuni ce jeudi 23 décembre à Rabat sous la présidence du Chef du gouvernement Aziz Akhannouch, le conseil de gouvernement a décidé de prolonger l’état d’urgence sanitaire sur l’ensemble du territoire national, et ce, jusqu’au 31 janvier 2022.Une décision annoncée lors d’un point de presse tenu par Mustapha Baitas, ministre délégué chargé des Relations avec le parlement et porte-parole officiel du gouvernement et qui s’inscrit dans le cadre des efforts de lutte du Royaume contre la propagation de la pandémie liée à la covid-19.

Aujourd’hui, le Maroc a recensé un total de 475 nouveaux cas d’infection au COVID au cours des dernières 24 heures, a annoncé le ministère de la Santé et de la Protection sociale.

Ce nouveau bilan porte à 954.199 le nombre de contaminations dans le Royaume depuis le premier cas signalé le 2 mars et à 937.133 (+173) celui des personnes totalement rétablies, soit un taux de guérison de 98,2%, a précisé le ministère dans son bulletin quotidien.

Le nombre de décès est passé à 14.823, avec 06 décès enregistrés au cours des dernières 24 heures, soit un taux de létalité de 1,6%, selon la même source.

Côté vaccination, le nombre de personnes ayant reçu la première dose du vaccin est de 24.520.254, tandis que le nombre de celles complètement vaccinées s’élève à 22.876.146 et 2.601.726 ont reçu la 3e dose.

Maroc: les examens universitaires se feront à distance jusqu’à nouvel ordre

Les examens organisés par les établissements d’enseignement supérieur devront se tenir à distance, a indiqué le ministère de l’Enseignement supérieur, dans une note adressée aux présidents des universités.

En plus des examens, tous les évènements prévus à l’intérieur des enceintes universitaires (réunions, colloques, manifestations scientifiques et culturelles, etc) devront, eux aussi se tenir à distance.

Ces mesures ont été prises dans un souci de préserver la santé et la sécurité des différents acteurs universitaires (étudiants, enseignants, chercheurs, cadres administratifs et techniques, etc), selon une note du département de tutelle.

L’instauration de ces nouvelles mesures intervient dans un contexte sanitaire incertain, marqué par l’apparition des premiers cas du variant Omicron au Maroc.

Selon le ministère de la Santé, depuis le 15 décembre 2021, date de l’apparition du premier cas d’Omicron sur le territoire national, 27 autres nouveaux cas ont été enregistrés, portant le nombre total des contaminations à la nouvelle souche à 28.

Média ivoirien: l’Urpci décerne des félicitations au Super Ebony 2021

L’Union des radios de proximité de Côte d’Ivoire (Urpci) a décerné jeudi des félicitations au meilleur journaliste ivoirien, le Super Ebony 2021, Mardoché Kouassi Bohoussou, à son siège à Adjamé, dans le Nord d’Abidjan.

Les dirigeants de l’Urpci, la faîtière des radios privées non commerciales ivoiriennes, ont également félicité à cette occasion, deux des siens décorés chevaliers de l’Ordre du mérite de la communication: M. Alain Guy Manet, le promoteur des radios Yackoi, et M. Yoro Sangaré. 

Ce jour, « l’Urpci reçoit pour la deuxième fois un Super Ebony; entre les deux il y a eu la réception d’un Ebony, notamment Ly Aimé (Ebony du meilleur journaliste radio), » sans oublier aussi l’équipe Urpci, vainqueur de la coupe Unjci en 2020, a fait savoir M. Bamba Karamoko, le PCA de l’Urpci.

« Nous sommes une organisation qui s’honore des différentes performances de nos membres » avec ce « prix le plus prestigieux des journalistes » ivoiriens, le Super Ebony, a ajouté M. Bamba Karamoko.

Avant MM. Manet et Yoro Sangaré, Madame MC Kouassi, a été décorée également dans le même ordre, a rappelé le PCA de l’Urpci, qui lui-même a été décoré dans un ordre supérieur, l’ordre d’officier. 

« Franchement, on est heureux, parce que quand la République reconnaît en toi quelqu’un qui a contribué de façon significative au développement d’un secteur », cela est remarquable, a déclaré M. Bamba Karamoko.

Le président du Conseil exécutif de l’Urpci, M. Éric Gohou, a relevé que l’idée de cette rencontre était de féliciter le Super Ebony 2021, ainsi que les responsables de la Radio Adjamé FM dont M. Bohoussou est issu, et ces deux décorés de la République.  

La Radio Adjamé FM est née il y a moins de deux ans. Pour M. Eric Gohou, si le Super Ebony vient de cette station, alors « il y a un travail formidable qui est fait », c’est pourquoi les journalistes des radios de proximité doivent se considérer comme ceux dits des « grands médias », parce que capables de décrocher de prestigieux prix.  

« Celui qui a décroché le Super Ebony 2021 est bien de la radio Adjamé FM, une radio de proximité qui ne couvre pas tout le pays, mais qui, dans son rayonnement également à sa position; et c’est ce que nous voulons saluer », a ajouté M. Gohou, ajoutant « nous sommes fiers de lui ».

Le conseiller Ali Cissoko, représentant M. Sékou Ouattara, le directeur de la Radio Adjamé FM, a salué l’acte de la faîtière. À ses côtés, le Super Ebony 2021, Kouassi Bohoussou, s’est aussi réjoui de ce que cette radio porte le flambeau à cette haute distinction du secteur des médias. 

M. Bamba Karamoko a souhaité que les productions de M. Bohoussou Kouassi soient diffusées sur les radios de proximité afin que les autres s’en inspirent pour glaner des lauréats. L’Urpci envisage d’ailleurs de créer un cadre afin que les journalistes Ebony partagent leurs expériences. 

Fonction publique ivoirienne: signature électronique des actes « dès février » 2022

Le ministre ivoirien de la Fonction publique et de la modernisation de l’administration, Anne Ouloto, a annoncé jeudi le démarrage de la signature électronique des actes « dès février » 2022, lors d’une conférence de presse à son Cabinet.

« Cela permettra de faire en sorte que nous puissions agir avec célérité », a déclaré Mme Anne Ouloto, indiquant que des initiatives sont déjà en cours et des instructions ont été données au service technique de son département ministériel. 

Faisant le bilan de ses huit mois à la tête de ce ministère, Mme Anne Ouloto a dit que depuis sa prise de fonction, elle a « hérité d’un stock de plusieurs dizaines de milliers d’actes en attente de traitement ». 

« En huit mois d’exercice, c’est au total 106 148 actes administratifs que j’ai signés, parmi lesquels, 72 819 arrêtés de régularisation d’avancement, 11 217 arrêtés de nomination et 5 733 arrêtés de promotion », a précisé le ministre de la Fonction publique. 

Elle a fait observer que « le retard mis pour la prise de ces actes impacte négativement la carrière des fonctionnaires et agents de l’Etat, et reste fortement préjudiciable au bon fonctionnement et à la performance des services ».  

« C’est pourquoi la célérité constituera l’un des axes prioritaires de nos actions et le crédo des services pour l’exercice 2022 », a-t-elle soutenu, avant d’ajouter « nous mettrons un point d’honneur à nous faciliter nous-mêmes la tâche et à nous éviter de passer nos nuits à signer des actes ». 

Cette démarche se veut une « approche stratégique pour la modernisation de notre administration,  pour sa performance et pour son efficacité », a-t-elle renchéri, confiant que c’est d’abord dans son intérêt, et elle ferait en sorte que les fonctionnaires aient rapidement leurs actes.

« Nous avons signé des actes des années 2017, 2018 et pour 2019, je crois qu’on a commencé et il nous reste (les actes de) 2020 et même 2021 », a-t-elle révélé, admettant que « ce n’est pas un exercice facile », mais les dispositions seront prises pour crédibiliser la signature électronique. 

« J’ai instruit le directeur de Cabinet et les conseillers techniques d’avoir une réunion technique la semaine prochaine avec les services concernés pour essayer de définir une période où nous nous donnerons tous les moyens d’apurer toutes les signatures », a-t-elle poursuivi.

« C’est un processus bien engagé et nous ferons tout ce qui est à notre pouvoir pour qu’après 2022, on ne parle plus de stock d’actes qui nous reste à signer », a souligné Mme Anne Ouloto, martelant « le corps humain n’est pas une machine, autrement j’aurais pu signer 200.000 actes ».

Répondant à une question sur le processus de certification de la signature électronique, elle a fait savoir que « le risque zéro n’existe pas. (Mais), il s’agit de mettre en place des garde-fous, des mécanismes pour permettre d’identifier les intentions de fraudes ou les fraudes ».   

« Cette année, certains ont tenté d’imiter ma signature » en dépit de la signature manuelle,  toutefois « nous améliorerons le traitement des actes administratifs dus aux fonctionnaires et agents de l’Etat en renforçant la minimisation des procédures et des délais et en adoptant la signature électronique », a-t-elle assuré. 

Sénégal : des députés pour le durcissement de la loi contre l’homosexualité

Onze parlementaires ont déposé, mercredi, une proposition de loi modifiant l’alinéa 3 de l’article 319 du Code pénal modifié.De Barack Obama à Justin Trudeau, des dirigeants occidentaux sont venus plaider la cause LGBT au Sénégal. En vain. Le chef de l’Etat Macky Sall est resté intraitable : « Les cultures sont différentes, tout comme les religions et les traditions. Le Sénégal est un pays tolérant, mais on n’est pas prêt à dépénaliser l’homosexualité », avait-il répondu au premier président noir des Etats-Unis.

Sept ans plus tard, le Premier ministre canadien a buté sur un Macky Sall toujours droit dans ses bottes. « Les lois de notre pays obéissent à des réalités qui sont le condensé de nos valeurs culturelles. Elles sont le reflet de notre vision, de notre manière de vivre et d’être. Et ces lois interdisent l’exhibition, les relations contre nature. Cela n’a rien à voir avec l’homophobie. On ne peut pas dire au Sénégal qu’il faut, demain, légaliser l’homosexualité ; et que demain c’est la Gay Pride… Ce n’est pas possible. Notre société ne l’accepte pas ».

Malgré ces mises au point, le lobby LGBT continue à dérouler son agenda pour la reconnaissance des droits de cette communauté. Selon les onze députés de l’opposition qui portent la proposition de loi, « il urge donc de renforcer la répression des actes contre nature pour protéger la nation sénégalaise ».

Leur texte, ont-ils précisé, a la modeste prétention de faire l’écho des légitimes inquiétudes de l’écrasante majorité des croyants de ce pays. Mamadou Lamine Diallo, Moustapha Mamba Guirassy, Mame Diarra Fam, Cheikh Abiboulaye Dièye et sept autres parlementaires ont expliqué que les Sénégalais, rejetant déjà ce qu’ils considèrent comme « des contre valeurs », peuvent être tentés de « se faire justice » si le Droit ne prend pas en compte leurs aspirations profondes.

L’alinéa 3 de l’article 319 du Code pénal modifié, visé par la proposition de loi, dispose actuellement que « sera puni d’un emprisonnement d’un à cinq ans et d’une amende de 100.000 à 1.500.000 F CFA, quiconque aura commis un acte impudique ou contre nature avec un individu de son sexe ».

De l’avis des initiateurs de la proposition de loi, devrait être puni « d’une peine de cinq à dix ans d’emprisonnement ferme et d’une amende d’un million à cinq millions F CFA, sans possibilité d’accorder des circonstances atténuantes, quiconque aura été reconnu coupable d’actes contre nature ».

À l’avant-garde dans la lutte pour la préservation des mœurs, plusieurs organisations de la société civile dont l’ONG Jamra avaient tenu, le 23 mai dernier à la Place de la nation de Dakar, un grand rassemblement contre la promotion de l’homosexualité.

Le Bénin veut mettre fin au nomadisme des éleveurs

Le gouvernement béninois a lancé, jeudi à Gogounou, au nord de la capitale Cotonou, le Projet de sédentarisation des troupeaux de ruminants (Proser).Le Bénin veut réduire les effets pervers de la transhumance et améliorer la contribution du sous-secteur de l’élevage à sa croissance économique. Pour ce faire, il a initié le Proser. Ce projet vise un changement de paradigme à travers une profonde transformation des systèmes d’élevage en vue d’une meilleure gestion des ressources pastorales, informe un communiqué reçu à APA.

Selon la Coordonnatrice du Proser, Roukayath Chabi Toko, citée dans le document, ce programme contribuera à l’amélioration de la productivité du bétail, à la réduction des conflits liés à la transhumance, à la sécurisation des espaces pastoraux, à la création d’emplois et à la lutte contre la pauvreté.

Pour le maire de Gogounou, Seydou Bary Tidjani, « le Proser se définit comme la riposte appropriée aux divers fléaux liés à la transhumance et à l’élevage extensif ».

De son côté, le député de la localité Sabaï Kate a fait savoir que le projet de sédentarisation des éleveurs « est la meilleure piste pour asseoir une plateforme de discussions entre les acteurs du secteur ».

D’une durée de cinq ans, le Proser, conjointement financé par l’État béninois et la Banque ouest-africaine de développement (BOAD) pour un coût global de 35 milliards F CFA, permettra d’amorcer une transformation profonde du système d’élevage des ruminants.

Le programme va favoriser, en outre, la sécurisation des espaces pastoraux, l’amélioration de la productivité et la production du bétail, la lutte contre la pauvreté, la création de la richesse additionnelle et la réduction des conflits liés à la transhumance, a indiqué le représentant du ministre de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche, Abdoulaye Toko.

Parmi les actions à mener dans le cadre du Proser figurent la libération et la sécurisation de 57.000 hectares au profit des exploitations d’élevage, la construction sur 1000 hectares à Gogounou d’un campement pastoral pilote pour installer 98 ménages d’éleveurs sédentaires.

Il est également prévu le renforcement des aires de pâturages attenants à 126 campements, la promotion de la production fourragère et la valorisation des sous-produits agricoles et agro industriels.

Enfin, il est aussi attendu de ce projet l’amélioration génétique des races locales par l’insémination artificielle avec les semences de géniteurs de races performantes et une meilleure prise en charge de la santé à travers les campagnes de vaccination contre la fièvre aphteuse et la dermatose nodulaire.

Conflit au Tigré : l’Éthiopie temporise sur le front

Redwan Hussien, le ministre éthiopien des Affaires étrangères, a déclaré que le gouvernement n’a pas l’intention de pourchasser les leaders du Front de libération du peuple du Tigré (TPLF).Addis-Abeba crie victoire dans sa guerre contre les rebelles tigréens. Redwan Hussien, le chef de la diplomatie éthiopienne, a affirmé, hier mercredi, que le Front de libération du peuple du Tigré (TPLF) a battu en retraite après avoir été mis en déroute par l’armée régulière.

C’est seulement pour « donner une chance à la paix », a souligné M. Hussien, que les forces armées éthiopiennes ont procédé à un repli. Malgré cette main tendue, l’Éthiopie demeure inflexible sur son intégrité territoriale. Elle compte maintenir ses troupes dans toutes les régions du pays y compris au Tigré.

Enfin, le ministre éthiopien des Affaires étrangères a fait part de leur volonté d’arriver à une paix durable. Pour ce faire, le gouvernement a invité tous les Éthiopiens, sans distinction aucune, à un dialogue inclusif.

Sénégal : l’histoire au service du tourisme

L’Agence Sénégalaise de Promotion Touristique (ASPT) et la Place du souvenir africain ont signé, jeudi à Dakar, une convention visant à valoriser la destination Sénégal à travers l’histoire.Dans le long cheminement de son histoire, le Sénégal a produit de grandes figures. Ces hommes et femmes ont contribué par leurs idées, leurs prises de position et leur combat à la reconnaissance de la dignité de la race noire.

La Place du souvenir africain sert actuellement de rempart contre l’oubli de ce pan important du passé. Mieux, cet espace culturel, inauguré en juin 2009, va davantage promouvoir ces héros grâce au soutien de l’Agence Sénégalaise de Promotion Touristique (ASPT).

« Compte tenu des missions transversales de la Place du souvenir, il est prétentieux pour la culture à elle seule de faire bouger la place. Il nous faut donc des partenaires, des personnes ressources pour nous aider à conceptualiser, mais aussi à mettre en œuvre des projets qui vont rendre
la Place du souvenir africain plus attractive », a expliqué Ngakane Gningue Diouf.

Selon la Directrice Générale du lieu de mémoire, cette nouvelle initiative débutera autour du concept Jazz Africa. « Chaque mois, une figure du continent noir ou de la diaspora sera célébrée lors d’un concert de Jazz qui se tiendra à la Place du souvenir africain », a-t-elle expliqué, précisant que « ce concept n’est pas que du folklore, mais c’est une initiative qui va participer à la promotion touristique du Sénégal ».

Présidant la rencontre, le Directeur Général de l’ASPT, Pape Mahawa Diouf, a salué cette action dont le but est de conjuguer les efforts pour la valorisation de la destination Sénégal.

« Grâce à cette convention, nous allons, ensemble, mettre en tourisme ce bel édifice qu’est la Place du Souvenir, à travers une programmation destinée à la rendre attractive toute l’année. A cet effet, nous nous focaliserons sur les événements qui drainent le plus de visiteurs à travers l’art, les festivals et toute une série d’activités communicationnelles. Nous valorisons également la Place du Souvenir avec l’installation prochaine d’un point d’information et d’orientation touristique », a indiqué M. Diouf.

Pour lui, l’histoire du Sénégal en particulier et de l’Afrique en général séduit les touristes. Par conséquent, a-t-il indiqué, il revient à l’ASPT, à la Place du souvenir africain et aux différents acteurs de ce segment, d’analyser, de comprendre et de se positionner sur ce marché du tourisme culturel.

Pour y arriver, les professionnels du voyage et du tourisme devront davantage proposer une panoplie d’expériences de visites uniques et des excursions principalement motivés par des aspects du passé et la recherche de l’identité, a suggéré le Directeur Général de l’ASPT.

Bolloré Logistics lance un programme de réduction des émissions de carbone

Bolloré Logistics a annoncé le lancement de sa solution SEAalternative, un nouveau programme visant à réduire les émissions de CO2 du transport maritime grâce à l’utilisation de carburants alternatifs tels que le gaz naturel liquéfié (GNL), le biogaz et le biocarburant.Cette nouvelle solution s’adresse aux expéditions ponctuelles et régulières dans toutes les zones géographiques, a indiqué le géant mondial de la gestion portuaire dans une déclaration à APA.

Bolloré Logistics travaille en étroite collaboration avec les compagnies maritimes pour soutenir les clients qui souhaitent réduire de manière significative leur empreinte carbone en leur donnant la possibilité de choisir un carburant alternatif et de réduire ainsi leurs émissions de carbone de 25 à 65%.

SEAalternative couvre toutes les étapes de la chaîne logistique et peut inclure un pré et post acheminement écologiquement responsable ainsi que des emballages réutilisables. Cette nouvelle approche complète le système AIRsaf de Bolloré Logistics et renforce son engagement à promouvoir une chaîne d’approvisionnement durable.

Elle contribue également à l’objectif de l’entreprise de réduire de 30 percent ses émissions de CO2 liées aux services de transport fournis à ses clients d’ici 2030, conformément à son programme Powering Sustainable Logistics ou CSR.

« En prévision de la réglementation de l’Organisation maritime internationale, les opérateurs sont incités à adopter des solutions innovantes pour réduire les émissions de carbone. Cette nouvelle solution nous permet d’accompagner nos clients dans leurs efforts de décarbonisation de leur chaîne logistique grâce à des plans de transport hybrides. SEAalternative est une offre innovante, et un levier pour contribuer aux objectifs des accords de Paris visant à limiter la hausse des températures à 1,5°C d’ici 2100 », déclare Anne-Sophie Fribourg, Directrice du développement maritime chez Bolloré Logistics.

Bolloré Logistics, acteur global de la chaîne logistique et classé parmi les 10 premiers groupes mondiaux de transport et de logistique, dispose d’un réseau intégré de 600 agences dans 109 pays.

Présidentielle libyenne : un report qui sape la réconciliation

Sans surprise, la présidentielle libyenne est reportée faute de candidats officiellement désignés et de campagne électorale préalable.Le Parlement libyen a acté hier le report du scrutin qui devait se tenir ce 24 décembre 2021 à cause des « désaccords entre candidats ». La Haute Commission nationale électorale (HNEC) n’avait pas publié la liste définitive des candidats qui devait participer à cette présidentielle. Une étape cruciale pour l’organe électorale en raison des divergences entre camps rivaux incapable de s’entendre sur l’adoption d’une loi électorale consensuelle.

Face à ce blocage, la loi électorale a été finalement ratifiée par le président du Parlement Aguila Salah Issa, lui-même candidat à cette présidentielle et accusé d’être de connivence avec le maréchal Khalifa Haftar. Face aux risques de troubles, la Commission électorale a demandé un report jusqu’au 24 janvier 2022 du scrutin parrainé par les Nations unies et qui doit en principe parachever la réconciliation entre factions rivales.

Mais plusieurs observateurs avertis de la crise libyenne estiment que cette date n’est pas réaliste. En coulisse, il se murmure qu’un nouveau gouvernement et un nouveau conseil présidentiel sont en gestation. La mise en place de ces deux institutions entraînerait de facto le report de la présidentielle censée ramener la démocratie dans ce pays.

Outre Aguila Salah Issa, les principales têtes d’affiche de cette présidentielle sont le maréchal Haftar, le Premier ministre Abdelhamid Dbeibah et Seif al-Islam, fils de l’ancien président Mouammar Kadhafi.

Depuis la chute de Kadhafi en 2011, plusieurs groupes armés contrôlent la Libye, quatrième pays le plus vaste d’Afrique (1.759.540 km2) et seizième dans le monde. A l’Est du pays, le maréchal Haftar, ancien cadre militaire déchu du régime de Kadhafi s’est imposé comme l’homme clé du conflit.

A l’Est du pays, des milices tribales et les groupes jihadistes dont la plus menaçante Ansar Al charia contrôlant des quartiers entiers de Benghazi, Syrte et Derna.

Au sud du pays où la situation est plus préoccupante, les groupes jihadistes imposent leur loi face à l’absence totale de l’Etat. Cette partie de la Libye frontalière avec l’Algérie, le Tchad et le Niger abrite des camps jihadistes d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) qui servent de bases arrière pour les groupes opérant dans toute la région sahélo-saharienne.

Sénégal : le nouveau contrat d’exploitation de l’autoroute à la Une

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA sont revenus sur le nouveau contrat d’exploitation de l’autoroute à péage et l’affaire de détournement au trésor public.Fin d’une anomalie qui a trop duré dans l’exploitation de l’autoroute à péage. « Macky Sall corrige l’erreur de Abdoulaye Wade » en renégociant le contrat de concession avec la Société Eiffage dans le nouveau contrat avec la société de concession de l’Autoroute de l’Avenir (Secaa.SA) chargée de la gestion de l’ouvrage informe Sud Quotidien. Le Sénégal qui ne touchait que 1000 Fcfa de redevance domaniale va désormais toucher 800 millions par an. Mieux informe le journal, l’Etat entre désormais dans le capital à hauteur de 25%.

Pour Le Soleil, c’est 305 milliards Fcfa qui vont tomber dans l’escarcelle de l’Etat à l’horizon 2044 en plus du gel de l’indexation des tarifs sur l’inflation pendant cinq ans, note le journal. Le Sénégal obtient aussi « un réajustement des clauses des échéances de partages des fruits de la concession ». Abdoulaye Daouda Diallo, le ministre de l’Economie et des finances, se réjouit de « trois ans de bagarre et de négociations » avec le concessionnaire Eiffage.

Si l’Etat du Sénégal gagne dans le nouveau contrat signé sur le péage, il a perdu des milliards dans cette sombre affaire de détournement au trésor public.

4,6 milliards de FCFA ont été dérobés dans les comptes du trésor à cause de « manipulations » de deux inspecteurs. Et dans Walf Quotidien, le directeur du trésor reconnaît des « dysfonctionnements » et appelle certains inspecteurs à sortir de leur zone de confort pour faire face aux mutations qui s’opèrent dans l’administration publique. Quid des conséquences, L’Observateur souligne que les deux inspecteurs du trésor arrêtés dans cette affaire encourent une peine de 5 à 10 ans de prison.

Vox Populi donne la parole à Guy Marius Sagna. Dans une interview, le célèbre activiste récuse son affectation à Kédougou (700 km au sud-est) de Dakar. Mieux, Guy Marius demande une « disponibilité de trois ans ». Très en verve, Guy Marius Sagna accuse Macky Sall de vouloir le « déporter » en l’affectant à Kédougou.

En sport, la Can 2022 approche à grands pas et certains clubs européens refusent de libérer leurs joueurs, informe Walf Quotidien. C’est le cas de Naples en Italie qui va pousser l’outrecuidance en menaçant de porter plainte contre les Fédérations du Sénégal, du Nigeria, du Cameroun et de l’Algérie, si ces dernières convoquent leurs joueurs. Une démarche « farfelue » du club italien qui a très peu de chances d’aboutir, soutient le journal.

Politique, santé et économie au menu des quotidiens marocains

La question de l’intégrité territoriale du Royaume, la gestion de la pandémie de covid-19 et la Bourse de Casablanca sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce jeudi.+L’Opinion+, qui aborde la question de l’intégrité territoriale du Royaume, se demande comment l’Union Africaine pourrait continuer à justifier la présence parmi ses rangs d’une entité reconnue fantoche par ses propres dirigeants.

Quoique conscient et convaincu depuis des lustres de l’illégitimité de la « rasd » et de ses dirigeants, le Maroc continuera à « tendre une main pacifiste à ses enfants égarés pour un retour à la raison et à la nation clémente et miséricordieuse », dans le cadre de sa proposition d’une large autonomie, relève le journal.

+L’Economiste+, qui revient sur la gestion de la pandémie de covid-19, écrit que la propagation du nouveau variant, Omicron, qui devra s’accélérer, rappelle à l’ordre la nécessité d’adhésion aux campagnes de vaccination massive, afin d’éviter de retomber dans le cauchemar de saturation du système de santé.

Les choix de se faire vacciner ou non sont certes des questions d’ordre personnel, mais dans ce contexte aussi inédit, le doute est-il permis?, se demande la publication+.

Le lâcher-prise dans les gestes barrières est dangereux au moment où le pays a tant investi à tous les niveaux, juge-t-il.

+Aujourd’hui Le Maroc+, qui revient sur la Bourse de Casablanca, souligne que cette Bourse est censée constituer un des leviers majeurs pour le financement de l’économie et surtout des PME, mais pour cela, elle devra aller chercher une nouvelle clientèle en dehors de son axe captif Casablanca-Rabat.

Pour le quotidien, si les PME sont appelées à devenir des acteurs importants sur le marché, cela suppose d’aller les démarcher là où elles se trouvent, dans les régions.

Les médias numériques s’engagent à accompagner la réconciliation en Côte d’Ivoire

Le Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (Repprelci), principale faitière des acteurs des médias numériques, est engagé à accompagner la réconciliation et la cohésion nationale dans le pays, au regard des enjeux de sa mission, a assuré mardi son président, M. Lassina Sermé.

M. Sermé s’exprimait le mardi 21 décembre 2021, à l’occasion d’une rencontre avec le ministre de la Réconciliation et de la cohésion nationale, Kouadio Konan Bertin dit « KKB », à son cabinet, en compagnie de quelques membres du bureau du Repprelci, la faîtière de la presse numérique ivoirienne.

Il réagissait à une exhortation du ministre KKB, invitant la presse en ligne à donner plus de visibilité aux actions de réconciliation et de cohésion à travers le pays, et félicitant le Repprelci pour ses activités de lutte contre les fausses informations et les discours de haine sur la toile.

« Nous sommes disponibles à vous accompagner », a déclaré M. Lassina Sermé, égrenant quelques actions menées par le Repprelci pour consolider la paix et la cohésion sociale.

 Il s’agit notamment de la campagne de lutte et de sensibilisation contre les fake news et les discours de haine à Abobo, Yopougon, Bouaké et Yamoussoukro. Cette lutte contre les fake news et les discours de haine s’étend également en ligne (sur internet) à travers la plateforme numérique ivoirecheck.com pour déconstruire et rectifier les fausses informations.

Le président du Repprelci a par ailleurs, traduit la reconnaissance de la faîtière au ministre « KKB » pour son soutien à l’organisation de ses activités. Il s’est dit « très très marqué » par sa présence aux côtés des acteurs de la presse en ligne en juillet 2021 à Grand-Bassam lors du séminaire sur les médias numériques et la cohésion sociale.

Par ailleurs, le ministre ‘’KKB » a été le co-président de la cérémonie de remise de la 5e édition du Prix ouest-africain Alfred Dan Moussa du meilleur journaliste web  pour la promotion de la paix et de l’intégration dans l’espace Cédéao, et de la 3é édition du Prix national Samba Koné de la meilleure entreprise de presse numérique de Côte d’Ivoire organisée par le Repprelci le vendredi 26 novembre 2021 à l’espace Latrille Events d’Abidjan-Cocody.

Le Repprelci, créé en 2006, est la principale faîtière de la presse numérique en Côte d’Ivoire. Son ambition est d’organiser les médias numériques afin qu’ils opèrent dans un environnement assaini avec des journalistes professionnels.

Aujourd’hui, plus de 130 sites identifiés dont une cinquantaine sont éditée par des entreprises légalement constituées dans le pays. Ces sites web d’information se stratifient en cinq catégories : journaux en ligne, agrégateurs de contenus, web TV, web radio et agences de presse.

Les médias en ligne recensés ont déclaré près de 300 employés avec près 200 journalistes professionnels. Le Repprelci a institué à travers l’Observatoire des médias numériques de Côte d’Ivoire (Omenci)  l’autorégulation et la labellisation des sites web pour rendre les entreprises du secteur viables et compétitives.

Washington qualifie de « réussite diplomatique » l’accord Maroc-USA-Israël

Le Maroc, les États-Unis et Israël ont célébré, mercredi, le premier anniversaire de l’Accord tripartite, signé le 22 décembre 2020 à Rabat, ouvrant la voie à une coopération fructueuse avec des perspectives prometteuses entre les trois pays.La commémoration de cet anniversaire a réuni les ministres des Affaires étrangères marocain, américain et israélien, dans une visioconférence tripartite pour célébrer cet évènement qui scellait la reprise des relations entre le Maroc et Israël sous les auspices des Etats-Unis. 

Dans son intervention, le Secrétaire d’Etat américain, Antony Blinken, a qualifié, mercredi, de « réussite diplomatique » l’accord signé il y a un an entre le Maroc, les Etats-Unis et Israël, qui est de nature à augurer une nouvelle ère de paix, de stabilité, d’opportunités et de compréhension.

Le chef de la diplomatie américaine a rappelé qu’au lendemain de la signature de leur déclaration commune, le Maroc et Israël ont ouvert leurs espaces aériens, « pour la première fois depuis des décennies”, à raison de dix vols directs par semaine.

Il a également indiqué que le Royaume et Israël ont conclu des accords qui facilitent les exercices militaires conjoints et intensifient les relations économiques, notant qu’un nouveau Conseil d’affaires Maroc-Israël a aidé à créer plus de 30 partenariats dans les secteurs de la technologie, de l’agriculture, de l’eau, du textile, de la santé et des énergies renouvelables.

Des discussions sont en cours pour collaborer à des projets de désalinisation et pour créer des programmes d’échanges d’étudiants sur la durabilité environnementale, a-t-il ajouté, relevant que les deux pays ont approfondi leurs liens culturels pour qu’un million d’Israéliens d’origine marocaine puissent renouer avec leurs racines, et que les jeunes athlètes marocains et israéliens puissent s’entraîner ensemble.

« Ces mesures ne sont pas seulement positives pour Israël et le Maroc, elles le sont aussi pour la région dans son ensemble », a estimé le chef de la diplomatie américaine, assurant que les Etats-Unis veulent « élargir davantage le cercle de la diplomatie pacifique ».

Blinken a, en outre, fait observer, qu’à travers la reprise de leurs relations, le Maroc et Israël montrent la voie aux autres pays pour « discuter ouvertement et de manière constructive de leurs objectifs communs et de leurs points de désaccord”, saisir les opportunités mutuellement bénéfiques et rassembler les peuples dans l’amitié.

“C’est pourquoi les États-Unis se sont engagés à soutenir et à étendre les accords d’Abraham », a souligné le chef de la diplomatie américaine.

« Nous vous sommes reconnaissants de vos efforts continus pour approfondir et renforcer les liens entre deux grands partenaires et amis des États-Unis », a relevé Blinken, faisant part de la détermination de Washington à poursuivre “notre travail ensemble pour construire une région plus pacifique et plus prospère ».

De son côté, le ministre israélien des Affaires étrangères, Yaïr Lapid a affirmé que le Maroc et l’Etat d’Israël sont appelés à continuer à construire et à renforcer leurs liens bilatéraux.

« Nous devons continuer à construire, à trouver de nouvelles initiatives et à renforcer nos liens bilatéraux », a soutenu le chef de la diplomatie israélienne. « Nous célébrons une année de paix renouvelée entre de vieux amis. Les liens entre nos peuples sont profonds et les relations entre nos pays sont plus solides que jamais », a-t-il estimé, soulignant que « nous établissons aujourd’hui des relations plus étroites entre les peuples et entre les acteurs économiques dans l’optique d’une coopération stratégique plus approfondie ».

Pour sa part, le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita a souligné que la déclaration tripartite, qui n’est pas placée sous le sceau des accords d’Abraham, fait office de « promesse renouvelée » entre les trois capitales. Une promesse qui s’articule à travers trois P : l’entente entre les peuples, le partenariat et la paix.

Pour lui, l’entente entre les peuples est symbolisée par le fait qu’un million d’Israéliens d’origine marocaine ont pu renouveler leurs liens avec leur pays d’origine suite au rapprochement Rabat-Tel-Aviv. Le ministre note néanmoins que ce rapprochement pourra être considéré comme « un véritable succès » lorsque les touristes « pourront se déplacer et découvrir facilement le potentiel culturel énorme de nos pays respectifs ».

Selon Bourita, la paix est tout d’abord synonyme de résolution du conflit du Sahara. C’est dans ce sens qu’il a salué l’accord tripartite de décembre 2020 comme « un véritable message de paix » grâce au « renforcement de la souveraineté marocaine sur le Sahara » que l’accord véhicule. La paix c’est aussi celle du Moyen-Orient et la résolution du conflit israélo-palestinien.

L’accord Maroc-Etats-Unis-Israël, constitue un « outil précieux » qui peut contribuer à la paix au Moyen-Orient, a-t-il poursuivi, rappelant que le roi Mohammed VI est, en tant que président du comité Al Qods, un défenseur de l’aspect unique et sacré d’Al Qods en tant que ville de paix.

Et de conclure que « s’il y a une chose que l’année dernière nous a apprise, c’est que la paix vaut toujours la peine de travailler. « Ensemble, nous formons un mur protecteur protégeant nos intérêts et valeurs communs. Nous sommes satisfaits des premières réalisations de notre entreprise commune. Cependant, nous restons aussi humbles et lucides ».

« Pour toutes ces raisons, le Maroc réaffirme pleinement son engagement envers un avenir que nous pouvons façonner ensemble », a-t-il lancé.

Les débats du dialogue politique ivoirien reportés à la « demande de l’opposition »

Le porte-parole adjoint du gouvernement ivoirien, Mamadou Touré, a indiqué mercredi que les débats de fond du dialogue politique, prévus mardi, ont été reportés au 27 décembre 2021, à la « demande de l’opposition », à l’issue d’un Conseil des ministres.

« La demande de report vient de l’opposition » à l’effet de faire parvenir au gouvernement ses termes de références, a déclaré le porte-parole adjoint du gouvernement, M. Mamadou Touré, lors d’un point de presse. 

Selon la méthodologie qui a été établie, M. Mamadou Touré a souligné que le gouvernement avait laissé jusqu’à lundi dernier à l’ensemble des participants, notamment les partis politiques et la société civile à transmettre leurs préoccupations. 

« Et c’est bien l’opposition et certains partis politiques qui ont demandé le report et le gouvernement a accédé à leur demande; et donc un délai supplémentaire a été donné jusqu’au 27 décembre 2021 », a-t-il expliqué. 

« On espère qu’on se verrait et que toutes les parties (prenante à cette cinquième phase du dialogue politique) pourront faire parvenir au gouvernement les éléments nécessaires », a ajouté M. Mamadou Touré. 

Le Premier ministre ivoirien Patrick Achi a ouvert le 16 décembre la 5e cinquième phase du dialogue politique qui se veut « ouvert, transparent et inclusif ». Pour lui, ce dialogue consacre un élan « irréversible » dans la consolidation de la stabilité du pays.   

Le dialogue politique est un cadre permanent de rencontres et d’échanges entre les acteurs de la vie politique en vue de trouver par le débat des idées un « consensus des positions ». 

Un réchauffement en vue pour les relations Maroc-Allemagne

Après dix mois de froideur dans les relations maroco-allemandes, Rabat et Berlin laissent entrevoir les premiers signes d’une réconciliation diplomatique.Le Maroc dit aujourd’hui « apprécier les annonces positives et les positions constructives faites récemment par le nouveau gouvernement fédéral d’Allemagne ».

Dans un communiqué publié ce mercredi, le ministère marocain des Affaires étrangères estime que ces annonces de Berlin « permettent d’envisager une relance de la coopération bilatérale et le retour à la normale du travail des représentations diplomatiques des deux pays à Rabat et à Berlin ».

Le Maroc espère que « ces déclarations se joindront aux actes pour refléter un nouvel état d’esprit et marquer un nouveau départ de la relation sur la base de la clarté et du respect mutuel ».

Le ministère allemand des Affaires étrangères a récemment modifié le contenu de sa page internet consacrée à ses relations avec le Maroc, quelques jours seulement après l’entrée en fonction du nouveau chancelier Olaf Scholz.

La diplomatie allemande dresse un descriptif élogieux des relations avec Rabat. Il est écrit que « le Royaume du Maroc est, tant sur le plan politique que culturel et économique, un trait d’union entre le Nord et le Sud », que « le pays est un partenaire essentiel de l’Union européenne et de l’Allemagne en Afrique du Nord », un pays qui a « entrepris de vastes réformes » et enfin, qui « joue un rôle important pour la stabilité et le développement durable de la région ».

Mieux encore, la diplomatie allemande indique que « la position de l’Allemagne reste inchangée depuis des décennies » et rappelle qu’avec son plan d’autonomie soumis en 2007, le Maroc a apporté une importante contribution à un tel accord.

Ces annonces du nouveau gouvernement allemand viennent tourner la page à dix mois de gel des relations diplomatiques.

Côte d’Ivoire: la mairie du Plateau se soumet à la notation financière

La mairie du Plateau, la commune administrative et des affaires de la capitale économique ivoirienne a décidé de se soumettre à la notation financière.

Cette décision a fait l’objet de la signature, mardi,  d’une convention avec l’agence de notation Bloomfield Investment, portant sur l’évaluation financière de la collectivité, rapporte une note d’information transmise à APA, mercredi.  

Ladite convention paraphée par le président directeur générale  de l’agence de notation, Stanislas Zézé et l’honorable Jacques Ehouo, député-maire du Plateau définit les modalités et conditions de la notation financière de cette commune.

La notation financière est l’une des conditions préalables pour gagner la confiance des investisseurs privés auprès de qui la mairie veut obtenir des capitaux additionnels. Elle représente selon M. Zézé, « le début de l’établissement de la qualité de crédit de la mairie du Plateau » qui en est à sa deuxième notation.

Ce processus de notation qui s’effectuera sur une période de 2 à 3 mois avec différentes étapes, consistera en la réalisation d’une analyse qualitative et quantitative de la mairie par un recueil d’informations.

Le Plateau est la première commune de l’espace de l’Union économique et monétaire Ouest-africaine (UEMOA) à entrer dans ce processus. La notation vise à lever des fonds sur le marché des capitaux pour financer des projets structurants tels que les silos parkings, l’éclairage public et la mobilité urbaine intra communale.

Pour l’honorable Jacques Ehouo, cette évaluation financière se justifie par le besoin de crédibiliser la collectivité qu’il dirige en interne comme à l’extérieur, afin de mobiliser les ressources nécessaires au financement et à la mise en œuvre de sa vision Ecocitoyenne dont l’ambition à terme est de faire du Plateau une smart city. La commune du Plateau avait obtenu la note BBB à l’issue de sa première notation.

Guinée : Moussa Dadis Camara de retour à Conakry

Après onze ans d’exil, Moussa Camara est arrivé mercredi 22 décembre 2021, à Conakry.  Inculpé pour le massacre du 28 septembre, ce dernier dit être  prêt à se mettre à  la disposition de la justice.

 

 

 

selon l’article publié par l’agence APA, Une semaine après le retour de Sékouba Konaté en provenance du Mali, le capitaine Moussa Dadis Camara, en exil au Burkina Faso depuis 2010, est rentré à son tour à Conakry. Le retour en fanfare de l’ancien président du Conseil national pour la démocratie et le développement (CNDD) a été rendu possible par Mamady Doumbia, le nouvel homme fort de la Guinée.

Début décembre, les autorités de la transition guinéenne avaient, dans un communiqué, laissé entendre que les deux anciens dirigeants de la transition en Guinée entre 2008 et fin 2010 pouvaient rentrer au pays. La junte, dans un souci de « renforcement de l’unité nationale et d’apaisement, accueille favorablement les demandes de visite au pays » de Moussa Dadis Camara et Sékouba Konaté, pouvait-on lire dans un communiqué daté du 30 novembre 2021.

Inculpé pour le massacre du 28 septembre

Toutefois, le CNRD qui a pris les rênes du pouvoir le 5 septembre dernier après avoir renversé Alpha Condé, tient à préciser qu’il ne s’agit pas « d’entraver les procédures judiciaires en cours ». Moussa Dadis Camara est le sous d’une inculpation dans l’affaire du massacre du 28 septembre au stade de Conakry. Ce jour-là, des militaires avaient tué au moins 157 personnes et violé 109 femmes dans l’enceinte du stade lors d’un rassemblement de l’opposition contre la candidature à la présidentielle de 2010 de Moussa Dadis Camara. L’intéressé n’esquive pas la question. « Je suis prêt à me mettre à disposition de la justice afin que plus jamais ce genre d’événement ne vienne endeuiller la Guinée » dit-il à la presse.

« Dadis Show » comme il était caricaturé se révéla au monde la veille de Noël de 2008 quand il s’empare du pouvoir deux jours seulement après la mort du général Lansana Conté le 22 décembre 2008. L’éphémère président échappe par la suite à une tentative d’assassinat en décembre 2009, lors d’une visite au camp militaire de Koundara. Son aide de camp Toumba Diakité tire sur lui le blessant à la tête et au cou. Le président du CNDD est évacué d’urgence au Maroc pour des soins avant un exil au Burkina Faso.

Son retour au pays, longtemps annoncé, fait réagir certaines organisations des droits humains. La Fédération internationale des droits de l’homme (FIDH) estime que « le retour de Moussa Dadis Camara en Guinée doit ouvrir la voie à un procès en la présence de tous les accusés ».

A en croire une déclaration de la ministre de la Justice par intérim, Fatoumata Yarie Soumah à la Cour pénale internationale (CPI), le gouvernement guinéen se « prépare » à juger les auteurs du massacre au stade de Conakry en 2009.

Sénégal : nationalisation partielle de l’Autoroute de l’Avenir

L’Etat du Sénégal détient désormais 25 % du Capital de la société chargée de l’exploitation de cette infrastructure qui relie Dakar à l’aéroport international Blaise Diagne (AIBD), et encaissera 13 milliards de FCFA de bénéfices par an.Fin de l’exclusivité de la gestion de l’autoroute à péage Dakar-Diamniadio-AIBD pour la Société Eiffage de la Concession de l’Autoroute de l’Avenir (SECAA). L’Etat du Sénégal, grâce à une renégociation du contrat d’exploitation, possède dorénavant ¼ du capital de cette entreprise qui détenait, depuis 2013, date de mise en service de l’infrastructure, 100 % des actifs.

La cérémonie de signature des nouveaux accords a eu lieu ce mercredi entre le ministre des Finances et du Budget, Abdoulaye Daouda Diallo, et le directeur général d’Eiffage, Xavier Idier.

Cette renégociation a également permis la réévaluation de la redevance domaniale annuelle. Elle représente désormais 2 % du chiffre d’affaires annuel de la SECAA, avec un minimum de 800 millions de FCFA par an au lieu de 1000 FCFA par an dans l’ancien contrat.

Par ailleurs, le réajustement des clauses et échéances de Partage des fruits de la concession a été acté. De même, le plafonnement du Taux de Rendement Interne (TRI) cible a été fixé à 17% au lieu de 20,1% dans le Contrat Complémentaire. Celui-ci est accompagné d’une correction des hypothèses sous-jacentes pour mieux refléter la réalité de l’économie sénégalaise.

En outre, le nouveau contrat stipule le gel de l’indexation des prix appliqués aux usagers sur l’inflation pendant 5 ans. En réponse à la forte demande des usagers, la société d’exploitation va réaliser l’éclairage sur tout le linéaire de la section courante et au niveau des diffuseurs (entrées et sorties de l’autoroute).

De plus, la durée de la Concession a été prorogé de 5 ans dans la perspective d’un partenariat durable et permettant les meilleures conditions d’un transfert de l’ouvrage à terme et la réalisation des gros entretiens et réparations.

Enfin, les contrats initial et complémentaire ont été fusionnés et harmonisés en un seul véhicule contractuel consolidé. Celui-ci devrait faciliter le suivi des nouveaux équilibres économiques convenus dans le cadre de la concession renégociée.

« Nous avons enfin réussi à rétablir un meilleur équilibre entre l’Etat et le Concessionnaire. Désormais, il y aura un partage plus juste des profits futurs avec l’Etat et les Usagers. Les flux nets à recevoir par l’Etat sont estimés à 305,5 Mrds de F CFA sur la période 2021-2044, avec des évolutions progressives annuelles et une moyenne de 13 Mrds de F CFA », s’est félicité le ministre des Finances et du Budget.

Selon Abdoulaye Daouda Diallo, l’entrée de l’État du Sénégal dans le Capital de SECAA consacre la participation de l’Etat dans la gouvernance de la Concession avec tous les avantages y afférents, notamment dans la gestion et le pilotage de l’exploitation, avec un suivi particulier du programme d’investissement, des recettes d’exploitation et des charges associées, en toute transparence.

Des programmes d’investissements impliquant l’Etat-actionnaire accompagneront l’évolution de la capacité de l’ouvrage, en fonction du profil du trafic et la mise en œuvre de la réalisation des ouvrages différés, a-t-il ajouté.

« Ainsi cet accord, s’il est un aboutissement d’âpres négociations est d’abord et avant tout un point de départ. Il constitue pour le Gouvernement et pour son partenaire SECAA/EIFFAGE un mandat pour agir et une responsabilité », a souligné M. Diallo.

Poursuivant, Abdoulaye Daouda Diallo a fait savoir que cet accord engage l’ensemble des acteurs et qu’il comporte des mesures qu’il faudra collectivement porter et mettre en œuvre.

« C’est un symbole fort, attendu par les citoyens, et qui démontre la détermination du Gouvernement […] à avancer vers une plus grande prise en charge des préoccupations des usagers de l’autoroute », a-t-il conclu.

Côte d’Ivoire: Christian Ago Kodia nommé DG de l’ONECI (officiel)

Le porte-parole adjoint du gouvernement ivoirien, Mamadou Touré, a annoncé mercredi la nomination de Christian Ago Kodia en qualité de directeur général de l’Office national de l’Etat civil et de l’identification de Côte d’Ivoire (Oneci) en remplacement de Sitioni Kafana, à l’issue du Conseil des ministres.

« Au titre du ministère de l’Intérieur et de la sécurité, le Conseil a adopté un décret portant nomination de M. Kodia Ago Christian Gérard en qualité de directeur général de l’Office national de l’Etat civil et de l’identification de Côte d’Ivoire (Oneci) », a dit M. Mamadou Touré.

Le nouveau directeur général de l’Oneci, M. Christian Ago Kodia, occupait précédemment le poste de directeur général adjoint de la structure publique. M. Sitioni Kafana qui avait pris fonction le 21 décembre 2019, part après deux ans à ce poste.

Avant, l’Oneci, M. Ago Kodia a été le coordonnateur de la Cellule de coordination, de suivi et de réinsertion (Ccrs), une cellule qui a poursuivi les actions de l’Autorité pour le désarmement, la démobilisation et la réinsertion (Addr) des ex-combattants en Côte d’Ivoire.

La BID approuve le financement de l’étude la 2e phase de l’avant-projet technique du gazoduc Maroc-Nigeria

La Banque islamique de développement (BID) a approuvé le financement d’un projet d’étude de la 2e phase de l’avant-projet technique du gazoduc Maroc-Nigeria. L’enveloppe budgétaire mobilisée par la BID s’élève à 29,75 millions de dollars, selon un communiqué de la Banque. 

Le projet permettra aux États d’Afrique de l’Ouest de remplacer la coûteuse production d’électricité au fioul par une production d’électricité renouvelable et une production d’électricité au gaz, indique la BID dans un communiqué.

Ce soutien fait partie du financement de 1,6 milliard de dollars approuvé par la Banque, et qui comprend 24 nouveaux projets de développement dans 19 États membres, en Afrique, en Asie et en Europe, ajoute le communiqué publié sur son site officiel.

Ainsi, la BID soutiendra la contribution marocaine et participera au financement du projet à hauteur d’un montant de 15,45 millions de dollars au titre de l’opération « Service Ijara ». Pour la contribution nigériane, la Banque a approuvé un financement d’un montant de 29,75 millions de dollars, qui portera la contribution de la Banque à 50% du coût total de l’étude FEED du gazoduc Nigeria – Maroc, a précisé la même source.

Conformément à l’accord entre les gouvernements du Maroc et du Nigeria, les deux pays partageront à parts égales le coût de l’étude qui est estimé à 90,1 millions de dollars. Celle-ci vise à préparer les études requises pour le gazoduc et à aider à prendre la décision finale d’investissement (FID) d’ici 2023.

Côte d’Ivoire: le service postal universel ouvert à la concurrence en mars 2025

Le porte-parole adjoint du gouvernement ivoirien, Mamadou Touré, a annoncé mercredi l’adoption, en Conseil des ministres, d’une ordonnance ouvrant à la concurrence le service postal universel à compter du 8 mars 2025.

Le Conseil, a pour ce faire, a adopté une ordonnance portant modification de l’article 103 de la loi du 10 octobre 2013 portant Code des postes ainsi que son projet de loi de ratification, levant le monopole de la Poste de Côte d’Ivoire.  

Cette ordonnance fixe la date de l’ouverture à la concurrence du service postal universel, sept ans après l’attribution de la première licence d’exploitation du service postal universel, selon M. Mamadou Touré, indiquant que la concurrence sera « effective à compter du 8 mars 2025 ».  

Ce monopole résiduel de trois ans, accordé à la poste de Côte d’Ivoire devrait permettre à cette société d’Etat de financer en partie le service postal universel et établir son équilibre financier, a relevé le porte-parole adjoint du gouvernement ivoirien.  

Côte d’Ivoire: le Kg du « poisson garba » plafonné à 850 Fcfa à Abidjan et 900 à l’intérieur

Un projet de décret a été adopté mercredi, en Conseil des ministres en Côte d’Ivoire, plafonnant le prix du Kg de poisson faux thon « poisson garba » à 850 Fcfa dans le District d’Abidjan et 900 Fcfa à l’intérieur du pays.

Le Conseil a adopté un projet de décret portant plafonnement du prix du Kg du poisson faux thon « poisson garba », très prisé en Côte d’Ivoire, a indiqué le porte-parole adjoint du gouvernement ivoirien, Mamadou Touré, à l’issue d’un Conseil des ministres.  

Ce décret, expliquera-t-il, intervient dans le cadre « des actions contre la vie chère engagées par le gouvernement aux fins de préserver le pouvoir d’achat du consommateur final. A cet effet, il encadre les prix à tous les stades de la chaîne de distribution du poisson garba ». 

« Il plafonne le prix du Kg du poisson garba, toute taxe comprise, appliqué par les détaillants de « garbadrome » à 850 Fcfa dans le District autonome d’Abidjan et dans un rayon de 300 Km; et à 900 Fcfa au-delà », a-t-il précisé. 

Le gouvernement invite tous les opérateurs du secteur au respect strict de ces mesures de plafonnement, a déclaré le porte-parole adjoint du gouvernement ivoirien, Mamadou Touré, face à la presse, à l’issue du Conseil des ministres.  

Conflit au Tigré : l’Ethiopie dénonce une résolution de l’Onu

Pour Addis-Abeba, il y a un soubassement politique au projet de création d’une Commission internationale chargée d’enquêter sur les violations des droits de l’Homme dans sa guerre contre le Front de libération du peuple du Tigré (TPLF).À l’initiative de pays européens, les Nations Unies ont adopté une résolution intitulée « Situation des droits de l’Homme en Ethiopie », mais des dizaines de pays membres ont voté contre.

S’exprimant hier mardi, Billene Seyoum, attachée de presse au bureau du Premier ministre, Abiy Ahmed, a déclaré que la résolution des Nations Unies a pour but de « discréditer les enquêtes menées par le gouvernement éthiopien ».

En outre, elle a dit que « les allégations de génocide au Tigré » sont l’œuvre « de
soutiens du TPLF » notamment dans les sphères étatiques. Sur cette question, une enquête conjointe de la Commission des droits de l’Homme des Nations Unies et de la Commission éthiopienne des droits humains a conclu, il y a deux semaines, qu’il n’en est rien.

Partant de là, Billene Seyoum a accusé l’Onu de parti pris, non sans lui demander de s’intéresser aux exactions commises par les rebelles dans les régions de l’Afar et de l’Amhara.

Côte d’Ivoire: lancement des activités du Comité local Etat-secteur privé de Bouaké

Les activités du Comité local de concertation Etat-secteur privé de Bouaké, la métropole du centre ivoirien, ont été lancées officiellement mi-décembre 2021, offrant aux opérateurs économiques d’avoir un dialogue permanent avec l’Etat.

Le Comité local de concertation Etat-secteur privé de Bouaké (CLCESP), intervient après le pôle économique de la ville de San-Pedro, une ville du Sud-ouest du pays, abritant le deuxième port ivoirien. 

Mme Mariam Fadiga Fofana, le secrétaire exécutif du Comité de concertation Etat-secteur privé (CCESP), a invité les membres du CLCESP de Bouaké à travailler en synergie « pour faire de cette plateforme un puissant levier de développement économique ».  

Le secrétaire exécutif du Comité de concertation Etat-secteur privé a indiqué que ce processus se poursuivra certainement avec le démarrage en 2022 du troisième Comité local de Concertation Etat-Secteur Privé de Korhogo (nord).  

Pour le Comité local de concertation Etat-secteur privé de Bouaké (CLCESP), la préfecture de ladite ville a été choisie pour ouvrir une nouvelle page du dialogue dans cette grande zone économique de la Côte d’Ivoire.

Le CCESP, en sa qualité d’animateur du dialogue public-privé au niveau national, veut à travers cette action déployer le dialogue au niveau local, en vue d’une meilleure prise en compte des préoccupations des acteurs du secteur privé.

 « Avec le lancement des activités du Comité local de concertation Etat-secteur privé de Bouaké, un autre pas important vient d’être réalisé, face aux défis de la décentralisation », a déclaré M. Vassogbo Bamba, le directeur de Cabinet adjoint, représentant le ministre de l’Economie et des finances. 

La concertation entre l’Etat et le secteur privé apparait comme un mécanisme dynamique de facilitation et d’amélioration de l’environnement des affaires », a ajouté M. Vassogbo Bamba, dans un discours.    

Le président de la Chambre de commerce et d’industrie de Côte d’Ivoire (CCI- CI), M. Touré Faman, présent à la cérémonie, a salué les actions menées par le CCESP en permettant de recueillir les préoccupations du secteur privé au niveau local.  

Il a souhaité que ces comités locaux de concertation Etat-Secteur privé installés dans les pôles économiques du pays soient mis en compétition, dans le cadre de l’innovation, à l’effet d’obtenir des prix d’excellence. 

Invité à cet important rendez-vous du dialogue public-privé, le Comité local de concertation Etat-secteur privé de San-Pedro, a, à travers l’intervention de Mme Linda Zraik, présidente de la délégation régionale de la CCI-CI, a partagé son expérience de la concertation qui porte déjà des fruits. 

En prélude à l’installation du Comité local de Bouaké, le CCESP a rencontré des autorités de la ville ainsi que plusieurs entreprises et faîtières, dans la perspective d’asseoir les bases du Dialogue Public Privé dans la région du Gbêkê. 

La cérémonie d’installation du Comité local de Bouaké s’est tenue en présence du préfet de la région du Gbêkê, Tuo Fozié, également président du Comité local de Concertation Etat-Secteur privé de Bouaké. 

Le Rwanda dément la présence de ses policiers en RDC

Kigali, récemment lié à Kinshasa par un accord sécuritaire, affirme n’avoir pas envoyé d’éléments à Goma où s’est tenue lundi une manifestation contre notamment la criminalité.C’est un démenti formel. Le commissaire John Bosco Kabera, porte-parole de la police rwandaise, a déclaré qu’aucun agent n’a été déployé en République démocratique du Congo. Une mise au point qui vise à éteindre la rumeur selon laquelle des policiers rwandais sont intervenus chez le voisin congolais en vertu d’un accord en matière de sécurité.

L’entente, scellée la semaine dernière, prévoit le renforcement de la coopération entre les forces de police des deux pays. La manifestation de Goma, à l’Est de la RDC, a eu lieu quelques jours après la signature de l’accord. Officiellement, ce mouvement d’humeur a fait quatre morts et une dizaine de blessés.

Football : le Zimbabwe dans le collimateur de la Fifa

L’instance faîtière du foot mondial a donné, hier mardi, un ultimatum de deux semaines à la Commission des sports et des loisirs (SRC, sigle en anglais), équivalent zimbabwéen du ministère des Sports, pour rétablir le Conseil d’administration de la fédération locale.L’incertitude persiste autour de la participation du Zimbabwe à la 33e édition de la Coupe d’Afrique des nations de football. À un peu plus de deux semaines du démarrage de la compétition, ce pays est sous le coup d’une sanction de la Fédération internationale de football association (Fifa).

Et pour cause la suspension du Conseil d’administration de la Fédération zimbabwéenne de football (Zifa, sigle en anglais) n’a toujours pas été levée par la Commission des sports et des loisirs (SRC). Le ministère de tutelle, dans sa décision rendue courant novembre, a fait part de soupçons de « fraude » et de « harcèlement sexuel d’arbitres femmes » par le personnel technique de la Zifa.

Dans une lettre adressée à la Fédération zimbabwéenne de football, Kenny Jean-Marie, directeur de la division Associations membres au sein de la Fifa, a soutenu qu’il n’y a, pour le moment, aucune preuve tendant à confirmer les accusations.       

Il a également regretté le fait que la SRC se soit uniquement basée sur de « simples allégations » pour prononcer une décision lourdes de conséquences. Dès lors, le ministère zimbabwéen des Sports doit revenir sur sa mesure d’ici le 3 janvier 2022 au plus tard, sinon « nous n’aurons d’autre choix que de soumettre la présente affaire au Bureau du Conseil de la Fifa », a expliqué M. Jean-Marie.

S’il est établi une ingérence de la Commission des sports et des loisirs, le Zimbabwe s’exposera à des sanctions susceptibles de le priver de la Coupe d’Afrique des nations prévue du 9 janvier au 6 février 2022 au Cameroun.

Les Warriors sont logés dans le groupe B en compagnie du Sénégal, de la Guinée et du Malawi. En principe, ils doivent effectuer leur entrée en lice dans le tournoi face aux Lions au lendemain de la cérémonie d’ouverture.

Divers sujets au menu des quotidiens marocains

Le bilan de l’année 2021, les répercussions des restrictions liées au covid-19 sur le secteur touristique, l’obligation de présenter le pass vaccinal pour accéder aux tribunaux, la migration clandestine et la lutte contre le terrorisme sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mercredi. +Aujourd’hui Le Maroc+, qui revient sur le bilan de l’année 2021, estime que cette année semble s’achever sur une note globalement positive et optimiste.

Certes, certains secteurs d’activités, notamment le tourisme, le transport aérien et tous leurs satellites, sont encore durement handicapés parce que directement tributaires des flux de personnes et du voyage, mais en 2021 l’activité économique dans sa globalité s’est nettement redressée par rapport à son niveau en 2020, rapporte le quotidien.

Les principaux thermomètres de l’économie comme le volume des crédits bancaires, la consommation des ménages sans oublier investissement indiquent en cette fin d’année des tendances plutôt rassurantes, ajoute-t-il.

+L’Opinion+, qui s’attarde sur les répercussions des restrictions liées au covid-19 sur le secteur touristique, écrit que si les opérateurs tablaient sur les fêtes de fin d’année pour amortir un tant soit peu le choc sur leurs trésoreries, la suspension des vols vers le Royaume a été accompagnée par une annulation massive des réservations en provenance de l’étranger, érodant encore plus les espoirs des professionnels.

Face à cette situation, le quotidien plaide en faveur de la mise en place d’un dispositif adapté aux récentes évolutions épidémiologiques, d’autant plus que les campagnes électorales des composantes du nouvel exécutif avaient comme pierre angulaire la rupture avec les pratiques et les erreurs du passé.

Les premiers éléments de réflexion, dévoilés par la ministre de tutelle, s’avèrent prometteurs, comprenant la facilitation d’accès au financement bancaire, le soutien aux établissements via un fonds spécial, sans oublier les mesures dédiées aux transporteurs touristiques, dont les griefs sont innombrables, relève-t-il.

+L’Economiste+, qui s’attarde sur l’obligation de présenter le pass vaccinal pour accéder aux tribunaux, contestée par les avocats, écrit que cette contestation, qui a gagné la plupart des villes, s’est amplifiée par l’arrivée des fonctionnaires du greffe qui ont rejoint le mouvement.

« Résultat, les tribunaux sont à l’arrêt, l’argent ne rentre plus dans les caisses et les affaires ne sont pas jugées », estime le journal.

La plupart des organisations d’avocats récusent ce dispositif, qui présente le risque de voir des justiciables privés de leur droit à la défense dans un procès, rapporte-t-il, appelant à prendre l’initiative pour trouver une solution et sortir de la crise, étant donné que “cette paralysie, qui prend en otage des milliers de citoyens, ne peut plus durer”.

+Maroc Le Jour+ rapporte que des garde-côtes de la Marine royale, opérant en Méditerranée et en Atlantique, ont porté assistance, durant la période allant du 18 au 21 décembre 2021, à un total de 352 candidats à la migration irrégulière à majorité Subsahariens, dont des femmes et des enfants, et qui étaient en difficulté à bord d’embarcations de fortune.

Les personnes secourues ont reçu les premiers soins à bord des unités de la Marine Royale, avant d’être acheminées vers les ports les plus proches du Royaume puis remis à la Gendarmerie Royale pour les procédures d’usage, indique la publication, citant une source militaire.

+Bayane Al Yaoum+ écrit que le Maroc a conforté sa position pionnière en matière de lutte contre le terrorisme, en s’érigeant en véritable partenaire stratégique incontournable au niveau international dans ce domaine.

En effet, cette stratégie proactive a révélé une efficience qui n’est plus à démontrer à la faveur de la vigilance permanente et de la coopération étroite et agissante entre les différents services sécuritaires, ayant permis de neutraliser des organisations extrémistes et de démanteler les cellules terroristes avant de passer à l’acte.

Au cours de l’année qui s’achève, le Maroc a poursuivi les efforts visant à déjouer les menaces terroristes et à avorter les desseins sinistres ourdis contre la sécurité et la stabilité du pays, grâce à l’adoption d’une approche faisant intervenir aspects sécuritaires et juridiques d’une part, et aspects socioéconomiques, politiques et religieux d’autre part.